30 août 2011

Georges REY ....

 de 1969 à 1982 : Cinéaste expérimental. Certains films sont dans les collections du Centre Georges Pompidou et du Musée d'Art Moderne de New York. Depuis 1982 réalisateur de vidéos sur des artistes contemporains.

  de 1976 à 1995 :  Fondateur et responsable du département vidéo de l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain. 52 séances par an, où furent montrés de l'art vidéo et des films sur des artistes.

  de 1976 à 2000  :  Gérant du "Cinéma" et de 1982 à 2000 du "Cinéma Opéra" ; deux salles à Lyon classées "recherche" et "édition".

  de 1981 à 2011 : Vidéaste (portraits d'artistes), photographe, professeur, curateur,

  de 1981 à 2007 : Professeur à l'École Supérieure d’Art de Grenoble.

  de 1999 à 2007 : Professeur à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon.

  1994-95 : Co-commissaire de la BIENNALE DE LYON 95. La 3ème Biennale d'Art Contemporain avait pour thème : la Vidéo, l'Informatique et le Cinéma.

  1996-98 : Responsable de la vidéo et des nouvelles technologies au Musée d'Art Contemporain de Lyon.

  1997 : Commissaire de VERSION ORIGINALE, exposition sur l’Internet, proposée par Le Musée d’Art Contemporain de Lyon, qui réunit des œuvres originales de 27 artistes contemporains.

  1998-99 :  Commissaire “artistique” de CHANGEMENT DE TEMPS manifestation regroupant 7 artistes dans 7 monuments nationaux à l’occasion de l’an 2000.

        "  Georges REY a été mon professeur de culture générale à l'École Supérieure d’Art de Grenoble de 1982 à 1985. Son regard (et ses élucubrations) ont fondamentalement changé mon éclairage sur l'Art Contemporain et fortement influencé ma  production. Il est, peut-être, le seul qui peut se targuer de cela.

Plus tard,  du tréfonds des pavillons psychiatriques, je pensais souvent à mon vieux maître. Alors quand je reçus une invitation pour l'accrochage de son exposition de photographies, le 14 août dernier, à la résidence Moly-Sabata à Sablons, je fis l'impossible pour y participer  "  


26 août 2011

NOTAV : Quand la Louve égorge ses petits.

Pour imposer  par la force le Train à Grande Vitesse Lyon-Turin, l’état italien pille, vole et dépouille les manifestants.
L’espace aérien est militarisé et les assauts des chiens berlusconiens dans la foule sont innommables ; Des handicapés, des femmes enceintes, des enfants, des vieillards, sont molestés, frappés à coup de barres de fer. Certains touchés au visage.
Gazage, Fash-Balls en tirs tendus, tout est tenté pour enrayer le mouvement NOTAV, allant jusqu’à des méthodes mafieuses ou rappelant, parfois, les plus belles années mussoliniennes.
Mais le peuple ne ploie pas.
(Vidéo faite par un ami italien, on excusera donc l'orthographe et la grammaire)
Le peuple est et sera toujours le plus fort !!!

6 août 2011

Vers un lundi noir ....

The Enola Gay day



Enola Gay est le nom de l'avion Boeing B-29 Superfortress qui largua sur la ville d'Hiroshima, Japon, le 6 août 1945, la première Bombe Atomique (Little Boy) utilisée comme arme de guerre.





NOTAV (la suite : Quand l'état berlusconien frappe le peuple)

Par hasard, hier matin, vers 01:00, alors que je rentrais en voiture  de la cote adriatique italienne, j'ai doublé, sur l'autoroute entre Turin et Bardonèche, le convoi des carabiniers qui se rendaient sur le site occupé par les opposants au TGV Lyon-Turin.




Voici quelles images de la RAI diffusée la veille :



Bravo amis italiens ! Vous êtes plus forts que nous autres, pauvres français, de l'autre coté de la montagne, qui acceptons ce projet stupide sans broncher.
J'espère que votre action nous fera prendre conscience de notre bévue.

2 août 2011

Infamie & omerta : le TGV Lyon-Turin


Comme nous sommes en vacances en Italie, nous avons suivi les aventures du mouvement NOTAV, ce 30 juillet 2011. Ce jour là, plus de 15.000 personnes ont manifesté (une fois de plus) contre le projet de Train à Grande Vitesse Lyon-Turin.

Malgré les campagnes de criminalisation permanentes de l’état berlusconien et du monde capitaliste bruxellois contre le mouvement. Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruirait à terme leur belle vallée. Ils disent non à cette dilapidation de l’argent public qui au final ne profitera qu’à quelques entrepreneurs maffieux tant italiens que français et qu’à quelques sombres caisses de partis politiques renflouées (s’il en était besoin) des deniers européens détournés.


Les média français ne font, bien sûr, pas de publicité pour ce mouvement populaire. Il a pourtant fait de nombreux blessés tant du coté des manifestants que de celui des forces de l’ordre. Je n’ai trouvé que cette pauvre vidéo sur le net qui relate très partialement la dernière manifestation transalpine.

Si du coté français, les crétins des Alpes se sont fait vendre une ligne TGV qui permettrait à la vallée de la Maurienne de « respirer à nouveau » en réduisant le trafic des camions. Il faut savoir que cette ligne ferroviaire ne concernerait en fait que le trafic voyageur, la capacité du tunnel routier du Fréjus étant en train d’être doublée par le percement d’une deuxième galerie.
Les mauriennais ne subiraient que les nuisances du train à grande vitesse puisque les gares de la vallée ne seraient pas desservies.

Du coté italien, la résistance, s’est, elle, organisée. L’achat de parcelles de 1 m² par des milliers de piémontais rendra les formalités d’expropriation difficiles, voir impossibles.
Et puis les opposants à ce projet sont près à en découdre.
Certains ont même déjà annoncé qu’ils lutteraient jusqu’à la mort.