Que c'est amusant de voir tous ces Tartempions à l'égo un peu lourdingue qui cherchent le selfie avec l'ami Eric Piolle. " - C'est qui le gars à coté de Tartempion ? "
Notre idée est de faire vraiment différemment, d'ouvrir l'exploration des possibles et de débattre, de débattre pour ne plus se battre.
Mais déjà les officiels aux dents longes débarquent avec leur science πPo et une certaine hypocrisie propre aux chapelles, leurs calculs électoralistes et leur censure. Le monde de demain semble bien moins les intéresser que le positionnement de leur petite personne sur l'échiquier.
C'est dommage mais l'Art de la Guerre a encore de beaux jours.
Je suis une énergumène, pourtant, j'aspire à la gentillesse et au bonheur. Je rêve un monde pur et honnête. La vie n'est peut-être qu'un passage mais rendons la joyeuse et agréable. Ne nous querellons pas pour des futilités et construisons un monde que nous aimerons. Bientôt il sera trop tard.
En ces mois d'été 2020 et après la µexpo (encore visible à l'intérieur) où étaient mises en scène quelques cartes mentales et réflexions sur les liens et les interactions entre Humains, Elisabeth SÉNÉGAS m'offre la vitrine du Chimère café, 12 rue Voltaire, Grenoble, pour y exposer "... une oasis !" une toile de 115 X 75 (techniques mixtes).
Elle est la dernière de la série Collapsologie, commencée après la sidération qu'avait provoqué chez moi la fréquentation de quelques amis écologistes et économistes alternatifs, une réflexion sur l'effondrement de la société industrielle et de ce qui pourrait lui succéder.. S'il est urgent de ralentir il nous faut surtout être force de proposition et penser par quoi remplacer le système néolibéral.
Depuis le déconfinement, qui n'a pas tenu ses promesses, une grande crise ne fait plus aucun doute. Je cherche cependant à rester optimiste, explorant d'abord la piste du surrvivalisme, puis celle du "localisme et du communalisme" où la survie ne serait pas individuelle mais communautaire. A l'échelle d'une ville, les spécificités et les talents de chacun deviendraient la ressource de tous.
Aujourd'hui, il n'y a guère qu'au niveau local que peut commencer une mutation sociétale. Attendre que la nomenclature étatique légifère et règle tous les problèmes par ses systèmes administratifs complexes, inefficaces et lents n'est plus possible. L'idée de production collective de confiance, en limitant au maximum les intermédiaires, à la manière d'une bockchain couplée à une monnaie locale, peut devenir un modèle coopératif adaptable aux fonctionnement urbain. Avec une entraide de qualité, le peuple n'aura pas à prendre le pouvoir, le peuple sera le pouvoir.
En ces périodes troubles, il pourrait ainsi subsister des îlots, des oasis de fraternité (notion chère à notre parrain Edgar Morin).
« Les portes de la ville resteront ouvertes pendant toute la journée; et même, elles ne seront jamais fermées, car là il n'y aura plus de nuit. On y apportera la splendeur et la richesse des nations. Mais rien d'impur n'entrera dans cette ville, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge ... À la fin de l'histoire des hommes, la ville parfaite, contiendra parfaitement tout ce que l'homme attend lorsqu'il désire la ville : sécurité, survivance, vivre ensemble… ».
Apocalypse 21.
« Des villes et des villages renaît l'espérance. Les temps qui viennent seront rudes. Homoeconomicus a vécu. Sur les ruines des dogmes, notre chemin sera de cultiver notre courage. Et nous puiserons dans nos poèmes la force de rendre envisageable ce qui n'a pas encore de nom. ».
Eric PIOLLE (Grenoble - 2020).
« Plus les libertés s'accroissent, plus les contraintes qui imposent l'ordre diminuent, plus s'accroissent les désordres inséparables des libertés, plus s'accroît la complexité sociale. Mais l'extrême désordre devient destructeur et la complexité se dégrade en désintégration. La seule chose qui puisse protéger la liberté, à la fois de l'ordre qui impose et du désordre qui désintègre, est la présence constante dans l'esprit de ses membres de leur appartenance solidaire à une communauté et de se sentir responsable à l'égard de cette communauté. Ainsi donc l'éthique personnelle de responsabilité/solidarité des individus est aussi une éthique sociale qui entretient et développe une société de liberté. Cette éthique contribuerait à la réhumanisation de la société ainsi qu'à la régénération du civisme, lequel est indissociable de la régénération démocratique ».
Je propose que l'année prochaine la Fête des Tuiles se tienne ailleurs dans Grenoble (à Villeneuve par exemple, puisque là-bas le Participatif fait fureur et qu'elle raflait la quasi-totalité des " projets participatifs " cette année).
Plus aucun habitant de la partie 38100 de ce truc, qui est devenu une "minable fête des commerçants", n'y adhère. Certains de mes voisins étaient même partis à la campagne ce samedi 4 juin.
S'il y en avait quelques-uns en 2015, le nombre de ballons aux balcons du cours de la Libération, cette année, était très significatif quant à notre envie de cette Foire aux jambons même pas digne de Vaulnaveys-le-Haut : Aucun.
Beaucroissant fait également beaucoup mieux depuis des siècles et n'a jamais bricolé de bouteille de gaz pour en faire le barbecue promis par la Fuséemais finalement jamais livré.
Faire vivre la plus grande artère d'une ville demande une attention sur l'année entière, que l'on sache de quoi on parle et connaitre ce qu'il se fait ailleurs. Grenoble se devait de proposer une offre bien supérieure.
D'ailleurs quand j'avais été accueilli pour la préparation citoyenne dans les locaux cossus de la Fuséepar une jeune stagiaire (qui "n'était pas encore à Grenoble lors de la première édition de la Fête des Tuiles") et les gamins de l'association (dont le responsable s'est échappé dès les 5 premières minutes du briefing), j'avais déjà perdu toute illusion.
Faire la Fête des Tuiles ailleurs nous évitera également la cacophonie du weekend et la sensation très désagréable que notre quartier n'est considéré que comme un "garage à cons". Il faut quand même dire que l'association de quartier Aigle-Foch-Libération y met du sien puisque le 11 (donc une semaine après la Fête des Tuiles ) elle organise la seule activité de l'année : un vide grenier.
Tout cela est bien dommage et fâcheux. L'idée paraissait bonne mais la Fête des Tuiles sent de plus en plus la magouille.
Merci également à la Fusée pour les aboiements des chine de 7h du matin à 19h ce jour-là au 6 cours de la Libération.
Quand le public reconnait une forme artistique, c’est qu’elle est morte.
Depuis Banksy, les médias relatent de plus en plus d'événements liés aux Arts Urbains: expo de Street Art, ventes de graffitis.
La bombe de peinture (comme le numérique, par exemple) n'est qu'une technique.
Facteurs de vitesse, le spray ouvre, cependant, de nouveaux champs aux artistes. Ce support ouvrait la porte ouverte à un changement de donne médiatique. Si Internet laisse le champ aux artistes de court-circuiter les médias habituels : journalistes, critiques, curateurs et galeristes. Ils connaissent maintenant aussi parfaitement les codes du graffiti.
Tandis que les écoles de graphisme dégueulent cette culture et son esthétisme, la transposition (souvent malheureuse) que toute une bande de sales personnages agissant individuellement ou en réunion (associations subventionnées de préférence) fait que l'essence même du graffiti est dévoyée à des fins mercantiles.
Les street artistes se ruent vers le système commercial, les galeries, les musées et les honneurs les plus divers.
Malgré les apparences du graffiti, et quand l'illégalité est soigneusement mise en scène, cette génération est si proche du système économique qu’elle se confond avec lui. Les acteurs historiques de la scène graffiti ne s’y trompent pas et détestent le street art, cette dégénérescence commerciale de leur pratique. Il ne faut pas se tromper et savoir que ce succédané n'a qu'un objectif: Le marché de l'art et prendre du pognon là où il en reste.
Rechercher la jouissance collective dans l’espace public n’est pas revendicatif mais hédoniste. " Le street art est à peu prêt au graffiti ce que Doc Gynéco est aux Black Panthers ".
Depuis 2010, la popularisation du street-art et la professionnalisation de ses acteurs suivent un business plan bien établi. La commercialisation bat son plein.
Les institutions culturelles aussi investissent dans ce nouveau filon sans même chercher à le comprendre ou à l’expliciter. Le street art devient peu à peu le nouvel opium du peuple. Par définition (et ethnologiquement), le street art ne peut exister que dans et par la rue. Le graffiti n’est pas un produit à commercialiser.
Comme toujours, les marchants s'en moquent. Une économie s’est créée, très proche de l’industrie du divertissement. Les crétins du street art décorent les salons bourgeois. Ils font un métier reconnus au point qu'on le trouve désormais enseignés dans certaines écoles.
Des tas d’institutions, de municipalités, de sponsors, de galeries et de débouchés commerciaux offrent désormais la perspective d’un métier respectable. Les festivals fleurissent, et offrent à toute une nouvelle génération d’artistes des surfaces d’expression. Les pionniers du graffiti n'ont pas ça. La police n'était jamais leurs amis.
Petite confession, les graffiteurs historiques s'en moquent totalement car eux (quand ils ont survécu) restent des artistes. Oui, ils sont bien loin de tout cela et c'est, croyez-moi, une vraie chance pour cette société de moutons !
Désir d'avenir ? Vrai foutage de gueule. Je n'ai pu y rester connecté et inscrit qu'une petite heure ... et encore: >>Une question un peu embarrassante à Ségo >> Exclusion définitive >> IP backlistée >> FIN
Mise à l'heure quant au numérique comme outil de démocratie.
Heureusement qu'il y a eu quelques expériences plus heureuses comme sur Seemic.tv ou (et) surtout Phreadz: Sur ces sites de vidéos différées, nous avons réellement échangé, bien plus rapidement que sur un tchat écrit et donc avec bien moins de formalisme aussi. Il y avait là des personnes de tous les horizons, ... de tous les pays. Beaucoup, même si au début, ce n'était pas gagné (Ça ne l'est jamais) sont devenus de véritable et nous nous voyons maintenant dans le " vrai monde " (qui est pourtant le même).
La vidéo différée était un réel outil démocratique (si on veut utiliser ce mot). Un outil d'échanges qui nous apprenait à écouter l'autre et à confronter nos idées (toutes !), un véritable "Phalanstère numérique " !
Pas la peine de Googliser. Tout cela n'existe plus. Bizarre non ? (.Nos maîtres sont très forts).
Sortons dans la rue et parlons entre nous !
Ça fonctionne encore. J'imagine que sous quelques prétextes sécuritaires, ça aussi on ne va pas tarder à nous l'interdire.
En 2014, j''ai fait beaucoup d'influencing sur internet en faveur d' Eric Piolle avant et pendant la campagne qui l'a fait devenir Maire de Grenoble (Il était à l'origine largement outsider).
Depuis, je le croise plusieurs fois par semaine, lors de meetings ou simplement dans les rues de la ville. Je pense qu'il est un bon Maire. Malgré une tache énorme et les ravages de la trop longue et malhonnête gouvernance socialiste il semble avoir gardé une certaine naïveté. Celle de ceux qui ne viennent pas du sérail des politicards.
De jour en jour, Grenoble change et les actions d'Eric Piolle me plaisent.
Quelques petites choses me font encore râler (je sais si bien râler !) Principalement dans le domaine de la Culture, mais l'Histoire corrigera ces petits bémols. Grâce à Daniel IBANEZ avec qui nous avons suivi nos amis cyclistes duNOTAV jusqu'à Valence, j'ai compris que je dois agir plutôt que de gueuler comme un con.
Pour commencer, en mai, j'ai présenté un projet d'autoroute à vélos à l'occasion de la Ruche aux projets participatifs 2016. Assez bizarrement (et à 3 points prêts) il a été changé de catégorie au dernier moment (petits projets vers gros projets) et pendant la présentation la vue ci-dessus n'a pas pu être projetée alors que tout mon argumentaire était basé sur elle. Comme on le voit sur la vidéo, j'en ai été fort dépité et passablement énervé pendant la présentation au public.
Malgré tout cela, il ne me manquait que 3 points (sur 250) pour que le projet soit validé. Dommage !
Normalement, l'Humain, à partir d'un certain âge, se distinguent, par sa capacité d'imagination, à envisager le futur proche et à s'y projeter, mais il se doit aussi de penser à des futurs plus lointains, ceux où vivront les générations futures. L'Homme peut ainsi développer des stratégies anticipatrices, individuelles et parfois collectives, pour le long terme, c'est là qu'est l'enjeu principale de la gouvernance.
Sa motivation principale devrait être, par l'instauration d'une dynamique sociale collective, un accès à l’information et la Culture pour tous, la gestion efficace des ressources, la reconnaissance des générations passées et futures, la protection de l’environnement et le développement durable.
Si la prospective est la démarche consistant à estimer les probabilités des scénarios possibles sur le court (voire moyen) terme, la futurologie travaille sur une plus longue période, à partir des données socio-économiques.
Parce qu'à Grenoble, on a toujours été en avance, on voudrait essayer des choses :
N'oublions pas le rôle incontestable que la toile a joué en faveur d'Éric PIOLLE et la mobilisation extrême de cette force, par essence démocratique, et non (encore trop) censurée, qu'est internet. Si PIOLLE avait dû compter sur les médias traditionnels (comme le Daubé, dont émane ces 5 vidéos et qui maintenant lui trouve toutes les vertus) pour un quelconque soutien, on y serait encore.
Par définition, le futur n'est jamais écrit, comme aurait tendance à le laisser entendre certains, et si on est bien, à Grenoble, dans l'apport de supports démocratiques nouveaux et réellement citoyens (évidemment à peine évoqués dans les 5 films). Attention à ne pas les sous-estimer !
Si, en son temps, Alain CARIGNON avait eu la machiavélique intelligence de vouloir contrôler la ville de manière quasiment autocratique, Éric PIOLLE, lui, a tout intérêt à se rapprocher de ces obscures qui sont, en fait, le ferment de son élection, les HISTORIQUES de la lutte grenobloise.
Les moyens individuels de scrutation de la vie politique d'une ville sont aujourd'hui très différents de ce qu'ils étaient jadis. Ne l'oubliez pas car nous, nous ne l'oublions pas, nous ne pardonnons pas, redoutez-nous, car nous sommes légion.
Bien avant le brouhaha généré pas l'illusoire arlésienne de la participation citoyenne qui voudrait nous faire croire que chacun aurait son mot à dire quant à la gestion de la ville, nous avons voté pour un Eric PIOLLE qui nous parlait d'écologieetde pureté de l'air.
Allez courage Monsieur le Maire !
En raison des conditions météo et de l'usage quasi généralisé du diesel dans les moteurs des voitures, l'air est devenu irrespirable. Les réseaux de transports en commun de Grenoble, sont gratuits les jours de pollution (sauf pour les vertueux abonnés qui payent toute l'année pour utiliser le tram ou le bus mais aussi l'entretien de la voirie par les impôts locaux).
Ne faudrait-il pas penser à une gratuité permanente des transports en commun sur l'agglo, financée par un péage urbain ?
Cela permettrait, peut-être, aussi, un réel changement des comportements vis à, vis des modes de transports individuels sur le long terme et de retarder d’autant les prochains pics de pollution.
Malgré, une météo un peu rabat-joie, qui, comme à Fukushima, nous a rappelés que la Nature est toujours la plus forte (l'Ecologie le sait bien), la Fête des Tuiles d'Eric Piolle fût une belle manifestation populaire et citoyenne (presque du niveau de la braderie du cours Berriat).
Bravo aux commerçants et aux bénévoles ayant accepté de se déguiser en coqs !
Merci à la police municipale, aux différentes sociétés de surveillances, aux contrôleurs de la SEMITAG bien présents et aux CRS qui, en veillant toute la nuit sous la pluie battante, ont empêché la racaille du 38100 de venir embêter les gentils grenoblois du 38000.
Chômage, Précarité, crise climatique… Quelles solutions ? Mardi 6 mai Débat public à Grenoble
Mot d’accueil d’Eric PIOLLE, maire de Grenoble
Pierre LARROUTUROU, économiste
Bruno GACCIO, auteur
Isabelle ATTARD, députée
Jean Pierre RAFFIN ancien Pdt France Nature Environnement
Hervé FALCIANI, lanceur d’alerte anti-Paradis Fiscaux, Tête de liste Parti X en Espagne
Anne-Sophie OLMOS, Adjointe au Maire Grenoble
Jean-Baptiste COUTELIS, tête de liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Véronique LACOSTE, deuxième sur la liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Et VOUS.
- Parce que, comme beaucoup, j'ai mon bulletin de vote du 6 mai 2012 en travers et que je ne peux pas faire confiance à un parti gouvernemental sécuritaire qui lèche le cul du MEDEF.
- Parce que j'en ai assez de voir mes enfants suffoquer dès que la température dehors dépasse les 20°C.
- Parce que, je ne crois plus en la croissance économique à tous prix.
- Parce que je ne veux pas habiter une ville de bureaux où l'humain n'aurait plus de place. - Parce que j'en ai assez des magouilles politico-mafieuses de nos élus.
- Parce que je rêve d'une ville ou la diversité des habitants ne serait pas un problème mais une chance. - Parce que je ne veux pas un flic derrière chaque grenoblois. - Parce que je suis né à Grenoble et que j'aime vraiment ma ville :