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17 septembre 2021

Le message de Scobie

Scobie Ryder est un ami de longue date. Old fellow, old follower qui un jour, par sa phrase " Star un jour, star toujours " et une discussion dans mon anglais approximatif, m'a donné la force de renaître, de ne pas lâcher le morceau et même de repartir dans une vie éclairée par la création artistique. Si notre regard sur le monde est assez similaire, Scobie, lui, a la classe internationale. 

8 février 2019

Robert MALAVAL : une brièveté Eternelle

Robert Malaval (1937 - 1980) est surement le seul peintre Rock français.

Du papier mâché de la série « Aliments blancs », et sa métaphore d'un mal proliférant et inévitable du début des années 60, jusqu'à la série pleine de paillettes « Poussière d’étoiles » où le fond noir symbolise la vacuité et la brièveté de la vie, en passant par les pochoirs des seventies qui annoncent déjà l'arrivée du Graffiti (pas du Street Art, SVP !), Robert Malaval a traversé son époque avec la fulgurance d'un flash d'héroïne, la vitesse d'un riff de Dick Dale ou de Chris Spedding. 

« La vie comme une farce » était presque la devise de celui a qui on attribue parfois la langue des Rolling Stones (à la bourre avec John Pasche) sur le " Sticky Fingers " à la braguette warholienne. 





L'insupportable répétition qui mène au mal-être et au vide. L'insuffisance du manque, la drogue et la jouissance ultime : le Rock'n'Roll !


« Vouloir tout saisir, c'est un vertige terrible ! »


Robert MALAVAL - Kamikaze Rock - Peinture acrylique & paillettes (1977)


En 1980 (il a déjà peint Kamikaze Rock et Kamikaze Fin du monde) dans l'urgence et après son ultime exposition-happening de Créteil, « Attention à la peinture - une exposition pirate » ... ... il se tire une balle dans la tête.





" Vouloir tout saisir, c'est un vertige terrible / faut aimer ça / de la vie à la mort faire le voyage / encore une fois encore une nuit encore un instant /j'aime à penser à des milliards, d'années / à l'infini et au néant toutes ces choses vertigineuses comme les valses de Strauss (et 1e champagne) // Parfois je sens notre vieux monde couler comme un vénérable camembert tout semble vain / je crois que je suis mort, alors pourquoi de temps à autre un visage, un tableau ou une chanson remet tout en marche et je ne vis que pour ça // Quand je peins, c'est que j' en ai envie / et ça recommence / je fais ce qui me plaît / je me fous de ce que les autres et moi ont fait / j'aime les paillettes jetées à la volée, les étoiles, les étincelles dorées / j'aime le charme, le mouvement et l'atmosphère // Ce que je suis, qui peut me le dire ? / les mots n'ont pas de sens mais parfois les images / j'aime la tempête et les orages / à dire vrai je me sens de moins en moins humain / j'aime la viande rouge, les steaks saignants / qu'est-ce que ça veut dire ? Où suis-je / bleu jaune vert rouge NOIR // Qu'on le sache bien / rien n'est plus précieux que le petit cœur qui bat tandis qu'elle dort sur le sofa de l'atelier / Je donnerais toutes les œuvres d'art de 1'univers pour ça pour cette chose sublime / fragile qu'un rien éteint, qu'un rien enflamme / juste un peu de vie/ Tout est pareil jusqu'à ce qu'on décide que c'est autrement // Maintenant ça va changer // Allez encore une fois / encore / encore/" tout compte pour zéro / pour toujours / à L'INFINI / ET J'AIME CA " - Robert Malaval (Ce message a été retrouvé à coté de son corps le 9 août 1980)

13 novembre 2015

KRAFTWERK 3D - MC2 - Grenoble

Pour tout vous dire, je n'ai pas mis de drapeau noir et encore moins tricolore sur ces réseaux qui n'ont plus de " sociaux " que le nom. J'ai juste fermé ma gueule.

Le 13 novembre, quand tout ce bordel est arrivé, nous étions avec Bilbo, au concert holographique., de Kraftwerk  à la MC2 (maison de la culture de Grenoble).

Arrivé en retard, comme souvent, cette fois, pour cause d'une dépose trop tardive des Voodoookids chez " Tonton Vincent " et " Tata Laurence ", nous avons dû jouer des coudes pour avoir les meilleures places (pour la vision 3D) : Pas trop difficile pour un ex-punk adepte du pogo au milieu d'un public aussi mou.



Un grand moment même si, serrés comme des sardines, beaucoup tapaient des mains hors-rythme (bien sûr) ou tentaient des vidéos avec leur smartphone au son merdique.


Depuis, que j'ai l'âge de 12 ans (1975), Kraftwerk est une partie de ma vie et
 l'est de plus en plus (Robotique, Electronique, Nucléaire et Cyberpunkitude) :
 



A la fin du set, dans les odeurs corporelles des étudiants cracras et comme les rythmes electro sont ceux qui conviennent le mieux à mon métabolisme renaissant, j'avais très soif. Bilbo aussi. Alors, comme en arrivant, nous avions croisé le plus cool des habitants de cette planète (... enfin à ma connaissance),  j'envoyais un SMS à Emilio BORONALI pour boire une bière avec lui au bar :

                  -  " Tu es où mon poussin ??? "  (13 novembre 2015 - 22:34)

                  - " Rentré... Regarde les infos : Paris brule !!!! "  (13 novembre 2015 - 22:35)


15 mars 2015

La Belle Electrique / Grenoble rocke-t-elle ?

Parce que, pour cause de weekend au ski, j'y avais loupé le passage des Wampas et aussi pour faire plaisir à une amie, j'ai accepté d'aller écouter Nina Hagen en live à La Belle Electrique.

La Belle Electrique est la toute nouvelle salle de concert de Grenoble "dédiée aux musiques électriques".
Un café, au bar, un mercredi après-midi, et une discussion plutôt agréable avec le barman, nous avait fait parler du Rock à Grenoble avec, bien sûr, une évocation de Feu-l’Entre-pot.



L'Entre-pot : Je me rappelle de cette soirée de 1999 où sur la droite de la scène, avec ma femme, nous nous étonnions de ce Bus-Régie et des caméras mobilisées pour un concert d'à peine une trentaine de spectateurs.

Pourtant les vidéos qui en résultent, trop rares témoignage sur les mythiques Dogs, permettent à Dominique LABOUBÉE de rejoindre le panthéon des rockers qu'il mérite.

Il me revient également le souvenir ému d'éructations alcooliques avec Moon MARTIN dans les pissotières. 

L'Entrepôt était le vrai lieu Rock de Grenoble.

Même je suis assez septique  je souhaite, du fond du cœur,  à cette Belle Electrique de trouver sa place entre nos montagnes.

Quant à Nina HAGEN, qui annule son concert sans réelle explication,  je reste sur l'évocation qu'en fait Antoine de Caunes dans son " Dictionnaire amoureux du Rock ".




27 mars 2013

Les Femmes S'en mèlent #16 :

Petit concert avec 2 potes hier soir au Ciel (Grenoble) 


-  Deep Blues poisseux avec Molly Gene :


-  Punk Rock Suédois avec les nanas de Tiger Bell :

8 juin 2012

Philippe LENNBACK

J'ai rencontré Philippe Lennback, il y a quelques années. D'abord, il a été mon prof de guitare. Puis, est devenu mon ami.
Il faut dire que vu mon niveau instrumental, nous passions souvent du temps à discuter, Rock'n'Roll, bien sur, mais aussi de plein d'autres choses.
Il a, par la suite, monté un magasin de musique non loin de chez moi.
Philippe et sa fille y vendent de beaux instruments, neufs ou d'occase, à tous les prix.
Mais, avant d'être un commerçant, mon pote est un vrai musico et ses conseils sont toujours avisés et pertinents. Il m'a réparé quelques vieilles grattes  et vendu un peu de matos, toujours dans un climat de confiance et de gentillesse extrêmes. 

Récemment, Philippe a sorti un album de reprises en anglais. 
Le 24 mai , j'ai enfin pu le voir sur scène :



Même si le lieu de la prestation était plutôt très moyen et bruyant, nous avons passé, avec ma femme, une bonne soirée en tête à tête  ...
...  et la musique de Philippe :

28 avril 2012

Rock'n'Roll never dies - Joey Ramone Posthume

En exclusivité, écoutez "Rock 'N Roll Is The Answer", extrait du nouvel l'album  posthume de Joey Ramone  "...ya know ? "

3 avril 2012

Parabellum chez les ploucs

Avec Bilbo, nous avons assisté à la première soirée du festival Bouk’n’Roll 2012 à St Jean de Maurienne.  Les gens de « Salut les anges » ont quand même beaucoup vielli et sont devenus tout mous. Plus jeune, nous aimions beaucoup  OTH mais les transfuges n’ont pratiquement joué que les morceaux de leur éponyme dernier album.

Par contre Parabellum a vraiment été à la hauteur de nos attentes.



Je connais les musiciens de ce groupe depuis 1984.  Je crois qu'à l'époque il  s’appelait « Les Electrodes ». Ma copine, Adeline (ADN) était sortie avec le guitariste et elle faisait les chœurs sur la première version de «  La bombe et moi ».  Elle en était très fière mais ne savait pas que le gars lui avait refilée l'Hépatite C.
Elle me la refila avant que j'en fasse moi-même cadeau à une bonne partie de la Savoie. 
Il faut quand même dire que .ces putains de pharmaciens ne voulaient pas vendre de seringues mais balançaient volontiers aux flics ceux d'entre nous qui, par exemple, leur achetaient du lactose.



Merci à Schultz et à sa bande pour ce pur moment punk tellement improbable à la salle polyvalente des Chaudannes à Saint-Jean-de-Maurienne.


Je me rappelle qu'il y a très longtemps, sans le sou, j'étais allé y écouter le groupe Starshooter (filmé ici par ce cher Georges Rey) en douce de mes parents. 
Kent et ses potes fumaient à l'arrière du bâtiment. Heureux de voir un gamin de 13 ans apprécier leur musique, ils me firent rentrer gratuitement par les coulisses.

Ce soir de 1977, il n'y avait pas grand monde dans la salle des fêtes des Chaudannes 

8 mars 2012

The Cramps versus Johnny Cash



Lors d'une tournée en 1978,  The Cramps créé l’un des plus étranges moments de l'histoire à la fois du Rock'n''Roll mais aussi de la psychiatrie en donnant un concert à l'intérieur du « Napa State Mental Hospital ».

Même s’il est difficile de croire que ceci s'est réellement passé et que l'histoire ressemble plus à une légende du rock, il y a pourtant quelqu'un qui a filmé le concert.

Comme pour le concert historique de Johnny Cash, joué une décennie plus tôt à la prison de St Quentin en Californie, il serait facile de supposer que les spectateurs sont des figurants et qu’ils font  partie d'un terrible coup de buzz.
Une chose, aussi, est frappante : il n’y avait pas de réservations pour ces dates lors des ces 2 tournées.

Les Cramps et Johnny Cash ne font pas le même style de musique et ont peu de points communs. Cependant, ils ont tiré leur musique de la marginalisation et ici ils laissent entendre que nous ne sommes pas si différents de ceux que nous enfermons.




During a 1978 tour, psychobilly punk band The Cramps created one of the strangest moments in the history of both rock n' roll and psychiatry when they played a gig inside Napa State Mental Hospital.

It's hard to believe it actually happened. The story sounds more like an exaggerated rock legend than an account of a real concert, but no suspension of disbelief is needed. Someone filmed the gig.

As with Johnny Cash's landmark concert, played a decade earlier in Folsom Prison, it would be easy to assume that the onlookers are intended to be part of an ironic publicity stunt.

But one thing is striking from both of these shows: the audience wouldn't have looked out of place at any other date on the tour.

Cash and The Cramps are unlikely bedfellows, but both took their music to the marginalised and hinted that we're not so different from those we lock away.

16 avril 2011

Joey Ramone : 10 ans déjà !

Il y a 10 ans mourrait Joey Ramone à l'age de 49 ans. 
Sans les Ramones le punk rock n'aurait peut-être jamais existé.





RIP Joey !