2 novembre 2023

#ohrage

Mon amie Ariane, qui nous a quitté il y a déjà deux ans, où qu'elle soit, peut être fière de sa petite-fille, Hélène.

6 août 2023

Dis papy, c'est quoi la Crise ?

Réédition 

Aujourd’hui, on ne parle plus de décroissance mais belle et bien de récession. Si pour beaucoup, la crise restait très théorique, elle nous frappera de plein fouet dans peu de temps. Nous ferons moins les malins.
Le modèle de société actuelle ne me plait pas, mais quand la crise, la vraie, sera là, nous le regretterons.
La crise, c’est l’argent du travail qui ne vaut plus rien. L’inflation, c’est le gars qui achète son pain avec une brouette de biftons. Les temps vont être durs pour presque tous mais seront invivables pour les plus petits. Je ne peux m’en réjouir. La crise n’est pas une bénédiction.
Et ne me parlez pas non plus de « remise à plat » … il est trop tard.

29 juin 2023

Jésus, reviens !

A cause du changement climatique, s'il revenait, plutôt que de changer l'eau en vin, notre sauveur changerait-il le vin en eau ?





18 mai 2023

Mobilisation NOTAV / Les soulèvements de la Terre / Vivre et agir en Maurienne les 17 et 18 juin 2023

 



Pour que ce projet ne voit jamais la lumière au bout du Tunnel ! 
Depuis plus de 30 ans, un projet de chantier ferroviaire titanesque, impliquant le forage de 170 km de galeries à travers les massifs alpins, anime l'imaginaire mégalo et détraqué du consortium TELT, «Tunnel Euralpin Lyon Turin» allié de décisionnaires politiques «visionnaires» et de groupes tels que Vinci, Bouygues et Eiffage. Bien que le transport de marchandises stagne depuis 1994, que la ligne existante ne soit utilisée qu'à 20% de sa capacité de fret, la TELT envisage de creuser 11 tunnels, dont le plus grand d’Europe, le «Tunnel de Base» de 57 km. Et tout cela pour faire gagner aux voyageurs et aux marchandises seulement 1h25 entre Paris et Milan. Une façon simple de s'assurer des décennies de chantiers juteux, propulsés par plus de 30 milliards d'argent public.

Un programme de destruction massif
Aujourd'hui, dans la vallée de la Maurienne et en Val di Susa, les travaux préparatoires du tunnel de base ont débuté. Déjà, des dizaines de sources drainées par les machines ont tari ou perdu du débit, des nappes phréatiques ont été percées, 1500 hectares de terres agricoles seront artificialisées. Tout ça pour mettre en place les zones de chantiers, entreposer les millions de mètres cubes de gravats arrachés à la montagne, ouvrir les centrales à béton et les carrières nécessaires à l'extraction des matériaux et à la construction des tunnels.

Contre le Lyon-Turin, une mobilisation franco-italienne. 
Depuis une dizaine d'années, en France, collectifs et associations se mobilisent pour montrer le non sens absolu de ce projet. Mais cette lutte dépasse les frontières ! En Italie, le mouvement populaire NOTAV se bat depuis 30 ans pour préserver sa vallée, ses montagnes et la vie qui y foisonne et ce malgré une violente répression et une drastique militarisation des territoires. Mobilisations à 70 000 personnes, blocages de chantiers, construction de lieux de vie communs sur ou à proximité des chantiers le mouvement italien a réussi à ralentir voire stopper la course de ce projet archaïque !

 Alors que les travaux peinent à avancer, mettons un coup d'arrêt à ce projet, avant que les travaux ne causent encore plus de dégâts  irrémédiables !

Retrouvons-nous en masse le weekend des 17 et 18 juin prochains dans la vallée de la Maurienne, pour une manifestation internationale déterminée.

17 mai 2023

Ce qui ne me tue pas me rend-il plus fort ?

« Qui n'a pas connu ces moments de crise où tout pourrait s'effondrer ?

Ne pas fuir ces moments de crise où l'on se sent si déstabilisé et où le sol semble se dérober. 

Au contraire, par une attitude radicalement nouvelle, nous détendre, apprécier l'inédit et l'absence de terrain défriché. Faire face aux situations difficiles. Trouver, dans leur résolution, un sentiment de profonde satisfaction et de sécurité que les aléas de l'existence ne pourront plus remettre en cause. Utiliser les émotions douloureuses pour cultiver le courage, la sagesse. Nourrir puis chérir cette capacité à résoudre les problèmes.

Trouver du bonheur et de la force en acceptant les dissonances et les fausses notes de l'existence parce qu'elles agrandissent l'harmonie et qu'elles sont sources d'ouverture et de découverte. Et aussi parce qu'elles rendent nos vies moins monotones, elles ouvrent une porte pour inverser nos schémas négatifs. 

Sortir du cadre et travailler sur les situations chaotiques. Se tromper n'est pas grave.  « Sortir des clous » et s'accueillir avec ses faiblesses, s'émerveiller de soi-même et des autres. Mettre les choses qui nous dépassent à notre service. Le Pardon deviendra alors Gratitude.

Faire de l'accident un avantage. Rien n'est figé et même si nous n'avons pas la Sagesse, nous avons le droit d'y prétendre A terme, les temps difficiles du traumatisme nous aident à nous ouvrir à un enseignement qui nous mènera sur un chemin authentique, celui où l'utilisation de nos propres ressources révèlera notre Humanité ». - phase3 sur ZenPunk 

19 avril 2023

Retour sur la journée du 16 avril à Saint-Jean-de-Maurienne

Ce dimanche, nous étions plus de 200 opposants au projet Lyon-Turin à nous retrouver  à la salle polyvalente des Chaudannes à Saint Jean de Maurienne pour partager un moment convivial et festif .

Comme d'habitude et toujours fidèles au poste, nos amis italiens du NOTAV étaient là aussi, très heureux d'une telle mobilisation en France. 


De nombreuses autres organisations étaient aussi présentes .

Après 2 heures de discussion, d'échanges, de propositions d'actions, ensemble nous avons pu échanger et évoquer un futur qui nous enchanterait.
Nous avons donc maintenant une base bien plus solide pour agir et passer aux choses sérieuses dans nos actions. 
Nous nous avons aussi visionné certains des nombreux documentaires et reportages qui explique, si cela est encore nécessaire, la stupidité et la dangerosité de ce projet délirant.


Un autre point fort de la journée fut les visites des sites dévastés par la TELT.  Une fois de plus, elle démontra que les préjudices à l'environnement sont déjà énormes et bien supérieure à tout ce qui avait annoncé par les promoteurs ou envisagé par les riverains.



La force du collectif nous permettra de gagner ce combat !

***
Sinon, parce que les Chaudannes étaient mon quartier, je suis passé revoir la villa de mon enfance et je doit reconnaitre que la vision de la maison défoncée et du jardin de maman laminé fut un moment  plutôt difficile pour moi.


Loin de me calmer ou de me déprimer, cela me donne encore plus de force pour continuer la lutte mais, maintenant, avec encore plus de hargne et une colère amplifiée.

11 mars 2023

12 ans - Joyeux Fukuchimanniversaire


Travailler dans les centrales nucléaires est une expérience unique. Dans les centres de production nucléaire la vie d'un homme n'a pas beaucoup de valeur si on la compare au prix de l'énergie. Le monstre de béton et de ferraille réduit, ici, le travailleur à une fonction de " chair à neutrons ". Il ne lui est plus demandé de bien faire son boulot mais de le faire vite. La production est prioritaire. Ne pas le comprendre peut amener à faire n'importe quoi, le comprendre amène au burn-out mais quand il s'agit de faire fonctionner la machine, cela n'a aucune importance.

    

Le mieux est surement de fermer sa gueule, >> oui mais << ... !

8 septembre 2022

All the young punks ... are still fighting !

A Saint-Jean-de-Maurienne,  si du 10 au 28 octobre 2022, vous vous ennuyez (ça arrive souvent dans ce bled) ne demandez pas ("après" ) The(phase3) mais interrogez les gens (les vieux) sur Vicious ou Viche (pour les femmes les plus élégantes).


http://blog.thephase3.fr/2012/04/parabellum.html

Et passez le voir au GEM le Rebond.

6 septembre 2022

Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce

me susurre Corinne Morel-Darleux. 

Même si c'est une méchante écoféministe,  je l'aime bien Corinne avec ces poches qui puent le tabac parce qu'il n'y à jamais de cendrier quand on arrive à s'en griller une ensemble. Comme le Monsieur sur cette vidéo, Corinne dit souvent des mots qui me titillent l'hypersensibilité en faisant briller mon œil ému.
   

Des Corinnes, il en a eu d'autres et il y en aura encore d'autres, même qu'elles ne s'appelleront pas toutes Corinne et, peut-être, même qu'elles seront des garçons.


Pour elles,  pour eux,  pour leurs enfants surtout, ce weekend du 10 et 11 septembre 2022,  je serai encore au Rocher des Amoureux à Villarodin-Bourget. 


Et même si les histoires d'A (mour) finissent mal, en général
 ... c'est quand même beau l'Amour !

4 septembre 2022

Ce dimanche

était  festif à VILLARODIN-BOURGET 

Pour comprendre ce pinochiesque et pharaonique projet et aussi pour soutenir les borgiates qui maintenant sont vraiment obligés de ne plus boire que de la Mondeuse ou de la bière, nous étions nombreux à l'ombre du rocher des amoureux.

 
Nous étions bien entre nous pendant que cette récente et subite épidémie d'éco-anxiété se propage un peu plus bas dans la vallée. 

Pécores du cru; écologistes à la manque, bobos grenoblois, papys et mamies, parents, gamins troubadours, enfants, savoisiens, italiens, cheminots, journalistes  ou pécore du village, peuffeurs, alpinistes, pisteurs, routiers, médecins, politiciens. Il n'y avait ps de vigiles, queques  de jeunes gendarmes plutôt sympas et solidaires, des tchoucatons, et des tabordés aussi. Comme les vacances étaient finies, il n'y avait pas trop de vi touristes non plus.
Ils arrivent bientôt pour profiter de la neige qui pourrait peut-être tomber ... un jour.


Elus présents (liste non exhaustive) :  Gwendoline DELBOS, David CORMAND, Guillaume GONTARD, Thomas DOSSUS, Gabriel AMARD, Jean-François COULOMME, Jérémie IORDANOFF,  Marie-Charlotte GARIN, Olivier ROYER, Claudie LEGER, Pierre JANOT, Magali ROMAGGI, Eric PIOLLE, Jean-Yves BERGER, 

Syndicats et associations présent (lliste non exhaustive), Vivre et Agir en Maurienne, France Nature Environnemnt, les amis de la Terr,, ARSM, Sud Rail et les comités de plusieurs copains du mouvement.

2 septembre 2022

Lyon-Turin - Survivre ou exister ?

L’État protège ceux qui assèchent nos villages mais malmène ceux qui protègent l’eau. Alors faut-il mieux couler en beauté ou surnager sans grâce ?

Rendez-vous
ce dimanche 4 septembre 2022
pour un pique-nique géant
à
Villarodin-Bourget



1 septembre 2022

Villarodin - Le Bourget

La lutte n'est pas facile quand on connait les moyens dispendieux plus ou moins légaux (parfois très limites) que peut déployer l'état face aux citoyens. Même quand ces derniers luttent simplement pour que leurs foyers aient encore de l'eau au robinet.
La Maurienne
Terre ravagée par la TELT



Pendant que le gouvernement déclare que l’eau est un problème national et européen, qu’il faut la préserver, le préfet fait arrêter et mettre en garde à vue un protecteur de l’environnement qui se bat depuis des années pour sauvegarder ce bien essentiel à la vie !

Les travaux du Lyon-Turin ferroviaire siphonnent déjà près de 5 millions de m3 par an, et, à terme, si ce projet était réalisé ce serait de 60 à 125 millions de m3 par an que ce tunnel drainerait asséchant les eaux souterraines sans que la nature puisse les reconstituer. Par ailleurs, en infraction avec la loi sur l’eau, le tracé du futur tunnel traverse les zones de protection des captages d’eau potable violant ainsi les déclarations d’utilité publiques qui interdisent tout creusement dans ces périmètres.

C’est pourquoi depuis le 24 août 2022, un collectif de citoyens barre la route aux camions destinés à ce chantier destructeur des ressources hydrologiques de la Maurienne. Pacifiquement et avec détermination, ils tirent leur légitimité de l’article 2 de la Charte de l’Environnement qui stipule que « toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement ».

Ce 30 août, les forces de l’ordre sous l’œil du sous préfet ont sélectivement arraché du groupe et mis en garde à vue, Philippe Delhomme, coprésident de Vivre et Agir en Maurienne en dépit du fait que les décisions étaient assumées collectivement. C’est manu-militari que les autres manifestants ont été délogés de leur poste de blocage afin de laisser libre cours aux bétonneurs. 

L’État protège ceux qui assèchent nos massifs et malmène ceux qui protègent l’eau.

31 août 2022

Je ne suis pas Günther

En 1956, le philosophe juif Allemand Günther Anders eut cette réflexion très prémonitoire. Elle m'a été rapportée par ma copine, Céline, que je remercie vivement tant il résonne avec notre texte psychiatrists tried to kill phase3

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau et la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter.

Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste, que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s'interroger, penser, réfléchir.


On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est: un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement. Ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé, (psychiatrisé, exécuté, assassiner*).

Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. »« L’obsolescence de l’homme » (1956)


[ Note de phase3: Je me suis permis ajouter (psychiatrisé, exécuté, assassiner*)]

9 juillet 2022

Maurienne - Se faire baiser ou résister ?

Hier soir, nous étions à Fourneaux (73 Savoie) pour une réunion de plus avec Daniel Ibanez & Co au sujet du projet Lyon-Turin.  Il y avait même quelques députés. Depuis peu et pas trop vite,  la vallée de la Maurienne se réveille.


En plein nimbysme, quelques habitants de ces villages où le divorce n'a jamais été un problème puisque l'on reste quand même dans la même famille, commencent, presque honteusement, à exposer leurs interrogations et leurs inquiétudes face à ce projet pharaonique et stupide qui consisterait à percer la montagne de 2 X 57 kilomètres de galeries :
-  pertes des ressources hydriques,
-  pollution de l'air parce que les camions ne passent presque plus par le tunnel du Fréjus,
-  des terres agricoles,
-  émanation de Radon, gaz à effet de serre,  CO2 …
-  arnaque quasi mafieuse de la TELT aux populations,
-  désinformation … 

Les prises de parole ont été nombreuses et plus ou moins bien argumentées. Si on peut dire qu'ils ont mis le temps, leur terrible frilosité et leur récent retournement de veste est quand-même un peu pathétique. Ils se croyaient éternellement riches mais la TELT en a décidé autrement.

29 mai 2022

Interactions du domaine de la lutte

Les  2 moments importants dans la vie d'un homme sont la naissance, ce moment où l'on vient au monde et l'autre, l'instant où l'on comprend pourquoi ion y est. Il y a aussi deux manières de voir l'existence :  Une qui consiste à accumuler le plus de biens matériels possibles. L'autre, qui serait, dans une sorte de continuum générationnel, une envie de changer l'avenir et d'arrêter ou, au moins, de ralentir, la fatale issue annoncée. 


Les chaines d'interactions, bien que différentes pour chacun sont les liens du vaste système dont nous faisons partie et où toutes les connexions sont importantes. Elles sont humanité. 

6 février 2022

Radioleptiques neuroactifs

Article poétique croisé avec SCHIZOLOGIE 

Les neuroleptiques sont des traitements aux effets primaires et secondaires lourds. Ils handicapent fortement les personnes qui en prennent tant au niveau psychique que somatique, cela sans aucune promesse de guérison de la psychose puisque le traitement est purement symptomatique. Les neuroleptiques favorisent la prise de poids. et détériore l’image de soi pouvant entrainer ou aggraver les symptômes négatifs tels que la dépression. Les personnes qui prennent des neuroleptiques subissent un retrait social plus prononcé que ceux qui n'en prennent pas ou plus.



Les facteurs qui influencent le plus les processus de vieillissement dans un environnement radioactif sont l’irradiation nucléaire, les contrain­tes thermiques ou mécaniques, les processus corrosifs, abrasifs et érosifs, ainsi que les combinaisons et les interac­tions des processus.

Les premiers effets des processus de vieillissement sont difficiles à déceler, car ils touchent habituellement le niveau microscopique de la structure moléculaire.

15 janvier 2022

La pollution de l’air des vallées alpines financée par l’État

Eric Piolle, Maire de Grenoble 
François-Xavier Laffin, Conseiller municipal de Chamonix 
Daniel Ibanez, initiateur de la procédure contentieuse en 2017 
Patrick Bastien, les Amis de la Terre 
Vivre et Agir en Maurienne 
ARSMB

En cette année clé pour le climat, après la condamnation de la France par l’Union Européenne et le jugement du Conseil d’Etat confirmant l’insuffisance d’actions concrètes du gouvernement Français pour protéger la population en améliorant la qualité de l’air, les participant-es reviendront sur les derniers développements des actions judiciaires engagées par des élu-es ou des associations et sur les solutions opérationnelles qui pourraient être mises en œuvre rapidement s’il y avait une réelle volonté politique de protéger les habitant-es. 

Le FDPITMA (Fonds pour l’Intermodalité dans le Massif Alpin) sert-il l’intérêt général en continuant à financer le trafic routier dans la vallée de la Maurienne avec les bénéfices du trafic routier de la vallée de l’Arve à hauteur de 20 millions € par an ? 
Grenoble a porté plainte en 2018 au pénal contre ce détournement de sa mission telle que fixée par le code des transports. 
Des conseillers municipaux de Chamonix, représentés par François-Xavier Laffin, ont déposé le 18 novembre 2021 un recours devant le Tribunal Administratif de Paris contre la convention de financement liant ATMB, SFTRF et FDPITMA qui a organisé ce détournement. Plusieurs associations de défense de l’environnement soutiennent ces procédures et seront présentes pour en témoigner.

5 janvier 2022

La fin du soin en France

Le Professeur Stéphane Velut nous fait parvenir le lien vers son audition au sénat avec d'autres confrères. Leur état des lieux de l'hôpital et des soins en France en général est un très long réquisitoire éclairé mais effrayant. Comment allons nous nous faire soigner dans le futur ? Par qui ? Et Comment ?

2 janvier 2022

2022 - L'Albedo

Parce qu’il n’y pas de description de la réalité sans une capacité de prédiction de nos propres chemins de vie, la projection dans le futur implique une certaine relecture de nos histoires personnelles en allant jusqu'au traumatisme.. La transe hypnagogique auto-induite, quand elle est maitrisée, le permet.
2021 a aussi été le début d'une période de vie si longtemps désirée.
Elle aurait pu ne jamais arriver à causes des hospitalisations où les médications abiment le corps, aliènent et détournent l'Ame. 
L’Albedo n’est maintenant plus un projet mais la réalité. C’est l’œuvre au blanc.

24 décembre 2021

Les papas de mon cœur :

Mes parents ne me donnaient que peu de signes de reconnaissance ou de légitimité dans les choix que je faisais. Critique à toute mes initiatives, Maman parle encore d'élucubrations quand elle juge ma peinture ou n'importe quoi de ma production sauf peut-être et bizarrement, dans la discipline où je me juge le moins qualifié : la musique.   
Je veux penser quand même penser qu'à part de très rares exceptions, une maman fait toujours de son mieux avec ce qu'elle a pour ses rejetons même si, parfois, elle n'a pas grand chose !


Papa est mort quand j'avais l'âge de 29 ans. Lui n'en avait que 59 et, c'est con car il était à quelques brasses de la retraite. Evidement il m'a longtemps manqué comme quelque chose de coutumier peut manquer. Comme une drogue peut manquer. Puis, peu à peu,  j'ai appris à vivre sans lui. En lui parlant dans ma tête parfois, mais en n'écoutant pas son fantôme parce que son esprit mort ne s'est jamais manifesté. De son vivant, il n'était pas tellement présent dans le foyer. Il passait ses weekends sur son bateau, sur le lac où nous avons dispersé ses cendres à l'automne 1992. La semaine, il bricolait tous les soirs dans son check,  radio amateur et bidouilleur qu'il était, un petit local en soupente que nous appelions " l'estanco ".
Ce que je retiens de mon père c'est qu'il était blagueur et courageux (bien plus que moi). Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais. J'aurais dû mais ce n'était pas le genre de mots que l'on disait dans la famille.  Ca aussi c'est con ! 
Aujourd'hui, à 2 doigts de vivre plus vieux que Papa, je me cherche des palliatifs à ce qui m'a toujours tellement manqué , de ce que de lui je n'ai pas hérité : la confiance en moi et des valeurs. 

Ma grande gueule et mon expertise en parrèsia, peuvent, je le sais, me faire paraitre prétentieux ou fou, mais je dois le dire : j'ai plaisir à  approcher ceux que je considère comme des éclaireurs car, comme eux,  je me moque bien maintenant d'être différent du groupe humain où je me trouve. 

 


Être un vilain petit canard, un mec bizarre, passer pour un idiot ou me faire censurer ne me fait plus peur.  Je suis vacciné !

12 décembre 2021

Le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.

J'ai passé plus ou moins 36 ans de ma vie à prendre des tonnes d'antipsychotiques, des régulateurs de l'humeur ou des anxiolytiques (où le mot médicament correspondait à sa version anglaise : Drugs) dont 30 à travailler dans le domaine de l'énergie nucléaire sans aucune reconnaissance de travailleur handicapé.
 Une question se pose alors : " Comment un schizophrène peut-il être lié et intégré au secret défense ? "

Travailler dans les centrales nucléaires est une expérience unique. Dans les CPN, la vie d’un homme n’a pas beaucoup de valeur si on la compare au prix de l’énergie. Le monstre de béton et de ferraille réduit, ici, le travailleur à une fonction de « chair à neutrons »  Aujourd'hui, il ne lui est plus demandé de bien faire son boulot mais de le faire vite. La production est prioritaire. Ne pas le comprendre peut amener à faire n’importe quoi, et le comprendre amène au burn-out. Mais quand il s’agit de faire fonctionner la machine, cela n’a aucune importance.


Responsable d'intervention pour la société Merlin-Gerin (devenue plus tard Schneider-Electric puis Rolls-Royce Civil Nuclear), j'ai vécu trois années à un rythme effréné, loin de chez moi et dans le milieu anxiogène, grandiose et hostile des réacteurs. Même si c’est illégal, je n’ai pas eu un jour de repos pendant cette période. Parcourant la France dans tous les sens avec ma petite voiture (une Renault 5 diesel), j’intervenais rapidement et le plus efficacement possible avec ou sans mes gars, larbins sous-traitants d'EDF que nous étions. Cumulant les kilomètres mais heureusement pour moi et contrairement à d'autres pas les doses de radiations. Je garde quand même un souvenir ému de cette période qui pourtant à failli s'achever de manière tragique.

C'était à Saint-Laurent-Des-Eaux, juste avant la Saint Sylvestre et le passage en 1990. Je me rappelle de cet épisode de ma vie comme si c'était hier. De l'arrestation ce matin de brouillard par les policiers qu'avait mandatés le préfet du Loiret, des mensonges me concernant qu'avaient extorqués ensuite les flics à ma copine de l'époque, Dominique,  et, pour finir, de la rudesse de la chambre d'isolement. 

Après un épisode en hôpital psychiatrique à la demande du préfet du Loiret (Hospitalisation sous contrainte),  j'ai essayé de reprendre mon métier de responsable d'interventions dans les centrales nucléaires mais, à cause des médicaments, je n'y suis pas arrivé.

Les années suivantes,  j'ai été reclassé dans des taches de moindre importance comme la réparation des sous-ensembles électroniques, leur contrôle et leur validation par l'application de différentes procédures de tests et d'essais. Les collègues étaient sympas et assez solidaires face à notre malveillante et mesquine hiérarchie. Notre n+1 était lui un petit roquet teigneux. Il y a d'ailleurs eu plusieurs suicides dans le service. 

Personnellement, de 1990 à 2007, répondant au doux surnom de " Malade mental ", j'ai dû subir encore plus que les autres, ce chef de service malveillant. Aidé par les RH, il cherchait à tous prix à me pousser à la faute pour me faire licencier en m'humiliant le plus possible.

Je le revois, par exemple, m'invectivant parce qu'il me fallait boire beaucoup d'eau à cause de mon traitement par sels de lithium. Il faut quand même dire que les locaux de notre antenne annexe à Poisat n'était pas climatisés et que l'été nous y relevions souvent des températures supérieures à 30°C.
    
Mais j'ai tenu, sans statut de handicap, en cachant les choses ou en les racontant à ma sauce, j'ai résisté. Ma femme m'a aussi énormément aidé. 

Quand ce chef de service nabot et tortionnaire est enfin parti à la retraite, son remplaçant  m'a donné une chance en me nommant contrôleur technique

Cette fonction était intéressante car par ma maitrise des différents équipements électroniques, parfois complexes et de leurs fonctions dans les réacteurs nucléaires, je prenais un rôle important en ce qui concerne la sureté et la pérennité de l'instrumentation des installations nucléaire  françaises et de quelques unes à l'export. 

Je sortais à nouveau de l'ombre mais pas non plus vraiment prêt à faire  des concessions vis à vis des failles du système ni a être le simple "cocheur de cases" nécessaire pour la validations d'un travail parfois douteux ou carrément non effectué. Même de mieux en mieux payé, je n'étais pas prêt à être au service du lobby nucléaire et de ses magouilles. Je refusais le rôle d'éventuel fusible que ma hiérarchie tentait peu à peu de me faire tenir quand je devait signer des suivis d'opérations plus que douteux. Pas question dans mon éthique d'être un signataire bidon de plus sur un plan qualité de complaisance. D'être un pantin sans foi ni loi comme le sont beaucoup d'arrivistes de cette filière.

Alors sont venus les interrogations et les scrupules - un autre conflit de loyauté - vis à vis de moi-même (de mon métier) et des générations futures (mes valeurs). Une autre " schizophrénie ".
 
Début 2015, il y avait longtemps que je ne trouvais plus de motivation pour aller travailler tous les matins et ce fut de pire en pire. Les dernières années de boulot, tellement il était devenu ennuyeux et monotone, furent extrêmement douloureuses pour, au final, déboucher sur un ultime burn-out. décompensatoire.

Début 2017, me voyant incapable de reprendre mon job, mon toujours psychiatre Philippe Séchier, me proposa un statut d'invalidité. Comme la pension représentait la moitié de mon salaire et qu'elle était complétée par une rente (assurance) j'ai  accepté (LOL !).

Sans avoir le souci du travail, une nouvelle vie commence pour moi et si la " psychose atomique " réémergeait je me soignerai. Je suis armé pour maintenant.

19 novembre 2021

Vers quel horizon ?

Se projeter dans le futur. Imaginer le monde de demain. Offrir une chance à l'avenir  Imaginer quelque chose de joli, quelque chose qui fait envie. 

C'est compliqué de sortir du millénarisme collapsogène.