21 novembre 2009

Couper la tête du roi ! Voila une belle idée !

Mais vouloir tout foutre en l’air est un peu trop radical. La destruction matérielle, si elle vient de quelques individus, n’est pas une solution crédible. Ses enfants capricieux, la société les mâte vite. Ils finissent en prison ou en hôpital psychiatrique, oubliés de tous.

Les émeutes sont le dernier recours car elles sont toujours réprimées par l’autorité au pouvoir. En plus, elles n’ont pas l’adhésion du plus grand nombre.
La violence physique est moins forte que les mots.
La vraie révolution est d’abord dans le verbe.

Il faut que nous colportions la parole révolutionnaire. Il nous faut détruire les schémas induits par la pensée unique, sortir des peurs et de l'intox déversées à longueur de journée par les médias traditionnels, eux même de plus en plus manœuvrés par le pouvoir en place.

Faire évoluer les mentalités par l'exemplarité, la discussion, la réflexion et non par la force.

Si le combat est dans le mouvement, il doit être celui de la mutation des idées.
Certaines choses doivent rentrer dans les têtes.

Sans parler de violence, la passivité n'est surement pas la solution.

Si nous laissons faire ce gouvernement, nous serons bientôt tous à la rue.

L’action passera d'abord par le verbe.

Il ne faut pas baisser les bras, même si, sous le prétexte, un peu facile, de verni démocratique et de respect des autres, aujourd'hui, plus personne ne fait ni de dit rien ...

9 octobre 2009

Red Light !


Au B@1, ce soir-là, le but du jeu était que les garçon boivent au mot "Roxanne" et les filles à ceux de  "Red Light".
Dans le domaine de la soûlographie, qu'ils sont forts ces anglais !

5 octobre 2009

The London Calling

Pas de nouvelle depuis quelques temps car grâce au CE de ma boîte, nous nous sommes faits, avec Bilbo, une petite escapade londonienne de 4 jours.




25 septembre 2009

Low cost

Argument de marketing, voir philosophie de vie, le low cost est insidieusement rentré dans nos vies, petit à petit, l’air de rien, il y a quelques années, tirant les prix vers le bas mais aussi notre perception du confort et du bonheur.

Ce fut la nourriture qui fut la première impactée; la grande distribution, sous couvert de tarifs réduits, mais avec une qualité vraiment médiocre, nous a conduits sur les chemins de la malbouffe, de l’obésité et des maladies comme l’encéphalopathie spongiforme bovine.
Puis ce furent les voyagistes et les compagnies aériennes qui, sacrifiant le confort et la « belle » prestation, nous ont emmenés à l’autre bout du monde pour trois fois rien où on nous offrait des hébergements vraiment chip créant le tourisme de masse dans son horreur et sa vulgarité. Puis vinrent l’habillement low cost, la hifi, l’informatique, l’ameublement, les voitures, les logements, les Telecom réduisant les prestations et rognant de plus en plus sur la qualité.

Les conséquences furent que l’on consommait tout et n’importe quoi, de plus en plus avidement avec de moins en moins de discernement, goulument et sans complexe.
La chasse au prix les plus bas a également conduit les industriels à produire nos biens de consommation dans les pays où les salaires étaient les moins disant (Asie du sud-est, puis Chine) au détriment de la compétence et du savoir-faire des exécutants, enclenchant l’infernale spirale.
La qualité finale s’en ressentait, mais « à ce prix » on ne pouvait pas non plus attendre des miracles.
Alors, on en rachetait, encore moins chers, encore moins durables, chaque fois de plus en plus blasé.
Des générations entières ne sauront jamais ce qu’est un produit de qualité et, aussi, et c’est plus grave, puisque tout est disponible pour tout le monde, n’auront jamais cette joie d’obtenir quelque chose après l’avoir vraiment désiré.
Suivant la théorie selon laquelle ce qui n’augmente pas est irrémédiablement appelé à régresser, le lowcost ne nous maintiendra pas longtemps dans notre petit confort consumériste.
Le « moins cher » exclue tout progrès tant technologique que social, toute règle éthique et tout respect de l’autre ou de l’environnement.
Pour gagner notre beefsteak prionisé (quotidien !!!), il nous faut maintenant accepter de voir notre train de vie se réduire, allant même jusqu’à manger de la merde.
Le low cost (terme anglais signifiant « bas coût »), est un modèle économique. Il a pour principe de répercuter, sur le prix final au consommateur, la minoration des coûts inhérents à un produit ou service. Ainsi, une entreprise se basant sur ce concept, cherchera à proposer des prix attractifs en minimisant ses coûts fixes et ses coûts variables.
La démarche du low cost est dans une certaine mesure l'inverse de celle de la montée en gamme.

Décroissance !


16 septembre 2009

13 septembre 2009

La revanche sur la maladie : dimanche, c’était moi qui régalais …



Oui, nous avons vraiment fait un bon gueuleton pour le baptême de Marilou !
Et même si, à cause d’un curé complètement débile et imbu de sa personne, nous sommes arrivés au restaurant avec une heure de retard, la fête a été réussie et très conviviale. Il existe maintenant, pour moi, une autre façon de considérer ma famille et je m’aperçois que malgré les défauts et qualités de chacun nous formons une véritable tribu dont chaque maillon est fondamental.
Merci à vous tous !
(Même si vous ne lisez pas forcement ce blog).

2 septembre 2009

Justine Hattams (Berry) is an angel !!!



Discussion en ligne sur Facebook ce soir avec  Justine :
23:06Pierre-Louis
hey Justine
hello !
23:07Justine
hey there how are you
23:07Pierre-Louis
Here in france at Grenoble
and you ?
23:08Justine
amazing I miss france very much
23:08Pierre-Louis
You miss us so much
23:09Justine
I had some great times there and will always have a massive part of my life
23:09Pierre-Louis
are you still performing ?
We have no news
23:10Justine
I am ,I am writting and rehersing at the moment ive wrote to albums worth
I am hoping to do a gig in oct
23:10Pierre-Louis
where
23:10Justine
I am still hoping and believing I will tour again
with my new stuff
I am giging in wales
havnt been confirmed yet still waiting
I am going to send music out to see if I get any interest
23:11Pierre-Louis
I will be in LONDON in early october
What's on in London ?
23:12Justine
If I get it confirmed I will let you know
23:13Pierre-Louis
Nice !!!
23:14Pierre-Louis
Hope not to borring you to much with my groopie's attitude.
23:15Justine
bless you thankyou for the support
23:15Pierre-Louis
I did love what you've done in Grenoble
A great moment !
23:16Justine
I love and miss the stage very much its where I am meant to be
23:16Pierre-Louis
Keep going
23:17Justine
I will thankyou sooooo much
23:17Pierre-Louis
You will be back soon
Let me know every thing about you music
23:18Justine
I will hope you family are great take care always
23:18Pierre-Louis
Did you get married ?
23:19Justine
I am to my lovely hubby and its 2 years very happy
23:20Pierre-Louis
Everything rules, We have a little 1 year old dauther now .... Maerilou
Marilou*
23:22Justine
amazing thats wonderful congrate to you and your wife so great
23:23Pierre-Louis
Thanks !!
I'm going to live you now because I don't wanna take you too much time
23:25Justine
Lovely talking to you take care God bless to you and your family
23:26Pierre-Louis
Kisses ... Hope to see you in real life soon.
Bye Bye
23:27Justine
bye bye


Je me rappelle de ma Première rencontre avec Justine  et du Concert de Hey Gravity ! , le lendemain. Même si la soirée avait été plus que cool, je n’aurais jamais imaginé que nos Echanges sur Facebook  puissent durer pratiquement 2 ans et demi. Je sais que depuis le split de Hey Gravity !, elle fait une carrière solo, malheureusement, les quelques vidéos que j’ai pu glaner semblent beaucoup moins rock’n’roll. 




J’ai quand même toujours le secret espoir de revoir Justine sur scène, ou peut être même back stage. ( ... On peut toujours rêver.)

26 août 2009

phreadz up !

L’amitié ne se fait pas au travail. Même si j’y ai mes denrées, en 21 ans de boulot dans le nucléaire, j’ai tissé moins de relations affectives que pendant mes 3 ans d’activité sur internet.
On me rétorquera que le web est creux et faux mais la 1ère phrancemeetup, organisée par Emilio Boronali chez lui, prouve bien le contraire. Avec les quelques phreadziens francophones présents, nous avons passé un week-end du 22 et 23 août qui restera pour toujours dans ma mémoire.
Même si j’appréhendais un peu ce moment, la réalité m’a donné tord et les heures de discussion devant la Webcam ont finalement créé de vrais rapports humains ; riches et intenses. Ce week-end là, j’ai découvert les personnes qui correspondent à des visages sur un écran et je n’ai pas été déçu.
Evidement, la réunion a quand même été différente de nos longs échanges sur le site de vidéo asynchrone mais beaucoup de choses étaient sous-entendues et la connivence bien présente.
Un état de communion et de partage caractérisait cette première rencontre physique.
Le seul grand regret vient du fait que les phrançais qui composent notre petite communauté, n’étaient pas tous réunis et nous envisageons une prochaine rencontre rapidement.
Phreadz, cette communauté Internet est plus qu’un simple réseau social.



Phreadz up !!!

9 août 2009

Italie été 2009 – Constat d’une crise profonde.


Souvent dans ma vie, j’ai eu l’occasion et le plaisir de me rendre en Italie.

D’abord gamin avec mes parents où nos escapades se limitaient à quelques heures. Nous traversions la frontière pour quelques emplettes. À l’époque tout y était bon marché. Nous remplissions le coffre de la voiture de toutes sortes de marchandises : alimentaires, alcools, cigarettes pour mon père …
L’Italie, à l’époque, faisait figure de parent pauvre, voir même, par certains points, de pays sous-développé.

Puis, presque 10 ans plus tard, jeune adulte, un peu délinquant, je me rendais très souvent dans la région de Turin pour y effectuer quelques trafics plutôt dangereux. La vie y était toujours douce et facile pour un français mais je constatais une certaine croissance économique qui était plus qu’un simple rattrapage. Le pays semblait se hisser au niveau moyen européen, poussé par une croissance assez spectaculaire.

Depuis 15 ans, je suis marié avec une demie-italienne et nos escapades latines sont encore plus fréquentes. Nous allons, comme cette année, parfois en vacances dans la région de Pescara où ses parents possèdent un petit appartement.

Même si l’endroit est assez balnéaire, il est réservé principalement aux italiens et à quelques expatriés, comme ma belle-famille. J’ai toujours considéré l’activité qui y régnait comme significative d’une moyenne nationale avec les spécificités (et les travers) propre à ce pays.
Nous étions là en aout 2007, quand les subprimes furent jetées à la face du monde. Je me rappelle de nos palabres et de mon analyse plutôt catastrophique sur la situation économique mondiale, de la perception de quelque chose de grave, même si les informations distillées à l’époque ne révélaient même pas l’infime partie émergée de l’iceberg.

L’année dernière, pour cause de naissance de notre petite Marilou, nous n’avons pas quitté la France.

De retour, cette année, tout semble différent et marquer une franche cassure avec la croissance remarquée les années précédentes.
Mercredi, matin, nous sommes allés faire quelques courses avec mon beau-père et ma femme dans le centre commercial de Pescara nord. À part les alcools, en moyenne 30 à 40% moins chers et les fruits et légumes qui affichent souvent 0,99€/le kilo, tout était très cher, pratiquement au niveau hexagonal.
Fait significatif, ce centre commercial était pratiquement vide de clients.
Même si sur la plage, on nous vend une bouteille d’un litre d’eau 1,50€, seuls les bars et petits restaurants restent encore abordables pour nous, touristes moyens.
Les gens du cru, eux, ont nettement changé leurs habitudes et les terrasses ne sont plus bondées.
D’ailleurs, un appartement sur deux est vide et plus de la moitié des commerces a mis la clef sous la porte.