Aujourd’hui, au sens marxiste
du terme, les riches sont la seule classe sociale à perdurer. Une caste
mobilisée sur tous les fronts et tout le temps pour la défense de ses intérêts.
En face, avec la
désindustrialisation et les délocalisations massives, l’individualisme est
hélas devenu prédominant dans les classes ouvrière et moyenne.
Warren buffet disait : « Nous sommes passés de la lutte des
classes à la guerre des classes et cette guerre, c’est nous les riches qui
sommes en train de la gagner ».
La saturation de l’espace médiatique par les classes dirigeantes fait que le peuple n’a plus la
possibilité de faire sa propre analyse.
Les gens oublient que les
riches ne représentent même pas 1% de la société française.
De la part des jeunes, on a
quand même une réaction. Eux que l’on croyait condamnés à la culture de l’instantané
sont en train de nous donner une bonne leçon politique et révolutionnaire.
Même si, pour l’instant, on a
plutôt affaire à une sorte de magma primitif par le refus de cette situation
débile, les organisations syndicales, elles, sont assez préoccupées de voir partir
la mobilisation en dehors de leur aire d’influence.
Non, seulement, elles ne sont
pas à l’origine de ces mouvements, mais n’en font même pas partie.
Les jeunes Européens (les Indignés)
ne considèrent pas les syndicats comme les
porte-parole naturels de leur protestation.
Parce qu’ils font aujourd’hui
partie du système qu’il faut combattre, les syndicats ne représentent plus rien
aux yeux de la jeunesse.
Il n’y a plus, pour le
moment, de grandes idéologies alternatives à l’économie de marché et ce n’est
certainement pas le marxisme pur et dur des syndicats qui s’imposera, car ils ne
défendent que des droits aux quels les plus démunis, les plus précaires, n’accéderont
jamais.