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22 novembre 2016

Le moteur à explosion: Culte d'un autre siècle

Outre le fait qu'elle soit le moyen de transport le plus meurtrier,  la bagnole et le développement urbain à l'américaine qu'elle a entraîné ont largement contribué à enlaidir et à polluer la France.

Mon père, qui roulait beaucoup parce qu'il était représentant, aimait nous faire visiter l'hexagone et une partie de l'Europe. Il nous trimbalait  sur les routes.
Je me rappelle que nos discussions, rares échanges avec Papa, devenaient quasi philosophiques, ces nuits où il devenait une simple oreille parce qu'à part un bout de ses bras sur le volant, je ne voyais rien d'autre de lui. Ces moments privilégiés quand le reste de la famille dormait, juste avant le petit déjeuner à l'aube, dans un " Routier " de sa connaissance étaient chouettes mais c'était, il y a longtemps !

Mais je me souviens aussi de ma petites sœur qui vomissait souvent et de la fumée de cigarettes brunes dans le confinement de l'habitacle. Les voyages étaient longs et fatigants

                                                                                  ... " Dis Papa, c'est encore loin la mer ? "


Plus tard, à mon tour, le métier m'amena à parcourir les routes de France. La voiture était un simple outil.


Paul Arzens en parlait même comme d'un vulgaire " instrument ménager ".


  1968 - Paul Arzens et les véhicules électriques from phase3 on Vimeo.


Si, comme évoqué dans cette vieille vidéo, elle confère, toujours, à certains un aura de virilité et de puissance, les déplacements urbains ne lui sont plus adaptés.





Il est temps de repenser nos déplacements.

24 octobre 2015

Albert Perino - Ne pas réagir, c'est acquiescer

La relaxe d' Erri de Luca, qui était poursuivi par la justice italienne pour «.incitation au sabotage » sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin permet de faire parler de notre mouvement de résistance face à ce projet monstrueux, stupide et déjà obsolète.


Conflits d’intérêt et lobbying sont dans cette affaire, une fois de plus, la preuve de la corruption et du pourrissement total de nos élites. Si on parle de mafia et de corruption italienne liées à ce projet, on omet souvent de dire que l’immunité parlementaire propre à la France rend le travail des juges bien plus délicat ici. Et avant de railler nos voisins transalpins, nous ferions mieux de balayer devant nos portes et de regarder ce qui se passe chez nous :

Du coté français, l'intox des promoteurs de ce tunnel est basée sur la cupidité, l'achat des consciences et toujours les conflits d’intérêts qui au final font taire les protagonistes et les habitants de la vallée de la Maurienne : A grands coups d'argent public, les politiques locaux (pourris jusqu'à l'os) et les médias qui leur sont dévoués achètent, peu à peu, la populace pour les multinationales bétonneuses (Spie Batignolles, TCPI, Sotrabas, Eiffage TP, Ghelle, CMC di Ravennaet Cogeis), et quelques entrepreneurs locaux sous-traitants et leur main-d'oeuvre étrangère (Truchet,  Martoïa ..), comme ce fut le cas jadis lors de la construction des centrales nucléaires. L'avidité et la cupidité aidant, la tache de lobbying n'est pas bien difficile.

Affiche d'une fête sponsorisée par le chantier LGV

Après la désindustrialisation du secteur de la chimie qui a amené la dramatique crise de l'emploi dans leur vallée, une fois de plus, les Mauriennais vont faire les frais du Monopoly et des magouilles des politicards, avec la nuance qu'aujourd'hui le propos n'est même plus industriel mais purement financier.

Ne serait-il pas plus pertinent de préparer un avenir radieux pour les jeunes de la vallée ? Ne pourrions-nous pas laisser nos anciens profiter tranquillement de leur âge ?

L'Histoire l'a montré, la Maurienne a des terres qui ont bien plus de potentiel que le tourisme de masse et des montagnes qui méritent bien mieux que la poussière d'un tunnel qui ne sera jamais achevé.

6 août 2015

NOTAV : Lutter plus que jamais !

On nous met dans la tête, avec l'aide des médias à la botte de nos maitres, que la ligne TGV Lyon-Turin devrait finalement  et inévitablement voir le jour.

Je me suis intéressé, presque par hasard, à cette aberration économique, sociale et environnementale qui peu à peu devient le plus gros des outrages au peuple de toute l'Histoire européenne.

Très peu de temps après,  j'ai vu quel traitement l'état italien (berlusconien à l'époque) infligeait à des gens paisibles, souvent âgés, qui n'aspiraient qu'à vivre tranquillement le reste de leur âge.

Une dangereuse terroriste Notav


Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruira leur belle vallée. Ils disent non à la dilapidation de l’argent public; Non encore aux campagnes de criminalisation et aux accusations de terrorisme dont ils font régulièrement l'objet dans les médias corrompus.


La résistance est maintenant organisée et s’appelle NOTAV.

En France, les opposants sont encore peu nombreux, les " Crétins des Alpes " voyant même dans ce chantier une bonne occasion de se faire du fric. 
Il est vrai que les premières indemnités d’expropriation  étaient plutôt juteuses (pour les opportunistes proches du dossier).
Encore plus naïfs, certains mauriennais se  voient déjà embauchés comme tunneliers. Une simple réflexion sur l'affaire Bouygues et l'EPR de Flamanville leur démontrerait le contraire. 
D'autres, carrément benêts, rêvent au développement des sports d'hiver, avec des TGV dégueulant leur flux de touristes sur St Jean-de-Maurienne.
.C'est vrai  que pendant 15 ou 20 ans, il va falloir l'aimer cette vallée poussiéreuse pleine de camions (ceux qui empruntent déjà le tunnel routier du Fréjus, et bientôt aussi ceux (à benne) qui charrieront les gravats issus de l'excavation..
Qu'elle va être belle la neige des quelques modestes stations de ski mauriennaises où déjà, même à grand renfort d'artifices les choses, tournent au tragique !

Photo de la station de la Norma, pourtant réputée pour son enneigement, le 11 janvier 2015

L'avidité légendaire de ses habitants, le bourrage de crâne médiatique, un chantier d'une vingtaine d'année, au moins, et le non report rapide du trafic des camions sur les rails (alors qu'il est possible en trois mois) vont faire de la vallée de la Maurienne un endroit invivable.

25 mars 2015

Fun with i-Roads ! Thanks Toyota


Du 4 X 4 diesel à l'i-Road

Modèle économique absurde, épuisement des ressources, pollutions bientôt létale, sauf si nous faisons l’autruche, nous savons tous que notre civilisation file droit dans le mur.
L’Ecologie, si galvaudée parce qu'elle est devenue politique, devrait pourtant être notre préoccupation principale.

A contre-courant de la tendance du « chacun pour soi » actuelle, nous sommes quelques-uns à avoir envie de donner une chance à notre planète … à nos enfants (en commençant par les miens).

Mon cursus industriel et mes déplacements urbains en tram, bus ou en scooter (4 Temps quand même) ne me font pas considérer la science et la technologie comme nos pires ennemis. Encore faut-il qu'elles soient capables de modestie, de pondération et (surtout) d’autocritique.

J'ai décidé, à ma toute petite échelle de Colibri, de participer à l'expérience de TOYOTA by Hamo en devenant testeur d' i-Roads et de Coms par l’intermédiaire de CitéLib en octobre 2014.

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i-Road [Premier essai]

12 mars 2015

Lyon-Turin : Délire sur toute la ligne

Je ne serai malheureusement plus là dans vingt ou trente ans pour voir la courge des petits vieux, qui, si quelqu'un arrive à creuser ce tunnel, verront enfin passer le TGV ... Après 20 ou 30 ans dans la poussière et le bruits des camions-bennes charriant les gravas d'excavation (19 fois Khéops), ils ne vont pas être déçus !  
Bon, ils vont surement être un peu déshydratés, ces  Mauriennais du futur, puisque le percement des galeries aura asséché la plupart des sources de la région en pulvérisant, au passage, force amiante, uranium et autres matériaux très bons pour la santé.


En fait, on ne peut pas savoir ce qu'ils entendront, puisque  qu'il n'y a encore d'exemple de TGV roulant dans des espaces aussi réduits et confinés que la vallée de la Maurienne ou le Val de Suse. Mais c'est sûr que ça va donner un TGV à 250 km/h là-dedans ! 
Et encore plus, si devant, il y a un train de marchandises qui lui roule à 70 ou même 110 km/h.


Le Lyon Turin enjeu caché derrière la chaîne... par tvnetcitoyenne

La France (ou plutôt ses politiques) aimait, les grands projets inutiles, mais, depuis l'EPR de Flamanville, comme si ça ne lui suffisait pas, elle opte désormais pour les chantiers titanesques, irréalisables et déjà obsolètes.

25 septembre 2009

Low cost

Argument de marketing, voir philosophie de vie, le low cost est insidieusement rentré dans nos vies, petit à petit, l’air de rien, il y a quelques années, tirant les prix vers le bas mais aussi notre perception du confort et du bonheur.

Ce fut la nourriture qui fut la première impactée; la grande distribution, sous couvert de tarifs réduits, mais avec une qualité vraiment médiocre, nous a conduits sur les chemins de la malbouffe, de l’obésité et des maladies comme l’encéphalopathie spongiforme bovine.
Puis ce furent les voyagistes et les compagnies aériennes qui, sacrifiant le confort et la « belle » prestation, nous ont emmenés à l’autre bout du monde pour trois fois rien où on nous offrait des hébergements vraiment chip créant le tourisme de masse dans son horreur et sa vulgarité. Puis vinrent l’habillement low cost, la hifi, l’informatique, l’ameublement, les voitures, les logements, les Telecom réduisant les prestations et rognant de plus en plus sur la qualité.

Les conséquences furent que l’on consommait tout et n’importe quoi, de plus en plus avidement avec de moins en moins de discernement, goulument et sans complexe.
La chasse au prix les plus bas a également conduit les industriels à produire nos biens de consommation dans les pays où les salaires étaient les moins disant (Asie du sud-est, puis Chine) au détriment de la compétence et du savoir-faire des exécutants, enclenchant l’infernale spirale.
La qualité finale s’en ressentait, mais « à ce prix » on ne pouvait pas non plus attendre des miracles.
Alors, on en rachetait, encore moins chers, encore moins durables, chaque fois de plus en plus blasé.
Des générations entières ne sauront jamais ce qu’est un produit de qualité et, aussi, et c’est plus grave, puisque tout est disponible pour tout le monde, n’auront jamais cette joie d’obtenir quelque chose après l’avoir vraiment désiré.
Suivant la théorie selon laquelle ce qui n’augmente pas est irrémédiablement appelé à régresser, le lowcost ne nous maintiendra pas longtemps dans notre petit confort consumériste.
Le « moins cher » exclue tout progrès tant technologique que social, toute règle éthique et tout respect de l’autre ou de l’environnement.
Pour gagner notre beefsteak prionisé (quotidien !!!), il nous faut maintenant accepter de voir notre train de vie se réduire, allant même jusqu’à manger de la merde.
Le low cost (terme anglais signifiant « bas coût »), est un modèle économique. Il a pour principe de répercuter, sur le prix final au consommateur, la minoration des coûts inhérents à un produit ou service. Ainsi, une entreprise se basant sur ce concept, cherchera à proposer des prix attractifs en minimisant ses coûts fixes et ses coûts variables.
La démarche du low cost est dans une certaine mesure l'inverse de celle de la montée en gamme.

Décroissance !


9 juin 2008

Méchante envie de rire


e me réjouis presque aujourd’hui de voir dans quel bordel vont être ceux qui ont cru au rêves véhiculé par les politiques, les médias et les arnaqueurs en tout genre.

Après s'être fait ronger ce qui leur restait d'esprit critique, tous ont préféré, bêtement, adhérer à la sacro sainte «pensée unique», au mirage de l’intérêt personnel et au culte de leur petite personne.

Mais, maintenant, ily  a un hic !

Aujourd’hui, la crise que je pressent depuis plus de 5 ans est arrivée et, malheureusement, ce sont les les plus modestes qui vont en pâtir.
Les plus modestes ? Sûrement, mais la majorité des crétins aussi.
Tous ceux qui ont voulu péter plus haut que leur cul. Tous ces péquenots, avec leur villa de lotissement minable à Perpète-les-Oies et leurs 3 voitures à crédit, sont condamnés à bouffer, au mieux, des nouilles ou des patates jusqu’à la fin de leur vie.
Finies, les vacances au VVF de Palavas-les-Flots, les menus enfants quand on allait au restaurant … Même ça c’est devenu trop cher.

Nombre de ménages ayant cru en la société du crédit et de la consommation commencent à comprendre que les arbres n’iront pas jusqu’au ciel et sont maintenant endettés à vie.

Même si je sais que ce n'est pas cool, je ne les plains pas.

Mort de rire quand je vois ceux-là même qui ont voté Sarkozy demander à l’état une aide pour payer leur toxique gasoil. Mort de rire, encore, quand ils me disent qu’ils n’ont pas les moyens de faire grève et qu’ils ont trop d’échéances en début de mois.
Mort de rire car ils commencent à comprendre, qu’il y a un peu plus d’un an, ils ont voté pour le pire des libéralismes.

Un modèle de société s’écroule mais il est trop tard.