Le Professeur Stéphane Velut nous fait parvenir le lien vers son audition au sénat avec d'autres confrères. Leur état des lieux de l'hôpital et des soins en France en général est un très long réquisitoire éclairé mais effrayant. Comment allons nous nous faire soigner dans le futur ? Par qui ? Et Comment ?
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5 janvier 2022
20 mars 2021
Échanges avec le Professeur Stéphane Velut
Stéphane Velut est un neurochirurgien et écrivain français.
Avec la Chimère citoyenne, nous organisions une petite discussion au sujet de "L'hôpital, une nouvelle industrie – Le langage comme symptôme", Paris, Éditions Gallimard, coll. « Tracts » (2000).
28 janvier 2021
... une oasis ! (2)
" Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité. Notre avenir ce sont les petites compagnies de théâtre, les petites associations, les films avec des petits budgets, les petits bistrots, les petits restaurants, les petits chapiteaux, les petits commerces, les petites entreprises, les petites maisons, les petites voitures, les petites plages, les petits bateaux, les petits ilots entre le ciel et l'eau. Tout toujours accessible à tous.
On peut très bien vouloir rester petit et avoir de très grandes ambitions. Ce sont, par exemple, les nouvelles petites structures agricoles qui vont nous permettre de nous protéger de la lente destruction de la planète que nous craignons tous. Le petit commerce au service de la qualité et non de la quantité. Il faut en finir avec les grands nombres, les grands chiffres, les grands calculs.
Nous ne sommes pas fait pour vivre comme des fourmis au service d'une seule tête grossièrement pensante. Nous sommes fait pour vivre dans des cercles restreints à taille humaine comme on dit. La fraternité vraie peut-être revigorante au sein des petits groupes.
La répartition des richesses devient une obligation absolue si nous ne voulons pas sombrer dans de nouvelles dictatures mais aussi la multiplicité des groupes, des idées, le changement continu, l'intermittence des compétences du pouvoir aux manettes.
La pandémie nous ramène à notre solitude, elle nous fait ressentir vivement le manque de l'autre, des autres et nous fait entrevoir le danger de violence et de brutalité que représente les grands rassemblements, les grandes utopies, les grandes surfaces commerciales, les grands bénéfices, les grandes fortunes, les grandes institutions où les pouvoirs doivent obligatoirement assujettir, abrutir ou exploiter pour s'imposer. "
Edgar MORIN
17 décembre 2015
Maintenant je ne rigole plus !!!
Tu assumes tes choix et ton vote
et Tu ne me les casses plus !
Merci d'avance.
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13 juillet 2014
Pourquoi il ne faut pas rembourser la dette :
La France est surendettée. L'ensemble de l'impôt sur le revenu suffit tout juste à payer le service des intérêts de la dette, qui est en passe de devenir le premier budget de la nation. Le gouvernement a échoué à «inverser la courbe» de la dette (comme il s'y était engagé dès son entrée en fonction) tout autant que celle du chômage.
Faute de réformes majeures ou de croissance
miracle, la part de dette sur PIB devrait franchir le seuil des 100 %
d'ici à la fin du mandat de François Hollande. Parmi nos créanciers étrangers
(qui, rappelons-le, détiennent deux tiers de notre dette), certains fonds et
établissements financiers ont d'ores et déjà commencé à «shorter» (vendre à
découvert) les obligations du Trésor françaises, jugées risquées.
Il suffira d'un événement symbolique, comme une nouvelle
dégradation par une agence de notation, un énième dérapage du déficit ou une
émeute fiscale à la manière des «bonnets rouges», pour provoquer une panique
sur les marchés obligataires, conduisant, comme en novembre 2011 en
Italie, à une crise de régime. Quand la France se verra fermer l'accès aux
marchés, quand les fonctionnaires ne seront plus payés à la fin du mois, quand
le ministre des Finances devra aller à genoux demander une ligne de crédit au
FMI, on réapprendra le sens du mot «crise», si galvaudé aujourd'hui.
Les solutions sont connues, mais la plupart sont
épuisées :
- L'hyper taxation n'est guère envisageable dans
un pays déjà atteint de «ras-le-bol fiscal».
- L'hyperinflation, à supposer qu'elle soit
judicieuse, se heurte au «nein» catégorique de la Banque centrale européenne.
- L'hyper austérité, objet de tant de débats,
arriverait de toute façon trop tard: 50 milliards d'euros, ne
parviendront à peine à diminuer en valeur réelle la dépense publique.
Reste une option, aujourd'hui taboue, mais économiquement
rationnelle et historiquement familière: le défaut de paiement.
Il signifierait que la nouvelle génération refuse de payer pour l'incurie de ceux qui, parmi leurs parents, ont levé la dette pour financer leurs dépenses courantes, et devraient finalement assumer leur inconséquence en absorbant la plus grande partie du choc. D'autre part, le traumatisme du défaut permettrait à la nation, une fois passée l'humiliation initiale, de repartir sur des bases nouvelles, en faisant table rase des réglementations qui aujourd'hui étouffent le pays
Cela est souligné par la Commission du droit international de l’ONU : « On ne peut attendre d’un Etat qu’il ferme ses écoles, ses universités et ses tribunaux, qu’il abandonne les services publics de telle sorte qu’il livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour disposer de l’argent nécessaire au remboursement de ses créanciers étrangers et nationaux. Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un Etat. » Un gouvernement qui en a la volonté politique peut donc légalement suspendre le paiement de sa dette et refuser l’application des mesures d’austérité qui portent atteinte aux droits économiques, sociaux et culturels, de sa population et hypothèquent sa souveraineté.
Le droit international en vertu duquel le respect et la protection des droits humains, tels qu’ils sont reconnus universellement par les conventions internationales, priment sur les autres engagements, comme le remboursement des dettes et l’application de programmes d’austérité.
Les gouvernements peuvent également invoquer l’état de nécessité et le changement fondamental de circonstances pour stopper unilatéralement le paiement de leurs dettes. Mais ces gens sont tellement abreuvés de dogmatisme qu’ils en ont oublié le bon sens. Cette dette est illégitime, et les gouvernements l’ont constituée non pour les intérêts de la population mais pour enrichir les possédants, et en instaurant durablement un fonctionnement libéral de l’économie et de la société. Cet «Etat» ce n’est pas nous ! C’est l’instrument, malheureusement, d’une sorte de sainte-alliance des soi-disant « élites » politiques et économiques, en symbiose presque totale.
La dette des Français est née un matin de 1973 sous la plume de Giscard et de Pompidou qui disaient : " Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. ". Cela veut dire qu'on empêche l'état de se servir de son propre argent ( Nos impôts et taxes) et l'oblige à acheter de l'argent avec de gros intérêts aux banques privées. Ceci est une véritable escroquerie faite au peuple.
La gauche (et notamment le PS) est totalement hypocrite sur ce sujet. François Hollande, est le premier défenseur du système monétaire (de même que DSK). Ces gens-là ont été formatés sur les bancs de l’ENA et de Science Po par des théories monétaristes dont on voit bien les limites aujourd’hui.
Mais qu’importe, ils arrivent à justifier le fait que la BCE prête aux banques privées des sommes monstrueuses aux taux les plus bas du marché alors qu’ils refusent dans le même temps que la même chose puisse être accordée aux états. Et après, ces mêmes gens vous disent qu’il faut « armer les états face aux marchés et à la spéculation ».
Lorsqu’un pays comme la Grèce en vient à se mettre à poil devant les marchés et ses partenaires européens, à devoir privatiser en urgence son patrimoine, faire reculer les droits fondamentaux de ses citoyens, c’est qu’il y a déjà un sérieux problème de souveraineté. Mais pire, lorsque tout ceci est défendu, approuvé, et encouragé par des prétendus « républicains », c’est que, si elle existe encore, la Démocratie est très gravement malade.
Nous devons annuler cette dette bidon et surtout réclamer les centaines de milliards dont se sont déjà goinfrés les banquiers. Nous devons nationaliser les banques et tous leurs avoirs, sans aucun dédommagement.
Il signifierait que la nouvelle génération refuse de payer pour l'incurie de ceux qui, parmi leurs parents, ont levé la dette pour financer leurs dépenses courantes, et devraient finalement assumer leur inconséquence en absorbant la plus grande partie du choc. D'autre part, le traumatisme du défaut permettrait à la nation, une fois passée l'humiliation initiale, de repartir sur des bases nouvelles, en faisant table rase des réglementations qui aujourd'hui étouffent le pays
Cela est souligné par la Commission du droit international de l’ONU : « On ne peut attendre d’un Etat qu’il ferme ses écoles, ses universités et ses tribunaux, qu’il abandonne les services publics de telle sorte qu’il livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour disposer de l’argent nécessaire au remboursement de ses créanciers étrangers et nationaux. Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un Etat. » Un gouvernement qui en a la volonté politique peut donc légalement suspendre le paiement de sa dette et refuser l’application des mesures d’austérité qui portent atteinte aux droits économiques, sociaux et culturels, de sa population et hypothèquent sa souveraineté.
Le droit international en vertu duquel le respect et la protection des droits humains, tels qu’ils sont reconnus universellement par les conventions internationales, priment sur les autres engagements, comme le remboursement des dettes et l’application de programmes d’austérité.
Les gouvernements peuvent également invoquer l’état de nécessité et le changement fondamental de circonstances pour stopper unilatéralement le paiement de leurs dettes. Mais ces gens sont tellement abreuvés de dogmatisme qu’ils en ont oublié le bon sens. Cette dette est illégitime, et les gouvernements l’ont constituée non pour les intérêts de la population mais pour enrichir les possédants, et en instaurant durablement un fonctionnement libéral de l’économie et de la société. Cet «Etat» ce n’est pas nous ! C’est l’instrument, malheureusement, d’une sorte de sainte-alliance des soi-disant « élites » politiques et économiques, en symbiose presque totale.
La dette des Français est née un matin de 1973 sous la plume de Giscard et de Pompidou qui disaient : " Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. ". Cela veut dire qu'on empêche l'état de se servir de son propre argent ( Nos impôts et taxes) et l'oblige à acheter de l'argent avec de gros intérêts aux banques privées. Ceci est une véritable escroquerie faite au peuple.
La gauche (et notamment le PS) est totalement hypocrite sur ce sujet. François Hollande, est le premier défenseur du système monétaire (de même que DSK). Ces gens-là ont été formatés sur les bancs de l’ENA et de Science Po par des théories monétaristes dont on voit bien les limites aujourd’hui.
Mais qu’importe, ils arrivent à justifier le fait que la BCE prête aux banques privées des sommes monstrueuses aux taux les plus bas du marché alors qu’ils refusent dans le même temps que la même chose puisse être accordée aux états. Et après, ces mêmes gens vous disent qu’il faut « armer les états face aux marchés et à la spéculation ».
Lorsqu’un pays comme la Grèce en vient à se mettre à poil devant les marchés et ses partenaires européens, à devoir privatiser en urgence son patrimoine, faire reculer les droits fondamentaux de ses citoyens, c’est qu’il y a déjà un sérieux problème de souveraineté. Mais pire, lorsque tout ceci est défendu, approuvé, et encouragé par des prétendus « républicains », c’est que, si elle existe encore, la Démocratie est très gravement malade.
Nous devons annuler cette dette bidon et surtout réclamer les centaines de milliards dont se sont déjà goinfrés les banquiers. Nous devons nationaliser les banques et tous leurs avoirs, sans aucun dédommagement.
En ce moment, je rêve de visiter l'Islande
6 mai 2014
Grand Meeting Nouvelle Donne ce mardi 6 mai au Prisme de Seyssins
Chômage, Précarité, crise climatique… Quelles solutions ?
Mardi 6 mai Débat public à Grenoble
Mot d’accueil d’Eric PIOLLE, maire de Grenoble
Pierre LARROUTUROU, économiste
Bruno GACCIO, auteur
Isabelle ATTARD, députée
Jean Pierre RAFFIN ancien Pdt France Nature Environnement
Hervé FALCIANI, lanceur d’alerte anti-Paradis Fiscaux, Tête de liste Parti X en Espagne
Anne-Sophie OLMOS, Adjointe au Maire Grenoble
Jean-Baptiste COUTELIS, tête de liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Véronique LACOSTE, deuxième sur la liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Et VOUS.
A partir de 20h ! Nous vous attendons nombreux.
25 septembre 2009
Low cost
Argument de marketing, voir philosophie de vie, le low cost est insidieusement rentré dans nos vies, petit à petit, l’air de rien, il y a quelques années, tirant les prix vers le bas mais aussi notre perception du confort et du bonheur.
Les conséquences furent que l’on consommait tout et n’importe quoi, de plus en plus avidement avec de moins en moins de discernement, goulument et sans complexe.
La chasse au prix les plus bas a également conduit les industriels à produire nos biens de consommation dans les pays où les salaires étaient les moins disant (Asie du sud-est, puis Chine) au détriment de la compétence et du savoir-faire des exécutants, enclenchant l’infernale spirale.
La qualité finale s’en ressentait, mais « à ce prix » on ne pouvait pas non plus attendre des miracles.
Alors, on en rachetait, encore moins chers, encore moins durables, chaque fois de plus en plus blasé.
Le low cost (terme anglais signifiant « bas coût »), est un modèle économique. Il a pour principe de répercuter, sur le prix final au consommateur, la minoration des coûts inhérents à un produit ou service. Ainsi, une entreprise se basant sur ce concept, cherchera à proposer des prix attractifs en minimisant ses coûts fixes et ses coûts variables.
La démarche du low cost est dans une certaine mesure l'inverse de celle de la montée en gamme.
24 juillet 2008
Les plus riches du cimetière :
Une nouvelle loi cadres sur le temps de travail
D'après mes calculs et au rythme où vont les choses, il ne leur restera bientôt que le dimanche et le 1er mai pour se reposer. C’est pas mal ! Cela leur permettra de travailler plus pour gagner encore plus.
Le problème, c’est que je ne sais pas quand ils auront l’occasion de dépenser leur argent.
Peut être dans de jolis obsèques : ceux de leurs enfants qu’ils oublieront de plus en plus souvent en plein soleil dans leur voiture, ou le leur, puisque la pression du boulot les conduira de plus en plus fréquemment au burn-out puis à la crise cardiaque, voire au suicide …
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