1 mai 2015

Résistance à Grenoble : CEMOI le printemps !

style="text-align: justify;"> Ils sont marrants les Piolle à Grenoble ! Parce que nous avons élu un maire un peu (un peu) atypique le mot résistance nous est servi à toutes les sauces. Il y a même un événement sportif du nom de " course de la résistance " sponsorisée par les moules à kids à gaufres de l'Education Nationale, le syndicat du tourisme de masse et (Tenez-vous bien !) le Ministère de la Défense. Pourquoi pas les pastilles Vichy ? Oui marrants mais un peu nazes quand même ! Hier matin, comme nous passions avec les voookids près de l'Hotel de Ville et que ce bâtiment les intrigue déjà depuis un petit moment (Tu parles ! " Le boulot d'Eric Piolle ").


Nous décidons d'y rentrer pour une petite visite. Dans le Halle, nous tombons sur une très belle exposition de dessins et de peintures réalisées par des déportés dans les camps de concentration.


La dame que l'on voit sur la vidéo nous accueille gentiment. Nous discutons.  J'aime sa pertinence et son regard sur ces témoignages. En esquivant le truc à la Lautréamont : " Fossoyeur, il est beau de contempler les ruines des cités ; mais, il est plus beau de contempler les ruines des humains ", nous en venons à parler " Résistance & Graffitis ".

Sur mon smartphone, je lui montre ça un peu embêtée, elle m'invite au théâtre de Grenoble, ce jeudi 30 avril.

Là, après une où deux Castafiores interprétant des œuvres composées dans le camp-vitrine de Theresienstad, fut projeté " Parce que j'étais peintre ", un film documentaire de Christophe COGNET, sur les motivations de ces peintres de la solution finale.
Dans ce contexte, je n'ai toujours pas compris le rapport entre la résistance et visions de charniers. Je crois que c'était également le cas pour le petit vieux à coté de moi, car même, si peut-être, il a été maquisard en 1944, ce sont ses ronflements qui m'ont réveillé. Je quitte la séance et le théâtre.

J'ai une faim de Louve Romaine. Rue Renauldon, " Chez Sam " existe encore !
Pan ! 30 ans dans la gueule ! Le vieux Slim (il est pourtant plus jeune que moi) me reconnait. Nous attendons le départ d'une bande d'étudiants avinés et la fin de leur tentative de cours magistral sur les sandwiches, pour évoquer le bon vieux temps; Celui où Sam pouvait prendre son temps et nous servir un casse-dalle qui tenait la route. Il m'explique l'extermination du Brochette-Salade, qui, pour 5 Francs, était une des bases de mon alimentation (ma madeleine) sous Alain CARIGNONA la fois, pionnier et outsider du Kebab, je ne suis pas étonné que Slim ne me conseille qu'une "Mayo-Harissa" et pas une " Sauce Résistance ". 
Comme 2 vieux cons nous évoquons, l'époque où quand tu te faisais choper à faire un graffiti, tu avais plein de problèmes avec tes vieux, les keufs, le maire et parfois même avec le préfet ou les psychiatres. Ce temps où tu n'achetais pas les bombes de peinture chez un revendeur de Montana Colors mais où tu les taxais.

Même s'il est devenu diabétique et que, du coup, suite à la perte d'un arpion, la Sécu lui offre tous les six mois une paire de pompes neuves, ça m'a fait bien plaisir de revoir le vieux Slim. Je suis presque ému, même.


Je file ensuite me jeter un petit kawa à " La Table Ronde " face à moi-même, à la même table de l'autre coté, face à moi-même quand j'avais 20 ans.
1983 - By NoArt à la Table Ronde
Autoportrait à la Table Ronde (1986)
La Résistance, comme la politique, ou l'Art, n'est avant tout qu'une histoire d'opportunité et d’égo. Les héros sont ceux qui modifient le paradigme, jour après jour, souvent au risque de leur vie, pas ceux qui fanfaronnent ou se mettent indûment en avant.

Puisse que l'on sait qui l'écrit, l'Histoire oublie les héros et sanctifie les vainqueurs.

Pour finir, je crois que le moment le plus comique de la soirée fut sans doute celui où deux keufs nationaux prenaient des renseignements sur un gamin qui avait commit l'outrecuidante performance d'un wheeling en scooter, l'après-midi, sur la place St André devant la terrasses du restaurant, où la gentille dame soupait avec l'élégant réalisateur du documentaire soporifique.






Alors je suis rentré dans le 38100 en fredonnant " C'est moi le printemps" de Daniel Darc.



24 avril 2015

Charlie et la turbine à chocolat

Une triste affaire , qui avec toute la violence qu'elle a déjà générée (et va encore générer)  tombe à pic. Elle est tout sauf un hasard: nous sommes les promoteurs de cette société hyper violente où écraser l'autre est  la meilleur des choses.
Quand même les sentiments, l'indignation ou la réflexion sont médiatisés et face au risque d'exclusion d'un système pourtant au plus haut point vérolé, à quoi sert de nous indigner ou de pleurnicher ?


Nous parlons de laïcité mais jamais de Dieu. Nous parlons de liberté d'expression sans savoir ce qu'est la Liberté. Nous nous raccrochons à des branches pourries avec la douce illusion que nous allons, nous, nous en sortir. Les autres, on s'en tapeFermons nos gueules et penchons nous en avant en nous écartant légèrement les fesses.  Honorons nos Maîtres et fermons nos gueules ! Les moutons n'ont pas droit au chapitre.


Combien y a-t-il de Cabu dans les hôpitaux psychiatriques ?

29 mars 2015

" Si vous parlez à Dieu , vous êtes croyant mais s'il vous répond , vous êtes schizophrène. " Pierre DESPROGES

« Artiste maudit, génial parce que fou, ou vice versa. Sans doute faut-il nous défaire de cette image romantique et davantage suivre le parcours pour en comprendre la souffrance, la profondeur et la lumière .. »  Jean Pacôme (About phase3 - 1992)




25 mars 2015

Fun with i-Roads ! Thanks Toyota


Du 4 X 4 diesel à l'i-Road

Modèle économique absurde, épuisement des ressources, pollutions bientôt létale, sauf si nous faisons l’autruche, nous savons tous que notre civilisation file droit dans le mur.
L’Ecologie, si galvaudée parce qu'elle est devenue politique, devrait pourtant être notre préoccupation principale.

A contre-courant de la tendance du « chacun pour soi » actuelle, nous sommes quelques-uns à avoir envie de donner une chance à notre planète … à nos enfants (en commençant par les miens).

Mon cursus industriel et mes déplacements urbains en tram, bus ou en scooter (4 Temps quand même) ne me font pas considérer la science et la technologie comme nos pires ennemis. Encore faut-il qu'elles soient capables de modestie, de pondération et (surtout) d’autocritique.

J'ai décidé, à ma toute petite échelle de Colibri, de participer à l'expérience de TOYOTA by Hamo en devenant testeur d' i-Roads et de Coms par l’intermédiaire de CitéLib en octobre 2014.

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i-Road [Premier essai]

20 mars 2015

Nothing but the Sun ! (ma dernière éclipse)

Donc, ce matin, face à la bêtise ministérielle, nous nous sommes  mis hors la loi avec les Voodookids. Ils ont séché l'école. Nous voulions monter à la Bastille par " les Bulles " mais il n'y a pas que l'éducation nationale qui délire puisque le téléphérique n'ouvrait qu'à 11 heures (comme tous les jours). Alors, les quais de l'Isère ont fait l'affaire.



L' éclipse du 20 mars 2015 par phaz3

Loulou m'a dit qu'à la prochaine éclipse totale (prévue le 3 septembre 2081), s'il était toujours vivant, penserait à moi.

Je n'ai pas pleuré !

La Nature n'est pas notre ennemi !

Ce matin, l'éducation nationale dans son éternel paranoïa sécuritaire privera les enfants du splendide spectacle qui se déroulera à 10:28, allant jusqu'à interdire la récréation du matin et imposer des mesures de confinement, comme pour une alerte chimique ou nucléaire.


La connerie n'a plus de limite et le fait de penser que les kids ne seraient pas capables d'appliquer des consignes de protections individuelles laisse perplexe. Une fois de plus, les politiques (relayés par les toutous-médias)  montrent la confiance qu'ils accordent à leurs oilles et (encore plus cynique)  aux futurs citoyens.

Jour après jour, la France ne cesse de perdre de son intelligence. 

Bientôt, on élèvera les enfants dans des bocaux, protégés par du coton, leur insufflant juste ce qui faut de connaissances pour faire tourner, en parfaits employés-esclaves, le système libéral. 

Ce matin, les Voodookids n'iront pas à l'école.


16 mars 2015

Omerta nucléaire

Employer des termes mafieux pour parler de Fukushima (comme omerta ou Yakuza) est loin d'être absurde. On peut même parler de " mensonge d'état ".
Le consensus mondial et  lobbyiste fait que personne (ou presque) ne communique plus sur la catastrophe nucléaire nippone. Si dans les premiers jours qui ont suivi le tsunami, certains se sont exprimés, ils ont vite été ramenés au rang de " prophètes de l'absurde ", de doux illuminés qui n'y connaissent rien à l'affaire.

Pourtant l'Histoire, malheureusement, semble leur donner raison : Fukushima est totalement ingérable et ses ruines risquent fort de devenir le mausolé de l'humanité.



L'Armageddon nucléaire n'est pas violent mais inexorable.

Nous restons convaincus que si une solution valable de sauvegarde des tranches japonaises existait ou que s'il y avait un moyen fiable d’arrêter la radioactivité, il serait mis en oeuvre par les états du monde et, ce, à n'importe quel prix.

Il n'y a pas de solution pérenne.

15 mars 2015

La Belle Electrique / Grenoble rocke-t-elle ?

Parce que, pour cause de weekend au ski, j'y avais loupé le passage des Wampas et aussi pour faire plaisir à une amie, j'ai accepté d'aller écouter Nina Hagen en live à La Belle Electrique.

La Belle Electrique est la toute nouvelle salle de concert de Grenoble "dédiée aux musiques électriques".
Un café, au bar, un mercredi après-midi, et une discussion plutôt agréable avec le barman, nous avait fait parler du Rock à Grenoble avec, bien sûr, une évocation de Feu-l’Entre-pot.



L'Entre-pot : Je me rappelle de cette soirée de 1999 où sur la droite de la scène, avec ma femme, nous nous étonnions de ce Bus-Régie et des caméras mobilisées pour un concert d'à peine une trentaine de spectateurs.

Pourtant les vidéos qui en résultent, trop rares témoignage sur les mythiques Dogs, permettent à Dominique LABOUBÉE de rejoindre le panthéon des rockers qu'il mérite.

Il me revient également le souvenir ému d'éructations alcooliques avec Moon MARTIN dans les pissotières. 

L'Entrepôt était le vrai lieu Rock de Grenoble.

Même je suis assez septique  je souhaite, du fond du cœur,  à cette Belle Electrique de trouver sa place entre nos montagnes.

Quant à Nina HAGEN, qui annule son concert sans réelle explication,  je reste sur l'évocation qu'en fait Antoine de Caunes dans son " Dictionnaire amoureux du Rock ".




12 mars 2015

Lyon-Turin : Délire sur toute la ligne

Je ne serai malheureusement plus là dans vingt ou trente ans pour voir la courge des petits vieux, qui, si quelqu'un arrive à creuser ce tunnel, verront enfin passer le TGV ... Après 20 ou 30 ans dans la poussière et le bruits des camions-bennes charriant les gravas d'excavation (19 fois Khéops), ils ne vont pas être déçus !  
Bon, ils vont surement être un peu déshydratés, ces  Mauriennais du futur, puisque le percement des galeries aura asséché la plupart des sources de la région en pulvérisant, au passage, force amiante, uranium et autres matériaux très bons pour la santé.


En fait, on ne peut pas savoir ce qu'ils entendront, puisque  qu'il n'y a encore d'exemple de TGV roulant dans des espaces aussi réduits et confinés que la vallée de la Maurienne ou le Val de Suse. Mais c'est sûr que ça va donner un TGV à 250 km/h là-dedans ! 
Et encore plus, si devant, il y a un train de marchandises qui lui roule à 70 ou même 110 km/h.


Le Lyon Turin enjeu caché derrière la chaîne... par tvnetcitoyenne

La France (ou plutôt ses politiques) aimait, les grands projets inutiles, mais, depuis l'EPR de Flamanville, comme si ça ne lui suffisait pas, elle opte désormais pour les chantiers titanesques, irréalisables et déjà obsolètes.

9 mars 2015

Le droit à " La Parole Contraire "

Les Italiens ne veulent pas du projet de ligne LGV (TAV, en italien, Treno Alta Velocità) qui, sous de faux prétextes écologiques, condamne à mort une bonne partie des Alpes.

Ils disent " NO " à cette dilapidation de l’argent public et à son détournement par la mafia et par les caisses des partis politiques.La Résistance est organisée et s’appelle NOTAV.

Les lobbies, les politiciens véreux qu'ils arrosent, les médias qu'ils manipulent, donnent encore un vernis de respectabilité au projet dont le financement crouvrirait largement le déficit de la Sécurité Sociale.

L'écrivain et alpiniste Erri De Luca,  parce qu'il aime les Alpes, soutient depuis des années le mouvement. Son engagement le mène depuis le 28 janvier 2015 devant le tribunal de Turin et, malheureusement, l'issue sera sans surprise.


Le système archaïque qui ose encore s'autoproclamer Etat ou Démocratie veut museler la liberté d’expression. 
Préparons-nous à la désobéissance citoyenne car notre Humanité même en est l'enjeu.

26 février 2015

Soirée #NOTAV jeudi 26 février à Chambéry




Quand avec un couple d'amis mauriennais, nous sommes arrivés à cette réunion, nous avons plutôt été surpris de n'y trouver qu'une petite vingtaine de personnes. Mais comme nous avions croisé Daniel Ibanez à l'entrée, je savais que cela allait quand-même être une bonne soirée.

Tout d'abord un petit apéro pendant lequel je discute avec Daniel. Il me fait une jolie dédicace de son livre "Trafics en tous genre".
Ensuite devant une salle qui commence à se remplir, un monsieur un peu âgé du collectif NO-TAV SAVOIE nous retrace l'historique du mouvement et celle du projet de la ligne Lyon-Turin.
Durant cet exposé beaucoup de chiffres un peu difficiles à mémoriser sont présentés mais comme les choses sont bien faites, beaucoup de documents et tracts sont aussi à notre disposition.


Un jeune homme nous explique, ensuite, les motivations de la lutte savoyarde ou plutôt leur carence quand on compare la mobilisation ici à celle du coté du Val de Suse.
Pour clore la réunion, la partie " questions & échanges" est animée, les témoignages intéressants, les vécus riches et passionnés.
Cette très bonne soirée au final m'a donné envie de me rendre le samedi 7 mars dès 10 heures à St Michel-de-Maurienne (Rond point de l'ex-Métaltemple) pour une journée d'information sur ces percements de tunnels qui n'apporteraient qu'un peu plus de misère et de désolation dans une vallée déjà bien laminée.  
  

17 novembre 2014

Planète Bleue n°8

A l'occasion de la sortie du CD de musique " La Planète Bleue n°8 " Yves Blanc (réalisateur génial) et Caza (illustrateur) donnaient une soirée de dédicaces et une conférence à La Casemate de Grenoble.



Le site : La Planète Bleue



Mes mots dans le Livre Bleu, le 15 novembre 2014 :

Phase3 (Grenoble, France) (5 novembre 2014)

" Lanceurs d'alerte ou simple témoin d'une civilisation en perdition, nous le savons tous : "Les arbres ne vont jamais jusqu'au ciel".

L'idée est peut-être aussi que, comme au Japon avec Fukushima, la Nature, l'Energie, Dieu (appelez ça comme bon vous semblera) sera toujours la plus forte. Toute prospective, parce qu’erronée, est alors inutile.

Merci pour ces émissions explorant le champs des futurs possibles, même si peu des scénarios se réaliseront et pour la soirée du 14/11/14 à la Casemate de Grenoble.

Aujourd'hui, le meilleur des cadeaux que puisse faire l'Humanité à cette "Planète Bleue" est, surement, de disparaître.

Amitiés. "

9 novembre 2014

I will not Spray for you as you didn't do it for me

Le dimanche 26 octobre, à l'occasion d'un festival de Graffiti sur les quai de l'Isère, avec mon fils Loulou aka Luigi Lartif ,  je suis allé un peu retâter, du spray sur les quai de l'Isère. Ca faisait plus de 30 ans que je n'avais pas pratiqué cet exercice.

Ici, petit test (presque minable) de re-bombage au sol (mais avec le pochoir historique). 



 De 1982 à 1987,  je n'achetais jamais de peinture. 
Un  jour, je me suis fait coincé dans une droguerie de St Jean de Maurienne avec un sac de sport remplis d'aérosols multicolores.  Heureusement, la caissière de la quincaillerie GIRAUD était plus gênée que moi et n'a pas appelé les gendarmes. 

Comme, en cette fin 2014, je suis un père de famille respectable, je n'avais acheté, que 4 bombes de mauvaise peinture, pour ce 26 octobre et beaucoup trop chères (de l'ordre de 7 € par spray) ce qui, évidemment, m'a beaucoup limité. Je reconnais que j'ai aussi bien perdu " la main ".

Mais bon ! On va dire que c'était une Reprise !

Grâce à un des jeunes gars, bien sympa, des BNT, qui lettrent beaucoup actuellement dans le rue de Grenoble, j'ai appris, qu' aujourd'hui, on trouve des bombes, de bonne qualité pour pas cher dans certaines enseignes de la ville. [ Merci à lui ! ]

Le comble de l'ironie  est, peut-être, que cette reprise du Graffiti se passe à quelques pas de l'endroit où les flics d'Alain CARIGNON nous avaient arrêtés en décembre 1984.

Si l'internement, puis les médicaments, n'ont pas réellement eu raison de ma révolte, j'avais quand même dû m'exiler temporairement à Saint-Jean-de-Maurienne, chez mes parents, où, à l'époque, l'air était meilleur pour  moi. 

Donc, vers la fin des années 80, je disposais, au moins, d'une cinquantaine de références de bombes pour peindre  des trucs comme ça  : 

La Cène (1986)

          ... dans mon atelier,

30 octobre 2014

La "Schizophrènie" une réalité alternative


J'ai reçu très récemment, de la part de Yann Doornbos, un exemplaire dédicacé de son dernier essai. Comme expliqué dans la biographie (page 144), il y reprend quelques idées que nous développons, avec mon pote Axel, depuis des années dans Schizomanies

Merci à cet auteur plein d'avenir !

.

        " Les hôpitaux psychiatriques sont en crise. Personne ne s'y repose car il y a beaucoup trop de violence. Dans la « cour de récréation », les médecins semblent dépassés et ils perdent leur bienveillance avec le temps. La chimie neuroleptique passe pour une panacée aux yeux des décideurs et de l'opinion publique mais ces solutions sont très factices. Un vrai handicap pour l'esprit. Une réforme serait nécessaire mais elle n'aura pas lieu. Les budgets diminuent. La violence des jeunes est en hausse dans l'hôpital. Le corps médical manque d'idées et parfois de moyens. Fuite devant l'adversité. Dans ce contexte, tout vrai débat sur la schizophrénie est faussé. Les psychiatres gardent le monopole des discours officiels et contrôlent activement la production d'idées sur le sujet. L'existence d'autres formes de réalité et d'une morbidité extérieure à la personne est systématiquement occultée."

Le lien vers les édition Baudelaire, si vous voulez le commander, [ ICI ]

17 septembre 2014

Schultz ne sera pas président

Même si beaucoup qualifieront le chanteur de Parabellum comme le " Pape du punk-rock français ", la mort de Schultz est pour moi bien plus qu'un simple RIP :



Par un hasard extrême, l'une des "copines groupies" du groupe, fut ma petite amie fin 1984. La jeune fille se ventait d'avoir été, juste avant d'être avec moi, la compagne du guitariste du groupe, Sven. A l'époque, Parabellum s'appelait " Les Électrodes ", je crois. En tous cas, je me rappelle bien de la K7 de démo pérave (oui, vous savez, une cassette !) avec jaquette genre logo merdique photocopié.
Je me rappelle, donc, qu'en 1984,  nous écoutions déjà " La Bombe et Moa", "SVP 08 38" ...
C'était nos  jeunes années. C'était il y a trente ans.
J'ai eu la chance de revoir et filmer, il y a 2 ans, le pépère et sa bande dans le bled de mon adolescence lors d'un festival punk. Ce trou, Saint-Jean-De-Maurienne, où, à la l'époque, nous n'étions, avec 3 copines (RIP 2/3 aussi), que 4 keupons
Je n'étais pas encore phase3 mais " Viche " ou " Vicious ".

                     FUCK'EM ALL!   Un petit dernier pour la route ?

... Et tous les cons dirons que c'est la dernière.



10 septembre 2014

Les Sans-Dents

Alors que la formule de François Hollande enflamme les réseaux sociaux, et après Valérie Trierweiler, Marilou, 6 ans, met à son tour une petite pièce à celui qui nous déçoit tant.

13 juillet 2014

Pourquoi il ne faut pas rembourser la dette :

   

 La France est surendettée. L'ensemble de l'impôt sur le revenu suffit tout juste à payer le service des intérêts de la dette, qui est en passe de devenir le premier budget de la nation. Le gouvernement a échoué à «inverser la courbe» de la dette (comme il s'y était engagé dès son entrée en fonction) tout autant que celle du chômage.

    Faute de réformes majeures ou de croissance miracle, la part de dette sur PIB devrait franchir le seuil des 100 % d'ici à la fin du mandat de François Hollande. Parmi nos créanciers étrangers (qui, rappelons-le, détiennent deux tiers de notre dette), certains fonds et établissements financiers ont d'ores et déjà commencé à «shorter» (vendre à découvert) les obligations du Trésor françaises, jugées risquées.
Il suffira d'un événement symbolique, comme une nouvelle dégradation par une agence de notation, un énième dérapage du déficit ou une émeute fiscale à la manière des «bonnets rouges», pour provoquer une panique sur les marchés obligataires, conduisant, comme en novembre 2011 en Italie, à une crise de régime. Quand la France se verra fermer l'accès aux marchés, quand les fonctionnaires ne seront plus payés à la fin du mois, quand le ministre des Finances devra aller à genoux demander une ligne de crédit au FMI, on réapprendra le sens du mot «crise», si galvaudé aujourd'hui.

Les solutions sont connues, mais la plupart sont épuisées :
-  L'hyper taxation n'est guère envisageable dans un pays déjà atteint de «ras-le-bol fiscal».
-  L'hyperinflation, à supposer qu'elle soit judicieuse, se heurte au «nein» catégorique de la Banque centrale européenne.
-  L'hyper austérité, objet de tant de débats, arriverait de toute façon trop tard: 50 milliards d'euros,  ne parviendront à peine à diminuer en valeur réelle la dépense publique.

Reste une option, aujourd'hui taboue, mais économiquement rationnelle et historiquement familière: le défaut de paiement.

    Il signifierait que la nouvelle génération refuse de payer pour l'incurie de ceux qui, parmi leurs parents, ont levé la dette pour financer leurs dépenses courantes, et devraient finalement assumer leur inconséquence en absorbant la plus grande partie du choc. D'autre part, le traumatisme du défaut permettrait à la nation, une fois passée l'humiliation initiale, de repartir sur des bases nouvelles, en faisant table rase des réglementations qui aujourd'hui étouffent le pays
   
   Cela est souligné par la Commission du droit international de l’ONU : « On ne peut attendre d’un Etat qu’il ferme ses écoles, ses universités et ses tribunaux, qu’il abandonne les services publics de telle sorte qu’il livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour disposer de l’argent nécessaire au remboursement de ses créanciers étrangers et nationaux. Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un Etat. » Un gouvernement qui en a la volonté politique peut donc légalement suspendre le paiement de sa dette et refuser l’application des mesures d’austérité qui portent atteinte aux droits économiques, sociaux et culturels, de sa population et hypothèquent sa souveraineté.
   Le droit international en vertu duquel le respect et la protection des droits humains, tels qu’ils sont reconnus universellement par les conventions internationales, priment sur les autres engagements, comme le remboursement des dettes et l’application de programmes d’austérité.

Les gouvernements peuvent également invoquer l’état de nécessité et le changement fondamental de circonstances pour stopper unilatéralement le paiement de leurs dettes. Mais ces gens sont tellement abreuvés de dogmatisme qu’ils en ont oublié le bon sens. Cette dette est illégitime, et les gouvernements l’ont constituée non pour les intérêts de la population mais pour enrichir les possédants, et en instaurant durablement un fonctionnement libéral de l’économie et de la société. Cet «Etat» ce n’est pas nous ! C’est l’instrument, malheureusement, d’une sorte de sainte-alliance des soi-disant « élites » politiques et économiques, en symbiose presque totale.

La dette des Français est née un matin de 1973 sous la plume de Giscard et de Pompidou qui disaient : " Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. ". Cela veut dire qu'on empêche l'état de se servir de son propre argent ( Nos impôts et taxes) et l'oblige à acheter de l'argent avec de gros intérêts aux banques privées. Ceci est une véritable escroquerie faite au peuple.

La gauche (et notamment le PS) est totalement hypocrite sur ce sujet. François Hollande, est le premier défenseur du système monétaire (de même que DSK). Ces gens-là ont été formatés sur les bancs de l’ENA et de Science Po par des théories monétaristes dont on voit bien les limites aujourd’hui.

Mais qu’importe, ils arrivent à justifier le fait que la BCE prête aux banques privées des sommes monstrueuses aux taux les plus bas du marché alors qu’ils refusent dans le même temps que la même chose puisse être accordée aux états. Et après, ces mêmes gens vous disent qu’il faut « armer les états face aux marchés et à la spéculation ».

Lorsqu’un pays comme la Grèce en vient à se mettre à poil devant les marchés et ses partenaires européens, à devoir privatiser en urgence son patrimoine, faire reculer les droits fondamentaux de ses citoyens, c’est qu’il y a déjà un sérieux problème de souveraineté. Mais pire, lorsque tout ceci est défendu, approuvé, et encouragé par des prétendus « républicains », c’est que, si elle existe encore, la Démocratie est très gravement malade.

Nous devons annuler cette dette bidon et surtout réclamer les centaines de milliards dont se sont déjà goinfrés les banquiers. Nous devons nationaliser les banques et tous leurs avoirs, sans aucun dédommagement.


En ce moment, je rêve de visiter l'Islande 

29 juin 2014

Aujourd'hui, à Grenoble, on inaugure le Tram E.

Ça y est, après bien des nuits d'insomnie à cause du vacarme du chantier, c'est enfin l'inauguration du Tram E. 
Comme prévu, le gazon est mouillé :

Le programme des réjouissances >>> ICI < si vous avez, au passage, la gentillesse de mettre un petit " like " sous cette photo, je vous en remercie du fond du cœur.

Oui, le paysage a bien changé sur le cours Jean Jaurès (Libération). Il était gris et pollué. Il est maintenant vert et aéré.
Même si tout n'est pas achevé et s'il manque, à mon gout, encore pas mal de verdure, les trottoirs sont dignes des plus belles Ramblas.


Il y a maintenant du gazon au milieu, et même de la rosée quand on marche dans l'herbe le matin.



                       A présent, il convient de réfléchir sur la gratuité des transports en commun de l'agglomération grenobloise: un engagement vraiment écologique et citoyen que l'on pourrait financer par un péage urbain. L'usage de nos routes.  par les automobilistes qui, pour  le moment,  n'ont que le souci d'aller le plus vite possible, n'apporte vraiment  rien à notre ville, si ce n'est pollution, embouteillages et nuisances sonores.

De même, l'accès libre aux transports en commun pour les seuls étudiants, comme promis par la mairie, n'est ni logique (étant donné leur pouvoir d'achat) ni équitable. 

Cette même gratuité, les jours de pics de pollution, ne profite pas aux grenoblois vertueux qui, eux, parce qu'ils payent, depuis longtemps, un abonnement mensuel ne se voient accorder, au final, aucune ristourne.


Enfin, voici une émission de Télé-Grenoble qui évoque, de manière quasi-exhaustive, les prochaines étapes et les problématiques du déplacement urbain dauphinois  >>