11 mars 2020
20 janvier 2020
Burn-out / Exposition à l'Atypik
Pierre-Louis
GOIRAND
aka
aka
phase3
La
peinture est avant tout un moyen d'exploration mentale, expression de
la révolte et de la résistance à la souffrance psychique.
Inexprimable par des mots, elle est comme un mode d'emploi pour
accéder à la « Santé » au
sens antipsychiatrique du terme.
11 janvier 2020
Expo à l'ATYPIK
Il y avait eu psychiatrists tried to kill phase3 en 2016 :
Ainsi, à partir du 17 janvier 2020, l'Atypik exposait mes nouveaux dessins et toiles liés à cette expérience douloureuse, sous le titre :
« - Je travaillais chez R (R.C.N)
- Je me demande comment on peut travailler dans une usine parce que j'estime que dans une usine on est enfermé, vous êtes là toute la journée, avec les bruits de moteurs et tout ça …
- Vous avez vachement raison ! C'est dégueulasse. Je me demande comment on fait pour arriver à rester dans une usine, comme vous dites « enfermé ». On est contrôlé. Déjà, il y a cette espèce de division qui se créée entre les ouvriers … Et en plus de ça, il y a la maîtrise qui nous harcèle qui est toujours derrière nous … les contre-maîtres … C'est ça. C'est vraiment dégueulasse ! Vous avez raison, c'est très dur !
Seulement on a pas d'autre choix … »
Jean Rouch – Edgar Morin - Chronique d'un été (1960)
Puis il y eu mon burn-out nucléaire qui me value une nouvelle hospitalisation en février 2017.
Ainsi, à partir du 17 janvier 2020, l'Atypik exposait mes nouveaux dessins et toiles liés à cette expérience douloureuse, sous le titre :
" BURN OUT "
5 décembre 2019
The Toy Dolls (40th Anniversary Tour)
Olga & Co étaient hier soir à Grenoble pour la troisième fois. Cette tournée des Toy Dolls fête le 40ème anniversaire du groupe. Comme ce fut le cas les 2 autres fois où ils sont venus ici, nous y étions.
Plus de vidéos du concert ? Cliquez > ICI <
23 novembre 2019
Micro-Expo / n°13 - CORPORALITÉ
La micro-expo résonne (dans le vide) au
Chimère Café - 12 rue Voltaire - 38000 GRENOBLE
29 octobre 2019
La mort du nucléaire français
J'ai passé 30 ans de ma vie à travailler dans le nucléaire civil.
Après 3 premières années de gloire comme chef de chantier dans les centrales et un premier burn-out sur le site de Saint-Laurent-Des-Eaux m'ayant conduit en hôpital psychiatrique à la demande du préfet du Loiret (HO), j'ai été reclassé dans des travaux de réparation de moindre importance et bien moins bien payés.
17 ans plus tard, après de grands efforts et malgré une santé devenue vacillante, j'ai été nommé contrôleur technique. Devenu " cocheur de cases " et " rafistoleur de malfaçons ", j'observais les compétences techniques de mes pairs s’effondrer de manière alarmante. Les plus anciens partaient à la retraite sans demander leur reste, les plus jeunes étaient mal formés et les autres étaient englués sous la paperasserie de protocoles devenus monstrueux.
Les plus incompétents étaient les seuls promus car le directoire savait qu’eux ne feraient pas de vagues.
Les plus incompétents étaient les seuls promus car le directoire savait qu’eux ne feraient pas de vagues.
Au mépris de la sureté nucléaire, il n'y avait plus qu'un seul mantras, une seule litanie : " faire du fric ". Me sont alors venus les interrogations et les scrupules vis à vis de mon métier ainsi salopé.
Quand j'ai tenté d'alerter ma hiérarchie (ou même certains grands chefs) sur la baisse des compétences et la dégradation du savoir-faire, ils ont ressorti mon passé psychiatrique et m'ont rendu la vie de plus en plus difficile en me chargeant de toutes sortes de travaux supplémentaires comme la rédaction d'articles pour le journal interne ou la mise en place du protocole 5S de mon service.
La mauvaise qualité du travail que je devais ensuite contrôler dans l'atelier de réparations impliquait aussi une surcharge de mon activité car je me faisais un point d'honneur à avoir un indicateur de retour clients égal à zéro et je reprenais souvent moi-même le travail mal fait.
On me demandait d'être rapide et peu regardant sur la qualité de mes contrôles mais j'étais tout le contraire.
Toutes les conditions étaient alors réunies pour mon ultime burn-out. C'était il y a 2 ans.
Aujourd'hui, je suis heureux d'avoir quitté ce grand barnum et que les évènements me donnent enfin raison.
Aujourd'hui, je suis heureux d'avoir quitté ce grand barnum et que les évènements me donnent enfin raison.
5 octobre 2019
Micro-Expo / n°12 - FINITUDE
La finitude qualifie, dans le langage courant, ce qui est fini, le caractère de toute chose qui possède une limite au moins sous un certain rapport. Pour l'être humain, dont l'existence est limitée par la mort, la finitude s'entend principalement, mais pas seulement, par rapport au temps : c'est donc un trait, voire une définition, de sa condition essentiellement mortelle. Mais la finitude concerne également les limitations de nos facultés, et, en particulier, de notre faculté de connaître (par les sens et par l'entendement).
Le courant humaniste, qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain et sa capacité d'auto-détermination va avoir à résoudre le paradoxe que lui impose la prise en compte de la finitude concrète des capacités humaines.
Considérée sous le rapport de la fragilité de notre condition, éphémère et changeante, à notre opacité, la finitude s'oppose à l'immuable ainsi qu'à la transparence.
Le courant humaniste, qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain et sa capacité d'auto-détermination va avoir à résoudre le paradoxe que lui impose la prise en compte de la finitude concrète des capacités humaines.
Considérée sous le rapport de la fragilité de notre condition, éphémère et changeante, à notre opacité, la finitude s'oppose à l'immuable ainsi qu'à la transparence.
7 septembre 2019
Micro-Expo / n°11 - EXISTENCE
Le local du Chimère Café était trop petit. Alors, pour préparer la venue d'Harmut Rosa des 29 et 30 novembre, Agustin Casalia est intervenu à la librairie Arthaud pour le deuxième petit déjeuner philosophique.
Dans les années 80, issu de la société de consommation et de l'individualisme de masse », le Graffiti naît de la volonté d’expression d’une génération pour laquelle se rendre visible au plus grand nombre, laisser sa signature visuelle, quitte à s’affranchir des lois et des règles communes, c'est exister et paradoxalement faire société.
1 août 2019
Fukushima-Sur-Loire :
Travailler dans le nucléaire n'est pas anodin. Je n"ai été un nomade de l'atome que très peu de temps. Une expérience unique cependant.
J'ai parcouru les Centres de Production dans des conditions souvent précaires. Là où la vie d'un homme n'a pas beaucoup de valeur si on la compare au prix de l'énergie. La fatigue et le stress étaient mes compagnes. La peur, aussi, parfois: Celle de ne pas être techniquement à la hauteur et que la production en pâtisse. Pour faire fonctionner la machine, il n'y a pas de prix humain. Le monstre de béton et de ferraille réduit le travailleur à la fonction de " chair à neutrons ". Si tout ceci s'est mal terminé pour moi, ce fut encore bien pire pour certains autres ... mais cela n'a aucune importance.
Après trois ans d'un rythme effréné mes nerfs ont flanchés.
Après ce premier épisode décompensatoire, j'ai quand même réussi à tenir dans le nucléaire civil pendant 30 ans mais ma carrière n'a plus été qu'une succession de frustrations et de mises au rencard. Dans cette période, j'ai vu les compétences techniques de mes pairs s’effondrer de manière alarmante.
Après ce premier épisode décompensatoire, j'ai quand même réussi à tenir dans le nucléaire civil pendant 30 ans mais ma carrière n'a plus été qu'une succession de frustrations et de mises au rencard. Dans cette période, j'ai vu les compétences techniques de mes pairs s’effondrer de manière alarmante.
Cette vidéo (quand même un peu auto-biographique) n'est pas un témoignage mais un simple hommage romanesque à ces obscures qui font vivre le mythe du nucléaire. Leur nom est également sans importance.
Les vétérans commencent à se faire rares ...
Les vétérans commencent à se faire rares ...
22 juin 2019
Micro-Expo / n°10 - La TEMPORALITÉ
« Si l’accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut en être la solution. » Résonance, le dernier ouvrage d'Harmut Rosa assoit les bases d’une sociologie de la vie bonne qui rompt avec l’idée que seules les ressources matérielles, symboliques ou psychiques suffisent à accéder au bonheur.
***
Pour préparer les journées des 29 et 30 novembre Agustin Casalia, thérapeute et philosophe suisse d'origine argentine, était au Chimère café ce samedi 22 juin 2019 pour un premier petit déjeuner philosophique. Il interviendra encore.
- La temporalité
- La finitude (Mort)
- Le monde
- Le corps
- La subjectivité
1. La temporalité : La mémoire n'est pas un objet fixe . Le filtre du souvenir fait évoluer notre histoire personnelle, la remanie sans cesse. Le temps n'est pas linéaire mais sujet à interprétation. Le passé n'est qu'un récipient dont on peut changer le contenu.
7 juin 2019
micro-expo / n°9
Ce matin, avec Elisabeth, quand nous sommes allés rencontrer le philosophe et thérapeute Agustin CASALIA , chez lui à Lausanne, nous avions pensé que notre visite durerait une petite heure ... Nous sommes ressortis 3 heures plus tard ... un peu KO.
Si l'idée que le futur n'est pas écrit est assez facile à comprendre, Agustin nous expliquait (entre autre) que le passé ne l'est pas plus.
La mémoire n'est pas un objet fixe car le filtre du souvenir fait évoluer notre histoire personnelle, la remanie sans cesse. Le temps n'est pas linéaire. Il n'est qu'interprétation. Le passé ne serait qu'un récipient, dont on pourrait changer le contenu.
Agustin Casalia sera au Chimère café le samedi 22 juin 2019 à 9:30 pour un petit déjeuner philosophique. Venez nombreux ! (Jetez aussi un œil à la µexpo au fond de la salle).
23 avril 2019
micro-expo / n° 8
Visitez la µexpo en suivant ce lien ou directement au Chimère café, 12 rue Voltaire à Grenoble, elle évolue du jour en jour ...
La Loge des Dames
15 avril 2019
micro-expo / n°7
Initiation
L'initiation est le processus par lequel un novice accède à un statut plus élevé par l'acquisition de connaissances ou l'admission à des activités particulières d'une communauté religieuse, d'une société secrète ou d'un groupe. D'une façon plus générale, l'initiation désigne l'accession à la connaissance préliminaire d'une science, d'une profession, d'un art. Depuis les mystères d'Isis en Égypte, jusqu'à la franc-maçonnerie de nos jours, en passant par les peuples premiers, chaque espace culturel contient des rites d'initiation.
8 avril 2019
micro-expo / n° 6
Un égrégore (ou eggrégore) est, dans l'ésotérisme, un concept désignant un esprit de groupe influencé par les désirs communs de plusieurs individus unis dans un but bien défini. Cette force aurait besoin d'être constamment alimentée par ses membres au travers de rituels établis et définis.
Quand un seul individu fait la même chose, on dit qu'il délire.
Expérience de mort imminente
1 avril 2019
micro-expo / n° 5
En sciences sociales, une interaction fait référence à toutes les actions réciproques entre deux ou plusieurs individus au cours desquelles des informations sont partagées. L'interaction est dite sociale car non seulement elle produira du sens, mais aussi parce qu'elle s'inscrit dans un contexte qui influence les actions de chacun.
25 mars 2019
18 mars 2019
micro-expo / n° 3
Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant... S'il vous répond, vous êtes schizophrène. Quand un groupe de personnes élabore une pensée chimérique, il se peut qu'ils créent une religion, quand un seul individu fait la même chose, on dit qu'il est fou.
11 mars 2019
micro-expo / n° 2
Ce qui me lie aux autres humains ? Question très intéressante. La schizophrénie est une maladie du lien. Maladie du lien perdu avec les autres, justement. Lien avec les autres qui est devenu aliénant jusqu'à se rompre. Ce qui lie aux autres c'est le désir, l'envie, l'amour, le sexe, les luttes, les combats que l'on mène ensemble, les associations citoyennes de défense des droits humains. Les hobbies, les passions, le sport, les croyances, les non croyances, l'athéisme, la "religion", religaere en latin. La mort, la maladie, les difficultés de la vie que l'on essaye de surmonter ensemble. L'Art, la beauté, la philosophie, la spiritualité, les émotions, les sentiments. La haine, le mépris, le racisme, l'intolérance et le fanatisme peuvent aussi lier les personnes . La schizophrénie fait perdre le lien aux autres. Il s'agit alors de créer de nouveaux liens de créer une nouvelle histoire, une nouvelle aventure. Dés la naissance, nos liens sont sans cesse renouvelés, tel le cordon ombilical qui est tranché. Le lien avec la mère qui se transforme. D'autres liens, vers d'autres personnes, viennent se greffer autour de l'enfant.
Bref, vive les liens ! Sauf les liens toxiques et aliénants.
4 mars 2019
La micro-expo au Chimère Café
Le grand chaos qui nous entoure ne fait plus le doux bruit de la mer mais celui d'un tsunami. La simplicité d'une époque s'oppose à cette complexité incontrôlable qui, aujourd'hui, semble rendre toute chose impossible. Point de non retour ? Pour ne pas accepter la fatalité. Juste s’asseoir pour boire un café à la Chimère ... même si c'est pour la dernière fois.
Le tiers-espace pose le redoutable problème de l’identification et de la quantification, de sorte que l'on puisse dépasser le diagnostic un peu rapide du lieu physique (ou virtuel) de la rencontres entre personnes et des compétences variées qui n'ont pas forcément vocation à se croiser.
L'oeuvre serait alors de ne rien produire d'autre que du lien. Face à cette perspective un peu péjorative, j'ai préféré laisser une trace quasi insignifiante (mais évolutive) dans ce lieu. J'ai appelé ça la µexpo ... J'espère qu'elle vous plaira.
27 février 2019
Black-out ou faillite d'EDF
Si on voulait remplacer les 4 tranches nucléaires de la centrale de Tricastin par de l'éolien il faudrait environ 3600 éoliennes ... et beaucoup de mistral.
8 février 2019
Robert MALAVAL : une brièveté Eternelle
Robert Malaval (1937 - 1980) est surement le seul peintre Rock français.
Du papier mâché de la série « Aliments blancs », et sa métaphore d'un mal proliférant et inévitable du début des années 60, jusqu'à la série pleine de paillettes « Poussière d’étoiles » où le fond noir symbolise la vacuité et la brièveté de la vie, en passant par les pochoirs des seventies qui annoncent déjà l'arrivée du Graffiti (pas du Street Art, SVP !), Robert Malaval a traversé son époque avec la fulgurance d'un flash d'héroïne, la vitesse d'un riff de Dick Dale ou de Chris Spedding.
« La vie comme une farce » était presque la devise de celui a qui on attribue parfois la langue des Rolling Stones (à la bourre avec John Pasche) sur le " Sticky Fingers " à la braguette warholienne.
L'insupportable répétition qui mène au mal-être et au vide. L'insuffisance du manque, la drogue et la jouissance ultime : le Rock'n'Roll !
« Vouloir tout saisir, c'est un vertige terrible ! »
Robert MALAVAL - Kamikaze Rock - Peinture acrylique & paillettes (1977)
En 1980 (il a déjà peint Kamikaze Rock et Kamikaze Fin du monde) dans l'urgence et après son ultime exposition-happening de Créteil, « Attention à la peinture - une exposition pirate » ... ... il se tire une balle dans la tête.
" Vouloir tout saisir,
c'est un vertige terrible / faut aimer ça / de la vie à la mort faire le voyage
/ encore une fois encore une nuit encore un instant /j'aime à penser à des
milliards, d'années / à l'infini et au néant toutes ces choses vertigineuses
comme les valses de Strauss (et 1e champagne) // Parfois je sens notre vieux
monde couler comme un vénérable camembert tout semble vain / je crois que je
suis mort, alors pourquoi de temps à autre un visage, un tableau ou une chanson
remet tout en marche et je ne vis que pour ça // Quand je peins, c'est que j'
en ai envie / et ça recommence / je fais ce qui me plaît / je me fous de ce que
les autres et moi ont fait / j'aime les paillettes jetées à la volée, les
étoiles, les étincelles dorées / j'aime le charme, le mouvement et l'atmosphère
// Ce que je suis, qui peut me le dire ? / les mots n'ont pas de sens mais
parfois les images / j'aime la tempête et les orages / à dire vrai je me sens
de moins en moins humain / j'aime la viande rouge, les steaks saignants /
qu'est-ce que ça veut dire ? Où suis-je / bleu jaune vert rouge NOIR // Qu'on
le sache bien / rien n'est plus précieux que le petit cœur qui bat tandis
qu'elle dort sur le sofa de l'atelier / Je donnerais toutes les œuvres d'art de
1'univers pour ça pour cette chose sublime / fragile qu'un rien éteint, qu'un
rien enflamme / juste un peu de vie/ Tout est pareil jusqu'à ce qu'on décide
que c'est autrement // Maintenant ça va changer // Allez encore une fois /
encore / encore/" tout compte pour zéro / pour toujours / à L'INFINI / ET
J'AIME CA " -
Robert Malaval (Ce message a été retrouvé à coté de son corps le 9 août 1980)
22 janvier 2019
Couper la tête du roi ... en voila une belle idée !
***** Redif d'août 2008 ****
Gil est jaune |
Vouloir tout foutre en l’air est un peu trop radical à mon gout. La destruction matérielle, si elle vient de quelques individus, n’est pas une solution crédible. Ses enfants capricieux, la société les mâte vite et ils finissent en prison ou en hôpital psychiatrique, oubliés de tous.
Les émeutes sont le dernier recours et sont toujours réprimées par l’autorité au pouvoir. Elles n’ont pas l’adhésion du plus grand nombre, non plus.
Crois-moi, la violence physique est moins forte que les mots !
La vraie révolution est d’abord dans la tête.
Faire évoluer les mentalités par la réflexion et pas par la force.
Si le combat est dans le mouvement, il doit être celui de la mutation des idées.
Certaines choses doivent rentrer dans les mentalités et la seule façon de le faire, est de les colporter, par tous les moyens, à la conscience collective.
Je ne sais pas, tu parlais de violence …
De toute façon la grève est toujours un sacrifice et si on laisse faire ce gouvernement, on sera bientôt tous à la rue. Comme tu le dis, le système est organisé pour que toute rébellion soit presque impossible à cause de notre taux d’endettement. Mais il n’y a pas un huissier par français.
Je te le répète l’action passera d'abord par le verbe.
Il faut que nous colportions la parole pour faire sortir les gens de la pensée unique véhiculée par les médias, eux même manœuvrés par le pouvoir en place.
Aujourd’hui, sous prétexte de verni démocratique et de respect des autres, plus personne ne fait rien ...
8 janvier 2019
Gilets jaunes
Certains, restés sur la touche de l'histoire et de la compréhension des choses, se gargarisent encore de l'idée du Grand Soir, sur un rond point sordide, habillés de plastique jaune, à regarder passer notre pire création ... J'ai de la sympathie pour eux, et, encore plus, de la compassion à voir leurs illusions comme j'ai pu perdre les miennes. Il est tard mes amis, bien trop tard ! La Terre est détruite. La société des hommes aussi. L'une à l'image de l'autre dans le "Chaos de l'harmonie" !
La schizophrénie.
La schizophrénie.
Laissons faire le destin, sans rien en vouloir, ne nous opposons pas à l'arrivée de la grande régénération. Il faut que ce qui coule de source regagne l'océan, que ce qui tombe du ciel abreuve les forêts, que les hommes saignent et que les hommes meurent, que tout rouille, tout soit dissout pour que les souffrances cessent et que la vie revienne.
- Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure. »— (I Jean 2:18, LS)2:18.
31 octobre 2018
22 octobre 2018
Collapsologie
Pendant mes 30 ans de travail dans le nucléaire civil, j'ai vu les compétences techniques de mes pairs s’effondrer si sûrement qu'aujourd'hui je peux affirmer que plus personne ne comprend comment fonctionnent ces dragons modernes aussi mystérieux qu'effrayants que sont les réacteurs.
Le matériel exploité dans les centrales nucléaires est si vieux que les réparations deviennent de plus en plus difficiles à effectuer sans quelques emplâtres plus ou moins fiables.
Le matériel exploité dans les centrales nucléaires est si vieux que les réparations deviennent de plus en plus difficiles à effectuer sans quelques emplâtres plus ou moins fiables.
Depuis mars 2011 et la catastrophe de Fukushima, je sais que notre civilisation court à sa perte. Cela a créé chez moi un tel état de sidération que, depuis, je n'avais pu reprendre le travail qu'à reculons et finalement préférer me faire licencier quand mon chef de service chez Rolls Royce Civil Nuclear m'a demandé de ne plus faire de sûreté mais simplement du chiffre d’affaires.
De fils en aiguille, j'ai affûté ma vision sur la production d'énergie puis sur l'écologie.
Samedi 13 octobre 2018, je participais à la marche pour le climat puis, le lendemain, à la " F(aî)te de l'écologie " à Grenoble.
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