Aujourd’hui, on ne parle plus de décroissance mais belle et bien de récession. Si pour beaucoup, la crise restait très théorique, elle nous frappera de plein fouet dans peu de temps. Nous ferons moins les malins.
Le modèle de société actuelle ne me plait pas, mais quand la crise, la vraie, sera là, nous le regretterons.
La crise, c’est l’argent du travail qui ne vaut plus rien. L’inflation, c’est le gars qui achète son pain avec une brouette de biftons. Les temps vont être durs pour presque tous mais seront invivables pour les plus petits. Je ne peux m’en réjouir. La crise n’est pas une bénédiction.
Et ne me parlez pas non plus de « remise à plat » … il est trop tard.
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6 août 2023
Dis papy, c'est quoi la Crise ?
Réédition
18 mai 2023
Mobilisation NOTAV / Les soulèvements de la Terre / Vivre et agir en Maurienne les 17 et 18 juin 2023
Pour que ce projet ne voit jamais la lumière au bout du Tunnel !
Depuis plus de 30 ans, un projet de chantier ferroviaire titanesque, impliquant le forage de 170 km de galeries à travers les massifs alpins, anime l'imaginaire mégalo et détraqué du consortium TELT, «Tunnel Euralpin Lyon Turin» allié de décisionnaires politiques «visionnaires» et de groupes tels que Vinci, Bouygues et Eiffage. Bien que le transport de marchandises stagne depuis 1994, que la ligne existante ne soit utilisée qu'à 20% de sa capacité de fret, la TELT envisage de creuser 11 tunnels, dont le plus grand d’Europe, le «Tunnel de Base» de 57 km. Et tout cela pour faire gagner aux voyageurs et aux marchandises seulement 1h25 entre Paris et Milan. Une façon simple de s'assurer des décennies de chantiers juteux, propulsés par plus de 30 milliards d'argent public.
Un programme de destruction massif
Aujourd'hui, dans la vallée de la Maurienne et en Val di Susa, les travaux préparatoires du tunnel de base ont débuté. Déjà, des dizaines de sources drainées par les machines ont tari ou perdu du débit, des nappes phréatiques ont été percées, 1500 hectares de terres agricoles seront artificialisées. Tout ça pour mettre en place les zones de chantiers, entreposer les millions de mètres cubes de gravats arrachés à la montagne, ouvrir les centrales à béton et les carrières nécessaires à l'extraction des matériaux et à la construction des tunnels.
Contre le Lyon-Turin, une mobilisation franco-italienne.
Depuis une dizaine d'années, en France, collectifs et associations se mobilisent pour montrer le non sens absolu de ce projet. Mais cette lutte dépasse les frontières ! En Italie, le mouvement populaire NOTAV se bat depuis 30 ans pour préserver sa vallée, ses montagnes et la vie qui y foisonne et ce malgré une violente répression et une drastique militarisation des territoires. Mobilisations à 70 000 personnes, blocages de chantiers, construction de lieux de vie communs sur ou à proximité des chantiers le mouvement italien a réussi à ralentir voire stopper la course de ce projet archaïque !
Alors que les travaux peinent à avancer, mettons un coup d'arrêt à ce projet, avant que les travaux ne causent encore plus de dégâts irrémédiables !
Retrouvons-nous en masse le weekend des 17 et 18 juin prochains dans la vallée de la Maurienne, pour une manifestation internationale déterminée.
1 septembre 2022
Villarodin - Le Bourget
La lutte n'est pas facile quand on connait les moyens dispendieux plus ou moins légaux (parfois très limites) que peut déployer l'état face aux citoyens. Même quand ces derniers luttent simplement pour que leurs foyers aient encore de l'eau au robinet.
La Maurienne
Terre ravagée par la TELT
Pendant que le gouvernement déclare que l’eau est un problème national et européen, qu’il faut la préserver, le préfet fait arrêter et mettre en garde à vue un protecteur de l’environnement qui se bat depuis des années pour sauvegarder ce bien essentiel à la vie !
Les travaux du Lyon-Turin ferroviaire siphonnent déjà près de 5 millions de m3 par an, et, à terme, si ce projet était réalisé ce serait de 60 à 125 millions de m3 par an que ce tunnel drainerait asséchant les eaux souterraines sans que la nature puisse les reconstituer. Par ailleurs, en infraction avec la loi sur l’eau, le tracé du futur tunnel traverse les zones de protection des captages d’eau potable violant ainsi les déclarations d’utilité publiques qui interdisent tout creusement dans ces périmètres.
C’est pourquoi depuis le 24 août 2022, un collectif de citoyens barre la route aux camions destinés à ce chantier destructeur des ressources hydrologiques de la Maurienne. Pacifiquement et avec détermination, ils tirent leur légitimité de l’article 2 de la Charte de l’Environnement qui stipule que « toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement ».
Ce 30 août, les forces de l’ordre sous l’œil du sous préfet ont sélectivement arraché du groupe et mis en garde à vue, Philippe Delhomme, coprésident de Vivre et Agir en Maurienne en dépit du fait que les décisions étaient assumées collectivement. C’est manu-militari que les autres manifestants ont été délogés de leur poste de blocage afin de laisser libre cours aux bétonneurs.
29 mai 2022
Interactions du domaine de la lutte
Les 2 moments importants dans la vie d'un homme sont la naissance, ce moment où l'on vient au monde et l'autre, l'instant où l'on comprend pourquoi ion y est. Il y a aussi deux manières de voir l'existence : Une qui consiste à accumuler le plus de biens matériels possibles. L'autre, qui serait, dans une sorte de continuum générationnel, une envie de changer l'avenir et d'arrêter ou, au moins, de ralentir, la fatale issue annoncée.
Les chaines d'interactions, bien que différentes pour chacun sont les liens du vaste système dont nous faisons partie et où toutes les connexions sont importantes. Elles sont humanité.
19 novembre 2021
Vers quel horizon ?
Se projeter dans le futur. Imaginer le monde de demain. Offrir une chance à l'avenir Imaginer quelque chose de joli, quelque chose qui fait envie.
C'est compliqué de sortir du millénarisme collapsogène.
17 septembre 2021
Le message de Scobie
Scobie Ryder est un ami de longue date. Old fellow, old follower qui un jour, par sa phrase " Star un jour, star toujours " et une discussion dans mon anglais approximatif, m'a donné la force de renaître, de ne pas lâcher le morceau et même de repartir dans une vie éclairée par la création artistique. Si notre regard sur le monde est assez similaire, Scobie, lui, a la classe internationale.
12 septembre 2021
L'iphone est il visionnaire ?
Les algorithmes tendent à nous emmener dans une sphère assez banale voire simpliste, vers ce que certains appellent " la Normalité". Cette normalité est en fait la voie royale du consumérisme.
Ceux qui ne se disent pas fous mais qui se pensent beaux mecs ou belles nanas, avec une belle voiture, un agréable parfum et un compte en banque confortable sont en fait de jolis pions à qui l'on vend à peu prêt n'importe quoi. Pour les autres, c'est pire: Ils sont les parias, les exclus.
Nos Maîtres sont experts dans la gestion des algorithmes, des influences, des tendances, ou de la mode.
Nos Maîtres sont experts dans la gestion des algorithmes, des influences, des tendances, ou de la mode.
L'Obscurantisme est le meilleur moyen de gouvernance qui n’ait jamais été imaginé. Il consiste à plonger le cerveau humain dans un état spécial, dans une sorte de stupeur ou d’atrophie. Tout ce qui est susceptible d’ouvrir les yeux de l’individu, tout ce qui lui permettrait de revendiquer son droit à l’existence devient inconvenant. L’obscurantisme ne se borne pas à laisser en friche l’intelligence humaine, il cherche à l’asservir. Il prétend que le peuple n’a pas besoin d’éducation et qu’il n’est pas nécessaire de s’instruire pour exister: « On peut être un parfait cultivateur sans connaître un mot d’histoire ou de géographie. Pour être tapissier, métallurgiste ou maçon, l’étude de la littérature et des sciences naturelles est loin d’être indispensable ... ».
Ce sont avec de tels arguments que, pendant des siècles, les hommes ont été cantonnés dans leur médiocrité, sans pouvoir s’affranchir d'aucun fardeau.
Qui peut dire l’étendue de ce gaspillage de forces intellectuelles, sacrifiées férocement, à l’intérêt mal compris des quelques parasites dominants ?
C'est toujours en abêtissant les peuples que nos classes dirigeantes cherchent à consolider leurs privilèges. Le discours consensuel général, cette sorte de pensée unique, commune à presque toutes les classes politiques mondiales, affirment que notre bonheur doit impérativement passer par plus de croissance, plus de productivité, plus de pouvoir d’achat, plus de consommation.
Celui qui croit à la nécessité et à la bienfaisance du consumérisme ne songera certainement pas à briser ses chaînes. Il sera plus facile à gouverner que l’asservi qui ronge impatiemment son frein en haïssant l’iniquité et la tyrannie dont il est victime, prêt à se révolter dès que se créera une opportunité.
L’altruisme devrait prendre le pas sur l’égoïsme, la coopération sur la compétition, les loisirs sur l’obsession du travail, l’importance de la vie sociale sur la consommation illimitée et égoïste, le goût pour un travail soigné sur l’efficience productiviste, le durable et le raisonnable sur l’esbroufe et la frime, pourtant nos envies et nos valeurs sont devenues systémiques. Elles sont suscitées et stimulées par le système et, en retour, elles contribuent à le renforcer. Rajoutons à cela la facilités d'obtention des crédits et les difficultés qu'ils entraînent une fois le doigt mis dans le pot de confiture, la crainte du lendemain, et nous comprendrons pourquoi l’obscurantisme est le fondement même de la résignation. Le libéralisme et ses compromissions ne modifient pas le statut de l’individu autrement que financièrement. La projection capitalistique ne se faisant que dans le court terme, l’impossibilité d’élaborer un vrai modèle de société nous envoie directement dans le mur.
26 août 2021
Comme en 14 !
Que c'est amusant de voir tous ces Tartempions à l'égo un peu lourdingue qui cherchent le selfie avec l'ami Eric Piolle. " - C'est qui le gars à coté de Tartempion ? "
Notre idée est de faire vraiment différemment, d'ouvrir l'exploration des possibles et de débattre, de débattre pour ne plus se battre.
Mais déjà les officiels aux dents longes débarquent avec leur science πPo et une certaine hypocrisie propre aux chapelles, leurs calculs électoralistes et leur censure. Le monde de demain semble bien moins les intéresser que le positionnement de leur petite personne sur l'échiquier.
C'est dommage mais l'Art de la Guerre a encore de beaux jours.
25 août 2021
Faire évoluer l'Egrégore et changer de paradigme
Je suis une énergumène, pourtant, j'aspire à la gentillesse et au bonheur. Je rêve un monde pur et honnête. La vie n'est peut-être qu'un passage mais rendons la joyeuse et agréable. Ne nous querellons pas pour des futilités et construisons un monde que nous aimerons. Bientôt il sera trop tard.
24 juin 2021
Face au Lyon-Turin, la Maurienne réagit enfin.
Un presidio est une vigie, un lieu de rencontres, de partage et d’information pour débattre, pour réfléchir à des alternatives et pour s’opposer au percement du nouveau tunnel Lyon-Turin. Celui de Venaus, par exemple, est magique. J'y ai fait de belles rencontres (Erri De Luca, Alberto Perino ...).
La Maurienne a été longue a comprendre l'escroquerie qui mènera à la destruction de ses montagnes.
Enfin elle réagit.
Ce samedi 26 juin, venez nombreux à Villarodin-Bourget pour soutenir les habitants dans leur opposition au Lyon-Turin. Vous verrez, par vous même, l'ampleur des dégâts déjà occasionnés.
Enfin elle réagit.
Ce samedi 26 juin, venez nombreux à Villarodin-Bourget pour soutenir les habitants dans leur opposition au Lyon-Turin. Vous verrez, par vous même, l'ampleur des dégâts déjà occasionnés.
En voici le corolaire réactualisé en juin 2021 :
25 mars 2021
Chronovélos à Grenoble
A l'occasion de la Ruche aux projets participatifs de 2016, j'avais présenté une autoroute à vélos. Assez bizarrement, il avait été changé de catégorie au dernier moment par le personnel municipal passant de la catégorie petit projet à gros projet. Pendant la présentation, la vue ci-dessous n'a pas pu être projetée alors que tout mon argumentaire était basé sur elle. Comme on le voit sur la vidéo, j'en ai été fort dépité et passablement énervé pendant cette présentation au public.
Malgré tout cela, il ne me manquait que 3 points (sur 250) pour que le projet soit validé. Dommage !
2019 : On reparle des autoroutes à vélos :
Quand en 2016, mon projet avait été retoqué je ne m'attendais plus à le ressortir des cartons. Pourtant en début d'année, Jacques Wiart, conseiller municipal en charge des déplacements, m'invitait à participer à l'élaboration d'un document diagnostiquant les conflits d’usages observés entre les cyclistes, les piétons et automobilistes dans toutes les rues de mon quartier. Avec d'autres habitants, nous avons planché pendant 5 ou 6 séances sur les différents points noirs et, naturellement, j'ai ressorti mes vieux croquis.
Je ne sais pas si mon projet, renommé chronovélo, aboutira un jour mais, j'ai été visionnaire. Je remarque qu'à l'heure où l'on fait de belles autoroutes à vélos un peu partout dans la ville, notre quartier (Aigle-Foch-Libération) est complètement délaissé.
Plus ça va, plus les piétons sont gênés par les vélos, les trottinettes et les scooters qui prennent les trottoirs pour des pistes cyclables . Face à l'immobilisme de la mairie et de la métro, j'avais tourné une vidéo début 2019 mais, depuis, c'est bien pire.
Cette fois, c'est grave :
- Le 9 septembre 2020, à 12h30, un vieux monsieur a été violemment percuté par un cycliste à cet endroit même.. Il a succombé à ses blessures au CHU Grenoble-Alpes peu de temps après.
- Le 25 mars 2021 à 7h30, c'est au tour d'une jeune cycliste de mourir sous les roue d'un camion benne. Elle a eu la tête broyée.
28 janvier 2021
... une oasis ! (2)
" Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité. Notre avenir ce sont les petites compagnies de théâtre, les petites associations, les films avec des petits budgets, les petits bistrots, les petits restaurants, les petits chapiteaux, les petits commerces, les petites entreprises, les petites maisons, les petites voitures, les petites plages, les petits bateaux, les petits ilots entre le ciel et l'eau. Tout toujours accessible à tous.
On peut très bien vouloir rester petit et avoir de très grandes ambitions. Ce sont, par exemple, les nouvelles petites structures agricoles qui vont nous permettre de nous protéger de la lente destruction de la planète que nous craignons tous. Le petit commerce au service de la qualité et non de la quantité. Il faut en finir avec les grands nombres, les grands chiffres, les grands calculs.
Nous ne sommes pas fait pour vivre comme des fourmis au service d'une seule tête grossièrement pensante. Nous sommes fait pour vivre dans des cercles restreints à taille humaine comme on dit. La fraternité vraie peut-être revigorante au sein des petits groupes.
La répartition des richesses devient une obligation absolue si nous ne voulons pas sombrer dans de nouvelles dictatures mais aussi la multiplicité des groupes, des idées, le changement continu, l'intermittence des compétences du pouvoir aux manettes.
La pandémie nous ramène à notre solitude, elle nous fait ressentir vivement le manque de l'autre, des autres et nous fait entrevoir le danger de violence et de brutalité que représente les grands rassemblements, les grandes utopies, les grandes surfaces commerciales, les grands bénéfices, les grandes fortunes, les grandes institutions où les pouvoirs doivent obligatoirement assujettir, abrutir ou exploiter pour s'imposer. "
Edgar MORIN
18 juillet 2020
... une oasis !
En ces mois d'été 2020 et après la µexpo (encore visible à l'intérieur) où étaient mises en scène quelques cartes mentales et réflexions sur les liens et les interactions entre Humains, Elisabeth SÉNÉGAS m'offre la vitrine du Chimère café, 12 rue Voltaire, Grenoble, pour y exposer "... une oasis !" une toile de 115 X 75 (techniques mixtes).
Elle est la dernière de la série Collapsologie, commencée après la sidération qu'avait provoqué chez moi la fréquentation de quelques amis écologistes et économistes alternatifs, une réflexion sur l'effondrement de la société industrielle et de ce qui pourrait lui succéder.. S'il est urgent de ralentir il nous faut surtout être force de proposition et penser par quoi remplacer le système néolibéral.
Depuis le déconfinement, qui n'a pas tenu ses promesses, une grande crise ne fait plus aucun doute. Je cherche cependant à rester optimiste, explorant d'abord la piste du surrvivalisme, puis celle du "
localisme et du communalisme
" où la survie ne serait pas individuelle mais communautaire. A l'échelle d'une ville, les spécificités et les talents de chacun deviendraient la ressource de tous.
Aujourd'hui, il n'y a guère qu'au niveau local que peut commencer une mutation sociétale. Attendre que la nomenclature étatique légifère et règle tous les problèmes par ses systèmes administratifs complexes, inefficaces et lents n'est plus possible. L'idée de production collective de confiance, en limitant au maximum les intermédiaires, à la manière d'une bockchain couplée à une monnaie locale, peut devenir un modèle coopératif adaptable aux fonctionnement urbain. Avec une entraide de qualité, le peuple n'aura pas à prendre le pouvoir, le peuple sera le pouvoir.
En ces périodes troubles, il pourrait ainsi subsister des îlots, des oasis de fraternité (notion chère à notre parrain Edgar Morin).
« Les portes de la ville resteront ouvertes pendant toute la journée; et même, elles ne seront jamais fermées, car là il n'y aura plus de nuit. On y apportera la splendeur et la richesse des nations. Mais rien d'impur n'entrera dans cette ville, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge ... À la fin de l'histoire des hommes, la ville parfaite, contiendra parfaitement tout ce que l'homme attend lorsqu'il désire la ville : sécurité, survivance, vivre ensemble… ».
Apocalypse 21.
« Des villes et des villages renaît l'espérance. Les temps qui viennent seront rudes. Homoeconomicus a vécu. Sur les ruines des dogmes, notre chemin sera de cultiver notre courage. Et nous puiserons dans nos poèmes la force de rendre envisageable ce qui n'a pas encore de nom. ».
Eric PIOLLE (Grenoble - 2020).
« Plus les libertés s'accroissent, plus les contraintes qui imposent l'ordre diminuent, plus s'accroissent les désordres inséparables des libertés, plus s'accroît la complexité sociale. Mais l'extrême désordre devient destructeur et la complexité se dégrade en désintégration. La seule chose qui puisse protéger la liberté, à la fois de l'ordre qui impose et du désordre qui désintègre, est la présence constante dans l'esprit de ses membres de leur appartenance solidaire à une communauté et de se sentir responsable à l'égard de cette communauté. Ainsi donc l'éthique personnelle de responsabilité/solidarité des individus est aussi une éthique sociale qui entretient et développe une société de liberté. Cette éthique contribuerait à la réhumanisation de la société ainsi qu'à la régénération du civisme, lequel est indissociable de la régénération démocratique ».
Edgar MORIN (2020)
— Edgar Morin (@edgarmorinparis) July 1, 2020bravo Elisabeth et amis https://t.co/B5zPNUdlaA
27 février 2019
Black-out ou faillite d'EDF
Si on voulait remplacer les 4 tranches nucléaires de la centrale de Tricastin par de l'éolien il faudrait environ 3600 éoliennes ... et beaucoup de mistral.
6 septembre 2017
Ecologie, Décroissance et Education
Conférence de lancement de la (R)évolution des colibris from Mouvement Colibris on Vimeo.
Discussion avec mon oncle et parrain Bernard sur l'écologie, la décroissance et l'école Montessori en mai 2012:
Il y a quelques années, Bernard a choisi de vivre en adéquation avec ses idées et a tenté l'aventure en habitant le Hameau des Buis.
8 juillet 2017
MACRON notre sauveur
Pour tous ceux qui pensent que Macron sera un bon berger pour la France, et, surtout, pour rigoler un peu, voici le dernier clip de Richard Gotainer :
5 décembre 2016
Lanceuse d'alerte - Salon du livre - Irène FRACHON
Être en avance n'est pas dans mes habitudes, pourtant comme le pote protestant qui m’hébergeait à Paris voulait aller prier ce matin du dimanche 27 novembre 2016, je suis arrivé bien en avance au salon du Livre des Lanceurs d'Alertes organisé par mon ami Daniel Ibanez.
Un soleil froid sur Paris.
Je m'assois d'abord sur un banc pour discuter un peu avec un mec pensif et fatigué sur l'esplanade Roger Linet.
Un soleil froid sur Paris.
Je m'assois d'abord sur un banc pour discuter un peu avec un mec pensif et fatigué sur l'esplanade Roger Linet.
Avec seulement le jus de légume de mon pote crudivore dans le ventre, je n'ai pas spécialement envie de perdre mon temps à philosopher avec quelqu'un qui reste de marbre.
Pour faire court, je lui demande s'il ne se les caille pas trop, à poil comme ça, parce que moi, même avec ma doudoune et ma polaire grenobloise (fabriquée en Chine) je me les gèle grave.
Comme il ne me répond toujours pas, je quitte le gars et rentre dans un café qui s'appelle " le Fidèle ".
Le kawa y est bon. En le savourant, j'observe discrètement et longtemps ce jeune homme au teint livide que deux autres personnes interviewent. Il n'a pas l'air d'aller très bien, angoissé, presque dispersé.
Dans mon dos, une cloison légère me sépare de trois types qui discutent d'un des versets du Coran.
J'ai envie de fumer.
Dans mon dos, une cloison légère me sépare de trois types qui discutent d'un des versets du Coran.
J'ai envie de fumer.
Tandis que je règle mon café au comptoir, je remarque deux pieds nus qui jouent de manière assez sexy avec le cuir de mocassins bruns. (Je pense être un peu fétichiste des pieds féminins).
Une femme blonde me tourne le dos, elle est entourée de deux gars. En arrivant à son niveau, je la reconnais, c'est Irène Frachon.
Intimidé, j'ose :
- « Madame Frachon ? »
- « Oui ? » me répond-elle.
- « Je suis désolé de vous déranger en pleine discussion, mais puis-je juste vous dire un mot, un seul ? »
Elle sourit.
Assez penaud, je risque un « Merci, Madame ! »
Quand je sors, un pigeon est en train de chier sur la tête du jeune roi qui bientôt deviendra un travailleur épuisé.
Quelques heures plus tard, je croise à nouveau Irène Frachon dans la grande salle du festival..
Elle ressemble à un ange, à un être de lumière.
Elle me parle de Big Pharma et de sa lutte contre les laboratoires SERVIER.
Je lui raconte ma première hospitalisation, ma souffrance jeune homme quand j'ai du prendre de force tous ces neuroleptiques, et comment la médication psychiatrique a gâché ce qui aurait dû être les plus belles années de ma vie.
Je comprends maintenant que c'est pour me remonter le moral qu'elle me montre sur son smartphone, une vidéo de ses enfants qui comme dans le film d'Emmanuel Bercot, la Fille de Brest font de la musique en famille.
Irène est une belle personne, une très belle personne.
Irène est une belle personne, une très belle personne.
22 novembre 2016
Le moteur à explosion: Culte d'un autre siècle
Outre le fait qu'elle soit le moyen de transport le plus meurtrier, la bagnole et le développement urbain à l'américaine qu'elle a entraîné ont largement contribué à enlaidir et à polluer la France.
Mon père, qui roulait beaucoup parce qu'il était représentant, aimait nous faire visiter l'hexagone et une partie de l'Europe. Il nous trimbalait sur les routes.
Je me rappelle que nos discussions, rares échanges avec Papa, devenaient quasi philosophiques, ces nuits où il devenait une simple oreille parce qu'à part un bout de ses bras sur le volant, je ne voyais rien d'autre de lui. Ces moments privilégiés quand le reste de la famille dormait, juste avant le petit déjeuner à l'aube, dans un " Routier " de sa connaissance étaient chouettes mais c'était, il y a longtemps !
Mais je me souviens aussi de ma petites sœur qui vomissait souvent et de la fumée de cigarettes brunes dans le confinement de l'habitacle. Les voyages étaient longs et fatigants
Mon père, qui roulait beaucoup parce qu'il était représentant, aimait nous faire visiter l'hexagone et une partie de l'Europe. Il nous trimbalait sur les routes.
Je me rappelle que nos discussions, rares échanges avec Papa, devenaient quasi philosophiques, ces nuits où il devenait une simple oreille parce qu'à part un bout de ses bras sur le volant, je ne voyais rien d'autre de lui. Ces moments privilégiés quand le reste de la famille dormait, juste avant le petit déjeuner à l'aube, dans un " Routier " de sa connaissance étaient chouettes mais c'était, il y a longtemps !
Mais je me souviens aussi de ma petites sœur qui vomissait souvent et de la fumée de cigarettes brunes dans le confinement de l'habitacle. Les voyages étaient longs et fatigants
... " Dis Papa, c'est encore loin la mer ? "
Plus tard, à mon tour, le métier m'amena à parcourir les routes de France. La voiture était un simple outil.
Paul Arzens en parlait même comme d'un vulgaire " instrument ménager ".
1968 - Paul Arzens et les véhicules électriques from phase3 on Vimeo.
Plus tard, à mon tour, le métier m'amena à parcourir les routes de France. La voiture était un simple outil.
Paul Arzens en parlait même comme d'un vulgaire " instrument ménager ".
1968 - Paul Arzens et les véhicules électriques from phase3 on Vimeo.
Si, comme évoqué dans cette vieille vidéo, elle confère, toujours, à certains un aura de virilité et de puissance, les déplacements urbains ne lui sont plus adaptés.
Il est temps de repenser nos déplacements.
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12 septembre 2016
26 avril 2016
Envoyez ces jeunes con(-suméristes) faire le plein à la
La notion même de politique est dépassée face à la catastrophe climatique et écologique qui arrive. Parce qu'ils ont des enfants, j'ai des amis ” de Droite ” (hé oui !) qui sont bien plus préoccupés par l’avenir de cette planète que pas mal des petits cons-uméristes qui se la pètent grave au volant de leur 4x4 en bouffant des bananes de Casabio.
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