9 mai 2012

Manhattan, NYC, le 6 mai 2012

 

Loin de toutes les  préoccupations politiques et électorales et de la France, le 6 mai, nous naviguions en pères peinards du coté de l'Hudson. C'était, ce soir là, la plus grosse pleine lune de l'année 2012.  J'ai pu filmer ce spectacle sur Manhattan.  

28 avril 2012

3 avril 2012

Parabellum chez les ploucs

Avec Bilbo, nous avons assisté à la première soirée du festival Bouk’n’Roll 2012 à St Jean de Maurienne.  Les gens de « Salut les anges » ont quand même beaucoup vielli et sont devenus tout mous. Plus jeune, nous aimions beaucoup  OTH mais les transfuges n’ont pratiquement joué que les morceaux de leur éponyme dernier album.

Par contre Parabellum a vraiment été à la hauteur de nos attentes.



Je connais les musiciens de ce groupe depuis 1984.  Je crois qu'à l'époque il  s’appelait « Les Electrodes ». Ma copine, Adeline (ADN) était sortie avec le guitariste et elle faisait les chœurs sur la première version de «  La bombe et moi ».  Elle en était très fière mais ne savait pas que le gars lui avait refilée l'Hépatite C.
Elle me la refila avant que j'en fasse moi-même cadeau à une bonne partie de la Savoie. 
Il faut quand même dire que .ces putains de pharmaciens ne voulaient pas vendre de seringues mais balançaient volontiers aux flics ceux d'entre nous qui, par exemple, leur achetaient du lactose.



Merci à Schultz et à sa bande pour ce pur moment punk tellement improbable à la salle polyvalente des Chaudannes à Saint-Jean-de-Maurienne.


Je me rappelle qu'il y a très longtemps, sans le sou, j'étais allé y écouter le groupe Starshooter (filmé ici par ce cher Georges Rey) en douce de mes parents. 
Kent et ses potes fumaient à l'arrière du bâtiment. Heureux de voir un gamin de 13 ans apprécier leur musique, ils me firent rentrer gratuitement par les coulisses.

Ce soir de 1977, il n'y avait pas grand monde dans la salle des fêtes des Chaudannes 

22 mars 2012

L'IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE


Je n'avais pas eu de nouvelle du camarade Vaquette depuis plusieurs années. C'est donc avec un grand plaisir (et soulagement) que je trouve, ce matin, un mail m'informant de la mise en ligne de l'une des ses dernières vidéos >>> 




Je vais tenter de lui offrir un auditoire plus large ... 

[à suivre]



********* Redif des 19 novembre et 21 décembre 2009 *********
"(...)
Car comme dans tous les films d’horreur, même si c’ui-là fait série B
L’élément central c’est la peur, j’veux pas jouer les Cassandre
Mais à mon avis l’scénario est conv’nu, la fin ? on la connaît d’avance
Alors sortez les tronçonneuses, ça va finir dans un bain d’sang
J’déconne, y t’arriv’ra rien, si tu restes soumis et prudent

Sinon, sinon c’est le sida si tu baises, le cancer si tu fumes, la grippe aviaire ou la vache folle si tu manges de la viande, si tu ajoutes une sauce dessus, c’est l’infarctus et si tu bois, si tu bois, c’est la cirrhose et puis la mort dans un accident de voiture en d’atroces souffrances, argh ! Alors, mets ta ceinture quand tu conduis, mets un casque quand tu fais du vélo, et puis, tiens, même quand tu ne fais pas de vélo, mets aussi un casque, on n’est jamais trop prudent, et puis, surtout, surtout, ferme ta gueule et bosse comme un chien, je veux dire en étant aussi obéissant et en sachant ne montrer les dents que pour défendre les biens de ton maître, sinon… sinon c’est le chômage : regarde, regarde les SDF dans la rue, regarde-les bien, tu as envie de finir comme ça ? Alors, attention ! Attention ! Et puis, si par bonheur tu échappes à tout ça, et aussi aux ondes des téléphones portables, aux OGM et au réchauffement climatique, alors, alors, il reste encore les… les racailles ! et les… terroristes ! Ça fait peur, hein ? Ça fait peur. Mais heureusement, mais heureusement rentre chez toi, ferme tes portes à double tour, allume la télé et rassure-toi : la police veille et te protège.



Putain faut être sacrément con, ou aveugle, ou endoctriné
Pour pas voir qu’la capote, le chômage et l’insécurité
Ça participe du même principe et qu’c’est pas innocent
J’parle pas d’complot téléguidé depuis Davos par de grands méchants
Qu’auraient inventé l’sida et décrété l’chômage
Payé Ben Laden et les cailles des cités pour qu’ils fassent semblant d’avoir la rage
Mais de là à penser qu’la peur n’est pas instrumentalisée
Qu’c’est pas un outil fondamental du pouvoir faut être vraiment teubé
C’est juste parc’ que ça coûte moins cher qu’on n’applique pas la seule vraie solution
Contr’ la violence des cailles ou d’Ben Laden, moins d’misère, d’injustice et d’oppression ?
Ou c’est qu’si t’as pas peur, pas besoin d’être rassuré, dans un couple comme un État
Faut être vraiment crétin ou faible pour accepter qu’quelqu’un ait du pouvoir sur toi ?
"Taliban import export", on vous livre 'vec nos 4 gros porteurs
En trente minutes, notr’ façon d’voir la vie : moins d’liberté, plus de soumission et d’peur
Putain y sont trop forts, plus on prétend les combattre et plus leurs idées
Insidieusement gagnent du terrain, chez eux comme chez nous, vont finir par gagner
Car la peur rend les gens sages, pas au sens de sagesse, mais d’obéissants
Et surtout pas ouverts, curieux, pacifiques et intelligents
Pour faire diminuer l’insécurité, la solution Zéro l’a eue
Faut juste mettre un peu moins d’peureux et pas plus de flics dans la rue
Mais on a fait l’contraire et puis comme ça marche pas
On en rajoute une couche : plus de peur, plus de flics et basta !
Plus de contrôle social, d’moins en moins d’liberté
Et comme les braves gens se chient d’ssus, y sont prêts à tout accepter

(...)"




Merci à DONJIPEZ pour cette découverte

11 mars 2012

The FUKUSHIMA song



J’ai souvent dit qu’un jour, la nature se vengerait de ce que l’humanité  lui avait fait subir. 
Lorsque s’est produit le séisme au Japon, il y a un an, j’étais hospitalisé, au centre de Rocheplane à Saint Martin d’Hères. La nouvelle du tremblement de terre annoncée, et, déformation professionnelleoblige,  j’ai tout de suite pensé aux centrales nucléaires nipponnes.
Même si, à l’époque, je n’étais pas capable de citer une seule d’entre elles, n’ayant jamais collaboré avec TEPCO (l’opérateur d’électricité japonais), je savais que le pays du soleil levant avait choisi (comme nous) l’option de la production d’énergie  électrique atomique.
Quand j’ai vu les premières images du tsunami, je me suis dit qu’il n’y avait plus qu’à attendre ….

…. Rapidement, la réponse est venue.
                                      …… Elle s’appelle : 


J'avais publié cela le 16 mars 2011 et j'aurais tellement voulu avoir tord :



8 mars 2012

The Cramps versus Johnny Cash



Lors d'une tournée en 1978,  The Cramps créé l’un des plus étranges moments de l'histoire à la fois du Rock'n''Roll mais aussi de la psychiatrie en donnant un concert à l'intérieur du « Napa State Mental Hospital ».

Même s’il est difficile de croire que ceci s'est réellement passé et que l'histoire ressemble plus à une légende du rock, il y a pourtant quelqu'un qui a filmé le concert.

Comme pour le concert historique de Johnny Cash, joué une décennie plus tôt à la prison de St Quentin en Californie, il serait facile de supposer que les spectateurs sont des figurants et qu’ils font  partie d'un terrible coup de buzz.
Une chose, aussi, est frappante : il n’y avait pas de réservations pour ces dates lors des ces 2 tournées.

Les Cramps et Johnny Cash ne font pas le même style de musique et ont peu de points communs. Cependant, ils ont tiré leur musique de la marginalisation et ici ils laissent entendre que nous ne sommes pas si différents de ceux que nous enfermons.




During a 1978 tour, psychobilly punk band The Cramps created one of the strangest moments in the history of both rock n' roll and psychiatry when they played a gig inside Napa State Mental Hospital.

It's hard to believe it actually happened. The story sounds more like an exaggerated rock legend than an account of a real concert, but no suspension of disbelief is needed. Someone filmed the gig.

As with Johnny Cash's landmark concert, played a decade earlier in Folsom Prison, it would be easy to assume that the onlookers are intended to be part of an ironic publicity stunt.

But one thing is striking from both of these shows: the audience wouldn't have looked out of place at any other date on the tour.

Cash and The Cramps are unlikely bedfellows, but both took their music to the marginalised and hinted that we're not so different from those we lock away.

3 février 2012

25 janvier 2012

Entre la Peste et le Choléra

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais tous les copains que j'avais à 20 ans ont maintenant disparu. Il devait y avoir un bug dans le programme.






#FAIL



22 janvier 2012

Un monde de petits ânes :

   Je me demandais souvent pourquoi notre société perdait toutes ses valeurs, me faisant de plus en plus penser à L’île des plaisirs de Pinocchio, avec tout ce consumérisme et ses contentements immédiats, l’assistanat comme programme de vie, l'irrespect vis à vis de son semblable, des anciens  ...





Tout cela pour nous mener vers la dépression la plus profonde.


Même si A. Finkielkraut n'est pas forcement ma tasse de thé.





***

4 janvier 2012

Hier soir à 20:00, discussion avec Paul JORION via Opinews


Paul JORION, né le 22 juillet 1946 à Bruxelles, est un chercheur en sciences sociales, de nationalité belge, ayant fait usage des mathématiques dans de nombreux champs disciplinaires : anthropologie, sciences cognitives, et économie. Il est l'un des rares commentateurs économiques à avoir anticipé la crise des subprimes américains de 2007 et le risque de récession mondiale qui en a résulté, dans son ouvrage Vers la crise du capitalisme américain.
Source : Wikipédia 


J'étais un peu intimidé de discuter avec Paul Jorion, effrayé même à l'idée de ne pas être à la hauteur (je ne sais d'ailleurs pas si je l'ai été) mais comme tous les grands personnages, il a eu la simplicité et la gentillesse de me mettre à l'aise. 
Aujourd'hui, je ne sais pas si la vidéo de cette brève rencontre sera disponible un jour mais j'en garderai un souvenir ému ....

[ à suivre ].

21 octobre 2011

#globalrevolution : Indignons-nous !

Le mouvement initié à Wall Street, il y a un mois  est en train de prendre de l’ampleur..

Une révolution mondiale ???



Watch live streaming video from globalrevolution at livestream.com

Les images que vous voyez ici sont une synthèse des différentes actions sur la planète.

11 octobre 2011

La lutte syndicale a-t-elle encore un sens ?


Aujourd’hui, au sens marxiste du terme, les riches sont la seule classe sociale à perdurer. Une caste mobilisée sur tous les fronts et tout le temps pour la défense de ses intérêts.
En face, avec la désindustrialisation et les délocalisations massives, l’individualisme est hélas devenu prédominant dans les classes ouvrière et moyenne.
Warren buffet disait : « Nous sommes passés de la lutte des classes à la guerre des classes et cette guerre, c’est nous les riches qui sommes en train de la gagner ».
La saturation de l’espace médiatique par les classes dirigeantes fait que le peuple n’a plus la possibilité de faire sa propre analyse.
Les gens oublient que les riches ne représentent même pas 1% de la société française.

De la part des jeunes, on a quand même une réaction. Eux que l’on croyait condamnés à la culture de l’instantané sont en train de nous donner une bonne leçon politique et révolutionnaire.

Même si, pour l’instant, on a plutôt affaire à une sorte de magma primitif par le refus de cette situation débile, les organisations syndicales, elles, sont assez préoccupées de voir partir la mobilisation en dehors de leur aire d’influence.
Non, seulement, elles ne sont pas à l’origine de ces mouvements, mais n’en font même pas partie.
Les jeunes Européens (les Indignés) ne considèrent  pas les syndicats comme les porte-parole naturels de leur protestation.
Parce qu’ils font aujourd’hui partie du système qu’il faut combattre, les syndicats ne représentent plus rien aux yeux de la jeunesse.
Il n’y a plus, pour le moment, de grandes idéologies alternatives à l’économie de marché et ce n’est certainement pas le marxisme pur et dur des syndicats qui s’imposera, car ils ne défendent que des droits aux quels les plus démunis, les plus précaires, n’accéderont jamais.  

3 octobre 2011

Le NOTAV historique

La création de la ligne TGV Lyon-Turin condamnera les vallée de la Maurienne et du Val de Suse (en Italie) :  Les opposants français sont peu nombreux, certains voyant même là, une occasion de se faire du fric avec les indemnités d’expropriation. Le Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruirait à terme leur vallée. Ils disent NON à la dilapidation de l’argent public qui ne profitera qu’à quelques entrepreneurs mafieux tant italiens que français ou à quelques sombres caisses de partis politiques.
Malgré les tentatives de criminalisation de la part des états français, italien et des escrocs du capitalisme de Bruxelle,la résistance s’organise. Elle s’appelle NOTAV.

1 octobre 2011

Tu veux de la drogue ? Demande à un flic.

  Dans la série, le délitement de l'Etat, on apprend cette semaine que les flics grenoblois participent activement à l'approvisionnement en drogue de notre bonne ville transalpine.
J'avais déjà eu vent  de plusieurs attitudes "bizarres" des flics vis-à-vis des dealers de certains quartiers la ville.
Les gars peuvent continuer tranquillement à parader dans les rues avec des bagnoles valant plusieurs années de nos salaires, à nous, pauvres crétins à qui on demande de respecter la loi et de rester honnêtes.
Je ne souhaite pas généraliser mais penser que c'est l'élite de la police qui pourvoit nos jeunes en produits toxiques m'est réellement insupportable.


Et quand, en plus, il font les beaux sur M6, comme Neyret, le chtar lyonnais par qui le scandale est arrivé, je pète les plombs.

10 septembre 2011

9/11 : Jour de haine



Commémorer  les attentats du 11 septembre 2001 n’était peut-être pas la meilleure des choses à faire si l’on considère la cicatrice que cela rouvrira, dix ans plus tard, chez les personnes souffrant de traumatismes liés au choc de la chute des tours.
Combien de psychoses vont resurgir demain ?
Mais l’Amérique est un pays de commémorations, qui dans son délire de persécution semi religieux privilégiera toujours la « nation » face aux individus.
On peut même se demander si cette grand-messe collective, en jouant sur la culpabilité des survivants et en faisant revivre le traumatisme, ne sera pas une reprogrammation des peurs et phobies des neveux de Sam.
Toujours plus de rancoeur ! Toujours plus de haine !


Les désordres post-traumatiques sous l'éclairage du 11 septembre by phase3
Extraits de "La Tête au carré" du 9/9/2011

30 août 2011

Georges REY ....

 de 1969 à 1982 : Cinéaste expérimental. Certains films sont dans les collections du Centre Georges Pompidou et du Musée d'Art Moderne de New York. Depuis 1982 réalisateur de vidéos sur des artistes contemporains.

  de 1976 à 1995 :  Fondateur et responsable du département vidéo de l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain. 52 séances par an, où furent montrés de l'art vidéo et des films sur des artistes.

  de 1976 à 2000  :  Gérant du "Cinéma" et de 1982 à 2000 du "Cinéma Opéra" ; deux salles à Lyon classées "recherche" et "édition".

  de 1981 à 2011 : Vidéaste (portraits d'artistes), photographe, professeur, curateur,

  de 1981 à 2007 : Professeur à l'École Supérieure d’Art de Grenoble.

  de 1999 à 2007 : Professeur à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon.

  1994-95 : Co-commissaire de la BIENNALE DE LYON 95. La 3ème Biennale d'Art Contemporain avait pour thème : la Vidéo, l'Informatique et le Cinéma.

  1996-98 : Responsable de la vidéo et des nouvelles technologies au Musée d'Art Contemporain de Lyon.

  1997 : Commissaire de VERSION ORIGINALE, exposition sur l’Internet, proposée par Le Musée d’Art Contemporain de Lyon, qui réunit des œuvres originales de 27 artistes contemporains.

  1998-99 :  Commissaire “artistique” de CHANGEMENT DE TEMPS manifestation regroupant 7 artistes dans 7 monuments nationaux à l’occasion de l’an 2000.

        "  Georges REY a été mon professeur de culture générale à l'École Supérieure d’Art de Grenoble de 1982 à 1985. Son regard (et ses élucubrations) ont fondamentalement changé mon éclairage sur l'Art Contemporain et fortement influencé ma  production. Il est, peut-être, le seul qui peut se targuer de cela.

Plus tard,  du tréfonds des pavillons psychiatriques, je pensais souvent à mon vieux maître. Alors quand je reçus une invitation pour l'accrochage de son exposition de photographies, le 14 août dernier, à la résidence Moly-Sabata à Sablons, je fis l'impossible pour y participer  "