Affichage des articles dont le libellé est immobilier. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est immobilier. Afficher tous les articles

11 octobre 2012

Lèse Béton !!!



On dit que le marché n’a pas de mémoire mais rappelez vous il y a 4 ou 5 ans :
Laforêt, FNAIM, CIC, notaires, le gouvernement, et même notre petit président, invitaient tout le monde à investir au plus vite dans la pierre, jusqu'à nous faire croire qu'il ne fallait pas louper son tour sous peine d'être un pauvre loser de locataire toute sa vie.

« Investissez tout de suite, disaient ils. Ce n’est pas un mauvais placement. La pierre ne peut qu'augmenter. L’immobilier prendra encore et toujours de la valeur. Des belles courbes à la loupe. Des rendements de 10% à l'année … ».
Tout était bon pour donner l'illusion et le rêve !
« Impossible que le marché immobilier baisse, c'est du solide ! »

Rappelez-vous (enfin mes quelques fidèles lecteurs ...), je vous avais demandé en 2007 si les arbres allaient jusqu'au ciel.

Depuis, le marché à bout de souffle a bien cherché des subterfuges pour retarder un retournement qui semblait de plus en plus proche. (Prêts à taux 0, 1% patronal, facilité de crédit et taux d’endettement partout revu à la hausse). 

Aujourd’hui, on peut être vraiment être inquiet. La dévalorisation brutale de l'immobilier diffuse lentement ses effets pervers.
Les accédants à la propriété d’alors, ceux-là même qui pensaient qu'un jour ils auraient à payer l’ISF à cause de leur pavillon, peuvent légitimement craindre de surpayer leur logement et de boire un bouillon financier.
L'urgence et l'incertitude, qui caractérisent notre époque formidable, nous montrent que plus rien n'est stable.  D'autre part, je n'ai jamais compris comment, en des temps où divorce, mobilité professionnelle voire chômage sont monnaie courante, on pouvait si facilement s'engager sur un crédit de 25 ou 30 ans.    

Je serais très curieux de savoir, quel discours peuvent, maintenant, bien tenir les banquiers et les agents immobiliers à leurs anciens clients qui sont tombés dans le panneau; car ils vont désormais voir leurs biens se dévaluer et continuer à payer pour un mirage …


9 juin 2008

Méchante envie de rire


e me réjouis presque aujourd’hui de voir dans quel bordel vont être ceux qui ont cru au rêves véhiculé par les politiques, les médias et les arnaqueurs en tout genre.

Après s'être fait ronger ce qui leur restait d'esprit critique, tous ont préféré, bêtement, adhérer à la sacro sainte «pensée unique», au mirage de l’intérêt personnel et au culte de leur petite personne.

Mais, maintenant, ily  a un hic !

Aujourd’hui, la crise que je pressent depuis plus de 5 ans est arrivée et, malheureusement, ce sont les les plus modestes qui vont en pâtir.
Les plus modestes ? Sûrement, mais la majorité des crétins aussi.
Tous ceux qui ont voulu péter plus haut que leur cul. Tous ces péquenots, avec leur villa de lotissement minable à Perpète-les-Oies et leurs 3 voitures à crédit, sont condamnés à bouffer, au mieux, des nouilles ou des patates jusqu’à la fin de leur vie.
Finies, les vacances au VVF de Palavas-les-Flots, les menus enfants quand on allait au restaurant … Même ça c’est devenu trop cher.

Nombre de ménages ayant cru en la société du crédit et de la consommation commencent à comprendre que les arbres n’iront pas jusqu’au ciel et sont maintenant endettés à vie.

Même si je sais que ce n'est pas cool, je ne les plains pas.

Mort de rire quand je vois ceux-là même qui ont voté Sarkozy demander à l’état une aide pour payer leur toxique gasoil. Mort de rire, encore, quand ils me disent qu’ils n’ont pas les moyens de faire grève et qu’ils ont trop d’échéances en début de mois.
Mort de rire car ils commencent à comprendre, qu’il y a un peu plus d’un an, ils ont voté pour le pire des libéralismes.

Un modèle de société s’écroule mais il est trop tard.