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6 août 2023

Dis papy, c'est quoi la Crise ?

Réédition 

Aujourd’hui, on ne parle plus de décroissance mais belle et bien de récession. Si pour beaucoup, la crise restait très théorique, elle nous frappera de plein fouet dans peu de temps. Nous ferons moins les malins.
Le modèle de société actuelle ne me plait pas, mais quand la crise, la vraie, sera là, nous le regretterons.
La crise, c’est l’argent du travail qui ne vaut plus rien. L’inflation, c’est le gars qui achète son pain avec une brouette de biftons. Les temps vont être durs pour presque tous mais seront invivables pour les plus petits. Je ne peux m’en réjouir. La crise n’est pas une bénédiction.
Et ne me parlez pas non plus de « remise à plat » … il est trop tard.

31 août 2022

Je ne suis pas Günther

En 1956, le philosophe juif Allemand Günther Anders eut cette réflexion très prémonitoire. Elle m'a été rapportée par ma copine, Céline, que je remercie vivement tant il résonne avec notre texte psychiatrists tried to kill phase3

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau et la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter.

Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste, que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s'interroger, penser, réfléchir.


On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est: un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement. Ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé, (psychiatrisé, exécuté, assassiner*).

Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. »« L’obsolescence de l’homme » (1956)


[ Note de phase3: Je me suis permis ajouter (psychiatrisé, exécuté, assassiner*)]

20 mars 2021

Échanges avec le Professeur Stéphane Velut

Stéphane Velut est un neurochirurgien et écrivain français. 
Avec la Chimère citoyenne, nous organisions une petite discussion  au sujet de "L'hôpital, une nouvelle industrie – Le langage comme symptôme", Paris, Éditions Gallimard, coll. « Tracts » (2000).
 

24 octobre 2015

Albert Perino - Ne pas réagir, c'est acquiescer

La relaxe d' Erri de Luca, qui était poursuivi par la justice italienne pour «.incitation au sabotage » sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin permet de faire parler de notre mouvement de résistance face à ce projet monstrueux, stupide et déjà obsolète.


Conflits d’intérêt et lobbying sont dans cette affaire, une fois de plus, la preuve de la corruption et du pourrissement total de nos élites. Si on parle de mafia et de corruption italienne liées à ce projet, on omet souvent de dire que l’immunité parlementaire propre à la France rend le travail des juges bien plus délicat ici. Et avant de railler nos voisins transalpins, nous ferions mieux de balayer devant nos portes et de regarder ce qui se passe chez nous :

Du coté français, l'intox des promoteurs de ce tunnel est basée sur la cupidité, l'achat des consciences et toujours les conflits d’intérêts qui au final font taire les protagonistes et les habitants de la vallée de la Maurienne : A grands coups d'argent public, les politiques locaux (pourris jusqu'à l'os) et les médias qui leur sont dévoués achètent, peu à peu, la populace pour les multinationales bétonneuses (Spie Batignolles, TCPI, Sotrabas, Eiffage TP, Ghelle, CMC di Ravennaet Cogeis), et quelques entrepreneurs locaux sous-traitants et leur main-d'oeuvre étrangère (Truchet,  Martoïa ..), comme ce fut le cas jadis lors de la construction des centrales nucléaires. L'avidité et la cupidité aidant, la tache de lobbying n'est pas bien difficile.

Affiche d'une fête sponsorisée par le chantier LGV

Après la désindustrialisation du secteur de la chimie qui a amené la dramatique crise de l'emploi dans leur vallée, une fois de plus, les Mauriennais vont faire les frais du Monopoly et des magouilles des politicards, avec la nuance qu'aujourd'hui le propos n'est même plus industriel mais purement financier.

Ne serait-il pas plus pertinent de préparer un avenir radieux pour les jeunes de la vallée ? Ne pourrions-nous pas laisser nos anciens profiter tranquillement de leur âge ?

L'Histoire l'a montré, la Maurienne a des terres qui ont bien plus de potentiel que le tourisme de masse et des montagnes qui méritent bien mieux que la poussière d'un tunnel qui ne sera jamais achevé.

25 septembre 2015

#SonoErri

J'en parle depuis longtemps et réédite ce billet car, maintenant, la mobilisation est urgente !!!

28/01/2015
A Turin, le procès de l’écrivain Erri de Luca est en cours. Il est accusé de terrorisme juste pour avoir dit qu’il fallait " saboter " le tunnel de l'extravagante ligne ferroviaire à grande vitesse  Lyon-Turin".


Erri de Luca lors de son procès à Turin
 8 mois de prison sont aujourd'hui requis 
Libération en parle [ici]


Il y a une quinzaine de jours, les dirigeants mondiaux ont marché ensemble, avec derrière eux des millions de moutons bêlant " #JeSuisCharlie ! ". Mais quand, à 100 kilomètres de chez nous, un vieux montagnard est poursuivi pour " paroles et délit d'opinion ", quand la liberté d’expression est, au plus haut point, muselée, alors là, il n'y plus grand monde pour s'indigner.
Face aux menaces des biens et de l’intérêt communs, la question de la désobéissance citoyenne se pose plus que jamais.

Assez de ce monde où on est, soit un pur salaud, soit un pauvre con d'esclave !

6 août 2015

NOTAV : Lutter plus que jamais !

On nous met dans la tête, avec l'aide des médias à la botte de nos maitres, que la ligne TGV Lyon-Turin devrait finalement  et inévitablement voir le jour.

Je me suis intéressé, presque par hasard, à cette aberration économique, sociale et environnementale qui peu à peu devient le plus gros des outrages au peuple de toute l'Histoire européenne.

Très peu de temps après,  j'ai vu quel traitement l'état italien (berlusconien à l'époque) infligeait à des gens paisibles, souvent âgés, qui n'aspiraient qu'à vivre tranquillement le reste de leur âge.

Une dangereuse terroriste Notav


Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruira leur belle vallée. Ils disent non à la dilapidation de l’argent public; Non encore aux campagnes de criminalisation et aux accusations de terrorisme dont ils font régulièrement l'objet dans les médias corrompus.


La résistance est maintenant organisée et s’appelle NOTAV.

En France, les opposants sont encore peu nombreux, les " Crétins des Alpes " voyant même dans ce chantier une bonne occasion de se faire du fric. 
Il est vrai que les premières indemnités d’expropriation  étaient plutôt juteuses (pour les opportunistes proches du dossier).
Encore plus naïfs, certains mauriennais se  voient déjà embauchés comme tunneliers. Une simple réflexion sur l'affaire Bouygues et l'EPR de Flamanville leur démontrerait le contraire. 
D'autres, carrément benêts, rêvent au développement des sports d'hiver, avec des TGV dégueulant leur flux de touristes sur St Jean-de-Maurienne.
.C'est vrai  que pendant 15 ou 20 ans, il va falloir l'aimer cette vallée poussiéreuse pleine de camions (ceux qui empruntent déjà le tunnel routier du Fréjus, et bientôt aussi ceux (à benne) qui charrieront les gravats issus de l'excavation..
Qu'elle va être belle la neige des quelques modestes stations de ski mauriennaises où déjà, même à grand renfort d'artifices les choses, tournent au tragique !

Photo de la station de la Norma, pourtant réputée pour son enneigement, le 11 janvier 2015

L'avidité légendaire de ses habitants, le bourrage de crâne médiatique, un chantier d'une vingtaine d'année, au moins, et le non report rapide du trafic des camions sur les rails (alors qu'il est possible en trois mois) vont faire de la vallée de la Maurienne un endroit invivable.

20 mars 2015

La Nature n'est pas notre ennemi !

Ce matin, l'éducation nationale dans son éternel paranoïa sécuritaire privera les enfants du splendide spectacle qui se déroulera à 10:28, allant jusqu'à interdire la récréation du matin et imposer des mesures de confinement, comme pour une alerte chimique ou nucléaire.


La connerie n'a plus de limite et le fait de penser que les kids ne seraient pas capables d'appliquer des consignes de protections individuelles laisse perplexe. Une fois de plus, les politiques (relayés par les toutous-médias)  montrent la confiance qu'ils accordent à leurs oilles et (encore plus cynique)  aux futurs citoyens.

Jour après jour, la France ne cesse de perdre de son intelligence. 

Bientôt, on élèvera les enfants dans des bocaux, protégés par du coton, leur insufflant juste ce qui faut de connaissances pour faire tourner, en parfaits employés-esclaves, le système libéral. 

Ce matin, les Voodookids n'iront pas à l'école.


12 mars 2015

Lyon-Turin : Délire sur toute la ligne

Je ne serai malheureusement plus là dans vingt ou trente ans pour voir la courge des petits vieux, qui, si quelqu'un arrive à creuser ce tunnel, verront enfin passer le TGV ... Après 20 ou 30 ans dans la poussière et le bruits des camions-bennes charriant les gravas d'excavation (19 fois Khéops), ils ne vont pas être déçus !  
Bon, ils vont surement être un peu déshydratés, ces  Mauriennais du futur, puisque le percement des galeries aura asséché la plupart des sources de la région en pulvérisant, au passage, force amiante, uranium et autres matériaux très bons pour la santé.


En fait, on ne peut pas savoir ce qu'ils entendront, puisque  qu'il n'y a encore d'exemple de TGV roulant dans des espaces aussi réduits et confinés que la vallée de la Maurienne ou le Val de Suse. Mais c'est sûr que ça va donner un TGV à 250 km/h là-dedans ! 
Et encore plus, si devant, il y a un train de marchandises qui lui roule à 70 ou même 110 km/h.


Le Lyon Turin enjeu caché derrière la chaîne... par tvnetcitoyenne

La France (ou plutôt ses politiques) aimait, les grands projets inutiles, mais, depuis l'EPR de Flamanville, comme si ça ne lui suffisait pas, elle opte désormais pour les chantiers titanesques, irréalisables et déjà obsolètes.

13 juillet 2014

Pourquoi il ne faut pas rembourser la dette :

   

 La France est surendettée. L'ensemble de l'impôt sur le revenu suffit tout juste à payer le service des intérêts de la dette, qui est en passe de devenir le premier budget de la nation. Le gouvernement a échoué à «inverser la courbe» de la dette (comme il s'y était engagé dès son entrée en fonction) tout autant que celle du chômage.

    Faute de réformes majeures ou de croissance miracle, la part de dette sur PIB devrait franchir le seuil des 100 % d'ici à la fin du mandat de François Hollande. Parmi nos créanciers étrangers (qui, rappelons-le, détiennent deux tiers de notre dette), certains fonds et établissements financiers ont d'ores et déjà commencé à «shorter» (vendre à découvert) les obligations du Trésor françaises, jugées risquées.
Il suffira d'un événement symbolique, comme une nouvelle dégradation par une agence de notation, un énième dérapage du déficit ou une émeute fiscale à la manière des «bonnets rouges», pour provoquer une panique sur les marchés obligataires, conduisant, comme en novembre 2011 en Italie, à une crise de régime. Quand la France se verra fermer l'accès aux marchés, quand les fonctionnaires ne seront plus payés à la fin du mois, quand le ministre des Finances devra aller à genoux demander une ligne de crédit au FMI, on réapprendra le sens du mot «crise», si galvaudé aujourd'hui.

Les solutions sont connues, mais la plupart sont épuisées :
-  L'hyper taxation n'est guère envisageable dans un pays déjà atteint de «ras-le-bol fiscal».
-  L'hyperinflation, à supposer qu'elle soit judicieuse, se heurte au «nein» catégorique de la Banque centrale européenne.
-  L'hyper austérité, objet de tant de débats, arriverait de toute façon trop tard: 50 milliards d'euros,  ne parviendront à peine à diminuer en valeur réelle la dépense publique.

Reste une option, aujourd'hui taboue, mais économiquement rationnelle et historiquement familière: le défaut de paiement.

    Il signifierait que la nouvelle génération refuse de payer pour l'incurie de ceux qui, parmi leurs parents, ont levé la dette pour financer leurs dépenses courantes, et devraient finalement assumer leur inconséquence en absorbant la plus grande partie du choc. D'autre part, le traumatisme du défaut permettrait à la nation, une fois passée l'humiliation initiale, de repartir sur des bases nouvelles, en faisant table rase des réglementations qui aujourd'hui étouffent le pays
   
   Cela est souligné par la Commission du droit international de l’ONU : « On ne peut attendre d’un Etat qu’il ferme ses écoles, ses universités et ses tribunaux, qu’il abandonne les services publics de telle sorte qu’il livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour disposer de l’argent nécessaire au remboursement de ses créanciers étrangers et nationaux. Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un Etat. » Un gouvernement qui en a la volonté politique peut donc légalement suspendre le paiement de sa dette et refuser l’application des mesures d’austérité qui portent atteinte aux droits économiques, sociaux et culturels, de sa population et hypothèquent sa souveraineté.
   Le droit international en vertu duquel le respect et la protection des droits humains, tels qu’ils sont reconnus universellement par les conventions internationales, priment sur les autres engagements, comme le remboursement des dettes et l’application de programmes d’austérité.

Les gouvernements peuvent également invoquer l’état de nécessité et le changement fondamental de circonstances pour stopper unilatéralement le paiement de leurs dettes. Mais ces gens sont tellement abreuvés de dogmatisme qu’ils en ont oublié le bon sens. Cette dette est illégitime, et les gouvernements l’ont constituée non pour les intérêts de la population mais pour enrichir les possédants, et en instaurant durablement un fonctionnement libéral de l’économie et de la société. Cet «Etat» ce n’est pas nous ! C’est l’instrument, malheureusement, d’une sorte de sainte-alliance des soi-disant « élites » politiques et économiques, en symbiose presque totale.

La dette des Français est née un matin de 1973 sous la plume de Giscard et de Pompidou qui disaient : " Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. ". Cela veut dire qu'on empêche l'état de se servir de son propre argent ( Nos impôts et taxes) et l'oblige à acheter de l'argent avec de gros intérêts aux banques privées. Ceci est une véritable escroquerie faite au peuple.

La gauche (et notamment le PS) est totalement hypocrite sur ce sujet. François Hollande, est le premier défenseur du système monétaire (de même que DSK). Ces gens-là ont été formatés sur les bancs de l’ENA et de Science Po par des théories monétaristes dont on voit bien les limites aujourd’hui.

Mais qu’importe, ils arrivent à justifier le fait que la BCE prête aux banques privées des sommes monstrueuses aux taux les plus bas du marché alors qu’ils refusent dans le même temps que la même chose puisse être accordée aux états. Et après, ces mêmes gens vous disent qu’il faut « armer les états face aux marchés et à la spéculation ».

Lorsqu’un pays comme la Grèce en vient à se mettre à poil devant les marchés et ses partenaires européens, à devoir privatiser en urgence son patrimoine, faire reculer les droits fondamentaux de ses citoyens, c’est qu’il y a déjà un sérieux problème de souveraineté. Mais pire, lorsque tout ceci est défendu, approuvé, et encouragé par des prétendus « républicains », c’est que, si elle existe encore, la Démocratie est très gravement malade.

Nous devons annuler cette dette bidon et surtout réclamer les centaines de milliards dont se sont déjà goinfrés les banquiers. Nous devons nationaliser les banques et tous leurs avoirs, sans aucun dédommagement.


En ce moment, je rêve de visiter l'Islande 

6 mai 2014

Grand Meeting Nouvelle Donne ce mardi 6 mai au Prisme de Seyssins


Chômage, Précarité, crise climatique… Quelles solutions ?
Mardi 6 mai Débat public à Grenoble

Mot d’accueil d’Eric PIOLLE, maire de Grenoble
Pierre LARROUTUROU, économiste
Bruno GACCIO, auteur
Isabelle ATTARD, députée
Jean Pierre RAFFIN ancien Pdt France Nature Environnement
Hervé FALCIANI, lanceur d’alerte anti-Paradis Fiscaux, Tête de liste Parti X en Espagne
Anne-Sophie OLMOS, Adjointe au Maire Grenoble
Jean-Baptiste COUTELIS, tête de liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Véronique LACOSTE, deuxième sur la liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Et VOUS.

A partir de 20h ! Nous vous attendons nombreux.

9 avril 2014

Le diesel pue, le diesel tue !

Ce matin, une information retient mon attention :

Quel acte de pure bêtise !

Même si, je suis convaincu de la nocivité du diesel, je trouve, évidemment,  cette méthode stupide, voire débile. Sûrement un justicier des bacs à sable.Peut-être, qu'il y a très longtemps, j'aurai pu agir un peu comme ce sinistre gugusse, en crevant quelques pneus de gros 4x4.

Mais la question demeure  :
" Comment expliquer à 80% des automobilistes que le choix du gasoil est une énorme bévue et comment leur expliquer que les particules fines tuent, sans avoir l'air de les agresser ? "

Aujourd'hui, l'âge aidant, je crois d'avantage en la discussion  et surtout en la valeur de l'exemple.

Montrons nous vertueux et, peu à peu, par effet "tache d'huile",  les autres le deviendront.

L’une des grandes caractéristiques de l’humain est de ne pas admettre que parfois il ne fait pas le meilleur choix. Il manque de distance pour voir que certaines de ses envies, même les plus intimes, ne viennent pas de lui mais de quelque obscure lobbys marketing. Se croire libre, c’est la plus grande erreur du citoyen-consommateur. Admettre ceci n’est pas donné à tous et pourtant c’est ce qui permet vraiment d’avancer. Tout doucement, nous comprendrons que certaines des choses que nous imposent les médias ou la publicité ne vont pas dans le bon sens, celui de la survie de l'espèce.

Mais avant cela, bien des individus en auront fait les frais.

12 juin 2013

Projet LYON-TURIN : Enfin une réaction en Maurienne - NOTAV


Depuis longtemps, nous  refusons le TGV Lyon-Turin, ses tunnels géants, ses chantiers monstres, ce grand projet mégalo, ses tonnes de déblais et ses dangers, ses intérêts financiers et mafieux :


Samedi 29 Juin 2013
Marche des NoTav de Modane à Villarodin-Le Bourget
  • 13h : Rassemblement en gare de Modane
  • 14h : Départ en musique
  • 16h : Goûter & Apéritif au Bourget
  • 18h : Concerts et soirée festive



Depuis 1991, les lobbies de l'industrie tentent d'obtenir la construction d'une nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) entre Lyon et Turin. Alors que le chômage et la précarité enflent, il faudrait dépenser 30 milliards d'argent public pour gagner quelques minutes entre les grandes villes ? Et percer un tunnel de 53 km sous la vallée, au risque d'assécher les sources et d'exposer la population à l'amiante?



L'avenir des vallées n'est pas dans la multiplication des infrastructures, mais dans le maintien des activités les plus utiles, notamment l'agriculture et l'élevage. Si l'on veut diminuer encore le nombre de camions, et vivre d'une économie locale, il faut préserver la terre !



En Val de Suse, devant les risques de pollution et de destruction, les habitants s'opposent à la même LGV (en italien "TAV", pour Treno Alta Velocità) par de grandes manifestations populaires et en occupant les terres, malgré une violente répression. Grâce à leur mouvement, les NOTAV ont empêché le début des travaux et révélé la corruption de cadres de Lyon Turin Ferroviaire (le maître d'oeuvre franco-italien), dont certains ont été mis en examen. En France, trois descenderies ont été creusées et déjà, des habitants ont subi les premiers dommages (sources asséchées maisons fissurées bruits, déblais), et LTF projette de commencer les travaux du tunnel en 2014. Il est temps que tout le monde sache, il est temps de s'informer et de se réunir pour montrer notre opposition, faire pression sur les élus, soutenir les habitants les plus menacés, en Maurienne comme en Val de Suse.





Du Val de Suse à la Maurienne, nous sommes liés par des idées communes, pas par des foreuses. Défendons la vie dans les vallées, défendons les activités dignes et durables,

Mauriennais, défendons notre futur !



18 février 2013

Le gouvernement socialiste met fin au modèle social français

Comment la casse sociale est-elle programmée ?

En 2010, Serge Halimi avait très précisément expliqué comment un gouvernement socialiste viendrait à bout du système de solidarité français.

Serge Halimi est un journaliste du mensuel Le Monde diplomatique depuis 1992 et écrivain français d'origine tunisienne. Depuis mars 2008, il en est directeur de la rédaction.

Docteur en sciences politiques de l’Université de Berkeley, puis professeur associé à l’université Paris-VIII de 1994 à 2000, Serge Halimi est un spécialiste des États-Unis. Auteur d’essais à succès, il décline la plupart des invitations dans les médias.

Comme c’était le cas, le 7 décembre 2010, il est parfois invité dans l’émission « Là-bas si j’y suis », sur France Inter. 

Réécoutons ce qu'il disait alors :


Comment la casse sociale est-elle programmée ? by phase3


Sous prétexte d’équité, les programmes sociaux seront d’abord amputés puis finalement supprimés.

[Merci à  Jean-Pierre pour ce podcast.]

11 octobre 2011

La lutte syndicale a-t-elle encore un sens ?


Aujourd’hui, au sens marxiste du terme, les riches sont la seule classe sociale à perdurer. Une caste mobilisée sur tous les fronts et tout le temps pour la défense de ses intérêts.
En face, avec la désindustrialisation et les délocalisations massives, l’individualisme est hélas devenu prédominant dans les classes ouvrière et moyenne.
Warren buffet disait : « Nous sommes passés de la lutte des classes à la guerre des classes et cette guerre, c’est nous les riches qui sommes en train de la gagner ».
La saturation de l’espace médiatique par les classes dirigeantes fait que le peuple n’a plus la possibilité de faire sa propre analyse.
Les gens oublient que les riches ne représentent même pas 1% de la société française.

De la part des jeunes, on a quand même une réaction. Eux que l’on croyait condamnés à la culture de l’instantané sont en train de nous donner une bonne leçon politique et révolutionnaire.

Même si, pour l’instant, on a plutôt affaire à une sorte de magma primitif par le refus de cette situation débile, les organisations syndicales, elles, sont assez préoccupées de voir partir la mobilisation en dehors de leur aire d’influence.
Non, seulement, elles ne sont pas à l’origine de ces mouvements, mais n’en font même pas partie.
Les jeunes Européens (les Indignés) ne considèrent  pas les syndicats comme les porte-parole naturels de leur protestation.
Parce qu’ils font aujourd’hui partie du système qu’il faut combattre, les syndicats ne représentent plus rien aux yeux de la jeunesse.
Il n’y a plus, pour le moment, de grandes idéologies alternatives à l’économie de marché et ce n’est certainement pas le marxisme pur et dur des syndicats qui s’imposera, car ils ne défendent que des droits aux quels les plus démunis, les plus précaires, n’accéderont jamais.  

25 septembre 2009

Low cost

Argument de marketing, voir philosophie de vie, le low cost est insidieusement rentré dans nos vies, petit à petit, l’air de rien, il y a quelques années, tirant les prix vers le bas mais aussi notre perception du confort et du bonheur.

Ce fut la nourriture qui fut la première impactée; la grande distribution, sous couvert de tarifs réduits, mais avec une qualité vraiment médiocre, nous a conduits sur les chemins de la malbouffe, de l’obésité et des maladies comme l’encéphalopathie spongiforme bovine.
Puis ce furent les voyagistes et les compagnies aériennes qui, sacrifiant le confort et la « belle » prestation, nous ont emmenés à l’autre bout du monde pour trois fois rien où on nous offrait des hébergements vraiment chip créant le tourisme de masse dans son horreur et sa vulgarité. Puis vinrent l’habillement low cost, la hifi, l’informatique, l’ameublement, les voitures, les logements, les Telecom réduisant les prestations et rognant de plus en plus sur la qualité.

Les conséquences furent que l’on consommait tout et n’importe quoi, de plus en plus avidement avec de moins en moins de discernement, goulument et sans complexe.
La chasse au prix les plus bas a également conduit les industriels à produire nos biens de consommation dans les pays où les salaires étaient les moins disant (Asie du sud-est, puis Chine) au détriment de la compétence et du savoir-faire des exécutants, enclenchant l’infernale spirale.
La qualité finale s’en ressentait, mais « à ce prix » on ne pouvait pas non plus attendre des miracles.
Alors, on en rachetait, encore moins chers, encore moins durables, chaque fois de plus en plus blasé.
Des générations entières ne sauront jamais ce qu’est un produit de qualité et, aussi, et c’est plus grave, puisque tout est disponible pour tout le monde, n’auront jamais cette joie d’obtenir quelque chose après l’avoir vraiment désiré.
Suivant la théorie selon laquelle ce qui n’augmente pas est irrémédiablement appelé à régresser, le lowcost ne nous maintiendra pas longtemps dans notre petit confort consumériste.
Le « moins cher » exclue tout progrès tant technologique que social, toute règle éthique et tout respect de l’autre ou de l’environnement.
Pour gagner notre beefsteak prionisé (quotidien !!!), il nous faut maintenant accepter de voir notre train de vie se réduire, allant même jusqu’à manger de la merde.
Le low cost (terme anglais signifiant « bas coût »), est un modèle économique. Il a pour principe de répercuter, sur le prix final au consommateur, la minoration des coûts inhérents à un produit ou service. Ainsi, une entreprise se basant sur ce concept, cherchera à proposer des prix attractifs en minimisant ses coûts fixes et ses coûts variables.
La démarche du low cost est dans une certaine mesure l'inverse de celle de la montée en gamme.

Décroissance !


24 juillet 2008

Les plus riches du cimetière :

Une nouvelle loi cadres sur le temps de travail

D'après mes calculs et au rythme où vont les choses, il ne leur restera bientôt que le dimanche et le 1er mai pour se reposer. C’est pas mal ! Cela leur permettra de travailler plus pour gagner encore plus.
Le problème, c’est que je ne sais pas quand ils auront l’occasion de dépenser leur argent.

Peut être dans de jolis obsèques : ceux de leurs enfants qu’ils oublieront de plus en plus souvent en plein soleil dans leur voiture, ou le leur, puisque la pression du boulot les conduira de plus en plus fréquemment au burn-out puis à la crise cardiaque, voire au suicide …

9 juin 2008

Méchante envie de rire


e me réjouis presque aujourd’hui de voir dans quel bordel vont être ceux qui ont cru au rêves véhiculé par les politiques, les médias et les arnaqueurs en tout genre.

Après s'être fait ronger ce qui leur restait d'esprit critique, tous ont préféré, bêtement, adhérer à la sacro sainte «pensée unique», au mirage de l’intérêt personnel et au culte de leur petite personne.

Mais, maintenant, ily  a un hic !

Aujourd’hui, la crise que je pressent depuis plus de 5 ans est arrivée et, malheureusement, ce sont les les plus modestes qui vont en pâtir.
Les plus modestes ? Sûrement, mais la majorité des crétins aussi.
Tous ceux qui ont voulu péter plus haut que leur cul. Tous ces péquenots, avec leur villa de lotissement minable à Perpète-les-Oies et leurs 3 voitures à crédit, sont condamnés à bouffer, au mieux, des nouilles ou des patates jusqu’à la fin de leur vie.
Finies, les vacances au VVF de Palavas-les-Flots, les menus enfants quand on allait au restaurant … Même ça c’est devenu trop cher.

Nombre de ménages ayant cru en la société du crédit et de la consommation commencent à comprendre que les arbres n’iront pas jusqu’au ciel et sont maintenant endettés à vie.

Même si je sais que ce n'est pas cool, je ne les plains pas.

Mort de rire quand je vois ceux-là même qui ont voté Sarkozy demander à l’état une aide pour payer leur toxique gasoil. Mort de rire, encore, quand ils me disent qu’ils n’ont pas les moyens de faire grève et qu’ils ont trop d’échéances en début de mois.
Mort de rire car ils commencent à comprendre, qu’il y a un peu plus d’un an, ils ont voté pour le pire des libéralismes.

Un modèle de société s’écroule mais il est trop tard.