Aujourd’hui, on ne parle plus de décroissance mais belle et bien de récession. Si pour beaucoup, la crise restait très théorique, elle nous frappera de plein fouet dans peu de temps. Nous ferons moins les malins.
Le modèle de société actuelle ne me plait pas, mais quand la crise, la vraie, sera là, nous le regretterons.
La crise, c’est l’argent du travail qui ne vaut plus rien. L’inflation, c’est le gars qui achète son pain avec une brouette de biftons. Les temps vont être durs pour presque tous mais seront invivables pour les plus petits. Je ne peux m’en réjouir. La crise n’est pas une bénédiction.
Et ne me parlez pas non plus de « remise à plat » … il est trop tard.
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6 août 2023
Dis papy, c'est quoi la Crise ?
Réédition
29 mai 2022
Interactions du domaine de la lutte
Les 2 moments importants dans la vie d'un homme sont la naissance, ce moment où l'on vient au monde et l'autre, l'instant où l'on comprend pourquoi ion y est. Il y a aussi deux manières de voir l'existence : Une qui consiste à accumuler le plus de biens matériels possibles. L'autre, qui serait, dans une sorte de continuum générationnel, une envie de changer l'avenir et d'arrêter ou, au moins, de ralentir, la fatale issue annoncée.
Les chaines d'interactions, bien que différentes pour chacun sont les liens du vaste système dont nous faisons partie et où toutes les connexions sont importantes. Elles sont humanité.
6 septembre 2017
Ecologie, Décroissance et Education
Conférence de lancement de la (R)évolution des colibris from Mouvement Colibris on Vimeo.
Discussion avec mon oncle et parrain Bernard sur l'écologie, la décroissance et l'école Montessori en mai 2012:
Il y a quelques années, Bernard a choisi de vivre en adéquation avec ses idées et a tenté l'aventure en habitant le Hameau des Buis.
26 avril 2016
Envoyez ces jeunes con(-suméristes) faire le plein à la
La notion même de politique est dépassée face à la catastrophe climatique et écologique qui arrive. Parce qu'ils ont des enfants, j'ai des amis ” de Droite ” (hé oui !) qui sont bien plus préoccupés par l’avenir de cette planète que pas mal des petits cons-uméristes qui se la pètent grave au volant de leur 4x4 en bouffant des bananes de Casabio.
***
24 avril 2015
Charlie et la turbine à chocolat
Une triste affaire , qui avec toute la violence qu'elle a déjà générée (et va encore générer) tombe à pic. Elle est tout sauf un hasard: nous sommes les promoteurs de cette société hyper violente où écraser l'autre est la meilleur des choses.
Quand même les sentiments, l'indignation ou la réflexion sont médiatisés et face au risque d'exclusion d'un système pourtant au plus haut point vérolé, à quoi sert de nous indigner ou de pleurnicher ?
Quand même les sentiments, l'indignation ou la réflexion sont médiatisés et face au risque d'exclusion d'un système pourtant au plus haut point vérolé, à quoi sert de nous indigner ou de pleurnicher ?
Combien y a-t-il de Cabu dans les hôpitaux psychiatriques ?
12 mars 2015
Lyon-Turin : Délire sur toute la ligne
Je ne serai malheureusement plus là dans vingt ou trente ans pour voir la courge des petits vieux, qui, si quelqu'un arrive à creuser ce tunnel, verront enfin passer le TGV ... Après 20 ou 30 ans dans la poussière et le bruits des camions-bennes charriant les gravas d'excavation (19 fois Khéops), ils ne vont pas être déçus !
Bon, ils vont surement être un peu déshydratés, ces Mauriennais du futur, puisque le percement des galeries aura asséché la plupart des sources de la région en pulvérisant, au passage, force amiante, uranium et autres matériaux très bons pour la santé.
En fait, on ne peut pas savoir ce qu'ils entendront, puisque qu'il n'y a encore d'exemple de TGV roulant dans des espaces aussi réduits et confinés que la vallée de la Maurienne ou le Val de Suse. Mais c'est sûr que ça va donner un TGV à 250 km/h là-dedans !
Et encore plus, si devant, il y a un train de marchandises qui lui roule à 70 ou même 110 km/h.
Le Lyon Turin enjeu caché derrière la chaîne... par tvnetcitoyenne
La France (ou plutôt ses politiques) aimait, les grands projets inutiles, mais, depuis l'EPR de Flamanville, comme si ça ne lui suffisait pas, elle opte désormais pour les chantiers titanesques, irréalisables et déjà obsolètes.
9 avril 2014
Le diesel pue, le diesel tue !
Ce matin, une information retient mon attention :
Quel acte de pure bêtise !
Quel acte de pure bêtise !
Même si, je suis convaincu de la nocivité du diesel, je trouve, évidemment, cette méthode stupide, voire débile. Sûrement un justicier des bacs à sable.Peut-être, qu'il y a très longtemps, j'aurai pu agir un peu comme ce sinistre gugusse, en crevant quelques pneus de gros 4x4.
Mais la question demeure :
" Comment expliquer à 80% des automobilistes que le choix du gasoil est une énorme bévue et comment leur expliquer que les particules fines tuent, sans avoir l'air de les agresser ? "
Aujourd'hui, l'âge aidant, je crois d'avantage en la discussion et surtout en la valeur de l'exemple.
Montrons nous vertueux et, peu à peu, par effet "tache d'huile", les autres le deviendront.
L’une des grandes caractéristiques de l’humain est de ne pas admettre que parfois il ne fait pas le meilleur choix. Il manque de distance pour voir que certaines de ses envies, même les plus intimes, ne viennent pas de lui mais de quelque obscure lobbys marketing. Se croire libre, c’est la plus grande erreur du citoyen-consommateur. Admettre ceci n’est pas donné à tous et pourtant c’est ce qui permet vraiment d’avancer. Tout doucement, nous comprendrons que certaines des choses que nous imposent les médias ou la publicité ne vont pas dans le bon sens, celui de la survie de l'espèce.
Mais avant cela, bien des individus en auront fait les frais.
7 avril 2014
L' Ecosocialisme
Le 1er Avril 2014, Jean-Luc Mélenchon donnait une conférence sur l'Ecosocialisme organisée par l'association Gaïa, des étudiants de Science Po Toulouse.
Qu'est-ce que l'Ecosocialisme ?
Quelle analyse fait-il de notre société ?
Quelle solution d'avenir propose-t-il ?
Qu'est-ce que l'Ecosocialisme ?
Quelle analyse fait-il de notre société ?
Quelle solution d'avenir propose-t-il ?
28 mars 2014
Municipales #Grenoble : Dimanche 30 mars, votons pour le vrai changement.
- Parce que, comme beaucoup, j'ai mon bulletin de vote du 6 mai 2012 en travers et que je ne peux pas faire confiance à un parti gouvernemental sécuritaire qui lèche le cul du MEDEF.
- Parce que j'en ai assez de voir mes enfants suffoquer dès que la température dehors dépasse les 20°C.
- Parce que, je ne crois plus en la croissance économique à tous prix.
- Parce que je ne veux pas habiter une ville de bureaux où l'humain n'aurait plus de place.
- Parce que j'en ai assez des magouilles politico-mafieuses de nos élus.
- Parce que je rêve d'une ville ou la diversité des habitants ne serait pas un problème mais une chance.
- Parce que je ne veux pas un flic derrière chaque grenoblois.
- Parce que je suis né à Grenoble et que j'aime vraiment ma ville :
- Parce que je ne veux pas un flic derrière chaque grenoblois.
- Parce que je suis né à Grenoble et que j'aime vraiment ma ville :
14 mars 2014
Pic de pollution sur Grenoble
On suffoque à Grenoble |
En raison des conditions météo et de l'usage quasi généralisé du diesel dans les moteurs de nos voitures, l'air est devenu irrespirable.
Les réseaux de transports en commun de plusieurs villes françaises, dont Grenoble, seront gratuits ce vendredi 14 mars toute la journée.
Belle « mesurette » !
Mais ne faudrait-il pas penser à une gratuité permanente des transports en commun sur l'agglo ?
Cela permettrait un réel changement des comportements vis à, vis des modes de transports individuels sur le long terme. Et aussi, de retarder d’autant les prochains pics de pollution.
Cela permettrait un réel changement des comportements vis à, vis des modes de transports individuels sur le long terme. Et aussi, de retarder d’autant les prochains pics de pollution.
Une autre question se pose : les usagers vertueux, je veux dire les personnes qui ont déjà un abonnement, se verront-ils appliquer une ristourne sur leur prochain prélèvement ?
11 octobre 2012
Lèse Béton !!!
Laforêt, FNAIM, CIC, notaires, le gouvernement, et même notre petit président, invitaient tout le monde à investir au plus vite dans la pierre, jusqu'à nous faire croire qu'il ne fallait pas louper son tour sous peine d'être un pauvre loser de locataire toute sa vie.
« Investissez tout de suite, disaient ils. Ce n’est pas un mauvais placement. La pierre ne peut qu'augmenter. L’immobilier prendra encore et toujours de la valeur. Des belles courbes à la loupe. Des rendements de 10% à l'année … ».
Tout était bon pour donner l'illusion et le rêve !
« Impossible que le marché immobilier baisse, c'est du solide ! »
Rappelez-vous (enfin mes quelques fidèles lecteurs ...), je vous avais demandé en 2007 si les arbres allaient jusqu'au ciel.
Depuis, le marché à bout de souffle a bien cherché des subterfuges pour retarder un retournement qui semblait de plus en plus proche. (Prêts à taux 0, 1% patronal, facilité de crédit et taux d’endettement partout revu à la hausse).
Aujourd’hui, on peut être vraiment être inquiet. La dévalorisation brutale de l'immobilier diffuse lentement ses effets pervers.
Les accédants à la propriété d’alors, ceux-là même qui pensaient qu'un jour ils auraient à payer l’ISF à cause de leur pavillon, peuvent légitimement craindre de surpayer leur logement et de boire un bouillon financier.
L'urgence et l'incertitude, qui caractérisent notre époque formidable, nous montrent que plus rien n'est stable. D'autre part, je n'ai jamais compris comment, en des temps où divorce, mobilité professionnelle voire chômage sont monnaie courante, on pouvait si facilement s'engager sur un crédit de 25 ou 30 ans.
Je serais très curieux de savoir, quel discours peuvent, maintenant, bien tenir les banquiers et les agents immobiliers à leurs anciens clients qui sont tombés dans le panneau; car ils vont désormais voir leurs biens se dévaluer et continuer à payer pour un mirage …
4 janvier 2012
Hier soir à 20:00, discussion avec Paul JORION via Opinews
Paul JORION, né le 22 juillet 1946 à Bruxelles, est un chercheur en sciences sociales, de nationalité belge, ayant fait usage des mathématiques dans de nombreux champs disciplinaires : anthropologie, sciences cognitives, et économie. Il est l'un des rares commentateurs économiques à avoir anticipé la crise des subprimes américains de 2007 et le risque de récession mondiale qui en a résulté, dans son ouvrage Vers la crise du capitalisme américain.
Source : Wikipédia
J'étais un peu intimidé de discuter avec Paul Jorion, effrayé même à l'idée de ne pas être à la hauteur (je ne sais d'ailleurs pas si je l'ai été) mais comme tous les grands personnages, il a eu la simplicité et la gentillesse de me mettre à l'aise.
Aujourd'hui, je ne sais pas si la vidéo de cette brève rencontre sera disponible un jour mais j'en garderai un souvenir ému ....
[ à suivre ].
25 septembre 2009
Low cost
Argument de marketing, voir philosophie de vie, le low cost est insidieusement rentré dans nos vies, petit à petit, l’air de rien, il y a quelques années, tirant les prix vers le bas mais aussi notre perception du confort et du bonheur.
Les conséquences furent que l’on consommait tout et n’importe quoi, de plus en plus avidement avec de moins en moins de discernement, goulument et sans complexe.
La chasse au prix les plus bas a également conduit les industriels à produire nos biens de consommation dans les pays où les salaires étaient les moins disant (Asie du sud-est, puis Chine) au détriment de la compétence et du savoir-faire des exécutants, enclenchant l’infernale spirale.
La qualité finale s’en ressentait, mais « à ce prix » on ne pouvait pas non plus attendre des miracles.
Alors, on en rachetait, encore moins chers, encore moins durables, chaque fois de plus en plus blasé.
Le low cost (terme anglais signifiant « bas coût »), est un modèle économique. Il a pour principe de répercuter, sur le prix final au consommateur, la minoration des coûts inhérents à un produit ou service. Ainsi, une entreprise se basant sur ce concept, cherchera à proposer des prix attractifs en minimisant ses coûts fixes et ses coûts variables.
La démarche du low cost est dans une certaine mesure l'inverse de celle de la montée en gamme.
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