6 janvier 2013

Vœux 2013 :

Quand j'ai produit cette vidéo en septembre :

J'étais loin d'imaginer que quelqu'un avait déjà fait
(en beaucoup mieux) ce genre de travail :



Je crois que cela prouve que quelque chose est dans l'air et mon espérance dans le futur n'en est que renforcée. 
Alors : 
Bonne Année 2013

12 décembre 2012

Chrysta Bell - Live - Le CIEL, Grenoble

David Lynch dit d'elle que c'est un ange ...

et je crois bien qu'il a raison
Donc, dimanche dernier, j'ai discuté avec un ange.

23 octobre 2012

Gone in the wind - Parti dans le vent


Parce que l’éternité n’existe pas …
Papa nous a quittés il y a 20 années.
Maman va en avoir 75 et moi bientôt 50 …
Parce que l’éternité n’existe pas …
Le temps passe.
Aujourd’hui plus vite qu’hier.
Demain plus vite qu’aujourd’hui.
Parce que l’éternité n’existe pas …

Le vent emmène cendres et poussière.

11 octobre 2012

Lèse Béton !!!



On dit que le marché n’a pas de mémoire mais rappelez vous il y a 4 ou 5 ans :
Laforêt, FNAIM, CIC, notaires, le gouvernement, et même notre petit président, invitaient tout le monde à investir au plus vite dans la pierre, jusqu'à nous faire croire qu'il ne fallait pas louper son tour sous peine d'être un pauvre loser de locataire toute sa vie.

« Investissez tout de suite, disaient ils. Ce n’est pas un mauvais placement. La pierre ne peut qu'augmenter. L’immobilier prendra encore et toujours de la valeur. Des belles courbes à la loupe. Des rendements de 10% à l'année … ».
Tout était bon pour donner l'illusion et le rêve !
« Impossible que le marché immobilier baisse, c'est du solide ! »

Rappelez-vous (enfin mes quelques fidèles lecteurs ...), je vous avais demandé en 2007 si les arbres allaient jusqu'au ciel.

Depuis, le marché à bout de souffle a bien cherché des subterfuges pour retarder un retournement qui semblait de plus en plus proche. (Prêts à taux 0, 1% patronal, facilité de crédit et taux d’endettement partout revu à la hausse). 

Aujourd’hui, on peut être vraiment être inquiet. La dévalorisation brutale de l'immobilier diffuse lentement ses effets pervers.
Les accédants à la propriété d’alors, ceux-là même qui pensaient qu'un jour ils auraient à payer l’ISF à cause de leur pavillon, peuvent légitimement craindre de surpayer leur logement et de boire un bouillon financier.
L'urgence et l'incertitude, qui caractérisent notre époque formidable, nous montrent que plus rien n'est stable.  D'autre part, je n'ai jamais compris comment, en des temps où divorce, mobilité professionnelle voire chômage sont monnaie courante, on pouvait si facilement s'engager sur un crédit de 25 ou 30 ans.    

Je serais très curieux de savoir, quel discours peuvent, maintenant, bien tenir les banquiers et les agents immobiliers à leurs anciens clients qui sont tombés dans le panneau; car ils vont désormais voir leurs biens se dévaluer et continuer à payer pour un mirage …


8 septembre 2012

Un weekend de Cow-boys :

     Comme mon copain Philippe Lennback donnait un concert à Vassieux-en-Vercors, nous nous sommes tapés une fameuse et difficile traversée de l'endroit où on avait vu, en son temps, Bashung sauter à l'élastique. Mais cela en valait la peine.
La courte soirée passée au Ranch Pow Grayon restera dans nos mémoires. Bien plus que ce petit village, martyre en 1944,  n'est resté dans celles de nos ingrats concitoyens. 


Ranch Pow Grayon par phaz3

26 juillet 2012

Juillet en Italie :

Nous passons la deuxième quinzaine de Juillet en Italie, non loin de Rimini ... Je dors mal et fait ainsi, le matin, l'ouverture des premiers bars de la station balnéaire bar de la plage vers 6:30. Ici la crise économique est omniprésente; Peu d'Italiens, presque pas de Français mais beaucoup de Suisses en grosses voitures allemandes, aussi distingués, que les tatouages des leurs gonzesses rougeaudes et avinées une bonne partie de la journée.


C'est les vacances et les milliers de parasols inoccupés tout l'été avec un formatage effectué lors d'un temps désormais frappé d'obsolescence et où je n'arrive pas réellement à me reposer : Trop d’interrogations sur l'avenir pour bien dormir. Un peu sur le mien, beaucoup plus celui de nos enfants, énormément sur vis à vis de notre Civilisation ...

8 juin 2012

Philippe LENNBACK

J'ai rencontré Philippe Lennback, il y a quelques années. D'abord, il a été mon prof de guitare. Puis, est devenu mon ami.
Il faut dire que vu mon niveau instrumental, nous passions souvent du temps à discuter, Rock'n'Roll, bien sur, mais aussi de plein d'autres choses.
Il a, par la suite, monté un magasin de musique non loin de chez moi.
Philippe et sa fille y vendent de beaux instruments, neufs ou d'occase, à tous les prix.
Mais, avant d'être un commerçant, mon pote est un vrai musico et ses conseils sont toujours avisés et pertinents. Il m'a réparé quelques vieilles grattes  et vendu un peu de matos, toujours dans un climat de confiance et de gentillesse extrêmes. 

Récemment, Philippe a sorti un album de reprises en anglais. 
Le 24 mai , j'ai enfin pu le voir sur scène :



Même si le lieu de la prestation était plutôt très moyen et bruyant, nous avons passé, avec ma femme, une bonne soirée en tête à tête  ...
...  et la musique de Philippe :

9 mai 2012

Manhattan, NYC, le 6 mai 2012

 

Loin de toutes les  préoccupations politiques et électorales et de la France, le 6 mai, nous naviguions en pères peinards du coté de l'Hudson. C'était, ce soir là, la plus grosse pleine lune de l'année 2012.  J'ai pu filmer ce spectacle sur Manhattan.  

28 avril 2012

3 avril 2012

Parabellum chez les ploucs

Avec Bilbo, nous avons assisté à la première soirée du festival Bouk’n’Roll 2012 à St Jean de Maurienne.  Les gens de « Salut les anges » ont quand même beaucoup vielli et sont devenus tout mous. Plus jeune, nous aimions beaucoup  OTH mais les transfuges n’ont pratiquement joué que les morceaux de leur éponyme dernier album.

Par contre Parabellum a vraiment été à la hauteur de nos attentes.



Je connais les musiciens de ce groupe depuis 1984.  Je crois qu'à l'époque il  s’appelait « Les Electrodes ». Ma copine, Adeline (ADN) était sortie avec le guitariste et elle faisait les chœurs sur la première version de «  La bombe et moi ».  Elle en était très fière mais ne savait pas que le gars lui avait refilée l'Hépatite C.
Elle me la refila avant que j'en fasse moi-même cadeau à une bonne partie de la Savoie. 
Il faut quand même dire que .ces putains de pharmaciens ne voulaient pas vendre de seringues mais balançaient volontiers aux flics ceux d'entre nous qui, par exemple, leur achetaient du lactose.



Merci à Schultz et à sa bande pour ce pur moment punk tellement improbable à la salle polyvalente des Chaudannes à Saint-Jean-de-Maurienne.


Je me rappelle qu'il y a très longtemps, sans le sou, j'étais allé y écouter le groupe Starshooter (filmé ici par ce cher Georges Rey) en douce de mes parents. 
Kent et ses potes fumaient à l'arrière du bâtiment. Heureux de voir un gamin de 13 ans apprécier leur musique, ils me firent rentrer gratuitement par les coulisses.

Ce soir de 1977, il n'y avait pas grand monde dans la salle des fêtes des Chaudannes 

22 mars 2012

L'IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE


Je n'avais pas eu de nouvelle du camarade Vaquette depuis plusieurs années. C'est donc avec un grand plaisir (et soulagement) que je trouve, ce matin, un mail m'informant de la mise en ligne de l'une des ses dernières vidéos >>> 




Je vais tenter de lui offrir un auditoire plus large ... 

[à suivre]



********* Redif des 19 novembre et 21 décembre 2009 *********
"(...)
Car comme dans tous les films d’horreur, même si c’ui-là fait série B
L’élément central c’est la peur, j’veux pas jouer les Cassandre
Mais à mon avis l’scénario est conv’nu, la fin ? on la connaît d’avance
Alors sortez les tronçonneuses, ça va finir dans un bain d’sang
J’déconne, y t’arriv’ra rien, si tu restes soumis et prudent

Sinon, sinon c’est le sida si tu baises, le cancer si tu fumes, la grippe aviaire ou la vache folle si tu manges de la viande, si tu ajoutes une sauce dessus, c’est l’infarctus et si tu bois, si tu bois, c’est la cirrhose et puis la mort dans un accident de voiture en d’atroces souffrances, argh ! Alors, mets ta ceinture quand tu conduis, mets un casque quand tu fais du vélo, et puis, tiens, même quand tu ne fais pas de vélo, mets aussi un casque, on n’est jamais trop prudent, et puis, surtout, surtout, ferme ta gueule et bosse comme un chien, je veux dire en étant aussi obéissant et en sachant ne montrer les dents que pour défendre les biens de ton maître, sinon… sinon c’est le chômage : regarde, regarde les SDF dans la rue, regarde-les bien, tu as envie de finir comme ça ? Alors, attention ! Attention ! Et puis, si par bonheur tu échappes à tout ça, et aussi aux ondes des téléphones portables, aux OGM et au réchauffement climatique, alors, alors, il reste encore les… les racailles ! et les… terroristes ! Ça fait peur, hein ? Ça fait peur. Mais heureusement, mais heureusement rentre chez toi, ferme tes portes à double tour, allume la télé et rassure-toi : la police veille et te protège.



Putain faut être sacrément con, ou aveugle, ou endoctriné
Pour pas voir qu’la capote, le chômage et l’insécurité
Ça participe du même principe et qu’c’est pas innocent
J’parle pas d’complot téléguidé depuis Davos par de grands méchants
Qu’auraient inventé l’sida et décrété l’chômage
Payé Ben Laden et les cailles des cités pour qu’ils fassent semblant d’avoir la rage
Mais de là à penser qu’la peur n’est pas instrumentalisée
Qu’c’est pas un outil fondamental du pouvoir faut être vraiment teubé
C’est juste parc’ que ça coûte moins cher qu’on n’applique pas la seule vraie solution
Contr’ la violence des cailles ou d’Ben Laden, moins d’misère, d’injustice et d’oppression ?
Ou c’est qu’si t’as pas peur, pas besoin d’être rassuré, dans un couple comme un État
Faut être vraiment crétin ou faible pour accepter qu’quelqu’un ait du pouvoir sur toi ?
"Taliban import export", on vous livre 'vec nos 4 gros porteurs
En trente minutes, notr’ façon d’voir la vie : moins d’liberté, plus de soumission et d’peur
Putain y sont trop forts, plus on prétend les combattre et plus leurs idées
Insidieusement gagnent du terrain, chez eux comme chez nous, vont finir par gagner
Car la peur rend les gens sages, pas au sens de sagesse, mais d’obéissants
Et surtout pas ouverts, curieux, pacifiques et intelligents
Pour faire diminuer l’insécurité, la solution Zéro l’a eue
Faut juste mettre un peu moins d’peureux et pas plus de flics dans la rue
Mais on a fait l’contraire et puis comme ça marche pas
On en rajoute une couche : plus de peur, plus de flics et basta !
Plus de contrôle social, d’moins en moins d’liberté
Et comme les braves gens se chient d’ssus, y sont prêts à tout accepter

(...)"




Merci à DONJIPEZ pour cette découverte

11 mars 2012

The FUKUSHIMA song



J’ai souvent dit qu’un jour, la nature se vengerait de ce que l’humanité  lui avait fait subir. 
Lorsque s’est produit le séisme au Japon, il y a un an, j’étais hospitalisé, au centre de Rocheplane à Saint Martin d’Hères. La nouvelle du tremblement de terre annoncée, et, déformation professionnelleoblige,  j’ai tout de suite pensé aux centrales nucléaires nipponnes.
Même si, à l’époque, je n’étais pas capable de citer une seule d’entre elles, n’ayant jamais collaboré avec TEPCO (l’opérateur d’électricité japonais), je savais que le pays du soleil levant avait choisi (comme nous) l’option de la production d’énergie  électrique atomique.
Quand j’ai vu les premières images du tsunami, je me suis dit qu’il n’y avait plus qu’à attendre ….

…. Rapidement, la réponse est venue.
                                      …… Elle s’appelle : 


J'avais publié cela le 16 mars 2011 et j'aurais tellement voulu avoir tord :



8 mars 2012

The Cramps versus Johnny Cash



Lors d'une tournée en 1978,  The Cramps créé l’un des plus étranges moments de l'histoire à la fois du Rock'n''Roll mais aussi de la psychiatrie en donnant un concert à l'intérieur du « Napa State Mental Hospital ».

Même s’il est difficile de croire que ceci s'est réellement passé et que l'histoire ressemble plus à une légende du rock, il y a pourtant quelqu'un qui a filmé le concert.

Comme pour le concert historique de Johnny Cash, joué une décennie plus tôt à la prison de St Quentin en Californie, il serait facile de supposer que les spectateurs sont des figurants et qu’ils font  partie d'un terrible coup de buzz.
Une chose, aussi, est frappante : il n’y avait pas de réservations pour ces dates lors des ces 2 tournées.

Les Cramps et Johnny Cash ne font pas le même style de musique et ont peu de points communs. Cependant, ils ont tiré leur musique de la marginalisation et ici ils laissent entendre que nous ne sommes pas si différents de ceux que nous enfermons.




During a 1978 tour, psychobilly punk band The Cramps created one of the strangest moments in the history of both rock n' roll and psychiatry when they played a gig inside Napa State Mental Hospital.

It's hard to believe it actually happened. The story sounds more like an exaggerated rock legend than an account of a real concert, but no suspension of disbelief is needed. Someone filmed the gig.

As with Johnny Cash's landmark concert, played a decade earlier in Folsom Prison, it would be easy to assume that the onlookers are intended to be part of an ironic publicity stunt.

But one thing is striking from both of these shows: the audience wouldn't have looked out of place at any other date on the tour.

Cash and The Cramps are unlikely bedfellows, but both took their music to the marginalised and hinted that we're not so different from those we lock away.

3 février 2012

25 janvier 2012

Entre la Peste et le Choléra

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais tous les copains que j'avais à 20 ans ont maintenant disparu. Il devait y avoir un bug dans le programme.






#FAIL



22 janvier 2012

Un monde de petits ânes :

   Je me demandais souvent pourquoi notre société perdait toutes ses valeurs, me faisant de plus en plus penser à L’île des plaisirs de Pinocchio, avec tout ce consumérisme et ses contentements immédiats, l’assistanat comme programme de vie, l'irrespect vis à vis de son semblable, des anciens  ...





Tout cela pour nous mener vers la dépression la plus profonde.


Même si A. Finkielkraut n'est pas forcement ma tasse de thé.





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