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11 octobre 2011

La lutte syndicale a-t-elle encore un sens ?


Aujourd’hui, au sens marxiste du terme, les riches sont la seule classe sociale à perdurer. Une caste mobilisée sur tous les fronts et tout le temps pour la défense de ses intérêts.
En face, avec la désindustrialisation et les délocalisations massives, l’individualisme est hélas devenu prédominant dans les classes ouvrière et moyenne.
Warren buffet disait : « Nous sommes passés de la lutte des classes à la guerre des classes et cette guerre, c’est nous les riches qui sommes en train de la gagner ».
La saturation de l’espace médiatique par les classes dirigeantes fait que le peuple n’a plus la possibilité de faire sa propre analyse.
Les gens oublient que les riches ne représentent même pas 1% de la société française.

De la part des jeunes, on a quand même une réaction. Eux que l’on croyait condamnés à la culture de l’instantané sont en train de nous donner une bonne leçon politique et révolutionnaire.

Même si, pour l’instant, on a plutôt affaire à une sorte de magma primitif par le refus de cette situation débile, les organisations syndicales, elles, sont assez préoccupées de voir partir la mobilisation en dehors de leur aire d’influence.
Non, seulement, elles ne sont pas à l’origine de ces mouvements, mais n’en font même pas partie.
Les jeunes Européens (les Indignés) ne considèrent  pas les syndicats comme les porte-parole naturels de leur protestation.
Parce qu’ils font aujourd’hui partie du système qu’il faut combattre, les syndicats ne représentent plus rien aux yeux de la jeunesse.
Il n’y a plus, pour le moment, de grandes idéologies alternatives à l’économie de marché et ce n’est certainement pas le marxisme pur et dur des syndicats qui s’imposera, car ils ne défendent que des droits aux quels les plus démunis, les plus précaires, n’accéderont jamais.  

25 septembre 2009

Low cost

Argument de marketing, voir philosophie de vie, le low cost est insidieusement rentré dans nos vies, petit à petit, l’air de rien, il y a quelques années, tirant les prix vers le bas mais aussi notre perception du confort et du bonheur.

Ce fut la nourriture qui fut la première impactée; la grande distribution, sous couvert de tarifs réduits, mais avec une qualité vraiment médiocre, nous a conduits sur les chemins de la malbouffe, de l’obésité et des maladies comme l’encéphalopathie spongiforme bovine.
Puis ce furent les voyagistes et les compagnies aériennes qui, sacrifiant le confort et la « belle » prestation, nous ont emmenés à l’autre bout du monde pour trois fois rien où on nous offrait des hébergements vraiment chip créant le tourisme de masse dans son horreur et sa vulgarité. Puis vinrent l’habillement low cost, la hifi, l’informatique, l’ameublement, les voitures, les logements, les Telecom réduisant les prestations et rognant de plus en plus sur la qualité.

Les conséquences furent que l’on consommait tout et n’importe quoi, de plus en plus avidement avec de moins en moins de discernement, goulument et sans complexe.
La chasse au prix les plus bas a également conduit les industriels à produire nos biens de consommation dans les pays où les salaires étaient les moins disant (Asie du sud-est, puis Chine) au détriment de la compétence et du savoir-faire des exécutants, enclenchant l’infernale spirale.
La qualité finale s’en ressentait, mais « à ce prix » on ne pouvait pas non plus attendre des miracles.
Alors, on en rachetait, encore moins chers, encore moins durables, chaque fois de plus en plus blasé.
Des générations entières ne sauront jamais ce qu’est un produit de qualité et, aussi, et c’est plus grave, puisque tout est disponible pour tout le monde, n’auront jamais cette joie d’obtenir quelque chose après l’avoir vraiment désiré.
Suivant la théorie selon laquelle ce qui n’augmente pas est irrémédiablement appelé à régresser, le lowcost ne nous maintiendra pas longtemps dans notre petit confort consumériste.
Le « moins cher » exclue tout progrès tant technologique que social, toute règle éthique et tout respect de l’autre ou de l’environnement.
Pour gagner notre beefsteak prionisé (quotidien !!!), il nous faut maintenant accepter de voir notre train de vie se réduire, allant même jusqu’à manger de la merde.
Le low cost (terme anglais signifiant « bas coût »), est un modèle économique. Il a pour principe de répercuter, sur le prix final au consommateur, la minoration des coûts inhérents à un produit ou service. Ainsi, une entreprise se basant sur ce concept, cherchera à proposer des prix attractifs en minimisant ses coûts fixes et ses coûts variables.
La démarche du low cost est dans une certaine mesure l'inverse de celle de la montée en gamme.

Décroissance !


24 juillet 2008

Les plus riches du cimetière :

Une nouvelle loi cadres sur le temps de travail

D'après mes calculs et au rythme où vont les choses, il ne leur restera bientôt que le dimanche et le 1er mai pour se reposer. C’est pas mal ! Cela leur permettra de travailler plus pour gagner encore plus.
Le problème, c’est que je ne sais pas quand ils auront l’occasion de dépenser leur argent.

Peut être dans de jolis obsèques : ceux de leurs enfants qu’ils oublieront de plus en plus souvent en plein soleil dans leur voiture, ou le leur, puisque la pression du boulot les conduira de plus en plus fréquemment au burn-out puis à la crise cardiaque, voire au suicide …

9 juin 2008

Méchante envie de rire


e me réjouis presque aujourd’hui de voir dans quel bordel vont être ceux qui ont cru au rêves véhiculé par les politiques, les médias et les arnaqueurs en tout genre.

Après s'être fait ronger ce qui leur restait d'esprit critique, tous ont préféré, bêtement, adhérer à la sacro sainte «pensée unique», au mirage de l’intérêt personnel et au culte de leur petite personne.

Mais, maintenant, ily  a un hic !

Aujourd’hui, la crise que je pressent depuis plus de 5 ans est arrivée et, malheureusement, ce sont les les plus modestes qui vont en pâtir.
Les plus modestes ? Sûrement, mais la majorité des crétins aussi.
Tous ceux qui ont voulu péter plus haut que leur cul. Tous ces péquenots, avec leur villa de lotissement minable à Perpète-les-Oies et leurs 3 voitures à crédit, sont condamnés à bouffer, au mieux, des nouilles ou des patates jusqu’à la fin de leur vie.
Finies, les vacances au VVF de Palavas-les-Flots, les menus enfants quand on allait au restaurant … Même ça c’est devenu trop cher.

Nombre de ménages ayant cru en la société du crédit et de la consommation commencent à comprendre que les arbres n’iront pas jusqu’au ciel et sont maintenant endettés à vie.

Même si je sais que ce n'est pas cool, je ne les plains pas.

Mort de rire quand je vois ceux-là même qui ont voté Sarkozy demander à l’état une aide pour payer leur toxique gasoil. Mort de rire, encore, quand ils me disent qu’ils n’ont pas les moyens de faire grève et qu’ils ont trop d’échéances en début de mois.
Mort de rire car ils commencent à comprendre, qu’il y a un peu plus d’un an, ils ont voté pour le pire des libéralismes.

Un modèle de société s’écroule mais il est trop tard.