Michèle RIVASI, que j’ai eu la chance de rencontrer le 23 octobre, à Chambéry, et le 6 décembre, à Eybens, grâce à Daniel IBANEZ (Notav), dans le cadre des élections régionales, explique que, malgré le " Green Washing " et l' hypocrisie générale de la COP21, les idées écolos se distillent peu à peu (et surtout chez les enfants). C’est tardif et très compliqué ! Surtout quand on connait la puissance des différents lobbies industriels et l'asservissement de leur larbins politiciens.
La notion même de politique est dépassée face à la catastrophe climatique et écologique qui arrive. Parce qu'ils ont des enfants, j'ai des amis ” de Droite ” (hé oui !) qui sont bien plus préoccupés par l’avenir de cette planète que pas mal des petits cons-uméristes qui se la pètent grave au volant de leur 4x4 en bouffant des bananes de Casabio.
On nous met dans la tête, avec l'aide des médias à la botte de nos maitres, que la ligne TGV Lyon-Turin devrait finalement et inévitablement voir le jour.
Je me suis intéressé, presque par hasard, à cette aberration économique, sociale et environnementale qui peu à peu devient le plus gros des outrages au peuple de toute l'Histoire européenne.
Très peu de temps après, j'ai vu quel traitement l'état italien (berlusconien à l'époque) infligeait à des gens paisibles, souvent âgés, qui n'aspiraient qu'à vivre tranquillement le reste de leur âge.
Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruira leur belle vallée. Ils disent non à la dilapidation de l’argent public; Non encore aux campagnes de criminalisation et aux accusations de terrorisme dont ils font régulièrement l'objet dans les médias corrompus.
La résistance est maintenant organisée et s’appelle NOTAV.
En France, les opposants sont encore peu nombreux, les " Crétins des Alpes " voyant même dans ce chantier une bonne occasion de se faire du fric.
Il est vrai que les premières indemnités d’expropriation étaient plutôt juteuses (pour les opportunistes proches du dossier).
Encore plus naïfs, certains mauriennais se voient déjà embauchés comme tunneliers. Une simple réflexion sur l'affaire Bouygues et l'EPR de Flamanville leur démontrerait le contraire. D'autres, carrément benêts, rêvent au développement des sports d'hiver, avec des TGV dégueulant leur flux de touristes sur St Jean-de-Maurienne. .C'est vrai que pendant 15 ou 20 ans, il va falloir l'aimer cette vallée poussiéreuse pleine de camions (ceux qui empruntent déjà le tunnel routier du Fréjus, et bientôt aussi ceux (à benne) qui charrieront les gravats issus de l'excavation.. Qu'elle va être belle la neige des quelques modestes stations de ski mauriennaises où déjà, même à grand renfort d'artifices les choses, tournent au tragique !
Photo de la station de la Norma, pourtant réputée pour son enneigement, le 11 janvier 2015
L'avidité légendaire de ses habitants, le bourrage de crâne médiatique, un chantier d'une vingtaine d'année, au moins, et le non report rapide du trafic des camions sur les rails (alors qu'il est possible en trois mois) vont faire de la vallée de la Maurienne un endroit invivable.
Normalement, l'Humain, à partir d'un certain âge, se distinguent, par sa capacité d'imagination, à envisager le futur proche et à s'y projeter, mais il se doit aussi de penser à des futurs plus lointains, ceux où vivront les générations futures. L'Homme peut ainsi développer des stratégies anticipatrices, individuelles et parfois collectives, pour le long terme, c'est là qu'est l'enjeu principale de la gouvernance.
Sa motivation principale devrait être, par l'instauration d'une dynamique sociale collective, un accès à l’information et la Culture pour tous, la gestion efficace des ressources, la reconnaissance des générations passées et futures, la protection de l’environnement et le développement durable.
Si la prospective est la démarche consistant à estimer les probabilités des scénarios possibles sur le court (voire moyen) terme, la futurologie travaille sur une plus longue période, à partir des données socio-économiques.
Parce qu'à Grenoble, on a toujours été en avance, on voudrait essayer des choses :
N'oublions pas le rôle incontestable que la toile a joué en faveur d'Éric PIOLLE et la mobilisation extrême de cette force, par essence démocratique, et non (encore trop) censurée, qu'est internet. Si PIOLLE avait dû compter sur les médias traditionnels (comme le Daubé, dont émane ces 5 vidéos et qui maintenant lui trouve toutes les vertus) pour un quelconque soutien, on y serait encore.
Par définition, le futur n'est jamais écrit, comme aurait tendance à le laisser entendre certains, et si on est bien, à Grenoble, dans l'apport de supports démocratiques nouveaux et réellement citoyens (évidemment à peine évoqués dans les 5 films). Attention à ne pas les sous-estimer !
Si, en son temps, Alain CARIGNON avait eu la machiavélique intelligence de vouloir contrôler la ville de manière quasiment autocratique, Éric PIOLLE, lui, a tout intérêt à se rapprocher de ces obscures qui sont, en fait, le ferment de son élection, les HISTORIQUES de la lutte grenobloise.
Les moyens individuels de scrutation de la vie politique d'une ville sont aujourd'hui très différents de ce qu'ils étaient jadis. Ne l'oubliez pas car nous, nous ne l'oublions pas, nous ne pardonnons pas, redoutez-nous, car nous sommes légion.
Bien avant le brouhaha généré pas l'illusoire arlésienne de la participation citoyenne qui voudrait nous faire croire que chacun aurait son mot à dire quant à la gestion de la ville, nous avons voté pour un Eric PIOLLE qui nous parlait d'écologieetde pureté de l'air.
Allez courage Monsieur le Maire !
En raison des conditions météo et de l'usage quasi généralisé du diesel dans les moteurs des voitures, l'air est devenu irrespirable. Les réseaux de transports en commun de Grenoble, sont gratuits les jours de pollution (sauf pour les vertueux abonnés qui payent toute l'année pour utiliser le tram ou le bus mais aussi l'entretien de la voirie par les impôts locaux).
Ne faudrait-il pas penser à une gratuité permanente des transports en commun sur l'agglo, financée par un péage urbain ?
Cela permettrait, peut-être, aussi, un réel changement des comportements vis à, vis des modes de transports individuels sur le long terme et de retarder d’autant les prochains pics de pollution.
La France est surendettée. L'ensemble de
l'impôt sur le revenu suffit tout juste à payer le service des intérêts de la
dette, qui est en passe de devenir le premier budget de la nation. Le
gouvernement a échoué à «inverser la courbe» de la dette (comme il s'y était
engagé dès son entrée en fonction) tout autant que celle du chômage.
Faute de réformes majeures ou de croissance
miracle, la part de dette sur PIB devrait franchir le seuil des 100 %
d'ici à la fin du mandat de François Hollande. Parmi nos créanciers étrangers
(qui, rappelons-le, détiennent deux tiers de notre dette), certains fonds et
établissements financiers ont d'ores et déjà commencé à «shorter» (vendre à
découvert) les obligations du Trésor françaises, jugées risquées.
Il suffira d'un événement symbolique, comme une nouvelle
dégradation par une agence de notation, un énième dérapage du déficit ou une
émeute fiscale à la manière des «bonnets rouges», pour provoquer une panique
sur les marchés obligataires, conduisant, comme en novembre 2011 en
Italie, à une crise de régime. Quand la France se verra fermer l'accès aux
marchés, quand les fonctionnaires ne seront plus payés à la fin du mois, quand
le ministre des Finances devra aller à genoux demander une ligne de crédit au
FMI, on réapprendra le sens du mot «crise», si galvaudé aujourd'hui.
Les solutions sont connues, mais la plupart sont
épuisées :
- L'hyper taxation n'est guère envisageable dans
un pays déjà atteint de «ras-le-bol fiscal».
- L'hyperinflation, à supposer qu'elle soit
judicieuse, se heurte au «nein» catégorique de la Banque centrale européenne.
- L'hyper austérité, objet de tant de débats,
arriverait de toute façon trop tard: 50 milliards d'euros, ne
parviendront à peine à diminuer en valeur réelle la dépense publique.
Reste une option, aujourd'hui taboue, mais économiquement
rationnelle et historiquement familière: le défaut de paiement.
Il signifierait que la nouvelle génération refuse de payer pour
l'incurie de ceux qui, parmi leurs parents, ont levé la dette pour financer
leurs dépenses courantes, et devraient finalement assumer leur inconséquence en
absorbant la plus grande partie du choc. D'autre part, le traumatisme du défaut
permettrait à la nation, une fois passée l'humiliation initiale, de repartir
sur des bases nouvelles, en faisant table rase des réglementations qui
aujourd'hui étouffent le pays
Cela est souligné par la Commission du droit international de
l’ONU : « On ne peut attendre d’un Etat qu’il ferme ses écoles, ses universités
et ses tribunaux, qu’il abandonne les services publics de telle sorte qu’il
livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour disposer de
l’argent nécessaire au remboursement de ses créanciers étrangers et nationaux.
Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un Etat. » Un
gouvernement qui en a la volonté politique peut donc légalement suspendre le
paiement de sa dette et refuser l’application des mesures d’austérité qui
portent atteinte aux droits économiques, sociaux et culturels, de sa population
et hypothèquent sa souveraineté.
Le droit international en vertu duquel le respect et la protection
des droits humains, tels qu’ils sont reconnus universellement par les
conventions internationales, priment sur les autres engagements, comme le
remboursement des dettes et l’application de programmes d’austérité.
Les gouvernements peuvent également invoquer l’état de nécessité et le
changement fondamental de circonstances pour stopper unilatéralement le
paiement de leurs dettes. Mais ces gens sont tellement abreuvés de dogmatisme
qu’ils en ont oublié le bon sens. Cette dette est illégitime, et les
gouvernements l’ont constituée non pour les intérêts de la population mais pour
enrichir les possédants, et en instaurant durablement un fonctionnement libéral
de l’économie et de la société. Cet «Etat» ce n’est pas nous ! C’est
l’instrument, malheureusement, d’une sorte de sainte-alliance des soi-disant «
élites » politiques et économiques, en symbiose presque totale.
La dette des Français est née un matin de 1973 sous la plume de Giscard et de
Pompidou qui disaient : " Le Trésor public ne peut être présentateur de
ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. ". Cela veut dire
qu'on empêche l'état de se servir de son propre argent ( Nos impôts et taxes)
et l'oblige à acheter de l'argent avec de gros intérêts aux banques privées.
Ceci est une véritable escroquerie faite au peuple.
La gauche (et notamment le PS) est totalement hypocrite sur ce sujet. François
Hollande, est le premier défenseur du système monétaire (de même que DSK). Ces
gens-là ont été formatés sur les bancs de l’ENA et de Science Po par des
théories monétaristes dont on voit bien les limites aujourd’hui.
Mais qu’importe, ils arrivent à justifier le fait que la BCE prête aux banques
privées des sommes monstrueuses aux taux les plus bas du marché alors qu’ils
refusent dans le même temps que la même chose puisse être accordée aux états.
Et après, ces mêmes gens vous disent qu’il faut « armer les états face aux
marchés et à la spéculation ».
Lorsqu’un pays comme la Grèce en vient à se mettre à poil devant les marchés et
ses partenaires européens, à devoir privatiser en urgence son patrimoine, faire
reculer les droits fondamentaux de ses citoyens, c’est qu’il y a déjà un
sérieux problème de souveraineté. Mais pire, lorsque tout ceci est défendu,
approuvé, et encouragé par des prétendus « républicains », c’est que, si elle
existe encore, la Démocratie est très gravement malade.
Nous devons annuler cette dette bidon et surtout réclamer les centaines de
milliards dont se sont déjà goinfrés les banquiers. Nous devons nationaliser
les banques et tous leurs avoirs, sans aucun dédommagement.
Chômage, Précarité, crise climatique… Quelles solutions ? Mardi 6 mai Débat public à Grenoble
Mot d’accueil d’Eric PIOLLE, maire de Grenoble
Pierre LARROUTUROU, économiste
Bruno GACCIO, auteur
Isabelle ATTARD, députée
Jean Pierre RAFFIN ancien Pdt France Nature Environnement
Hervé FALCIANI, lanceur d’alerte anti-Paradis Fiscaux, Tête de liste Parti X en Espagne
Anne-Sophie OLMOS, Adjointe au Maire Grenoble
Jean-Baptiste COUTELIS, tête de liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Véronique LACOSTE, deuxième sur la liste Nouvelle Donne Région Sud Est
Et VOUS.
Pour aller plus loin, beaucoup plus loin : La vision révolutionnaire de Rifkin sur la production énergétique du futur et sa distribution sont basées sur la collaboration et les réseaux. Les énergies renouvelables, la production individuelle, le stockage grâce à l'hydrogène, les réseaux de transport de l'électricité (Smart Grids) et les véhicules électriques en seront les 5 piliers >>>
Nous ne sommes plus là dans une pensée centralisée et hiérarchisée comme celle de l’archaïque capitalisme mais réellement vers un appel à la collaboration et à la créativité.
Cette 3ème révolution industrielle implique, une fois de plus, d'importants changements de paradigme. Ce n'est pas avec ce pouvoir politique réactionnaire et des industries basées sur une structure pyramidale qui nous maintiennent dans le statu-quo du néo-libéralisme que nous avons une chance d'y arriver.
- Parce que, comme beaucoup, j'ai mon bulletin de vote du 6 mai 2012 en travers et que je ne peux pas faire confiance à un parti gouvernemental sécuritaire qui lèche le cul du MEDEF.
- Parce que j'en ai assez de voir mes enfants suffoquer dès que la température dehors dépasse les 20°C.
- Parce que, je ne crois plus en la croissance économique à tous prix.
- Parce que je ne veux pas habiter une ville de bureaux où l'humain n'aurait plus de place. - Parce que j'en ai assez des magouilles politico-mafieuses de nos élus.
- Parce que je rêve d'une ville ou la diversité des habitants ne serait pas un problème mais une chance. - Parce que je ne veux pas un flic derrière chaque grenoblois. - Parce que je suis né à Grenoble et que j'aime vraiment ma ville :
On dit que le marché n’a pas de mémoire mais rappelez vous il y a 4 ou 5 ans :
Laforêt, FNAIM, CIC, notaires, le gouvernement, et même notre petit président, invitaient tout le monde à investir au plus vite dans la pierre, jusqu'à nous faire croire qu'il ne fallait pas louper son tour sous peine d'être un pauvre loser de locataire toute sa vie.
« Investissez tout de suite, disaient ils. Ce n’est pas un mauvais placement. La pierre ne peut qu'augmenter. L’immobilier prendra encore et toujours de la valeur. Des belles courbes à la loupe. Des rendements de 10% à l'année … ».
Tout était bon pour donner l'illusion et le rêve !
« Impossible que le marché immobilier baisse, c'est du solide ! »
Rappelez-vous (enfin mes quelques fidèles lecteurs ...), je vous avais demandé en 2007 si les arbres allaient jusqu'au ciel.
Depuis, le marché à bout de souffle a bien cherché des subterfuges pour retarder un retournement qui semblait de plus en plus proche. (Prêts à taux 0, 1% patronal, facilité de crédit et taux d’endettement partout revu à la hausse).
Aujourd’hui, on peut être vraiment être inquiet. La dévalorisation brutale de l'immobilier diffuse lentement ses effets pervers.
Les accédants à la propriété d’alors, ceux-là même qui pensaient qu'un jour ils auraient à payer l’ISF à cause de leur pavillon, peuvent légitimement craindre de surpayer leur logement et de boire un bouillon financier.
L'urgence et l'incertitude, qui caractérisent notre époque formidable, nous montrent que plus rien n'est stable. D'autre part, je n'ai jamais compris comment, en des temps où divorce, mobilité professionnelle voire chômage sont monnaie courante, on pouvait si facilement s'engager sur un crédit de 25 ou 30 ans.
Je serais très curieux de savoir, quel discours peuvent, maintenant, bien tenir les banquiers et les agents immobiliers à leurs anciens clients qui sont tombés dans le panneau; car ils vont désormais voir leurs biens se dévaluer et continuer à payer pour un mirage …
Dans son livre "Armes silencieuses pour guerres tranquilles" (1979), le linguiste et philosophe américain, Noam CHOMSKY, Professeur émérite du Massachussetts Institute of Technology, a élaboré une liste des «Dix Stratégies de Manipulation» qui selon lui servent à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.
1/ La stratégie de la distraction :
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser de retour à la ferme avec les autres animaux. »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions :
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple, laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux ou le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation :
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé :
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D'abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge :
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion :
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise :
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ».
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité :
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes :
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Argument de marketing, voir philosophie de vie, le low cost est insidieusement rentré dans nos vies, petit à petit, l’air de rien, il y a quelques années, tirant les prix vers le bas mais aussi notre perception du confort et du bonheur.
Ce fut la nourriture qui fut la première impactée; la grande distribution, sous couvert de tarifs réduits, mais avec une qualité vraiment médiocre, nous a conduits sur les chemins de la malbouffe, de l’obésité et des maladies comme l’encéphalopathie spongiforme bovine.
Puis ce furent les voyagistes et les compagnies aériennes qui, sacrifiant le confort et la « belle » prestation, nous ont emmenés à l’autre bout du monde pour trois fois rien où on nous offrait des hébergements vraiment chip créant le tourisme de masse dans son horreur et sa vulgarité.Puis vinrent l’habillement low cost, la hifi, l’informatique, l’ameublement, les voitures, les logements, les Telecom réduisant les prestations et rognant de plus en plus sur la qualité.
Les conséquences furent que l’on consommait tout et n’importe quoi, de plus en plus avidement avec de moins en moins de discernement, goulument et sans complexe.
La chasse au prix les plus bas a également conduit les industriels à produire nos biens de consommation dans les pays où les salaires étaient les moins disant (Asie du sud-est, puis Chine) au détriment de la compétence et du savoir-faire des exécutants, enclenchant l’infernale spirale.
La qualité finale s’en ressentait, mais « à ce prix » on ne pouvait pas non plus attendre des miracles.
Alors, on en rachetait, encore moins chers, encore moins durables, chaque fois de plus en plus blasé.
Des générations entières ne sauront jamais ce qu’est un produit de qualité et, aussi, et c’est plus grave, puisque tout est disponible pour tout le monde, n’auront jamais cette joie d’obtenir quelque chose après l’avoir vraiment désiré.
Suivant la théorie selon laquelle ce qui n’augmente pas est irrémédiablement appelé à régresser, le lowcost ne nous maintiendra pas longtemps dans notre petit confort consumériste.
Le « moins cher » exclue tout progrès tant technologique que social, toute règle éthique et tout respect de l’autre ou de l’environnement.
Pour gagner notre beefsteak prionisé (quotidien !!!), il nous faut maintenant accepter de voir notre train de vie se réduire, allant même jusqu’à manger de la merde.
Lelow cost(terme anglais signifiant « bas coût »), est unmodèle économique. Il a pour principe de répercuter, sur le prix final au consommateur, la minoration des coûts inhérents à un produit ou service. Ainsi, une entreprise se basant sur ce concept, cherchera à proposer des prix attractifs en minimisant sescoûts fixeset sescoûts variables.
La démarche dulow costest dans une certaine mesure l'inverse de celle de lamontée en gamme.
e me réjouis presque aujourd’hui de voir dans quel bordel vont être ceux qui ont cru au rêves véhiculé par les politiques, les médias et les arnaqueurs en tout genre.
Après s'être fait ronger ce qui leur restait d'esprit critique, tous ont préféré, bêtement, adhérer à la sacro sainte «pensée unique», au mirage de l’intérêt personnel et au culte de leur petite personne.
Mais, maintenant, ily a un hic !
Aujourd’hui, la crise que je pressent depuis plus de 5 ans est arrivée et, malheureusement, ce sont les les plus modestes qui vont en pâtir.
Les plus modestes ? Sûrement, mais la majorité des crétins aussi.
Tous ceux qui ont voulu péter plus haut que leur cul. Tous ces péquenots, avec leur villa de lotissement minable à Perpète-les-Oies et leurs 3 voitures à crédit, sont condamnés à bouffer, au mieux, des nouilles ou des patates jusqu’à la fin de leur vie.
Finies, les vacances au VVF de Palavas-les-Flots, les menus enfants quand on allait au restaurant … Même ça c’est devenu trop cher.
Nombre de ménages ayant cru en la société du crédit et de la consommation commencent à comprendre que les arbres n’iront pas jusqu’au ciel et sont maintenant endettés à vie.
Même si je sais que ce n'est pas cool, je ne les plains pas.
Mort de rire quand je vois ceux-là même qui ont voté Sarkozy demander à l’état une aide pour payer leur toxique gasoil. Mort de rire, encore, quand ils me disent qu’ils n’ont pas les moyens de faire grève et qu’ils ont trop d’échéances en début de mois.
Mort de rire car ils commencent à comprendre, qu’il y a un peu plus d’un an, ils ont voté pour le pire des libéralismes.
Un modèle de société s’écroule mais il est trop tard.