Aujourd’hui, on ne parle plus de décroissance mais belle et bien de récession. Si pour beaucoup, la crise restait très théorique, elle nous frappera de plein fouet dans peu de temps. Nous ferons moins les malins.
Le modèle de société actuelle ne me plait pas, mais quand la crise, la vraie, sera là, nous le regretterons.
La crise, c’est l’argent du travail qui ne vaut plus rien. L’inflation, c’est le gars qui achète son pain avec une brouette de biftons. Les temps vont être durs pour presque tous mais seront invivables pour les plus petits. Je ne peux m’en réjouir. La crise n’est pas une bénédiction.
Et ne me parlez pas non plus de « remise à plat » … il est trop tard.
6 août 2023
Dis papy, c'est quoi la Crise ?
11 mars 2023
12 ans - Joyeux Fukuchimanniversaire
Le mieux est surement de fermer sa gueule, >> oui mais << ... !
2 septembre 2022
Lyon-Turin - Survivre ou exister ?
1 septembre 2022
Villarodin - Le Bourget
31 août 2022
Je ne suis pas Günther
9 juillet 2022
Maurienne - Se faire baiser ou résister ?
5 janvier 2022
La fin du soin en France
Le Professeur Stéphane Velut nous fait parvenir le lien vers son audition au sénat avec d'autres confrères. Leur état des lieux de l'hôpital et des soins en France en général est un très long réquisitoire éclairé mais effrayant. Comment allons nous nous faire soigner dans le futur ? Par qui ? Et Comment ?
24 décembre 2021
Les papas de mon cœur :
Mes parents ne me donnaient que peu de signes de reconnaissance ou de légitimité dans les choix que je faisais. Critique à toute mes initiatives, Maman parle encore d'élucubrations quand elle juge ma peinture ou n'importe quoi de ma production sauf peut-être et bizarrement, dans la discipline où je me juge le moins qualifié : la musique.
Je veux penser quand même penser qu'à part de très rares exceptions, une maman fait toujours de son mieux avec ce qu'elle a pour ses rejetons même si, parfois, elle n'a pas grand chose !
Papa est mort quand j'avais l'âge de 29 ans. Lui n'en avait que 59 et, c'est con car il était à quelques brasses de la retraite. Evidement il m'a longtemps manqué comme quelque chose de coutumier peut manquer. Comme une drogue peut manquer. Puis, peu à peu, j'ai appris à vivre sans lui. En lui parlant dans ma tête parfois, mais en n'écoutant pas son fantôme parce que son esprit mort ne s'est jamais manifesté. De son vivant, il n'était pas tellement présent dans le foyer. Il passait ses weekends sur son bateau, sur le lac où nous avons dispersé ses cendres à l'automne 1992. La semaine, il bricolait tous les soirs dans son check, radio amateur et bidouilleur qu'il était, un petit local en soupente que nous appelions " l'estanco ".
Ce que je retiens de mon père c'est qu'il était blagueur et courageux (bien plus que moi). Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais. J'aurais dû mais ce n'était pas le genre de mots que l'on disait dans la famille. Ca aussi c'est con ! Aujourd'hui, à 2 doigts de vivre plus vieux que Papa, je me cherche des palliatifs à ce qui m'a toujours tellement manqué , de ce que de lui je n'ai pas hérité : la confiance en moi et des valeurs.
12 décembre 2021
Le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Responsable d'intervention pour la société Merlin-Gerin (devenue plus tard Schneider-Electric puis Rolls-Royce Civil Nuclear), j'ai vécu trois années à un rythme effréné, loin de chez moi et dans le milieu anxiogène, grandiose et hostile des réacteurs. Même si c’est illégal, je n’ai pas eu un jour de repos pendant cette période. Parcourant la France dans tous les sens avec ma petite voiture (une Renault 5 diesel), j’intervenais rapidement et le plus efficacement possible avec ou sans mes gars, larbins sous-traitants d'EDF que nous étions. Cumulant les kilomètres mais heureusement pour moi et contrairement à d'autres pas les doses de radiations. Je garde quand même un souvenir ému de cette période qui pourtant à failli s'achever de manière tragique.
Les années suivantes, j'ai été reclassé dans des taches de moindre importance comme la réparation des sous-ensembles électroniques, leur contrôle et leur validation par l'application de différentes procédures de tests et d'essais. Les collègues étaient sympas et assez solidaires face à notre malveillante et mesquine hiérarchie. Notre n+1 était lui un petit roquet teigneux. Il y a d'ailleurs eu plusieurs suicides dans le service.
Je le revois, par exemple, m'invectivant parce qu'il me fallait boire beaucoup d'eau à cause de mon traitement par sels de lithium. Il faut quand même dire que les locaux de notre antenne annexe à Poisat n'était pas climatisés et que l'été nous y relevions souvent des températures supérieures à 30°C.
Quand ce chef de service nabot et tortionnaire est enfin parti à la retraite, son remplaçant m'a donné une chance en me nommant contrôleur technique.
Cette fonction était intéressante car par ma maitrise des différents équipements électroniques, parfois complexes et de leurs fonctions dans les réacteurs nucléaires, je prenais un rôle important en ce qui concerne la sureté et la pérennité de l'instrumentation des installations nucléaire françaises et de quelques unes à l'export.
Je sortais à nouveau de l'ombre mais pas non plus vraiment prêt à faire des concessions vis à vis des failles du système ni a être le simple "cocheur de cases" nécessaire pour la validations d'un travail parfois douteux ou carrément non effectué. Même de mieux en mieux payé, je n'étais pas prêt à être au service du lobby nucléaire et de ses magouilles. Je refusais le rôle d'éventuel fusible que ma hiérarchie tentait peu à peu de me faire tenir quand je devait signer des suivis d'opérations plus que douteux. Pas question dans mon éthique d'être un signataire bidon de plus sur un plan qualité de complaisance. D'être un pantin sans foi ni loi comme le sont beaucoup d'arrivistes de cette filière.
Alors sont venus les interrogations et les scrupules - un autre conflit de loyauté - vis à vis de moi-même (de mon métier) et des générations futures (mes valeurs). Une autre " schizophrénie ".
Début 2017, me voyant incapable de reprendre mon job, mon toujours psychiatre Philippe Séchier, me proposa un statut d'invalidité. Comme la pension représentait la moitié de mon salaire et qu'elle était complétée par une rente (assurance) j'ai accepté (LOL !).
Sans avoir le souci du travail, une nouvelle vie commence pour moi et si la " psychose atomique " réémergeait je me soignerai. Je suis armé pour maintenant.
19 novembre 2021
Vers quel horizon ?
Se projeter dans le futur. Imaginer le monde de demain. Offrir une chance à l'avenir Imaginer quelque chose de joli, quelque chose qui fait envie.
C'est compliqué de sortir du millénarisme collapsogène.
17 septembre 2021
Le message de Scobie
12 septembre 2021
L'iphone est il visionnaire ?
Nos Maîtres sont experts dans la gestion des algorithmes, des influences, des tendances, ou de la mode.
10 avril 2021
Echanges avec le Préfet Didier Leschi
2 avril 2021
Ce monde parfait !
20 mars 2021
Échanges avec le Professeur Stéphane Velut
28 janvier 2021
... une oasis ! (2)
Edgar MORIN
22 janvier 2019
Couper la tête du roi ... en voila une belle idée !
Gil est jaune |
8 janvier 2019
Gilets jaunes
La schizophrénie.
22 octobre 2018
Collapsologie
Le matériel exploité dans les centrales nucléaires est si vieux que les réparations deviennent de plus en plus difficiles à effectuer sans quelques emplâtres plus ou moins fiables.