A Saint-Jean-de-Maurienne, si du 10 au 28 octobre 2022, vous vousennuyez (ça arrive souvent dans ce bled) ne demandez pas ("après" ) The(phase3) mais interrogez les gens (les vieux) sur Vicious ou Viche (pour les femmes les plus élégantes).
Olga & Co étaient hier soir à Grenoble pour la troisième fois. Cette tournée des Toy Dolls fête le 40ème anniversaire du groupe. Comme ce fut le cas les 2 autres fois où ils sont venus ici, nous y étions.
Le Cyberpunk (association des mots cybernétique et punk) met en scène un futur proche empreint de violence et de pessimisme dans une société technologiquement avancée, aseptisée et froide.
« Le courant cyberpunk provient d'un univers où le geek et le rocker se rejoignent, d'un bouillon de culture où les tortillements des chaînes génétiques s'imbriquent. » Bruce Sterling
On considère souvent leSony-Centersitué sur la Potsdamer Platz à Berlin comme le symbole architectural et presque unique du cyberpunk. (Architecte: Helmut JAHN . Charpente: 700 tonnes d'acier, 3500 m² de verre. Hauteur : 103 mètres . 26 étages de bureaux . Surface habitable: 132 500 m² . Surface au sol: 26 500 m ². Siège européen de Sony . Achevé en 2000)
Librement inspiré du livre de Philip K Dick « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » Blade Runner (1982) de Ridley Scott est le film qui décrit le premier (et le mieux) cet univers souvent glauque du monde ténébreux qui nous pend au nez :
L'histoire: Alors que des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues invivables, une nouvelle race d'esclaves a vu le jour : les répliquants, androïdes que rien ne peut distinguer des humains. Après la première mutinerie dans un vaisseau spatial, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont déclarés " hors la loi ". L'unité spéciale des blade-runners, est alors chargée de les éliminer. C'est le personnage qu'incarne Harrison Ford qui doit « désactiver » les 6 derniers répliquants dans un Los Angeles déglingué et corrompu.
« Il faut mettre la société au service de l'école et non pas l’école au service de la société » disait Bachelard. Pourtant, aujourd'hui, l’école nuit au développement personnel des enfants. Elle contribue, de plus en plus tôt, à une mise en phase avec un modèle unique, vise l’optimisation de la performance et laisse de moins en moins de place pour la réflexion, la différence, le sentiment et l'expression.
Juddu Krishnamurti
Formater les enfants pour en faire de bons conso-acteurs et appeler cela l’ « intégration sociale » est une escroquerie. Le moule scolaire interdit toute dérive idéologique autre que celle qui prône l’ultralibéralisme à tout crin et la consommation de masse.
L'Histoire, la Philosophie, les Arts ou la Littérature ne seront bientôt plus dispensés dans les écoles car ces matières peuvent éveiller la curiosité des plus jeunes et risqueraient, par la suite, d'en faire de vilains réfractaires.
La différence, cette source d'inspiration et de créativité, pourtant tellement vitale pour changer ce monde en pleine déliquescence, n'est plus admise.
Les restrictions imposées aux enfants font parfois penser que l'autisme serait une réponse presque reptilienne du tout petit face à l'agression sauvage dont il est victime. Avec son classique repli vers un monde personnel meilleur, l'autisme serait, alors, le premier refuge de la conscience naissante.
Accepter ou pas un monde qui place l'argent, le pouvoir et la violence comme les plus belles des valeurs est une option de vie que l'on devrait pouvoir mûrir librement. Ce choix est pourtant interdit et est même répréhensible. Les programmes de l'Education Nationale sont obligatoires jusqu'à l'âge de 16 ans . Ne pas y adhérer est un pari dangereux où le jeune adulte insoumis risque de se voir renvoyé sur le banc de touches de manière violente et rapide.
La loi et la justice protègent la société contre ceux qui ne se conforment pas aux règles imposées par les plus puissants. La sanction la plus courante demeure l'emprisonnement mais, de tout l’arsenal juridique, les soins psychiatriques sans consentement et plus particulièrement l’hospitalisation d’office (appelée aujourd’hui « soins psychiatriques sur décision d'un représentant de l'état ») sont les plus abjects. Sous prétexte d'une déviance, ils répondent, à l’avance, et souvent arbitrairement, à une éventuelle mise en danger du système par ceux qui pourtant le constitue et pourraient même le faire évoluer demain.
« Sur le fondement d'un certificat médical circonstancié émanant d'un psychiatre, le préfet prononce par arrêté l'admission en soins psychiatriques d'une personne dont les troubles mentaux nécessitent des soins, compromettent la sûreté des personnes ou portent gravement atteinte à l'ordre public », ainsi, sans qu’aucun reproche ne puisse lui être fait, hormis celui de ne pas penser « comme il faut », les psychiatres, souvent avec l’aide de la police, se chargent du sale boulot et de la « reconduite dans le droit chemin » et de faire ré adhérer le déviant au modèle. La psychiatrie est le bras séculier des lobbies et des politicards. Elle incarcère et reprogramme les plus rebelles d'entre nous sous prétexte, qu’un jour, ils pourraient être dangereux.
Quand le dispositif psychiatrique se referme, nous comprenons que nous venons de nous faire prendre et que notre vie sera différente de celle que nous projetions.
Notre destin sera bouleversé.
Plus nous nous agiterons, plus nous protesterons, plus nous tenterons de nous justifier, plus violente sera notre souffrance. De la contention aux neuroleptiques, l’arsenal barbare de la psychiatrie est vaste et puissant.
Les plus rétifs, mutilés par l'ablation d'un bout du cerveau, seront définitivement transformés en de dociles légumes. Malgré toutes les croyances, la lobotomie est toujours pratiquée. La recommandation 1235 de 1994, relative à la psychiatrie et aux droits de l’homme (Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe) l'évoque et stipule d'ailleurs qu’elle, et la thérapie par électrochocs, peuvent être pratiquées « si le consentement éclairé a été donné par écrit par le patient lui-même ou par une personne choisie par le patient pour le représenter, un conseiller ou un curateur et si la décision a été confirmée par un comité restreint non composé uniquement d'experts psychiatriques ».
Il faut quelques fractions de secondes, et un verre d’eau, ou le temps d'une injection, pour commencer un traitement par neuroleptiques mais, après, il sera pratiquement impossible de l'arrêter.
La rechute inévitable qu’entraînerait l'arrêt du traitement est l'une des nombreuses épées de Damoclès brandies par le personnel des hôpitaux psychiatriques. L'est aussi celui de l'instauration d’un état de pathologie chronique. Ainsi effrayé, le patient ne pourra qu'adhérer au programme de soins. Comme révélée, il y déjà longtemps, par Henri LABORIT ou Stanley MILGRAM, parler de « neuro-plasticité provoquée » pour créer la soumission n’est pas aberrant.
La perte de confiance en soi provoquée par l'autoritarisme abusif des personnels de santé trouve ses fondements dans la peur, la menace et l’infantilisation avec tout un contingent de phrases et de gestes qui seraient presque anodins dans un autre contexte.
La chambre d'isolement est une brimade courante.
La contention fait qu'à cause du manque de personnel, le patient peut se retrouver sanglé sur un lit pendant plusieurs semaines. On lui mettra une couche culotte et on lui injectera un produit anticoagulant chaque jour.
La description d'un futur, de toute façon pourri, peut aussi conduire certains patients au suicide. Les psychiatres, bien sûr, diront, alors, que c'est à cause de la dépression liée à la maladie.
Le lien social n'existe plus. Les rapports sont de plus en plus superficiels et les contraintes de plus en plus fortes. C'est bien pire dans les institutions. Il y a tellement de misère humaine et de maltraitance dans les hôpitaux psychiatriques que peu arriveront a y supporter un séjour. Le dictât des autorités est tellement illégitime qu'il ne peut être qu'abusif.
Soit tu adhères à cette société, soit, comme tu ne peux la quitter, la psychiatrie t’en éliminera, sans aucune concession ni le moindre regret ».
Le sentiment de révolte personnelle face au système peut conduire à se retrouver seul contre tous. Il engendre la partie punk du ZenPunk. Cette "distorsion mentale" et la mise en danger permanente qui en découle, sont pourtant les fondements de toute démarche artistique. Le prétexte de la création artistique reste un refuge pour éviter les représailles de la part d'une société définitivement agressive et malade. Les limites entre Art et folie sont ténues, parfois à peine perceptibles, mais toujours violentes.
Le mardi 20 septembre 2016, presque tous ceux que je connais et qui ont encore un questionnement sur nos fondamentaux étaient présents à l'expo.
Pedro et Manu ont assuré la partie musicale de l'exposition.
Parce que, pour cause de weekend au ski, j'y avais loupé le passage des Wampas et aussi pour faire plaisir à une amie, j'ai accepté d'aller écouter Nina Hagen en live à La Belle Electrique.
La Belle Electrique est la toute nouvelle salle de concert de Grenoble "dédiée aux musiques électriques".
Un café, au bar, un mercredi après-midi, et une discussion plutôt agréable avec le barman, nous avait fait parler du Rock à Grenoble avec, bien sûr, une évocation de Feu-l’Entre-pot.
L'Entre-pot : Je me rappelle de cette soirée de 1999 où sur la droite de la scène, avec ma femme, nous nous étonnions de ce Bus-Régie et des caméras mobilisées pour un concert d'à peine une trentaine de spectateurs.
Pourtant les vidéos qui en résultent, trop rares témoignage sur les mythiques Dogs, permettent à Dominique LABOUBÉE de rejoindre le panthéon des rockers qu'il mérite.
Il me revient également le souvenir ému d'éructations alcooliques avec Moon MARTIN dans les pissotières.
L'Entrepôt était le vrai lieu Rock de Grenoble.
Même je suis assez septique je souhaite, du fond du cœur, à cette Belle Electrique de trouver sa place entre nos montagnes.
Quant à Nina HAGEN, qui annule son concert sans réelle explication, je reste sur l'évocation qu'en fait Antoine de Caunes dans son " Dictionnaire amoureux du Rock ".
Même si beaucoup qualifieront le chanteur de Parabellum comme le " Pape du punk-rock français ", la mort de Schultz est pour moi bien plus qu'un simple RIP :
Par un hasard extrême, l'une des "copines groupies" du groupe, fut ma petite amie fin 1984. La jeune fille se ventait d'avoir été, juste avant d'être avec moi, la compagne du guitariste du groupe, Sven. A l'époque, Parabellum s'appelait " Les Électrodes ", je crois. En tous cas, je me rappelle bien de la K7 de démo pérave (oui, vous savez, une cassette !) avec jaquette genre logo merdique photocopié.
Je me rappelle, donc, qu'en 1984, nous écoutions déjà " La Bombe et Moa", "SVP 08 38" ...
C'était nos jeunes années. C'était il y a trente ans.
J'ai eu la chance de revoir et filmer, il y a 2 ans, le pépère et sa bande dans le bled de mon adolescence lors d'un festival punk. Ce trou, Saint-Jean-De-Maurienne, où, à la l'époque, nous n'étions, avec 3 copines (RIP 2/3 aussi), que 4 keupons
Je n'étais pas encore phase3 mais " Viche " ou " Vicious ".
FUCK'EM ALL! Un petit dernier pour la route ?
... Et tous les cons dirons que c'est la dernière.
Avec Bilbo, nous avons assisté à la première soirée du festival Bouk’n’Roll 2012 à St Jean de Maurienne. Les gens de « Salut les anges » ont quand même beaucoup vielli et sont devenus tout mous. Plus jeune, nous aimions beaucoup OTHmais les transfuges n’ont pratiquement joué que les morceaux de leur éponyme dernier album.
Par contre Parabellum a vraiment été à la hauteur de nos attentes.
Je connais les musiciens de ce groupe depuis 1984. Je crois qu'à l'époque il s’appelait « Les Electrodes ». Ma copine, Adeline (ADN) était sortie avec le guitariste et elle faisait les chœurs sur la première version de « La bombe et moi ». Elle en était très fière mais ne savait pas que le gars lui avait refilée l'Hépatite C. Elle me la refila avant que j'en fasse moi-même cadeau à une bonne partie de la Savoie.
Il faut quand même dire que .ces putains de pharmaciens ne voulaient pas vendre de seringues mais balançaient volontiers aux flics ceux d'entre nous qui, par exemple, leur achetaient du lactose.
Merci à Schultz et à sa bande pour ce pur moment punk tellement improbable à la salle polyvalente des Chaudannes à Saint-Jean-de-Maurienne.
Je me rappelle qu'il y a très longtemps, sans le sou, j'étais allé y écouter le groupe Starshooter (filmé ici par ce cher Georges Rey) en douce de mes parents.
Kent et ses potes fumaient à l'arrière du bâtiment. Heureux de voir un gamin de 13 ans apprécier leur musique, ils me firent rentrer gratuitement par les coulisses.
Ce soir de 1977, il n'y avait pas grand monde dans la salle des fêtes des Chaudannes
Je n'avais pas eu de nouvelle du camarade Vaquette depuis plusieurs années. C'est donc avec un grand plaisir (et soulagement) que je trouve, ce matin, un mail m'informant de la mise en ligne de l'une des ses dernières vidéos >>>
Je vais tenter de lui offrir un auditoire plus large ...
[à suivre]
********* Redif des 19 novembre et 21 décembre 2009 *********
"(...)
Car comme dans tous les films d’horreur, même si c’ui-là fait série B
L’élément central c’est la peur, j’veux pas jouer les Cassandre
Mais à mon avis l’scénario est conv’nu, la fin ? on la connaît d’avance
Alors sortez les tronçonneuses, ça va finir dans un bain d’sang
J’déconne, y t’arriv’ra rien, si tu restes soumis et prudent
Sinon, sinon c’est le sida si tu baises, le cancer si tu fumes, la grippe aviaire ou la vache folle si tu manges de la viande, si tu ajoutes une sauce dessus, c’est l’infarctus et si tu bois, si tu bois, c’est la cirrhose et puis la mort dans un accident de voiture en d’atroces souffrances, argh ! Alors, mets ta ceinture quand tu conduis, mets un casque quand tu fais du vélo, et puis, tiens, même quand tu ne fais pas de vélo, mets aussi un casque, on n’est jamais trop prudent, et puis, surtout, surtout, ferme ta gueule et bosse comme un chien, je veux dire en étant aussi obéissant et en sachant ne montrer les dents que pour défendre les biens de ton maître, sinon… sinon c’est le chômage : regarde, regarde les SDF dans la rue, regarde-les bien, tu as envie de finir comme ça ? Alors, attention ! Attention ! Et puis, si par bonheur tu échappes à tout ça, et aussi aux ondes des téléphones portables, aux OGM et au réchauffement climatique, alors, alors, il reste encore les… les racailles ! et les… terroristes ! Ça fait peur, hein ? Ça fait peur. Mais heureusement, mais heureusement rentre chez toi, ferme tes portes à double tour, allume la télé et rassure-toi : la police veille et te protège.
Putain faut être sacrément con, ou aveugle, ou endoctriné
Pour pas voir qu’la capote, le chômage et l’insécurité
Ça participe du même principe et qu’c’est pas innocent
J’parle pas d’complot téléguidé depuis Davos par de grands méchants
Qu’auraient inventé l’sida et décrété l’chômage
Payé Ben Laden et les cailles des cités pour qu’ils fassent semblant d’avoir la rage
Mais de là à penser qu’la peur n’est pas instrumentalisée
Qu’c’est pas un outil fondamental du pouvoir faut être vraiment teubé
C’est juste parc’ que ça coûte moins cher qu’on n’applique pas la seule vraie solution
Contr’ la violence des cailles ou d’Ben Laden, moins d’misère, d’injustice et d’oppression ?
Ou c’est qu’si t’as pas peur, pas besoin d’être rassuré, dans un couple comme un État
Faut être vraiment crétin ou faible pour accepter qu’quelqu’un ait du pouvoir sur toi ?
"Taliban import export", on vous livre 'vec nos 4 gros porteurs
En trente minutes, notr’ façon d’voir la vie : moins d’liberté, plus de soumission et d’peur
Putain y sont trop forts, plus on prétend les combattre et plus leurs idées
Insidieusement gagnent du terrain, chez eux comme chez nous, vont finir par gagner
Car la peur rend les gens sages, pas au sens de sagesse, mais d’obéissants
Et surtout pas ouverts, curieux, pacifiques et intelligents
Pour faire diminuer l’insécurité, la solution Zéro l’a eue
Faut juste mettre un peu moins d’peureux et pas plus de flics dans la rue
Mais on a fait l’contraire et puis comme ça marche pas
On en rajoute une couche : plus de peur, plus de flics et basta !
Plus de contrôle social, d’moins en moins d’liberté
Et comme les braves gens se chient d’ssus, y sont prêts à tout accepter
(...)"
Lors d'une tournée en 1978, The Cramps créé l’un des plus étranges moments de l'histoire à la fois du Rock'n''Roll mais aussi de la psychiatrie en donnant un concert à l'intérieur du « Napa State Mental Hospital ».
Même s’il est difficile de croire que ceci s'est réellement passé et que l'histoire ressemble plus à une légende du rock, il y a pourtant quelqu'un qui a filmé le concert.
Comme pour le concert historique de Johnny Cash, joué une décennie plus tôt à la prison de St Quentin en Californie, il serait facile de supposer que les spectateurs sont des figurants et qu’ils font partie d'un terrible coup de buzz.
Une chose, aussi, est frappante : il n’y avait pas de réservations pour ces dates lors des ces 2 tournées.
Les Cramps et Johnny Cash ne font pas le même style de musique et ont peu de points communs. Cependant, ils ont tiré leur musique de la marginalisation et ici ils laissent entendre que nous ne sommes pas si différents de ceux que nous enfermons.
During a 1978 tour, psychobilly punk band The Cramps created one of the strangest moments in the history of both rock n' roll and psychiatry when they played a gig inside Napa State Mental Hospital.
It's hard to believe it actually happened. The story sounds more like an exaggerated rock legend than an account of a real concert, but no suspension of disbelief is needed. Someone filmed the gig.
As with Johnny Cash's landmark concert, played a decade earlier in Folsom Prison, it would be easy to assume that the onlookers are intended to be part of an ironic publicity stunt.
But one thing is striking from both of these shows: the audience wouldn't have looked out of place at any other date on the tour.
Cash and The Cramps are unlikely bedfellows, but both took their music to the marginalised and hinted that we're not so different from those we lock away.
de 1969 à 1982 : Cinéaste expérimental. Certains films sont dans les collections du Centre Georges Pompidou et du Musée d'Art Moderne de New York. Depuis 1982 réalisateur de vidéos sur des artistes contemporains.
de 1976 à 1995 : Fondateur et responsable du département vidéo de l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain. 52 séances par an, où furent montrés de l'art vidéo et des films sur des artistes.
de 1976 à 2000 : Gérant du "Cinéma" et de 1982 à 2000 du "Cinéma Opéra" ; deux salles à Lyon classées "recherche" et "édition".
de 1981 à 2011 : Vidéaste (portraits d'artistes), photographe, professeur, curateur,
de 1981 à 2007 : Professeur à l'École Supérieure d’Art de Grenoble.
de 1999 à 2007 : Professeur à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon.
1994-95 : Co-commissaire de la BIENNALE DE LYON 95. La 3ème Biennale d'Art Contemporain avait pour thème : la Vidéo, l'Informatique et le Cinéma.
1996-98 : Responsable de la vidéo et des nouvelles technologies au Musée d'Art Contemporain de Lyon.
1997 : Commissaire de VERSION ORIGINALE, exposition sur l’Internet, proposée par Le Musée d’Art Contemporain de Lyon, qui réunit des œuvres originales de 27 artistes contemporains.
1998-99 : Commissaire “artistique” de CHANGEMENT DE TEMPS manifestation regroupant 7 artistes dans 7 monuments nationaux à l’occasion de l’an 2000.
" Georges REY a été mon professeur de culture générale à l'École Supérieure d’Art de Grenoble de 1982 à 1985.
Son regard (et ses élucubrations) ont fondamentalement changé mon éclairage sur l'Art Contemporain et fortement influencé ma production. Il est, peut-être, le seul qui peut se targuer de cela.
Plus tard, du tréfonds des pavillons psychiatriques, je pensais souvent à mon vieux maître. Alors quand je reçus une invitation pour l'accrochage de son exposition de photographies, le 14 août dernier, à la résidence Moly-Sabata à Sablons, je fis l'impossible pour y participer "
Guitariste originel des Stooges (1967) avec son frère Scott (batterie), Dave Alexander (basse) et bien sur Iggy Pop (Chant) en 1967, Ron Asheton , guitariste à la technique limitée, développe sa propre façon de jouer de son instrument : son jeu lourd, lent, malsain, et ses solos simples et lancinants influenceront, contre toute attente, de nombreux guitaristes.
En 1971, fatigué par leurs excès en tout genre, la maison de disques Elektra fini par virer les Stooges, sans les laisser terminer le troisième album sur lequel ils travaillaient.
En 1972, lorsque, sur les conseils de David Bowie et de son management, Iggy Pop décide de reformer le groupe. Car s'il pense immédiatement à James Williamson pour le poste de guitariste, il compte dans un premier temps se dispenser des services des frères Asheton. Finalement, Iggy et Williamson, ne trouvant pas de section rythmique à leur goût, proposent aux frères Asheton de ré-intégrer le groupe. Mais à une condition : que Ron abandonne la guitare au profit de la basse. Ce n'est que la première humiliation d'une longue série à l'issue de laquelle James Williamson prend totalement la place de Ron Asheton au sein du groupe comme dans le cœur d'Iggy.
En 1974, les mêmes causes (excès de drogues, d'alcool, etc.) entraînant les mêmes effets, les Stooges explosent à nouveau.
La carrière d’Iggy Pop (James Newel Osterberg Junior, de son vrai nom) fut celle que tout le monde connaît plus ou moins.
Mais pendant ce temps, Ron continuait sa carrière, que certains qualifieront de médiocre :
New Order (ne pas confondre avec leurs homonymes anglais).
Par la suite, il fait partie de Destroy All Monsters
En 1981, avec Dennis Thompson, le batteur du MC5, il rejoint les très stoogiens australiens de Radio Birdman au sein d'un supergroupe, New Race, qui ne vivra que le temps d'une tournée et d'un disque live.
Quelques films de série B, tel que Mosquito ou Frostbiter.
Plus tard, il composera également un titre pour la BO de Velvet Goldmine.
Dans les années 1990 alors que la génération Nirvana redécouvre les Stooges, on le retrouve avec Thurston Moore de Sonic Youth dans Mudhoney.
Enfin, avec son frère Scott, il joue les standards des Stooges sous le nom de "Asheton, Asheton, Mascis & Watt".
En 2002, Iggy Pop prépare son quinzième album solo, Skull Ring. Sa maison de disques lui demande d'y interpréter la moitié des chansons en duo. Iggy accepte, et invite sur son disque plusieurses musiciens (Sum 41, Greenday, Peaches). Mais, surtout, il propose aux frères Asheton (qui ont emmené Mike Watt avec eux) d'interpréter quatre nouveaux morceaux des Stooges.
Depuis lors, les Stooges sont relancés, et Ron Asheton a récupéré sa place de guitariste et co-compositeur au côté d'Iggy, en concert comme sur le dernier album, "The Weirdness".
Ron Asheton, par son coté maudit, était l’un de mes guitaristes préférés. Sur scène, (je l’ai vu 2 fois depuis la reformation en 2002) il créait un univers musical inimitable. Le mec qui ne se la pétait pas et qui créait le son des Stooges :