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7 juin 2015

Bonnets rouges frigiens ou blancs bonnets frigides ?

Malgré, une météo un peu rabat-joie, qui, comme à Fukushima, nous a rappelés que la Nature est toujours la plus forte (l'Ecologie le sait bien), la Fête des Tuiles d'Eric Piolle fût une belle manifestation populaire et citoyenne (presque du niveau de la braderie du cours Berriat).


Bravo aux commerçants et aux bénévoles ayant accepté de se déguiser en coqs !

Merci à la police municipale, aux différentes sociétés de surveillances, aux contrôleurs de la SEMITAG bien présents et aux CRS qui, en veillant toute la nuit sous la pluie battante, ont empêché la racaille du 38100 de venir embêter les gentils grenoblois du 38000.

Trop bien la Révolution !

1 mai 2015

Résistance à Grenoble : CEMOI le printemps !

style="text-align: justify;"> Ils sont marrants les Piolle à Grenoble ! Parce que nous avons élu un maire un peu (un peu) atypique le mot résistance nous est servi à toutes les sauces. Il y a même un événement sportif du nom de " course de la résistance " sponsorisée par les moules à kids à gaufres de l'Education Nationale, le syndicat du tourisme de masse et (Tenez-vous bien !) le Ministère de la Défense. Pourquoi pas les pastilles Vichy ? Oui marrants mais un peu nazes quand même ! Hier matin, comme nous passions avec les voookids près de l'Hotel de Ville et que ce bâtiment les intrigue déjà depuis un petit moment (Tu parles ! " Le boulot d'Eric Piolle ").


Nous décidons d'y rentrer pour une petite visite. Dans le Halle, nous tombons sur une très belle exposition de dessins et de peintures réalisées par des déportés dans les camps de concentration.


La dame que l'on voit sur la vidéo nous accueille gentiment. Nous discutons.  J'aime sa pertinence et son regard sur ces témoignages. En esquivant le truc à la Lautréamont : " Fossoyeur, il est beau de contempler les ruines des cités ; mais, il est plus beau de contempler les ruines des humains ", nous en venons à parler " Résistance & Graffitis ".

Sur mon smartphone, je lui montre ça un peu embêtée, elle m'invite au théâtre de Grenoble, ce jeudi 30 avril.

Là, après une où deux Castafiores interprétant des œuvres composées dans le camp-vitrine de Theresienstad, fut projeté " Parce que j'étais peintre ", un film documentaire de Christophe COGNET, sur les motivations de ces peintres de la solution finale.
Dans ce contexte, je n'ai toujours pas compris le rapport entre la résistance et visions de charniers. Je crois que c'était également le cas pour le petit vieux à coté de moi, car même, si peut-être, il a été maquisard en 1944, ce sont ses ronflements qui m'ont réveillé. Je quitte la séance et le théâtre.

J'ai une faim de Louve Romaine. Rue Renauldon, " Chez Sam " existe encore !
Pan ! 30 ans dans la gueule ! Le vieux Slim (il est pourtant plus jeune que moi) me reconnait. Nous attendons le départ d'une bande d'étudiants avinés et la fin de leur tentative de cours magistral sur les sandwiches, pour évoquer le bon vieux temps; Celui où Sam pouvait prendre son temps et nous servir un casse-dalle qui tenait la route. Il m'explique l'extermination du Brochette-Salade, qui, pour 5 Francs, était une des bases de mon alimentation (ma madeleine) sous Alain CARIGNONA la fois, pionnier et outsider du Kebab, je ne suis pas étonné que Slim ne me conseille qu'une "Mayo-Harissa" et pas une " Sauce Résistance ". 
Comme 2 vieux cons nous évoquons, l'époque où quand tu te faisais choper à faire un graffiti, tu avais plein de problèmes avec tes vieux, les keufs, le maire et parfois même avec le préfet ou les psychiatres. Ce temps où tu n'achetais pas les bombes de peinture chez un revendeur de Montana Colors mais où tu les taxais.

Même s'il est devenu diabétique et que, du coup, suite à la perte d'un arpion, la Sécu lui offre tous les six mois une paire de pompes neuves, ça m'a fait bien plaisir de revoir le vieux Slim. Je suis presque ému, même.


Je file ensuite me jeter un petit kawa à " La Table Ronde " face à moi-même, à la même table de l'autre coté, face à moi-même quand j'avais 20 ans.
1983 - By NoArt à la Table Ronde
Autoportrait à la Table Ronde (1986)
La Résistance, comme la politique, ou l'Art, n'est avant tout qu'une histoire d'opportunité et d’égo. Les héros sont ceux qui modifient le paradigme, jour après jour, souvent au risque de leur vie, pas ceux qui fanfaronnent ou se mettent indûment en avant.

Puisse que l'on sait qui l'écrit, l'Histoire oublie les héros et sanctifie les vainqueurs.

Pour finir, je crois que le moment le plus comique de la soirée fut sans doute celui où deux keufs nationaux prenaient des renseignements sur un gamin qui avait commit l'outrecuidante performance d'un wheeling en scooter, l'après-midi, sur la place St André devant la terrasses du restaurant, où la gentille dame soupait avec l'élégant réalisateur du documentaire soporifique.






Alors je suis rentré dans le 38100 en fredonnant " C'est moi le printemps" de Daniel Darc.



28 mars 2014

Municipales #Grenoble : Dimanche 30 mars, votons pour le vrai changement.




  -  Parce que, comme beaucoup, j'ai mon bulletin de vote du 6 mai 2012 en travers et que je ne peux pas faire confiance à un parti gouvernemental sécuritaire qui lèche le cul du MEDEF.

  - Parce que j'en ai assez de voir  mes enfants suffoquer dès que la température dehors dépasse les 20°C.

  - Parce que, je ne crois plus en la croissance économique à tous prix.

  - Parce que je ne veux pas habiter une ville de bureaux où l'humain n'aurait plus de place.

    - Parce que j'en ai assez des magouilles politico-mafieuses de nos élus.

  - Parce que je rêve d'une ville ou la diversité des habitants ne serait pas un problème mais une chance.

    - Parce que je ne veux pas un flic derrière chaque grenoblois.

    - Parce que je suis né à Grenoble et que j'aime vraiment ma ville :

Dimanche, je voterai pour 
Eric PIOLLE 




1 octobre 2011

Tu veux de la drogue ? Demande à un flic.

  Dans la série, le délitement de l'Etat, on apprend cette semaine que les flics grenoblois participent activement à l'approvisionnement en drogue de notre bonne ville transalpine.
J'avais déjà eu vent  de plusieurs attitudes "bizarres" des flics vis-à-vis des dealers de certains quartiers la ville.
Les gars peuvent continuer tranquillement à parader dans les rues avec des bagnoles valant plusieurs années de nos salaires, à nous, pauvres crétins à qui on demande de respecter la loi et de rester honnêtes.
Je ne souhaite pas généraliser mais penser que c'est l'élite de la police qui pourvoit nos jeunes en produits toxiques m'est réellement insupportable.


Et quand, en plus, il font les beaux sur M6, comme Neyret, le chtar lyonnais par qui le scandale est arrivé, je pète les plombs.