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8 septembre 2022

All the young punks ... are still fighting !

A Saint-Jean-de-Maurienne,  si du 10 au 28 octobre 2022, vous vous ennuyez (ça arrive souvent dans ce bled) ne demandez pas ("après" ) The(phase3) mais interrogez les gens (les vieux) sur Vicious ou Viche (pour les femmes les plus élégantes).


http://blog.thephase3.fr/2012/04/parabellum.html

Et passez le voir au GEM le Rebond.

2 septembre 2022

Lyon-Turin - Survivre ou exister ?

L’État protège ceux qui assèchent nos villages mais malmène ceux qui protègent l’eau. Alors faut-il mieux couler en beauté ou surnager sans grâce ?

Rendez-vous
ce dimanche 4 septembre 2022
pour un pique-nique géant
à
Villarodin-Bourget



1 septembre 2022

Villarodin - Le Bourget

La lutte n'est pas facile quand on connait les moyens dispendieux plus ou moins légaux (parfois très limites) que peut déployer l'état face aux citoyens. Même quand ces derniers luttent simplement pour que leurs foyers aient encore de l'eau au robinet.
La Maurienne
Terre ravagée par la TELT



Pendant que le gouvernement déclare que l’eau est un problème national et européen, qu’il faut la préserver, le préfet fait arrêter et mettre en garde à vue un protecteur de l’environnement qui se bat depuis des années pour sauvegarder ce bien essentiel à la vie !

Les travaux du Lyon-Turin ferroviaire siphonnent déjà près de 5 millions de m3 par an, et, à terme, si ce projet était réalisé ce serait de 60 à 125 millions de m3 par an que ce tunnel drainerait asséchant les eaux souterraines sans que la nature puisse les reconstituer. Par ailleurs, en infraction avec la loi sur l’eau, le tracé du futur tunnel traverse les zones de protection des captages d’eau potable violant ainsi les déclarations d’utilité publiques qui interdisent tout creusement dans ces périmètres.

C’est pourquoi depuis le 24 août 2022, un collectif de citoyens barre la route aux camions destinés à ce chantier destructeur des ressources hydrologiques de la Maurienne. Pacifiquement et avec détermination, ils tirent leur légitimité de l’article 2 de la Charte de l’Environnement qui stipule que « toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement ».

Ce 30 août, les forces de l’ordre sous l’œil du sous préfet ont sélectivement arraché du groupe et mis en garde à vue, Philippe Delhomme, coprésident de Vivre et Agir en Maurienne en dépit du fait que les décisions étaient assumées collectivement. C’est manu-militari que les autres manifestants ont été délogés de leur poste de blocage afin de laisser libre cours aux bétonneurs. 

L’État protège ceux qui assèchent nos massifs et malmène ceux qui protègent l’eau.

9 juillet 2022

Maurienne - Se faire baiser ou résister ?

Hier soir, nous étions à Fourneaux (73 Savoie) pour une réunion de plus avec Daniel Ibanez & Co au sujet du projet Lyon-Turin.  Il y avait même quelques députés. Depuis peu et pas trop vite,  la vallée de la Maurienne se réveille.


En plein nimbysme, quelques habitants de ces villages où le divorce n'a jamais été un problème puisque l'on reste quand même dans la même famille, commencent, presque honteusement, à exposer leurs interrogations et leurs inquiétudes face à ce projet pharaonique et stupide qui consisterait à percer la montagne de 2 X 57 kilomètres de galeries :
-  pertes des ressources hydriques,
-  pollution de l'air parce que les camions ne passent presque plus par le tunnel du Fréjus,
-  des terres agricoles,
-  émanation de Radon, gaz à effet de serre,  CO2 …
-  arnaque quasi mafieuse de la TELT aux populations,
-  désinformation … 

Les prises de parole ont été nombreuses et plus ou moins bien argumentées. Si on peut dire qu'ils ont mis le temps, leur terrible frilosité et leur récent retournement de veste est quand-même un peu pathétique. Ils se croyaient éternellement riches mais la TELT en a décidé autrement.

15 janvier 2022

La pollution de l’air des vallées alpines financée par l’État

Eric Piolle, Maire de Grenoble 
François-Xavier Laffin, Conseiller municipal de Chamonix 
Daniel Ibanez, initiateur de la procédure contentieuse en 2017 
Patrick Bastien, les Amis de la Terre 
Vivre et Agir en Maurienne 
ARSMB

En cette année clé pour le climat, après la condamnation de la France par l’Union Européenne et le jugement du Conseil d’Etat confirmant l’insuffisance d’actions concrètes du gouvernement Français pour protéger la population en améliorant la qualité de l’air, les participant-es reviendront sur les derniers développements des actions judiciaires engagées par des élu-es ou des associations et sur les solutions opérationnelles qui pourraient être mises en œuvre rapidement s’il y avait une réelle volonté politique de protéger les habitant-es. 

Le FDPITMA (Fonds pour l’Intermodalité dans le Massif Alpin) sert-il l’intérêt général en continuant à financer le trafic routier dans la vallée de la Maurienne avec les bénéfices du trafic routier de la vallée de l’Arve à hauteur de 20 millions € par an ? 
Grenoble a porté plainte en 2018 au pénal contre ce détournement de sa mission telle que fixée par le code des transports. 
Des conseillers municipaux de Chamonix, représentés par François-Xavier Laffin, ont déposé le 18 novembre 2021 un recours devant le Tribunal Administratif de Paris contre la convention de financement liant ATMB, SFTRF et FDPITMA qui a organisé ce détournement. Plusieurs associations de défense de l’environnement soutiennent ces procédures et seront présentes pour en témoigner.

6 janvier 2018

NOTAV malgré tout

— à Saint-Jean-de-Maurienne.

Même si nous venons de vider la maison de notre enfance à cause du Lyon-Turin, je reste définitivement #Notav.




Ma mère n’était que locataire. Le proprio, comme d'autres, a trouvé là une belle opportunité pour vendre ce "presque taudis" de manière bien avantageuse pour lui. (pendant les 40 ans où nous avons occupé les lieux, il n'y a jamais eu une seule remise à niveau de la villa à part les quelques "bricolages" de mes parents et surtout de ma mère, papa étant décédé en 1992).

Il y a énormément de conflits d’intérêt dans cette histoire de Lyon-Turin et ce sont les contribuables qui, au final, seront les dindons de la farce. 

Déjà la vallée de la Maurienne, défigurée par ce projet pharaonique et dispendieux, ne ressemble plus à grand chose et je pense que ce n'est qu'un début.

Bonne année 2018

6 août 2015

NOTAV : Lutter plus que jamais !

On nous met dans la tête, avec l'aide des médias à la botte de nos maitres, que la ligne TGV Lyon-Turin devrait finalement  et inévitablement voir le jour.

Je me suis intéressé, presque par hasard, à cette aberration économique, sociale et environnementale qui peu à peu devient le plus gros des outrages au peuple de toute l'Histoire européenne.

Très peu de temps après,  j'ai vu quel traitement l'état italien (berlusconien à l'époque) infligeait à des gens paisibles, souvent âgés, qui n'aspiraient qu'à vivre tranquillement le reste de leur âge.

Une dangereuse terroriste Notav


Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruira leur belle vallée. Ils disent non à la dilapidation de l’argent public; Non encore aux campagnes de criminalisation et aux accusations de terrorisme dont ils font régulièrement l'objet dans les médias corrompus.


La résistance est maintenant organisée et s’appelle NOTAV.

En France, les opposants sont encore peu nombreux, les " Crétins des Alpes " voyant même dans ce chantier une bonne occasion de se faire du fric. 
Il est vrai que les premières indemnités d’expropriation  étaient plutôt juteuses (pour les opportunistes proches du dossier).
Encore plus naïfs, certains mauriennais se  voient déjà embauchés comme tunneliers. Une simple réflexion sur l'affaire Bouygues et l'EPR de Flamanville leur démontrerait le contraire. 
D'autres, carrément benêts, rêvent au développement des sports d'hiver, avec des TGV dégueulant leur flux de touristes sur St Jean-de-Maurienne.
.C'est vrai  que pendant 15 ou 20 ans, il va falloir l'aimer cette vallée poussiéreuse pleine de camions (ceux qui empruntent déjà le tunnel routier du Fréjus, et bientôt aussi ceux (à benne) qui charrieront les gravats issus de l'excavation..
Qu'elle va être belle la neige des quelques modestes stations de ski mauriennaises où déjà, même à grand renfort d'artifices les choses, tournent au tragique !

Photo de la station de la Norma, pourtant réputée pour son enneigement, le 11 janvier 2015

L'avidité légendaire de ses habitants, le bourrage de crâne médiatique, un chantier d'une vingtaine d'année, au moins, et le non report rapide du trafic des camions sur les rails (alors qu'il est possible en trois mois) vont faire de la vallée de la Maurienne un endroit invivable.

Va doucement, c'est tout bon !


On s'amuse bien sur les pistes de skis, mais en tant que Rhône-alpin, je déplore que l'accès aux cimes soit devenu si facile. 
L'hiver, à la Norma (d'où est originaire ma femme), je suis effaré en observant les touristes. Ils skient de l'ouverture à la fermeture des pistes, et enquillent les descentes sans même regarder les montagnes pourtant si belles.
Du haut de mes 52 ans, je ne sais toujours pas ce qu'est la montagne: chaque année y est riche de surprises et de grandes joies, mais aussi de tristesse quand je vois certains coins de nature transformés en dépotoirs ou en parcs d'attractions pour le tourisme de masse à grands renforts de bulldozers. L'impression, qu'ici aussi, on est dans le concept de la montagne, clé en main, et sans aléa, façon Eurodisney.

Pendant les vacances scolaires, les pentes sont plein de couillons qui rasent les débutants ou les enfants, le plus vite possible (c'est facile sur une piste verte ou bleue) mais sans maîtrise de leur vitesse. Go-pro sur le casque, ils se la pètent à mort. 


Pourtant, comme la mer, les sommets restent un mystère, une formidable école de la vie; ils nous rendent modestes et nous ramènent à notre juste taille dans l’univers : Rien.

Allez ! Je l'avoue, moi aussi, je filme les pistes, et surement depuis plus longtemps que les gugus avec leurs " boîtes à casques " sur la tête.


9 mars 2015

Le droit à " La Parole Contraire "

Les Italiens ne veulent pas du projet de ligne LGV (TAV, en italien, Treno Alta Velocità) qui, sous de faux prétextes écologiques, condamne à mort une bonne partie des Alpes.

Ils disent " NO " à cette dilapidation de l’argent public et à son détournement par la mafia et par les caisses des partis politiques.La Résistance est organisée et s’appelle NOTAV.

Les lobbies, les politiciens véreux qu'ils arrosent, les médias qu'ils manipulent, donnent encore un vernis de respectabilité au projet dont le financement crouvrirait largement le déficit de la Sécurité Sociale.

L'écrivain et alpiniste Erri De Luca,  parce qu'il aime les Alpes, soutient depuis des années le mouvement. Son engagement le mène depuis le 28 janvier 2015 devant le tribunal de Turin et, malheureusement, l'issue sera sans surprise.


Le système archaïque qui ose encore s'autoproclamer Etat ou Démocratie veut museler la liberté d’expression. 
Préparons-nous à la désobéissance citoyenne car notre Humanité même en est l'enjeu.

26 février 2015

Soirée #NOTAV jeudi 26 février à Chambéry




Quand avec un couple d'amis mauriennais, nous sommes arrivés à cette réunion, nous avons plutôt été surpris de n'y trouver qu'une petite vingtaine de personnes. Mais comme nous avions croisé Daniel Ibanez à l'entrée, je savais que cela allait quand-même être une bonne soirée.

Tout d'abord un petit apéro pendant lequel je discute avec Daniel. Il me fait une jolie dédicace de son livre "Trafics en tous genre".
Ensuite devant une salle qui commence à se remplir, un monsieur un peu âgé du collectif NO-TAV SAVOIE nous retrace l'historique du mouvement et celle du projet de la ligne Lyon-Turin.
Durant cet exposé beaucoup de chiffres un peu difficiles à mémoriser sont présentés mais comme les choses sont bien faites, beaucoup de documents et tracts sont aussi à notre disposition.


Un jeune homme nous explique, ensuite, les motivations de la lutte savoyarde ou plutôt leur carence quand on compare la mobilisation ici à celle du coté du Val de Suse.
Pour clore la réunion, la partie " questions & échanges" est animée, les témoignages intéressants, les vécus riches et passionnés.
Cette très bonne soirée au final m'a donné envie de me rendre le samedi 7 mars dès 10 heures à St Michel-de-Maurienne (Rond point de l'ex-Métaltemple) pour une journée d'information sur ces percements de tunnels qui n'apporteraient qu'un peu plus de misère et de désolation dans une vallée déjà bien laminée.  
  

9 novembre 2014

I will not Spray for you as you didn't do it for me

Le dimanche 26 octobre, à l'occasion d'un festival de Graffiti sur les quai de l'Isère, avec mon fils Loulou aka Luigi Lartif ,  je suis allé un peu retâter, du spray sur les quai de l'Isère. Ca faisait plus de 30 ans que je n'avais pas pratiqué cet exercice.

Ici, petit test (presque minable) de re-bombage au sol (mais avec le pochoir historique). 



 De 1982 à 1987,  je n'achetais jamais de peinture. 
Un  jour, je me suis fait coincé dans une droguerie de St Jean de Maurienne avec un sac de sport remplis d'aérosols multicolores.  Heureusement, la caissière de la quincaillerie GIRAUD était plus gênée que moi et n'a pas appelé les gendarmes. 

Comme, en cette fin 2014, je suis un père de famille respectable, je n'avais acheté, que 4 bombes de mauvaise peinture, pour ce 26 octobre et beaucoup trop chères (de l'ordre de 7 € par spray) ce qui, évidemment, m'a beaucoup limité. Je reconnais que j'ai aussi bien perdu " la main ".

Mais bon ! On va dire que c'était une Reprise !

Grâce à un des jeunes gars, bien sympa, des BNT, qui lettrent beaucoup actuellement dans le rue de Grenoble, j'ai appris, qu' aujourd'hui, on trouve des bombes, de bonne qualité pour pas cher dans certaines enseignes de la ville. [ Merci à lui ! ]

Le comble de l'ironie  est, peut-être, que cette reprise du Graffiti se passe à quelques pas de l'endroit où les flics d'Alain CARIGNON nous avaient arrêtés en décembre 1984.

Si l'internement, puis les médicaments, n'ont pas réellement eu raison de ma révolte, j'avais quand même dû m'exiler temporairement à Saint-Jean-de-Maurienne, chez mes parents, où, à l'époque, l'air était meilleur pour  moi. 

Donc, vers la fin des années 80, je disposais, au moins, d'une cinquantaine de références de bombes pour peindre  des trucs comme ça  : 

La Cène (1986)

          ... dans mon atelier,

3 janvier 2014

Argent électronique et pénurie de cash

L'année n'a pas 3 jours et, dans les stations savoyardes, les commerçants râlent déjà : une grève des convoyeurs de fonds qui ravitaillent normalement les distributeurs de billets, les obligent à utiliser les cartes bleues (même pour une baguette) :

Fini le " black " en ce début 2014 !


3 avril 2012

Parabellum chez les ploucs

Avec Bilbo, nous avons assisté à la première soirée du festival Bouk’n’Roll 2012 à St Jean de Maurienne.  Les gens de « Salut les anges » ont quand même beaucoup vielli et sont devenus tout mous. Plus jeune, nous aimions beaucoup  OTH mais les transfuges n’ont pratiquement joué que les morceaux de leur éponyme dernier album.

Par contre Parabellum a vraiment été à la hauteur de nos attentes.



Je connais les musiciens de ce groupe depuis 1984.  Je crois qu'à l'époque il  s’appelait « Les Electrodes ». Ma copine, Adeline (ADN) était sortie avec le guitariste et elle faisait les chœurs sur la première version de «  La bombe et moi ».  Elle en était très fière mais ne savait pas que le gars lui avait refilée l'Hépatite C.
Elle me la refila avant que j'en fasse moi-même cadeau à une bonne partie de la Savoie. 
Il faut quand même dire que .ces putains de pharmaciens ne voulaient pas vendre de seringues mais balançaient volontiers aux flics ceux d'entre nous qui, par exemple, leur achetaient du lactose.



Merci à Schultz et à sa bande pour ce pur moment punk tellement improbable à la salle polyvalente des Chaudannes à Saint-Jean-de-Maurienne.


Je me rappelle qu'il y a très longtemps, sans le sou, j'étais allé y écouter le groupe Starshooter (filmé ici par ce cher Georges Rey) en douce de mes parents. 
Kent et ses potes fumaient à l'arrière du bâtiment. Heureux de voir un gamin de 13 ans apprécier leur musique, ils me firent rentrer gratuitement par les coulisses.

Ce soir de 1977, il n'y avait pas grand monde dans la salle des fêtes des Chaudannes