Dans la série, le délitement de l'Etat, on apprend cette semaine que les flics grenoblois participent activement à l'approvisionnement en drogue de notre bonne ville transalpine.
J'avais déjà eu vent de plusieurs attitudes "bizarres" des flics vis-à-vis des dealers de certains quartiers la ville.
Les gars peuvent continuer tranquillement à parader dans les rues avec des bagnoles valant plusieurs années de nos salaires, à nous, pauvres crétins à qui on demande de respecter la loi et de rester honnêtes.
Je ne souhaite pas généraliser mais penser que c'est l'élite de la police qui pourvoit nos jeunes en produits toxiques m'est réellement insupportable.
Et quand, en plus, il font les beaux sur M6, comme Neyret, le chtar lyonnais par qui le scandale est arrivé, je pète les plombs.
Commémorer les
attentats du 11 septembre 2001 n’était peut-être pas la meilleure des choses à
faire si l’on considère la cicatrice que cela rouvrira, dix ans plus tard, chez
les personnes souffrant de traumatismes liés au choc de la chute des tours.
Combien de psychoses vont resurgir demain ?
Mais l’Amérique est un pays de commémorations, qui dans son
délire de persécution semi religieux privilégiera toujours la « nation »
face aux individus.
On peut même se demander si cette grand-messe collective, en
jouant sur la culpabilité des survivants et en faisant revivre le traumatisme,
ne sera pas une reprogrammation des peurs et phobies des neveux de Sam.
Toujours plus de rancoeur ! Toujours plus de haine !
de 1969 à 1982 : Cinéaste expérimental. Certains films sont dans les collections du Centre Georges Pompidou et du Musée d'Art Moderne de New York. Depuis 1982 réalisateur de vidéos sur des artistes contemporains.
de 1976 à 1995 : Fondateur et responsable du département vidéo de l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain. 52 séances par an, où furent montrés de l'art vidéo et des films sur des artistes.
de 1976 à 2000 : Gérant du "Cinéma" et de 1982 à 2000 du "Cinéma Opéra" ; deux salles à Lyon classées "recherche" et "édition".
de 1981 à 2011 : Vidéaste (portraits d'artistes), photographe, professeur, curateur,
de 1981 à 2007 : Professeur à l'École Supérieure d’Art de Grenoble.
de 1999 à 2007 : Professeur à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon.
1994-95 : Co-commissaire de la BIENNALE DE LYON 95. La 3ème Biennale d'Art Contemporain avait pour thème : la Vidéo, l'Informatique et le Cinéma.
1996-98 : Responsable de la vidéo et des nouvelles technologies au Musée d'Art Contemporain de Lyon.
1997 : Commissaire de VERSION ORIGINALE, exposition sur l’Internet, proposée par Le Musée d’Art Contemporain de Lyon, qui réunit des œuvres originales de 27 artistes contemporains.
1998-99 : Commissaire “artistique” de CHANGEMENT DE TEMPS manifestation regroupant 7 artistes dans 7 monuments nationaux à l’occasion de l’an 2000.
" Georges REY a été mon professeur de culture générale à l'École Supérieure d’Art de Grenoble de 1982 à 1985.
Son regard (et ses élucubrations) ont fondamentalement changé mon éclairage sur l'Art Contemporain et fortement influencé ma production. Il est, peut-être, le seul qui peut se targuer de cela.
Plus tard, du tréfonds des pavillons psychiatriques, je pensais souvent à mon vieux maître. Alors quand je reçus une invitation pour l'accrochage de son exposition de photographies, le 14 août dernier, à la résidence Moly-Sabata à Sablons, je fis l'impossible pour y participer "
Pour imposer par la force le Train à Grande Vitesse Lyon-Turin, l’état italien pille, vole et dépouille les manifestants.
L’espace aérien est militarisé et les assauts des chiens berlusconiens dans la foule sont innommables ; Des handicapés, des femmes enceintes, des enfants, des vieillards, sont molestés, frappés à coup de barres de fer. Certains touchés au visage.
Gazage, Fash-Balls en tirs tendus, tout est tenté pour enrayer le mouvement NOTAV, allant jusqu’à des méthodes mafieuses ou rappelant, parfois, les plus belles années mussoliniennes.
Mais le peuple ne ploie pas.
(Vidéo faite par un ami italien, on excusera donc l'orthographe et la grammaire)
Enola Gay est le nom de l'avion Boeing B-29 Superfortress qui largua sur la ville d'Hiroshima, Japon, le 6août1945, la première Bombe Atomique (Little Boy) utilisée comme arme de guerre.
Par hasard, hier matin, vers 01:00, alors que je rentrais en voiture de la cote adriatique italienne, j'ai doublé, sur l'autoroute entre Turin et Bardonèche, le convoi des carabiniers qui se rendaient sur le site occupé par les opposants au TGV Lyon-Turin.
Voici quelles images de la RAI diffusée la veille :
Bravo amis italiens ! Vous êtes plus forts que nous autres, pauvres français, de l'autre coté de la montagne, qui acceptons ce projet stupide sans broncher.
J'espère que votre action nous fera prendre conscience de notre bévue.
Comme nous sommes en vacances en Italie, nous avons suivi les aventures du mouvement NOTAV, ce 30 juillet 2011. Ce jour là, plus de 15.000 personnes ont manifesté (une fois de plus) contre le projet de Train à Grande Vitesse Lyon-Turin.
Malgré les campagnes de criminalisation permanentes de l’état berlusconien et du monde capitaliste bruxellois contre le mouvement. Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruirait à terme leur belle vallée. Ils disent non à cette dilapidation de l’argent public qui au final ne profitera qu’à quelques entrepreneurs maffieux tant italiens que français et qu’à quelques sombres caisses de partis politiques renflouées (s’il en était besoin) des deniers européens détournés.
Les média français ne font, bien sûr, pas de publicité pour ce mouvement populaire. Il a pourtant fait de nombreux blessés tant du coté des manifestants que de celui des forces de l’ordre. Je n’ai trouvé que cette pauvre vidéo sur le net qui relate très partialement la dernière manifestation transalpine.
Si du coté français, les crétins des Alpes se sont fait vendre une ligne TGV qui permettrait à la vallée de la Maurienne de « respirer à nouveau » en réduisant le trafic des camions. Il faut savoir que cette ligne ferroviaire ne concernerait en fait que le trafic voyageur, la capacité du tunnel routier du Fréjus étant en train d’être doublée par le percement d’une deuxième galerie.
Les mauriennais ne subiraient que les nuisances du train à grande vitesse puisque les gares de la vallée ne seraient pas desservies.
Du coté italien, la résistance, s’est, elle, organisée. L’achat de parcelles de 1 m² par des milliers de piémontais rendra les formalités d’expropriation difficiles, voir impossibles.
Et puis les opposants à ce projet sont près à en découdre.
Certains ont même déjà annoncé qu’ils lutteraient jusqu’à la mort.
Parce qu'il survient à la veille de grands enjeux électoraux français, le sauvetage tout relatif de l' €uro et les fanfaronnades présidentielles ravivent la problématique de la démondalisation. Le grand amalgame médiatique garde son effet terrorisant pour ceux, qui comme moi, font trop vite rimer protectionnisme avec nationalisme.
La guerre est la pire des choses ! Tout le monde le sait, depuis longtemps.
Pourtant il y a encore certains de nos jeunes gens qui s’engagent.
Il aurait fallu leur dire que l'armée, ce n’est pas le Club Med.
Croire que de pauvres militaires (même suréquipés) peuvent imposer des valeurs dont la légitimité est toute relative, voila bien une belle ineptie.
La France s'ingérant, la France colonisatrice, voilà se qu'ils défendent.
Ces petits n’avaient aucune chance.
L’histoire se répète et nos va-t-en guerre de dirigeants dans leur mégalomanie n’en tirent aucune leçon.
Facile de vouloir être les maîtres du monde dans des conflits qui n’ont d’autre vocation que de s’éterniser et quand ce sont les enfants du bon peuple qui y laissent leur peau.
Ce ne sont pas leurs fils qui meurent au combat mais les nôtres et tous les défilés et hommages posthumes n'y changeront rien.
La France productrice de chaire à canon, ça, c’est la vérité.
Depuis Fukushima, et parce que voilà plus de 20 ans que je suis un de ces "salauds" qui tirent subside du nucléaire, je me pose encore plus de questions sur mon métier.
J'ai vu , années après années, les compétences se perdent à la faveur du mercantilisme. La culture de la sûreté a été remplacée par la rentabilité et le profit à court terme.
Les systèmes fonctionnels des réacteurs, comme ceux des banques, étaient devenus tellement complexes que plus personne n'y comprenait rien. Vieux et usés, pour ne pas dire obsolètes, ils avaient atteint leurs propres limites de viabilité.
Quand l'accident est arrivé, la machine tout entière est rentrer en résonance, s'est mise à osciller et a rapidement atteint son point de rupture.
L'analyse à posteriori ne sert à rien.
Nous voici tous penauds.
L'irrémédiable vient de se produire et nous n'avons rien vu venir.
Aujourd'hui, bien loin de toutes ces histoires d'Art et de recherche picturale, le grand chaos qui nous entoure n'est plus ce doux bruit de la mer mais celui d'un tsunami ... La simplicité d'une époque s'oppose à la complexité incontrôlable qui, maintenant, rendrait toute chose impossible.
Ne pas accepter la fatalité et déjeuner sur l'herbe ...
Dire qu’à une époque, j’ai fait ce genre de boulot :
SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL !!!
Les centrales nucléaires : je connais les 58 réacteurs français … Les déplacements : sur les autoroutes, nomadisme, le Rock’n’Roll à fond dans le lecteur de K7, l’ampli et les gros haut-parleurs achetés en Belgique … La petite voiture qu’un copain m’avait trafiquée … les autoroutes … Paris la nuit, avec une ou deux petites nanas … La petite, trop petite voiture et l’alibi du levier de vitesse entre les jambes d’une d’elles, (des deux ?)… Nucléaire du sexe !!!
" Carry Home. I have returned through so many highways
and so many tears "
Jeffrey Lee Pierce
On sait que notre modèle de vie et le système économique tel qu’il est aujourd’hui ne peut perdurer. Quelque chose va bientôt changer mais souvent nous ne voyons pas l'issue.
Claude Alphandéry :président d’honneur de France Active, président et cofondateur du Labo de l’ESS (l’Economie Sociale et Solidaire). Il est notamment l'auteur : "Une si vive résistance" (Rue de l’Echiquier, janvier 2011).
Tarik Ghezali :délégué général du Mouvement des Entrepreneurs sociaux, co-fondateur du Labo de l’ESS (l’Economie Sociale et Solidaire), think tank pour une autre économie. On lui doit notamment : "Démocratiser l'économie : le marché à l'épreuve des citoyens", avec Hugues Sibille(Grasset, 2010).
Michel Maffesoli : sociologue, membre de l'Institut Universitaire de France. Il est l'auteur de très nombreux ouvrages, dont : "La crise est dans nos têtes !" (Jacob-Duvernet, mars 2011), et "Le temps revient – Formes élémentaires de la postmodernité" (Desclée de Brouwer, 2010).
Longtemps, j’ai braillé que le graffiti était mort depuis qu'il a été intégré et perverti par ce put’1 de marché de l’art. Je me trompais lourdement ….
Parce qu’il est subversif et incontrôlable, l'Art est exact et définitif.
A l'heure où le graffiti devient à la mode... Kidult fait bien de nous rappeler que le graffiti, à son essence, s'oppose formellement à la mode. Le graffiti est un art qui né de rien, si ce n'est de la créativité de quelques Hommes victimes du rejet social et vivant dans la pauvreté. Ils s'opposent à ceux qui ont tout, et démontrent qu'avec rien, on peut arriver à faire quelque chose et de grandes choses. Le graffiti n'a réellement de sens que s'l dénonce, et que s'il n'est utilisé dans un but subversif.
Voila pourquoi il est né dans la rue, et voila pourquoi il continuera de grandir.
Pas dans les galeries, ni dans les écoles mais dans la vague du tsunami !