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2 novembre 2023

#ohrage

Mon amie Ariane, qui nous a quitté il y a déjà deux ans, où qu'elle soit, peut être fière de sa petite-fille, Hélène.

8 septembre 2022

All the young punks ... are still fighting !

A Saint-Jean-de-Maurienne,  si du 10 au 28 octobre 2022, vous vous ennuyez (ça arrive souvent dans ce bled) ne demandez pas ("après" ) The(phase3) mais interrogez les gens (les vieux) sur Vicious ou Viche (pour les femmes les plus élégantes).


http://blog.thephase3.fr/2012/04/parabellum.html

Et passez le voir au GEM le Rebond.

7 novembre 2016

Merciiiiii !

 J'ai eu tellement de périodes de solitudes et de doutes dans ma vie psychique, qu'il n'y a pas à dire, vous m'avez tous bien réchauffé l'âme, le soir du vernissage.

Merci à vous !


Si Judith n'avait pas toujours été là pour me soutenir (et m'engueuler parfois aussi) je ne pourrais pas écrire ces quelques lignes aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que j'aurais, à coup sûr, réussi à appliquer ce cher principe l'éphémérité à ma propre existence. Merci à elle.
D'autres n'ont pas eu ma chancemerci à eux, aussi.

Merci également à Mohamed Aouine pour son article le 8 octobre dans le Dauphiné Libéré.


Maintenant, je vais réellement recommencer à peindre.

20 septembre 2016

Psychiatrists tried to kill phase3

« Il faut mettre la société au service de l'école et non pas l’école au service de la société » disait Bachelard.  Pourtant, aujourd'hui, l’école nuit au développement personnel des enfants. Elle contribue, de plus en plus tôt, à une mise en phase avec un modèle unique, vise l’optimisation de la performance et laisse de moins en moins de place pour la réflexion, la différence, le sentiment et l'expression.


Juddu Krishnamurti

Formater les enfants pour en faire de bons conso-acteurs et appeler cela l’ « intégration sociale » est une escroquerie. Le moule scolaire interdit toute dérive idéologique autre que celle qui prône l’ultralibéralisme à tout crin et la consommation de masse.



L'Histoire, la Philosophie, les Arts ou la Littérature ne seront bientôt plus dispensés dans les écoles car ces matières peuvent éveiller la curiosité des plus jeunes et risqueraient, par la suite, d'en faire de vilains réfractaires.

La différence, cette source d'inspiration et de créativité, pourtant tellement vitale pour changer ce monde en pleine déliquescence, n'est plus admise.

Les restrictions imposées aux enfants font parfois penser que l'autisme serait une réponse presque reptilienne du tout petit face à l'agression sauvage dont il est victime. Avec son classique repli vers un monde personnel meilleur, l'autisme serait, alors, le premier refuge de la conscience naissante.
Accepter ou pas un monde qui place l'argent, le pouvoir et la violence comme les plus belles des valeurs est une option de vie que l'on devrait pouvoir mûrir librement. Ce choix est pourtant interdit et est même répréhensible. Les programmes de l'Education Nationale sont obligatoires jusqu'à l'âge de 16 ans . Ne pas y adhérer est un pari dangereux où le jeune adulte insoumis risque de se voir renvoyé sur le banc de touches de manière violente et rapide.



La loi et la justice protègent la société contre ceux qui ne se conforment pas aux règles imposées par les plus puissants. La sanction la plus courante demeure l'emprisonnement mais, de tout l’arsenal juridique, les soins psychiatriques sans consentement et plus particulièrement l’hospitalisation d’office (appelée aujourd’hui « soins psychiatriques sur décision d'un représentant de l'état ») sont les plus abjects. Sous prétexte d'une déviance, ils répondent, à l’avance, et souvent arbitrairement, à une éventuelle mise en danger du système par ceux qui pourtant le constitue et pourraient même le faire évoluer demain.

« Sur le fondement d'un certificat médical circonstancié émanant d'un psychiatre, le préfet prononce par arrêté l'admission en soins psychiatriques d'une personne dont les troubles mentaux nécessitent des soins, compromettent la sûreté des personnes ou portent gravement atteinte à l'ordre public », ainsi, sans qu’aucun reproche ne puisse lui être fait, hormis celui de ne pas penser « comme il faut », les psychiatres, souvent avec l’aide de la police, se chargent du sale boulot et de la « reconduite dans le droit chemin » et de faire ré adhérer le déviant au modèle. La psychiatrie est le bras séculier des lobbies et des politicards. Elle incarcère et reprogramme les plus rebelles d'entre nous sous prétexte, qu’un jour, ils pourraient être dangereux.

Quand le dispositif psychiatrique se referme, nous comprenons que nous venons de nous faire prendre et que notre vie sera différente de celle que nous projetions.
Notre destin sera bouleversé.

Plus nous nous agiterons, plus nous protesterons, plus nous tenterons de nous justifier, plus violente sera notre souffrance. De la contention aux neuroleptiques, l’arsenal barbare de la psychiatrie est vaste et puissant.
Les plus rétifs, mutilés par l'ablation d'un bout du cerveau, seront définitivement transformés en de dociles légumes. Malgré toutes les croyances, la lobotomie est toujours pratiquée. La recommandation 1235 de 1994, relative à la psychiatrie et aux droits de l’homme (Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe) l'évoque et stipule d'ailleurs qu’elle, et la thérapie par électrochocs, peuvent être pratiquées « si le consentement éclairé  a été donné par écrit par le patient lui-même ou par une personne choisie par le patient pour le représenter, un conseiller ou un curateur et si la décision a été confirmée par un comité restreint non composé uniquement d'experts psychiatriques ». 


Il faut quelques fractions de secondes, et un verre d’eau, ou le temps d'une injection, pour commencer un traitement par neuroleptiques mais, après, il sera pratiquement impossible de l'arrêter.

La rechute inévitable qu’entraînerait l'arrêt du traitement est l'une des nombreuses épées de Damoclès brandies par le personnel des hôpitaux psychiatriques. L'est aussi celui de l'instauration d’un état de pathologie chronique. Ainsi effrayé, le patient ne pourra qu'adhérer au programme de soins. Comme révélée, il y déjà longtemps, par Henri LABORIT ou Stanley MILGRAM, parler de « neuro-plasticité provoquée » pour créer la soumission n’est pas aberrant. 
La perte de confiance en soi provoquée par l'autoritarisme abusif des personnels de santé trouve ses fondements dans la peur, la menace et l’infantilisation avec tout un contingent de phrases et de gestes qui seraient presque anodins dans un autre contexte. 
La chambre d'isolement est une brimade courante. 
La contention fait qu'à cause du manque de personnel, le patient peut se retrouver sanglé sur un lit pendant plusieurs semaines. On lui mettra une couche culotte et on lui injectera un produit anticoagulant chaque jour. 

La description d'un futur, de toute façon pourri, peut aussi conduire certains patients au suicide. Les psychiatres, bien sûr, diront, alors, que c'est à cause de la dépression liée à la maladie. 
Le lien social n'existe plus. Les rapports sont de plus en plus superficiels et les contraintes de plus en plus fortes. C'est bien pire dans les institutions. Il y a tellement de misère humaine et de maltraitance dans les hôpitaux psychiatriques que peu arriveront a y supporter un séjour. Le dictât des autorités est tellement illégitime qu'il ne peut être qu'abusif. 

Soit tu adhères à cette société, soit, comme tu ne peux la quitter, la psychiatrie t’en éliminera, sans aucune concession ni le moindre regret ». 


Le sentiment de révolte personnelle face au système peut conduire à se retrouver seul contre tous. Il engendre la partie punk du ZenPunk.  Cette "distorsion mentale" et  la mise en danger permanente qui en découle, sont pourtant les fondements de toute démarche artistique. Le prétexte de la création artistique reste un refuge pour éviter les représailles de la part d'une société définitivement agressive et malade. Les limites entre Art et folie sont ténues, parfois à peine perceptibles, mais toujours violentes.



Le mardi 20 septembre 2016, presque tous ceux que je connais et qui ont encore un questionnement sur nos fondamentaux étaient présents à l'expo.










Pedro et Manu ont assuré la partie musicale de l'exposition.

13 novembre 2015

KRAFTWERK 3D - MC2 - Grenoble

Pour tout vous dire, je n'ai pas mis de drapeau noir et encore moins tricolore sur ces réseaux qui n'ont plus de " sociaux " que le nom. J'ai juste fermé ma gueule.

Le 13 novembre, quand tout ce bordel est arrivé, nous étions avec Bilbo, au concert holographique., de Kraftwerk  à la MC2 (maison de la culture de Grenoble).

Arrivé en retard, comme souvent, cette fois, pour cause d'une dépose trop tardive des Voodoookids chez " Tonton Vincent " et " Tata Laurence ", nous avons dû jouer des coudes pour avoir les meilleures places (pour la vision 3D) : Pas trop difficile pour un ex-punk adepte du pogo au milieu d'un public aussi mou.



Un grand moment même si, serrés comme des sardines, beaucoup tapaient des mains hors-rythme (bien sûr) ou tentaient des vidéos avec leur smartphone au son merdique.


Depuis, que j'ai l'âge de 12 ans (1975), Kraftwerk est une partie de ma vie et
 l'est de plus en plus (Robotique, Electronique, Nucléaire et Cyberpunkitude) :
 



A la fin du set, dans les odeurs corporelles des étudiants cracras et comme les rythmes electro sont ceux qui conviennent le mieux à mon métabolisme renaissant, j'avais très soif. Bilbo aussi. Alors, comme en arrivant, nous avions croisé le plus cool des habitants de cette planète (... enfin à ma connaissance),  j'envoyais un SMS à Emilio BORONALI pour boire une bière avec lui au bar :

                  -  " Tu es où mon poussin ??? "  (13 novembre 2015 - 22:34)

                  - " Rentré... Regarde les infos : Paris brule !!!! "  (13 novembre 2015 - 22:35)


17 novembre 2014

Planète Bleue n°8

A l'occasion de la sortie du CD de musique " La Planète Bleue n°8 " Yves Blanc (réalisateur génial) et Caza (illustrateur) donnaient une soirée de dédicaces et une conférence à La Casemate de Grenoble.



Le site : La Planète Bleue



Mes mots dans le Livre Bleu, le 15 novembre 2014 :

Phase3 (Grenoble, France) (5 novembre 2014)

" Lanceurs d'alerte ou simple témoin d'une civilisation en perdition, nous le savons tous : "Les arbres ne vont jamais jusqu'au ciel".

L'idée est peut-être aussi que, comme au Japon avec Fukushima, la Nature, l'Energie, Dieu (appelez ça comme bon vous semblera) sera toujours la plus forte. Toute prospective, parce qu’erronée, est alors inutile.

Merci pour ces émissions explorant le champs des futurs possibles, même si peu des scénarios se réaliseront et pour la soirée du 14/11/14 à la Casemate de Grenoble.

Aujourd'hui, le meilleur des cadeaux que puisse faire l'Humanité à cette "Planète Bleue" est, surement, de disparaître.

Amitiés. "

24 octobre 2013

Public Image Limited : Le Retour



Revoir >>> John Lydon sur scène <<< plus de 30 ans après ça fait quand même un drôle de pincement au cœur.
En 1980, nous  étions jeunes, beaux et branleurs. 
Nos années punk ont passé et, comme nous, le gars s'est empatté, a grossi. 

Exit Jah Wobble, Keith Levene. 
John reste le seul membre du groupe de l'époque post Pistols.

Oui, nous étions une belle bande de branleurs et la vie ne nous a pas épargnés

 Mais Putain ! Qu'est ce qu'on s'est éclaté !

12 décembre 2012

Chrysta Bell - Live - Le CIEL, Grenoble

David Lynch dit d'elle que c'est un ange ...

et je crois bien qu'il a raison
Donc, dimanche dernier, j'ai discuté avec un ange.

8 juin 2012

Philippe LENNBACK

J'ai rencontré Philippe Lennback, il y a quelques années. D'abord, il a été mon prof de guitare. Puis, est devenu mon ami.
Il faut dire que vu mon niveau instrumental, nous passions souvent du temps à discuter, Rock'n'Roll, bien sur, mais aussi de plein d'autres choses.
Il a, par la suite, monté un magasin de musique non loin de chez moi.
Philippe et sa fille y vendent de beaux instruments, neufs ou d'occase, à tous les prix.
Mais, avant d'être un commerçant, mon pote est un vrai musico et ses conseils sont toujours avisés et pertinents. Il m'a réparé quelques vieilles grattes  et vendu un peu de matos, toujours dans un climat de confiance et de gentillesse extrêmes. 

Récemment, Philippe a sorti un album de reprises en anglais. 
Le 24 mai , j'ai enfin pu le voir sur scène :



Même si le lieu de la prestation était plutôt très moyen et bruyant, nous avons passé, avec ma femme, une bonne soirée en tête à tête  ...
...  et la musique de Philippe :

28 avril 2012