Vouloir tout foutre en l’air est un peu trop radical à mon gout. La destruction matérielle, si elle vient de quelques individus, n’est pas une solution crédible. Ses enfants capricieux, la société les mâte vite et ils finissent en prison ou en hôpital psychiatrique, oubliés de tous.
Les émeutes sont le dernier recours et sont toujours réprimées par l’autorité au pouvoir. Elles n’ont pas l’adhésion du plus grand nombre, non plus.
Crois-moi, la violence physique est moins forte que les mots !
La vraie révolution est d’abord dans la tête.
Faire évoluer les mentalités par la réflexion et pas par la force.
Si le combat est dans le mouvement, il doit être celui de la mutation des idées.
Certaines choses doivent rentrer dans les mentalités et la seule façon de le faire, est de les colporter, par tous les moyens, à la conscience collective.
Je ne sais pas, tu parlais de violence …
De toute façon la grève est toujours un sacrifice et si on laisse faire ce gouvernement, on sera bientôt tous à la rue. Comme tu le dis, le système est organisé pour que toute rébellion soit presque impossible à cause de notre taux d’endettement. Mais il n’y a pas un huissier par français.
Je te le répète l’action passera d'abord par le verbe.
Il faut que nous colportions la parole pour faire sortir les gens de la pensée unique véhiculée par les médias, eux même manœuvrés par le pouvoir en place.
Aujourd’hui, sous prétexte de verni démocratique et de respect des autres, plus personne ne fait rien ...
Certains, restés sur la touche de l'histoire et de la compréhension des choses, se gargarisent encore de l'idée du Grand Soir, sur un rond point sordide, habillés de plastique jaune, à regarder passer notre pire création ... J'ai de la sympathie pour eux, et, encore plus, de la compassion à voir leurs illusions comme j'ai pu perdre les miennes. Il est tard mes amis, bien trop tard ! La Terre est détruite. La société des hommes aussi. L'une à l'image de l'autre dans le "Chaos de l'harmonie" ! La schizophrénie.
Laissons faire le destin, sans rien en vouloir, ne nous opposons pas à l'arrivée de la grande régénération. Il faut que ce qui coule de source regagne l'océan, que ce qui tombe du ciel abreuve les forêts, que les hommes saignent et que les hommes meurent, que tout rouille, tout soit dissout pour que les souffrances cessent et que la vie revienne.
- Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure. »— (I Jean 2:18, LS)2:18.
Pendant mes 30 ans de travail dans le nucléaire civil, j'ai vu les compétences techniques de mes pairs s’effondrer si sûrement qu'aujourd'hui je peux affirmer que plus personne ne comprend comment fonctionnent ces dragons modernes aussi mystérieux qu'effrayants que sont les réacteurs.
Le matériel exploité dans les centrales nucléaires est si vieux que les réparations deviennent de plus en plus difficiles à effectuer sans quelques emplâtres plus ou moins fiables.
Depuis mars 2011 et la catastrophe de Fukushima, je sais que notre civilisation court à sa perte. Cela a créé chez moi un tel état de sidération que, depuis, je n'avais pu reprendre le travail qu'à reculons et finalement préférer me faire licencier quand mon chef de service chez Rolls Royce Civil Nuclearm'a demandé de ne plus faire de sûreté mais simplement du chiffre d’affaires.
De fils en aiguille, j'ai affûté ma vision sur la production d'énergie puis sur l'écologie.
Samedi 13 octobre 2018, je participais à la marche pour le climat puis, le lendemain, à la " F(aî)te de l'écologie " à Grenoble.
La Collapsologieest l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder.
La généalogie de l'art urbain est multiple et complexe, car il puise ses origines dans des disciplines graphiques aussi variées que la bande dessinée ou l'affiche.
L’essence de l'art urbain contemporain se retrouve tant dans les œuvres des affichistes d'après-guerre comme Raymond Savignac, en France, que dans celles des dessinateurs de la contre-culture américaine tels Robert Crumb ou Vaughn Bodé, tous deux figures de proue du Comics Underground depuis les années 1960. La prise en compte de l'environnement urbain et social dans la création contemporaine voit aussi des expérimentations d'intégration de l'art dans la ville.
En 1967, le symposium international de sculpture de Grenoble, dans le cadre du programme de préparation des Jeux olympiques d’hiver, marque le premier retour des artistes sur la scène urbaine depuis la deuxième guerre mondiale. La municipalité de la ville souhaitait associer des plasticiens dès la conception de La Villeneuve.
Si Jean Dewasne (maîtres de l'abstraction constructive) est initialement contacté, la décoration sera finalement confiée à l’architecte franco-italien Henri Ciriani et au chilien Borja Huidobro, membres de l'Atelier d'urbanisme et d'architecture (AUA), fondé en 1959 par l’urbaniste Jacques Allégret et qui se caractérise par ses penchants collectivistes et sa vocation collaborative.
C'est dans le quartier des Baladins que K. Schultze avec ses géants réussira le mieux l'articulation entre la sculpture, l’architecture et l’urbanisme.
D'autres expériences sont imaginées dans des villes nouvelles, comme Évry, en 1972, ou Marne-la-Vallée.
Pendant la période « Pompidou », un malaise existentiel, social, sexuel et politique généré par cette « Nouvelle société » et la consommation effrénée, produit, dès 1968, en une sorte de réponse européenne au Pop-Art américain, le mouvement de la « figuration narrative ».
En 1975, le collectif parisien des Malassis réalise une grande fresque sur les murs du nouveau centre commercial de Grand'Place. Ils proposent une variation en 11 panneaux, inspirés par « Le Radeau de la Méduse » de Géricault. En ce haut lieu marchand, les auteurs expliquaient : « Ce Radeau de la Méduse, c'est le naufrage de notre société de consommation ». Une allégorie du naufrage dans les frites congelées, de l'exotisme des agences de voyage et des conserves usagées. Le summum de la perversion des fonctions digestives de l'art récupérée par une société moderne.
A l'époque, l'œuvre provoqua un intense débat dans la presse mais fut pourtant recouverte, en 2000, dans la plus grande indifférence.
En 1979, Ernest Pignon-Ernest, considéré, par beaucoup, comme l'un des précurseurs de l'art urbain en France, réalisa une fresque à la bourse du travail. Située entre la galerie de L'Arlequin et Grand'Place, cette fresque est encore visible et a été récemment restaurée (2016).
Autonome et parallèle, l'Art urbain a pour initiateurs Zlotykamien, Daniel Buren, Ernest Pignon-Ernest en France, ou Roger Somville en Belgique. S'il commence à s'épanouir en France à partir de 68, il n'est officialisé qu'au début des années 80 sous l'influence, entre autre, d'Agnès B. et de Jack Lang, ministre de la Culture.
Grenoble, parce que son maire RPR, Alain Carignon, y fit régner « une certaine idée de l’ordre et de la rigueur », de 1983 à 1995, fut, par réaction, l’une des villes françaises les plus remarquables en matière d’Art subversif.
BERRIAT 83: Christine Breton, qui à l’époque était conservatrice du Musée de Grenoble, préparait une exposition qui ne se déroulait pas dans le musée, mais dans un des quartiers de la ville: Berriat. A l’époque, c’était tout à fait nouveau. Le catalogue était une bande photographique, qui permettait de suivre un parcours via des photos et d’avoir toujours en regard ce que l’on pouvait voir à cet endroit là. C’est donc un rouleau de 30 centimètres de haut qui a été imprimé en sérigraphie, en noir et blanc, et roulé pour retrouver l’esprit des cheminées du quartier. Ce projet a fait scandale. A l’époque, Alain Carignon qui venait d’être élu maire de la ville, considérait que c’était jeter l’argent public par la fenêtre et a fortement critiqué la conservatrice.
En ce début des années 80, Grenoble comptait quelques graffiteurs et une toute nouvelle école d’art, rue Lesdiguière. Mix du graffiti et de la « figuration libre », un mouvement grenoblois était sur le point d’éclore.
L’exposition collective Berriat 83 a bien failli être annulée alors que le catalogue référençait pas mal des nombreux artistes qui, à l’époque, vivaient et travaillaient dans la ville.
Les musées et surtout l’école des Beaux-arts ont posé de réels problèmes à la municipalité Carignon, comme l’occupation de l’école par les élèves dès la rentrée 1983/84.
Dans cette période, un fort mouvement contestataire visant à modifier le système en place par l’illustration de ses défauts et par la promotion de valeurs différentes (voire antagonistes) vit le jour à Grenoble.
1984 – avec Adeline (ADN), ma copine du moment, nous présentions une performance intitulée DEUS IRAE à l’école supérieure d’Arts de Grenoble où j’étais étudiant en troisième année.
Dans un espace sonore assez violent et bruitiste, les spectateurs se tenaient autour d’une grande bande de papier blanc. A un bout, un statuaire noir assez destroy représentait une sorte de machine déglinguée. Juste devant, un bloc de béton, noir aussi, était frappé d’une croix inclinée en X et d’une flèche en forme d’éclair.
Habillé de manière très straight, façon dandy hi-tech, et après quelques gesticulations et poses rituelles dans l’espace cadencé par des raies de lumière issues de diapositives.
Je commençai, alors, à me percer une veine de la main avec un cathéter et me déplaçai ensuite sur le ruban de papier où goutait mon sang en un clip-clap perceptible par le public (la bande son ayant été arrêtée).
A la reprise du vacarmes des hautparleurs, je projetai de l’essence sur le papier ainsi maculé des petites taches rouges de mes goutes de sang et enflammai le liquide. La fumée envahit la salle de l’école. Une partie du public en sortit en toussant. Une autre, j’imagine à cause d’un effet de sidération, attendait la suite. (Avec mon amie, nous portions alors chacun un masque à gaz).
Là, il se produisit une chose inattendue:
Les gouttes de sang coagulées par les flammes avaient créé de petites hosties brunes. Je les ramassais et les distribuai alors aux spectateurs encore présents en leur disant :
« Prenez, mangez et buvez-en tous :
Ceci est mon corps et mon sang livrés pour vous ! »
Les propositions d’alternatives au système municipal s’exprimait, la plupart du temps, dans la rue, la nuit, sous forme de graffitis.
Jeune artiste, j’eus cependant, l’outrecuidance d’organiser un happening intitulé « La femme sous cellophane » avec la complicité de quelques employés municipaux résistants, et celle de Cécile (Hiro), modèle vivant aux Beaux-Arts., (Cécile, alias Hiro).
Dans la vitrine de la Bibliothéque du centre-ville, elle se débâterait nue sous un film de cellophane dans l’éclairage toxique et désinformant de quelques téléviseurs, tel un pantin, aux prises avec son environnement.Elle était là depuis longtemps déjà.
Elle regardait son corps nu sous la cellophane.
Rien ne bougeait.
Seul le cordon nutritionnel semblait émettre de vagues vibrations.
Qu’y avait-il à l’autre bout ?
Sans doute rien autre que le délire d’un créateur satanique. Par intermédiaire des téléviseurs dérèglés, elle pouvait s’inventer des repaires dans le temps rien ne lui permettait de vérifier l’exactitude temporelle des parasites. Parfois des images apparaissaient sur I ’un des écrans, lui donnant ainsi une vision éphémère du monde qui l’entourait. Bien sûre, elle ne pouvait pas toujours discerner la fiction de la réalité. II lui semblait pourtant que l’image qu’elle se faisait de l’extérieur n’était guère différente de ce qu’il était vraiment. Il lui arrivait de rêver d tune vie normale : elle et les siens, tous en rond devant la télévision. Mais cela lui était interdit. L’asepsie dans laquelle elle vivait la poussait dans d’effroyables crises de dépression.
Rien ne peut naitre de l’ordre, seule la contusion est matrice de l’action.
La seule manifestation anarchique était celle due aux rayonnements bleutés qui émanaient des téléviseurs déréglés. Etaient-ils déréglés ?
Il lui semblait souvent que quelqu’un en avait le contrôle. Quelqu’un qui supervisait les images cherchant ainsi à l’intoxiquer et à l’éloigner de la Vérité.
Peut-être n’était-elle pas la seule. Peut-être y avait-il d’autres personnes subissant, comme elle, le lavage de cerveau collectif. D’autres … des millions d’autres. - phase3
Si les luttes ont leurs héros, elles ont aussi leurs martyrs : La performance fut largement censurée et tronquée.. Hiro se vit imposer le port d’une combinaison moulante de couleur verte. Les téléviseurs diffusant des images assez embarrassantes pour la mairie, furent, purement et simplement, retirées au dernier moment par la police. Quant à moi, c’est bien plus tard, que je pris connaissance du compte rendu de l’évènement qu’en avait très vaguement fait le journal local.
Issu de la société « d’individualisme de masse », au sens où la décrit Pierre Gascar, le Graffiti était né de la volonté d’expression d’une génération pour laquelle se rendre visible au plus grand nombre, laisser sa signature visuelle quitte à s’affranchir des lois et des règles communes, c’était exister. C’était à cette époque une manière alternative de faire société.
2022 – Le Street-Art festival avec ses nacelles élévatrices et ses balisages policiers de nos lieux de vie pour permettre à des artistes américains de s’exprimer remplit -il encore ce rôle ?
« Le nouveau Banksy sera-t-il dans ce festival où en train d’être pourchassé par la police ? »
Jeudi 22 novembre 2012, quand Nicolas Sarkozy a assuré aux juges bordelais, que les Bettencourt " ne lui ont jamais donné un sou ", il dit peut-être la vérité. Il se peut aussi qu'il n'ait pas touché à cet argent puisse que c'était Eric Woerth qui l'avait directement porté en Suisse mais qu’il n’en ait jamais profité personnellement, ou pour sa campagne, c’est une toute autre histoire ...
Si on analyse les propos plus récents d'Hervé Falciani
et l'explication qu'il fait de la fraude fiscale chez HSBC, on comprend qu'il existe (quel que soit le système) énormément de manière de détourner de l'argent.
Si, le plus souvent, pas mal de personnes sont également arrosées, elles deviennent, suivant une bonne vieille recette mafieuse, redevables des escrocs. Ils seront ainsi assurés de leur silence.
L'autre jour, j'étais en retard pour amener ma fille à l'école. Le chauffeur du tram E nous a attendu à l'arrêt Libération. Avec mon genou abîmé, pas le temps de composter.
A l'arrêt suivant (Condorcet), où nous descendons, une bonne dizaine de contrôleurs attendait aussi .
Courte discussion stérile ... Comme l'heure de la sonnerie de l'école arrivait, je ne pouvais et ne voulais pas palabrer. Il y avait au moins 10 contrôleurs mais aucun n'a voulu demander au chauffeur si je disais vrai.
Au final: une prune de 40 € pour titre de transport non composté.
Non seulement, ce n'est pas sympa, mais cela ne montre pas la vertu à ma gamine: Elle sait que toute la famille est abonnée de longue date au réseau TAG et que pour des raisons de perte d'emploi, je faisais un test pendant un an. Ne bénéficiant plus d'une aide de mon employeur (puisque que je n'en ai plus, pour cause d'invalidité) je voulais voir si j'étais gagnant en fonctionnant avec un ticket validé à chaque trajet.
Tu parles !
Je suis de plus en plus dégoûté par ce système où l'on est d'office présumé coupable !
Même si nous venons de vider la maison de notre enfance à cause du Lyon-Turin, je reste définitivement #Notav.
Ma mère n’était que locataire. Le proprio, comme d'autres, a trouvé là une belle opportunité pour vendre ce "presque taudis" de manière bien avantageuse pour lui. (pendant les 40 ans où nous avons occupé les lieux, il n'y a jamais eu une seule remise à niveau de la villa à part les quelques "bricolages" de mes parents et surtout de ma mère, papa étant décédé en 1992).
Il y a énormément de conflits d’intérêt dans cette histoire de Lyon-Turin et ce sont les contribuables qui, au final, seront les dindons de la farce.
Déjà la vallée de la Maurienne, défigurée par ce projet pharaonique et dispendieux, ne ressemble plus à grand chose et je pense que ce n'est qu'un début.
Le Cyberpunk (association des mots cybernétique et punk) met en scène un futur proche empreint de violence et de pessimisme dans une société technologiquement avancée, aseptisée et froide.
« Le courant cyberpunk provient d'un univers où le geek et le rocker se rejoignent, d'un bouillon de culture où les tortillements des chaînes génétiques s'imbriquent. » Bruce Sterling
On considère souvent leSony-Centersitué sur la Potsdamer Platz à Berlin comme le symbole architectural et presque unique du cyberpunk. (Architecte: Helmut JAHN . Charpente: 700 tonnes d'acier, 3500 m² de verre. Hauteur : 103 mètres . 26 étages de bureaux . Surface habitable: 132 500 m² . Surface au sol: 26 500 m ². Siège européen de Sony . Achevé en 2000)
Librement inspiré du livre de Philip K Dick « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » Blade Runner (1982) de Ridley Scott est le film qui décrit le premier (et le mieux) cet univers souvent glauque du monde ténébreux qui nous pend au nez :
L'histoire: Alors que des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues invivables, une nouvelle race d'esclaves a vu le jour : les répliquants, androïdes que rien ne peut distinguer des humains. Après la première mutinerie dans un vaisseau spatial, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont déclarés " hors la loi ". L'unité spéciale des blade-runners, est alors chargée de les éliminer. C'est le personnage qu'incarne Harrison Ford qui doit « désactiver » les 6 derniers répliquants dans un Los Angeles déglingué et corrompu.
Grenoble, ce 23 septembre, je participais à un atelier au Magasin des Horizons sur le thème du risque. Hormis la jeune fille qui animait le débat, à ma table, où nous réfléchissions sur les risques liés au nucléaire, il y avait 3 autres participants : deux personnes de " Sortir du nucléaire " et un artiste du nom deVeit STRATMANN.
On nous endort mais le problème est que l'on ne sait pas trop quoi faire des déchets liés à presque un siècle de nucléaire. Les gens au pouvoir bottent systématiquement en touche. D'après moi, la prochaine étape sera (comme au Japon) : " Comment rendre acceptable le fait que les radiations seront présentes pendant des siècles et comment faire passer dans l'opinion publique qu'il faudra vivre avec sans devenir fou ?".
Au japon certains enfants vont déjà à l'école avec un dosimètre.
Comme à l'apéritif nous avions échangé nos mails respectifs, Veit m'envoya ce lien. Son travail a ici un rapport avec le nucléaire, la problématique des déchets ultimes et de leur stockage sur le très très long terme (100.000 ans).
En l'instituant sous forme de rituel, il évoque la chute d'une civilisation, son apogée étant celui de l'age nucléaire dont nous allons bientôt voir la fin.
Dans un premier temps, vouloir accéder à un certain confort matériel semble assez légitime. Malheureusement, l'Occident en est arrivée à un stade de concupiscence et de cupidité extrême.
La recherche des biens matériels a ses propres limites car elle n'apporte pas de satisfaction sur le long terme.
Elle crée même la frustration et la rumination qui exposent le psychisme à la dépression.
Ce jeune designer-Bidouilleur venait y présenter son livreHACKER CITIZEN, sorte de catalogue de petites bêtises urbaines (et assez gentilles) qu'il présente sous forme de fiches pratiques façon recettes de cuisine ou fiches-bricolage. Un régale !
Au début des années 1960, la commission PEON (Production d'Électricité d'Origine Nucléaire), créée en 1955 pour évaluer les coûts liés à la construction de réacteurs, avait préconisé le développement des centrales pour pallier au manque de ressources énergétiques français.
A l'époque deux positions s'affrontaient: celle du CEA (Frédéric Joliot-Curie) qui préconisait la filière UN et celle d' EDF qui souhaitait développer la filière américaine à l'uranium enrichi des Réacteurs à Eau Pressurisée (REP). Un rapport technique comparant les deux procédés réalisé en 1967, montre que le Kw/h produit avec une centrale UNGG est 20 % plus cher que celui produit par un REP de même puissance.
Pourtant, De Gaulle autorise la construction de deux centrales UNGG.
Jacques Chaban-Delmas et le président Georges Pompidou, nouvellement élu, font brutalement volte-face. Par décision interministérielle du 13 novembre 1969, la filière UNGG est abandonnée au profit des réacteurs à eau légère. Les deux arguments invoqués sont d’une part la taille compacte des REP et l’assise technique et financière des sociétés américaines.
Deux événements internationaux vont conduire à une accélération spectaculaire du programme électronucléaire français. Le conflit israélo-arabe et notamment la guerre du Kippour en 1973 ainsi que le premier choc pétrolier qui conduit le prix du pétrole à doubler deux fois en octobre 1973, mettent brutalement en évidence la dépendance énergétique des pays occidentaux et leur fragilité en la matière au moment où le pays connaît une extraordinaire croissance économique.
Deux sociétés vont alors s’affronter pour exploiter les licences américaines: FRAMATOME (société franco-américaine de constructions atomiques) créée spécialement, exploitant le brevet de pour la technologie REP, et le groupe de la Compagnie Générale d'Électricité (CGE), devenu Alcatel-Alsthom en 1991, exploitant le brevet de General Electric pour la filière des réacteurs à eau bouillante. la centrale de Fessenheim où sont construits deux des 6 réacteurs du contrat-programme CP0.
EDF est autorisé à construire 2 REP à Fessenheim, au lieu des deux UNGG prévus. Ils seront raccordés au réseau en 1977. Puis quatre autres sont autorisés à Bugey (dans l'Ain). Ces six réacteurs constituent le palier CP0.
Je croyais presque que ça y était mais un homme est mort ce 2 février à 19:10.
En voulant un peu l'accompagner (de quoi, je me mêle ?) je vais me perdre à nouveau ... Encore plus loin cette fois-ci.
Karma à la con !
Je vais me balader pendant une petite semaine entre ici et, pas " dans la lune ", non ! ... " juste à coté ".
Le sentiment de révolte peut conduire à se retrouver seul contre le système donc, en quelques sortes, seul contre tous. Il engendre la partie punk du ZenPunk. Cette " distorsion mentale " et la mise en danger qui en découle sont pourtant les fondements tragiques de nos individualités. Rien n'est irréversible. On le croit, maintenant, mais croire que l'on maîtrise tout est une belle connerie aussi.
Même si nous ne le voulons pas, le futur sera écrit. Avec ou sans nous, il le sera. Par contre, quand je disais qu'il fallait laisser les manettes aux fous, je ne pensais vraiment pas que ça irait aussi vite.
« Ça va mal parce que la conscience malade a un intérêt capital à cette heure à ne pas sortir de sa maladie. C’est ainsi qu’une société tarée a inventé la psychiatrie pour se défendre des investigations de certaines lucidités supérieures dont les facultés de divination la gênaient ».Antonin ARTAUD " Van Gogh, le suicidé de la société " - 1947
Antonin. ARTAUD par David SOUDAN
Dans la
société, celle que l'on appelle parfois « la vraie vie », mais où le lien social, n'existe plus, les rapports sont de plus en plus violents et les contraintes de
plus en plus fortes. Dans les institutions, c'est bien pire ! Il y a là
tellement de misère humaine et de maltraitance que peu arriveront à supporter
un séjour en psychiatrie.
Le diktat et les pouvoirs y sont tellement illégitimes qu'ils ne peuvent
être qu'abusifs.
Si tu n'adhères pas à cette société et comme tu ne peux pas la quitter, la psychiatrie t’en éliminera, sans aucune
concession ni regret.
Cette phrase est de Jacques SALOME phase3 (ФIII) observe PL, PL qui mange, PL qui fume, PL qui se déchire la tête, PL qui gueule, PL qui s'embrouille avec ceux qu'il aime, avec les autres aussi, PL qui souffre. PL heureux ... Comment fonctionne PL, en somme, PL qui vie.
Notion de Conscience individuelle pervertie ( Corps, Cœur et Esprit) :
Comme pas mal d'enfants, Pierre-Louis naquit pratiquement parfait (Haut Potentiel me dit même X-thophe, mon pote herboriste). PL était plein de jolies qualités, plein de joie. Mais l'éducation, les habitudes, la routine et beaucoup de déceptions (souvent sentimentales) lui ont fait perdre ces qualités puis, peu à peu, son enthousiasme et son sourire.
L'expérience de la toute dernière et très récente hospitalisation, la pratique de la méditation, aussi, me font prendre cette décision:
Apprendre à se respecter àSe regarder avec bienveillance.
Ne pas négliger l'image
que nous avons de nous-mêmes, parce que nous ne sommes peut-être, finalement, que ce que nous renvoyons au monde.
Ne pas se laisser définir pas les
autres et savoir dire " NON "aux demandes qui nous coûtent trop.
Ne pas se croire victime car ce qui nous arrive n'est provoqué que par nous-même.
Et enfin, se rester fidèle. (Personnellement, je n'y arrive pas vraiment. De compromis en compromis, j'ai souvent le sentiment de trahir mes propres engagements).
Être en avance n'est pas dans mes habitudes, pourtant comme le pote protestant qui m’hébergeait à Paris voulait aller prier ce matin du dimanche 27 novembre 2016, je suis arrivé bien en avance au salon du Livre des Lanceurs d'Alertes organisé par mon ami Daniel Ibanez. Un soleil froid sur Paris. Je m'assois d'abord sur un banc pour discuter un peu avec un mec pensif et fatigué sur l'esplanade Roger Linet.
Avec seulement le jus de légume de mon pote crudivore dans le ventre, je n'ai pas spécialement envie de perdre mon temps à philosopher avec quelqu'un qui reste de marbre.
Pour faire court, je lui demande s'il ne se les caille pas trop, à poil comme ça, parce que moi, même avec ma doudoune et ma polaire grenobloise (fabriquée en Chine) je me les gèle grave.
Comme il ne me répond toujours pas, je quitte le gars et rentre dans un café qui s'appelle " le Fidèle".
Le kawa y est bon.
En le savourant, j'observe discrètement et longtemps ce jeune homme au teint livide que deux autres personnes interviewent. Il n'a pas l'air d'aller très bien, angoissé, presque dispersé.
Dans mon dos, une cloison légère me sépare de trois types qui discutent d'un des versets du Coran.
J'ai envie de fumer.
Tandis que je règle mon café au comptoir, je remarque deux pieds nus qui jouent de manière assez sexy avec le cuir de mocassins bruns. (Je pense être un peu fétichiste des pieds féminins).
Une femme blonde me tourne le dos, elle est entourée de deux gars. En arrivant à son niveau, je la reconnais, c'est Irène Frachon.
Intimidé, j'ose :
- « Madame Frachon ? »
- « Oui ? » me répond-elle.
- « Je suis désolé de vous déranger en pleine discussion, mais puis-je juste vous dire un mot, un seul ? »
Elle sourit.
Assez penaud, je risque un « Merci, Madame ! »
Quand je sors, un pigeon est en train de chier sur la tête du jeune roi qui bientôt deviendra un travailleur épuisé.
Quelques heures plus tard, je croise à nouveau Irène Frachon dans la grande salle du festival..
Elle ressemble à un ange, à un être de lumière.
Elle me parle de Big Pharma et de sa lutte contre les laboratoires SERVIER. Je lui raconte ma première hospitalisation, ma souffrance jeune homme quand j'ai du prendre de force tous ces neuroleptiques, et comment la médication psychiatrique a gâché ce qui aurait dû être les plus belles années de ma vie.
Je comprends maintenant que c'est pour me remonter le moral qu'elle me montre sur son smartphone, une vidéo de ses enfants qui comme dans le film d'Emmanuel Bercot, la Fille de Brestfont de la musique en famille.
Irène est une belle personne, une très belle personne.
Outre le fait qu'elle soit le moyen de transport le plus meurtrier, la bagnole et le développement urbain à l'américaine qu'elle a entraîné ont largement contribué à enlaidir et à polluer la France.
Mon père, qui roulait beaucoup parce qu'il était représentant, aimait nous faire visiter l'hexagone et une partie de l'Europe. Il nous trimbalait sur les routes.
Je me rappelle que nos discussions, rares échanges avec Papa, devenaient quasi philosophiques, ces nuits où il devenait une simple oreille parce qu'à part un bout de ses bras sur le volant, je ne voyais rien d'autre de lui. Ces moments privilégiés quand le reste de la famille dormait, juste avant le petit déjeuner à l'aube, dans un " Routier " de sa connaissance étaient chouettes mais c'était, il y a longtemps !
Mais je me souviens aussi de ma petites sœur qui vomissait souvent et de la fumée de cigarettes brunes dans le confinement de l'habitacle. Les voyages étaient longs et fatigants
... " Dis Papa, c'est encore loin la mer ? "
Plus tard, à mon tour, le métier m'amena à parcourir les routes de France. La voiture était un simple outil.
Paul Arzens en parlait même comme d'un vulgaire " instrument ménager ".
Si, comme évoqué dans cette vieille vidéo, elle confère, toujours, à certains un aura de virilité et de puissance, les déplacements urbains ne lui sont plus adaptés.