11 juin 2016

La " Fête des Tuiles " vue du balcon d'un indigène du 38100 :

Je propose que l'année prochaine la Fête des Tuiles se tienne ailleurs dans Grenoble (à Villeneuve par exemple, puisque là-bas le Participatif fait fureur et qu'elle raflait la quasi-totalité  des " projets participatifs " cette année).
Plus aucun habitant de la partie 38100 de ce truc, qui est devenu une "minable fête des commerçants", n'y adhère.  Certains de mes voisins étaient même partis à la campagne ce samedi 4 juin.


S'il y en avait quelques-uns en 2015, le nombre de ballons aux balcons du cours de la Libération, cette année, était très significatif quant à notre envie de cette Foire aux jambons même pas digne de Vaulnaveys-le-Haut : Aucun. 
Beaucroissant fait également beaucoup mieux depuis des siècles et n'a jamais bricolé de bouteille de gaz pour en faire le barbecue promis par la Fusée mais finalement jamais livré.

Faire vivre la plus grande artère d'une ville demande une attention sur l'année entière, que l'on sache de quoi on parle et connaitre ce qu'il se fait ailleurs. Grenoble se devait de proposer une offre bien supérieure.

D'ailleurs quand j'avais été accueilli pour la préparation citoyenne dans les locaux cossus de la Fusée par une jeune stagiaire (qui "n'était pas encore à Grenoble lors de la première édition de la Fête des Tuiles") et les gamins de l'association (dont le responsable s'est échappé dès les 5 premières minutes du briefing), j'avais déjà perdu toute illusion.

Faire la Fête des Tuiles ailleurs nous évitera également la cacophonie du weekend et la sensation très désagréable que notre quartier n'est considéré que comme un "garage à cons".  Il faut quand même dire que l'association de quartier Aigle-Foch-Libération y met du sien puisque le 11 (donc une semaine après la Fête des Tuiles ) elle organise la seule activité de l'année : un vide grenier.

Tout cela est bien dommage et fâcheux. L'idée paraissait bonne mais la Fête des Tuiles sent de plus en plus la magouille.



Merci également à la Fusée pour les aboiements des chine de 7h du matin à 19h ce jour-là au 6 cours de la Libération. 

Save the last spray for me !

Quand le public reconnait une forme artistique, c’est qu’elle est morte.

Depuis Banksy, les médias relatent de plus en plus d'événements liés aux Arts Urbains: expo de Street Art, ventes de graffitis. 

La bombe de peinture (comme le numérique, par exemple) n'est qu'une technique.
Facteurs de vitesse, le spray ouvre, cependant, de nouveaux champs aux artistes. Ce support ouvrait la porte ouverte à un changement de donne médiatique. Si Internet laisse le champ aux artistes de court-circuiter les médias habituels : journalistes, critiques, curateurs et galeristes. Ils connaissent maintenant aussi parfaitement les codes du graffiti.
Tandis que les écoles de graphisme dégueulent cette culture et son esthétisme, la transposition (souvent malheureuse) que toute une bande de sales personnages agissant individuellement ou en réunion (associations subventionnées de préférence) fait que l'essence même du graffiti est dévoyée à des fins mercantiles.

Les street artistes se ruent vers le système commercial, les galeries, les musées et les honneurs les plus divers.



Malgré les apparences du graffiti, et quand l'illégalité est soigneusement mise en scène, cette génération est si proche du système économique qu’elle se confond avec lui.
Les acteurs historiques de la scène graffiti ne s’y trompent pas et détestent le street art, cette dégénérescence commerciale de leur pratique.  Il ne faut pas se tromper et savoir que ce succédané n'a qu'un objectif: Le marché de l'art et prendre du pognon là où il en reste.

Rechercher la jouissance collective dans l’espace public n’est pas revendicatif mais hédoniste. " Le street art est à peu prêt au graffiti ce que Doc Gynéco est aux Black Panthers ".

Depuis 2010, la popularisation du street-art et la professionnalisation de ses acteurs suivent un business plan bien établi. La commercialisation bat son plein.

Les institutions culturelles aussi investissent dans ce nouveau filon sans même chercher à le comprendre ou à l’expliciter. Le street art devient peu à peu le nouvel opium du peuple. Par définition (et ethnologiquement), le street art ne peut exister que dans et par la rue.
Le graffiti n’est pas un produit à commercialiser.



Comme toujours, les marchants s'en moquent. Une économie s’est créée, très proche de l’industrie du divertissement.  Les crétins du street art décorent les salons bourgeois. Ils font   un métier reconnus au point qu'on le trouve désormais enseignés dans certaines écoles.


Des tas d’institutions, de municipalités, de sponsors, de galeries et de débouchés commerciaux offrent désormais la perspective d’un métier respectable. Les festivals fleurissent, et offrent à toute une nouvelle génération d’artistes des surfaces d’expression. Les pionniers du graffiti n'ont pas ça. 
La police n'était jamais leurs amis.



Berriat 83 - Extrait du catalogue

Petite confession, les graffiteurs historiques s'en moquent totalement car eux (quand ils ont survécu) restent des artistes.  Oui, ils sont bien loin de tout cela et c'est, croyez-moi, une vraie chance pour cette société de moutons !

29 mai 2016

Démocratie Participative

Désir d'avenir ? Vrai foutage de gueule. Je n'ai pu y rester connecté et inscrit qu'une petite heure ... et encore:   >>  Une question un peu embarrassante à Ségo  >>  Exclusion définitive  >> IP backlistée  >>  FIN 

Mise à l'heure quant au numérique comme outil de démocratie.

Heureusement qu'il y a eu quelques expériences plus heureuses comme sur Seemic.tv ou (et) surtout PhreadzSur ces sites de vidéos différées, nous avons réellement échangé, bien plus rapidement que sur un tchat écrit et donc avec bien moins de formalisme aussi. Il y avait là des personnes de tous les horizons, ... de tous les pays. Beaucoup, même si au début, ce n'était pas gagné (Ça ne l'est jamais) sont devenus de véritable et nous nous voyons maintenant dans le " vrai monde " (qui est pourtant le même).



La vidéo différée était un réel outil démocratique (si on veut utiliser ce mot). Un outil d'échanges qui nous apprenait à écouter l'autre et à confronter nos idées (toutes !), un véritable "Phalanstère numérique "

Pas la peine de Googliser. Tout cela n'existe plus. Bizarre non ? (.Nos maîtres sont très forts).

Sortons dans la rue et parlons entre nous ! 

Ça fonctionne encore. J'imagine que sous quelques prétextes sécuritaires, ça aussi on ne va pas tarder à nous l'interdire.

24 mai 2016

i-Roader à Grenoble

L'i-Road est un concept-car à 3 roues de TOYOTA. En phase d'expérimentation uniquement dans un quartier de Tokyo et ici à Grenoble, j'ai la chance d'être l'un de ses 3 premiers ambassadeurs grenoblois (depuis octobre 2014). Utiliser ce drôle de petit véhicule électrique pour mes déplacements a, certe, modifié mes pratiques urbaines mais a aussi changer mon regard sur la ville et la manière dont nous pourrions aborder l'avenir.

L'usage de la voiture dans les villes est polluant et égoïste puisqu'elle ne transporte, le plus souvent, qu'une seule personne. La voiture est lente. Des études montrent que la vitesse moyenne d'une auto en ville ne dépasse guère les 20 km/h.


Gabegie énergétique, agression envers les plus faibles, hérésie sociale !


Bruits de la ville : Il y a longtemps, que je ne roule plus en voiture dans Grenoble. J'utilise un scooter (125 cm ³ / 4 temps) pour me rendre au travail sur la zone industrielle pompeusement nommée Innovallée. Pour beaucoup de ceux qui y travaillent la première souffrance de la journée est liée aux accès aberrants par des routes qui n'en ont que le nom, à la desserte par les transports en commun à peine digne du XXème siècle et aux parkings improbables et insuffisants. Le scooter est rapide et grisant mais dangereux (surtout sur les routes mouillées devenues glissantes par les scories du diesel) et même si je n'en ai pas modifié l'échappement, il fait pas mal de raffut. Sur les véhicules électriques, si l'on omet le roulement ou le son de la jolie montée en puissance du moteur, l'absence de bruit est un vrai bonheur. (Silence is sexy). Avec le retour du " bruit des métiers ", les cris des gamins et même le chant des oiseaux, l'électricité ramènera-t-elle un peu de sérénité dans nos villes ?

Changer les repères hiérarchiques et sociétaux et muter vers une société où le faible devient prioritaire: lors de mes déplacements en i-Road, je m'efforce de toujours laisser passer les piétons et les vélos qui coupent ma trajectoire. Cette pratique qui inverse les usages communs alors qu'elle est pourtant désirée par le code de la route, peut être tenue comme un exercice cognitif de désapprentissage). Et avec un large sourire, c'est encore mieux ! (Le sourire déclenchant le sourire, je m'aperçois que celui de l'autre me fait du bien). Et si je gène l'automobiliste pressé qui me suit, Tant pis pour lui !

La notion de "bien commun", qui se développe avec l'Auto partage, doit nous faire nous demander si, tout simplement, nous supporterions les sévices ou les incivilités que nous infligeons aux autres.



Une qualification différente et apaisante de nos espaces urbains surpeuplés et pollués se pose comme indispensable. Entre Zen et Punk, une philosophie du " Vivre ensemble" verra rapidement le jour. Je l'ai déjà entrevue en pilotant l'i-Road.
J'aimerai, en modeste colibri, y contribuer et aussi tout en la peaufinant, la décrire, non pas à la manière d'un ethnologue urbain avec des données chiffrées, mais plutôt par un biais artististique, avec mes émotions.




Parce qu'ils nourrissent en nous des habiletés de locomotion et des interactions qui, de jour en jour, deviennent de plus en plus positives et emphatiques, les trajets en i-Road nous font peu à peu comprendre, qu'il y a bien longtemps, juste avant le Big Bang, nous étions tous le même tout petit point dans l'univers.


Vous trouverez plusieurs phases évolutives et surement, à terme très différentes de cette étude en suivant les liens suivants :


 

https://www.facebook.com/iRoaders/

15 mai 2016

1 - Le Nucléaire Civil Français - Choix énergétique & arrières-pensées militaires [1945-1958]

Après-guerre, Raoul Dautry, Ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, informe le général de Gaulle (président du Gouvernement provisoire) que le nucléaire bénéficierait à la reconstruction ainsi qu'à la défense nationale.

De Gaulle demande à Frédéric Joliot-Curie de proposer une organisation de l'industrie française du nucléaire. Ainsi, le 13 octobre 1945, le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) est créé. Cet organisme a officiellement pour but de poursuivre les recherches scientifiques et techniques en vue de l’utilisation de l’énergie atomique dans divers domaines de l’industrie, de la science et de la défense.
Sur la base d’un fonctionnement avec un combustible d’oxyde d’uranium naturel modéré à l’eau lourde, la première pile atomique française Zoé diverge le 15 décembre 1948 à Fontenay-aux-Roses.




Si elle ne dégage que quelques kilowatts, elle va permettre des études poussées sur les réactions en chaîne et permettre la production de radioéléments pour la recherche et l’industrie. Le raffinage de minerai d'uranium africain est réalisé dans une enclave de la Poudrerie du Bouchet à Ballancourt-sur-Essonne. En novembre 1949, y seront isolés les 4 premiers milligrammes de plutonium.

Le procédé du "combustible irradié" de Zoé permet d'en extraire le plutonium nécessaire pour la première bombe atomique française.

La guerre froide et les essais de la première bombe soviétique en 1949 amènent la France à ne plus conserver la position pacifique du CEA, comme affirmée par Joliot-Curie, qui, pour des déclarations favorables à l'Union soviétique, devra démissionner en 1950.
Le CEA prend alors une orientation militaire.

Pour des raisons techniques, financières, et pour la production du fameux plutonium militaire, la filière sera celle des piles au graphite.

Si en 1952, le plan quinquennal ouvre la voie à la bombe atomique française, la décision de sa fabrication ne sera prise qu'en 1954 après la défaite de Dien Bien Phu.



Les premières études de neutronique et de criticité sont entreprises dans les centres de Valduc et de Moronvilliers en 1957.

( à suivre ... )

7 mai 2016

City of the Death


En 2014, j''ai fait beaucoup d'influencing sur internet en faveur d' Eric Piolle avant et pendant la campagne qui l'a fait devenir Maire de Grenoble (Il était à l'origine largement outsider).
Depuis, je le croise plusieurs fois par semaine, lors de meetings ou simplement dans les rues de la ville. Je pense qu'il est un bon Maire. Malgré une tache énorme et les ravages de la trop longue et malhonnête gouvernance socialiste il semble avoir gardé une certaine naïveté. Celle de ceux qui ne viennent pas du sérail des politicards.

De jour en jour, Grenoble change et les actions d'Eric Piolle me plaisent. 

                                                     

Quelques petites choses me font encore râler (je sais si bien râler !) Principalement dans le domaine de la Culture, mais l'Histoire corrigera ces petits bémols. 

Grâce à Daniel IBANEZ avec qui nous avons suivi nos amis cyclistes du NOTAV jusqu'à Valence, j'ai compris que je dois agir plutôt que de gueuler comme un con. 


Pour commencer, en mai, j'ai présenté un projet d'autoroute à vélos à l'occasion de la Ruche aux projets participatifs 2016. Assez bizarrement (et à 3 points prêts) il a été changé de catégorie au dernier moment (petits projets vers gros projets) et pendant la présentation la vue ci-dessus n'a pas pu être projetée alors que tout mon argumentaire était basé sur elle. Comme on le voit sur la vidéo, j'en ai été fort dépité et passablement énervé pendant la présentation au public.





Malgré tout cela, il ne me manquait que 3 points (sur 250) pour que le projet soit validé. Dommage !

26 avril 2016

Envoyez ces jeunes con(-suméristes) faire le plein à la


Michèle RIVASI, que j’ai eu la chance de rencontrer le 23 octobre, à Chambéry, et le 6 décembre, à Eybens, grâce à Daniel IBANEZ (Notav), dans le cadre des élections régionales, explique que, malgré le " Green Washing " et l' hypocrisie générale de la COP21,  les idées écolos se distillent peu à peu (et surtout chez les enfants). C’est tardif et très compliqué ! Surtout quand on connait la puissance des différents lobbies industriels et l'asservissement de leur larbins politiciens.



La notion même de politique est dépassée face à la catastrophe climatique et écologique qui arriveParce qu'ils ont des enfants, j'ai des amis ” de Droite ” (hé oui !) qui sont bien plus préoccupés par l’avenir de cette planète que pas mal des petits cons-uméristes qui se la pètent grave au volant de leur 4x4 en bouffant des bananes de Casabio.



***

18 avril 2016

JL BASDEVANT - Un grand (et gentil) savant

Peu après Fukushima, j'ai eu la chance de discuter à propos du nucléaire civil avec Jean-Louis Brasdevant sur Opinews.tv, pendant plus de 2 heures.
Depuis, comme il le dit lui-même, il a " viré sa cuti ".
Cette soirée en vidéo live sur Opinews.tv semble avoir été incroyablement initiatique et décisive, pour lui comme pour moi.

Cette émission sur France-Culture :



est très émouvante, presque magique, car depuis cette soirée, même si je ne lui arrive pas à la cheville, nous avons désormais une  vision similaire. Malgré son petit rire narquois, parfois énervant, Jean-Louis Basdevant est un très grand savant ! (Merci également à la journaliste Ines Benadjaoud qui présentait la soirée).


- 20 avril 2016 : " Je dois rajouter un petit mot sous cette note, car non seulement, parce qu'il a su revoir et changer sa position sur le nucléaire, Jean-Louis Basdevant est un vrai savant. Mais il est aussi un Gentil savant : en effet, j'ai eu, quelques heures après la publication de ce post, la très agréable surprise d'avoir un petit échange avec ce Monsieur. "

Plutôt que de le transcrire ici, je préfère garder ses mots pour moi mais je ne peux pas, cependant, résister à l'envie de vous faire découvrir Jean-Louis Basdevant sous une autre facette : 


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5 avril 2016

0 - Le Nucléaire Civil Français - Prequels [1895-1945]

En s’inspirant des travaux de l’allemand Wilhelm Röntgen (1845 - 1923) sur la fluorescence et les rayons X, Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie ont permis, au début du XXème siècle, la compréhension des mécanismes de fission de l’atome de Radium et de ses 4 isotopes naturels.


L'invasion de la France par l'Allemagne, en mai 1940, contraint à l'arrêt des recherches et aux déplacements secrets d'une part du stock d'eau lourde au Royaume-Uni par Hans Von Halban et Lew Kowarski.  Le stock d'Uranium, lui, est caché au Maroc. 


1942 : La France de Laval est exclue du projet Manhattan et de la coopération entre le Royaume-Uni et les États-Unis lors la course contre l'Allemagne visant à la mise au point de la première bombe atomique :


(à suivre ... )

8 février 2016

27 janvier 2016

Communion

       Je suis attaché à Grenoble (La ville où je suis né en 1963), et où, même si ce n'est pas forcement dans mes gènes, j'essaie maintenant de m'y comporter du mieux que je peux (sans embrouille).
Suite à l'émulation liée à l'élection d' Eric PIOLLE, notre nouveau maire, je tente d'agir (seul ou avec des amis) pour un avenir meilleur pour mes enfants, pour mon quartier ou pour ma ville. (Au-delà ...  c'est le vide !)
Oui, j'aime ma ville et je râle (trop souvent) contre ceux qui ne la respectent pas.

Partager l'espace urbain ? A-t-on le choix ?

Sans politique, comment agir en faveur de mon environnement immédiat et de ceux qui le partage avec moi ?

Comment améliorer le quotidien et, ainsi, dénouer les conflits, dans ma propre tête d'abord, puis dans mes rapports avec les autres ?

La pensée devient :

" Qu'un maximum de gens puissent être heureux autour de moi " 

Je sais que j'en serai aussi bénéficiaire. Je crois en un certain " effet boule de neige " (d'autres disent " Tache d'huile "). Une autre façon de théoriser, presque économiquement, sur " une main qui (du coup) ne serait plus invisible ". Le bonheur autour de moi me fais du bien et pour le reste du monde, on verra après, une fois que j'aurai balayer devant ma porte. Et il y a du boulot !


Face à nous-même.


Repousser nos limites dans l'action collective, prendre conscience que le sort de l'humanité n'est peut-être pas forcement celui que nous-envisageons. Pour vivre au mieux avec les autres, nous devrons faire des concessions, oublier nos égoïsmes et la peur.



Bâtir le futur, jour après jour, pas à pas, sans la crainte qui tue l'esprit et conduit à l'oblitération totale. Quand la peur sera outrepassée, nous trouverons notre voie.