Le circuit de la récompense : Toujours dans le but de comprendre la schizophrénie qui m'a touché à l'age de 21 ans et le processus du dérèglement dopaminique lié à cette pathologie, voici une vidéo intégrant une partie scientifique et une autre, semi-artistique, sur le sujet.
22 mai 2011
15 mai 2011
8 mai 2011
Comment le réacteur n°3 de Fukushima est devenu la plus grande bombe "sale"* de tous les temps:
Dans cette vidéo datée du 26 avril 2011, Arnie Gundersen, ingénieur de la société Fairewinds, propose une théorie sur l'explosion du réacteur 3 de la centrale de Fukushima Dai-ichi, au Japon.
Merci au blog "fukushima.over-blog.fr" pour la traduction de cette vidéo.
*On appelle bombe radiologique (également appelée bombe sale) une bombe conventionnelle, entourée de matériaux radioactifs destinés à être répandus en poussière lors de l'explosion. Cette explosion a donc l'intensité thermique et mécanique d'une bombe conventionnelle, mais dissémine autour d'elle des éléments radioactifs qui auront des effets à long terme. Le but principal n'est donc pas de détruire, mais de contaminer une zone géographique et les personnes présentes en son sein par des radiations directes (premier effet) et l'ingestion et l'inhalation de matériaux radioactifs (deuxième effet).
(source: Wikipédia)
(source: Wikipédia)
27 avril 2011
16 avril 2011
Le parcours de santé à la Norma
Parcours de santé par phaz3
La station ayant fermé vendredi soir, nous faisons le parcours de santé en famille.
Joey Ramone : 10 ans déjà !
Il y a 10 ans mourrait Joey Ramone à l'age de 49 ans.
Sans les Ramones le punk rock n'aurait peut-être jamais existé.
RIP Joey !
11 avril 2011
Aspartame, vous avez le droit de savoir:
Pendant mon hospitalisation à Rocheplane, j’ai souvent taquiné notre diététicienne au sujet de l’aspartame.
Je reconnais qu’elle a toujours évoqué une utilisation modérée et transitoire de ce produit dans le but de couper avec une addiction au sucre.
Ces petites taquineries étaient très amusante, d’autant plus que la dame était très compétente et efficace. Ma courbe de poids et les résultats de mesure d’impédance corporelle (ratio : poids total / masse graisseuse) en témoignent.
L’intelligence et l’adaptabilité sont toujours des valeurs sures en diététique.
4 avril 2011
Amaigrissement : Début de la 6ème semaine : encore -1,8 Kg
Après, un weekend relativement raisonnable au niveau diététique, la pesée hebdomadaire indique que j'ai encore perdu -1,8 Kg depuis lundi dernier.
Avec encore un peu d'effort, je pense passé sous le quintal d'ici 1 à 2 semaines ..... ça farte !
3 avril 2011
Balade en famille à la Bastille.
Hier, samedi, je pensais pouvoir me reposer un peu après ma dure semaine d'amaigrissement au centre de Rocheplane mais .....
31 mars 2011
Circuit de récompense.
L’alcool, le tabac, le cannabis, la cocaïne, l’héroïne, les nouvelles drogues de synthèse, les médicaments psychotropes, les jeux d’argent, le travail et même la nourriture sont ou ont été autant de supports à mes addictions.
Les Hommes du XXIème siècle ne sont-ils pas incités subtilement à avoir recours à des produits ou des comportements qui les aident à échapper à leurs conditions ?
28 mars 2011
23 mars 2011
Amaigrissement : Real Brand New phase3 ? Bientôt.
Le mercredi à Rocheplane, c’est la visite du médecin (avec une infirmière et une jeune stagiaire). Puis un peu plus tard, celle de la psychologue.
Depuis mon arrivée dans le service de nutrition de grands pas ont été accomplis :
- Mon positionnement dans la vie et mon histoire personnelle commencent à être intégrés. Je me considère dans mon intégrité. Ma personne entière s’affirme. J’entrevoie une explication à mes comportements outranciers. Ils sont liés au déracinement vers la Savoie, enfant. Je comprends comment un arrachement peut apporter une marginalité et nourrir une révolte excessive.
- En devenant enfin avouable, ma sensibilité devient une force. Les masques tombent. Mon parcours, grâce à l'éclaircissement de ses composantes est plus cohérent.
20 mars 2011
Le modèle de Cloninger
En 1987, Robert Cloninger propose un modèle psychobiologique de la personalité, basé sur des tempéraments :
Ce modèle du tempérament à quatre dimensions indépendantes et transmises génétiquement, repose sur l’activité des systèmes neuronaux et comportementaux spécifiques (Cloninger et al., 1987)
La Recherche de nouveauté (Novelty Seeking, NS), facteur contrôlé par un système d’activation comportementale sensible aux stimuli inconnus et aux signaux de récompense, déterminé par l’activité dopaminergique ;
L’évitement du danger (Harm Avoidance, HA), sous la dépendance d’un système d’inhibition comportementale sensible face à des signaux de punition ou de frustration, déterminé par l’activité serotoninergique ;
La dépendance à la récompense (Reward Dependence, RD), facteur contrôlé par un système de maintien comportemental en l’absence de renforcement continu. Cela correspond à la dépendance affective.
une dimension de persévérance ou de persistance (Persistence, P).
Ces quatre facteurs tempéramentaux, par leur combinaison, peuvent définir des profils qualitatifs de personnalité, mais ils ne sont pas destinés à évaluer la nature éventuellement pathologique de ces profils. Donc, afin de compléter son modèle, Cloninger a ajouté trois dimensions de « caractère » (Cloninger et al., 1993 ; Svrakic et al., 1993 ; Cloninger et al., 1994). Ces facteurs représentant le caractère correspondent à des degrés de maturité et d’adaptation du sujet, sous l’influence principalement de l’environnement et de l’apprentissage. Ces facteurs se distinguent par leur propension à évoluer dans le temps en fonction de la maturation du sujet (et notamment avec l’âge), et également en fonction d’éventuels troubles psychopathologiques. Les trois dimensions décrites par Cloninger correspondent à trois niveaux de maturité :
La maturité individuelle qui correspond au facteur Détermination (Self-Directidness, SD) ;
La maturité sociale déterminant le facteur Coopération (Cooperativeness, C) ;
La maturité spirituelle, sous-tendant le facteur Transcendance (Self-Transcendence, ST).
Le modèle est tout à fait intérressant, car il apparait comme un moyen terme et que sa tentative de corrélation entre l'innée et l'acquis ouvre des perspectives thérapeutiques comportementales, permettant d'avoir de résultats rapides.
Le profil dopamine : recherche de la nouveauté (RN)
Comportement : Les personnes chez lesquelles cette dimension est très développée (RN élevé) manifestent un besoin compulsif de sensations nouvelles et complexes, avec le désir de prendre des risques physiques et sociaux pour y accéder (impulsivité, extravagance). Celles chez lesquelles cette dimension est peu développée (RN bas) ont généralement un comportement réservé, voire rigide.
Hypothèse biologique : Un RN élevé traduit un besoin de stimulation émotionnelle supérieur à la normale. La dopamine étant le principal neurotransmetteur associé aux comportements exploratoires, ce trait aurait pour origine l’activité insuffisante du réseau de neurones qui utilisent la dopamine. Ce neurotransmetteur fait l’objet d’une recapture trop importante par les neurones qui la produisent (présynaptiques), ce qui limite la quantité de dopamine disponible au niveau des neurones cibles (post-synaptiques). Leur dopamine étant chroniquement insuffisante, ces personnes exigent, par compensation une extraordinaire stimulation émotionnelle pour maintenir des niveaux optimaux dans les neurones post-synaptiques.
Imagerie cérébrale : Un RN élevé est associé à une activité importante du cortex paralimbique mesurée par le flux sanguin cérébral, en particulier au niveau de l’insula droite. Ceci confirmerait une activité faible du système dopaminergique puisqu’il inhibe le flux sanguin cérébral.
Un RN bas est lié à une diminution de l’activité du cortex préfontal médial gauche.
Neurochimie : Un RN élevé est associé à une densité importante du transporteur de la dopamine, qui est responsable de sa recapture présynaptique. Il est également lié à une diminution du largage de la dopamine par les neurones présynaptiques et une sensibilité compensatoire plus grande au niveau des récepteurs post-synaptiques. Par ailleurs un RN élevé est associé à un niveau de prolactine élevé, qui reflète une activité dopaminergique basse. Si ces résultats confortent l’hypothèse biologique, tous les travaux ne sont pas concordants.
Des RN élevés ont été associés positivement au taux de testostérone, des RN bas au taux de cortisol.
Génétique : Ce trait pourrait être génétiquement déterminé et associé à l’allèle DRD4*7R du locus du récepteur de la dopamine, ainsi qu’aux gènes du transporteur de la dopamine. Le transporteur de la dopamine, qui se charge de la recapture présynaptique de la dopamine appartient à une région du chromosome 5p. Un polymorphisme de ce gène est associé à l’hyperactivité avec déficit d’attention, et à d’autres troubles qui marquent les scores de RN élevés.
Pathologies associées (en présence d’autres facteurs)
RN développé : alcoolisme précoce, usage de tabac, drogues et stimulants, boulimie, hyperactivité avec déficit d’attention.
RN bas : maladie de Parkinson (à confirmer).
Le profil sérotonine : évitement de la souffrance (ES)
Comportement : Les personnes chez lesquelles cette dimension est très développée (ES élevé) répondent par inquiétude et anxiété à des signaux de punition. Celles chez lesquelles cette dimension ES est peu développée (ES bas) manifestent plutôt un comportement optimiste, entraînant.
Hypothèse biologique : Ce trait de tempérament semble associé à l’activité du réseau de neurones qui utilise la sérotonine. Les ES élevés seraient le signe d’une production et d’un largage important de sérotonine au niveau des neurones présynaptiques. Par compensation, les récepteurs post-synaptiques seraient diminués.
Imagerie cérébrale : Un ES élevé est lié à un flux sanguin cérébral faible au niveau des régions paralimbiques et de plusieurs régions néocorticales du cortex frontal, pariétal et temporal. Ceci confirmerait l’association avec une activité sérotoninergique élevée, puisque le système sérotoninergique inhibe le flux sanguin cérébral.
Neurochimie : Un ES élevé prédit une faible disponibilité du précurseur de la sérotonine dans le plasma, le tryptophane (issu des protéines alimentaires), ce qui confirmerait l’utilisation massive de ce précurseur par les cellules nerveuses. Un ES élevé prédit également une sensibilité faible du récepteur 5-HT2 de la sérotonine plaquettaire. Enfin, les personnes déprimées ont généralement moins de récepteurs 5-HT2.
Génétique : Des altérations du gène du transporteur de la sérotonine ont été retrouvées chez les personnes souffrant de troubles associés à l’évitement de la souffrance. Un gène de la région 17q12 du chromosome qui régule l’expression de ce transporteur pourrait expliquer 4 à 9% de la variance totale en ES.
Pathologies associées (en présence d’autres facteurs)
ES élevé : anxiété, dépression
ES bas : comportement antisocial, schizoïde
Le profil noradrénaline : dépendance à la récompense
Comportement : Les personnes chez lesquelles cette dimension est très développée (BR élevé) manifestent souvent un besoin d’approbation sociale et de liens affectifs. Les personnes chez lesquelles cette dimension est peu développée (BR bas) manifestent plutôt froideur, insensibilité, détachement, indifférence.
Hypothèse biologique : Ce trait semble associé à la fonction noradrénergique : un BR élevé serait associé à une activité faible du système neuronal qui utilise la noradrénaline.
Imagerie cérébrale : Un BR élevé est associé à un flux sanguin cérébral faible au niveau des régions paralimbiques et de plusieurs régions néocorticales du cortex frontal et temporal. Ceci suggère bien une activité noradrénergique basse, puisque le système noradrénergique stimule le flux sanguin cérébral.
Neurochimie : Des taux bas de MHPG, le produit de dégradation de la noradrénaline, sont associés à des BR élevés. Cependant, une hypersensibilité des récepteurs alpha-2-adrénergiques, signe d’une faible sécrétion de noradrénaline, ont été observés chez des personnes aux BR bas, ce qui est contradictoire.
Génétique : Dans une étude préliminaire sur 204 personnes, les gènes de la noradrénaline contribuent au plus fort pourcentage de variance du besoin de récompense. Par ailleurs, des associations ont été trouvées avec les gènes d’un récepteur de la sérotonine et de la dopamine."
Ce modèle du tempérament à quatre dimensions indépendantes et transmises génétiquement, repose sur l’activité des systèmes neuronaux et comportementaux spécifiques (Cloninger et al., 1987)
La Recherche de nouveauté (Novelty Seeking, NS), facteur contrôlé par un système d’activation comportementale sensible aux stimuli inconnus et aux signaux de récompense, déterminé par l’activité dopaminergique ;
L’évitement du danger (Harm Avoidance, HA), sous la dépendance d’un système d’inhibition comportementale sensible face à des signaux de punition ou de frustration, déterminé par l’activité serotoninergique ;
La dépendance à la récompense (Reward Dependence, RD), facteur contrôlé par un système de maintien comportemental en l’absence de renforcement continu. Cela correspond à la dépendance affective.
une dimension de persévérance ou de persistance (Persistence, P).
Ces quatre facteurs tempéramentaux, par leur combinaison, peuvent définir des profils qualitatifs de personnalité, mais ils ne sont pas destinés à évaluer la nature éventuellement pathologique de ces profils. Donc, afin de compléter son modèle, Cloninger a ajouté trois dimensions de « caractère » (Cloninger et al., 1993 ; Svrakic et al., 1993 ; Cloninger et al., 1994). Ces facteurs représentant le caractère correspondent à des degrés de maturité et d’adaptation du sujet, sous l’influence principalement de l’environnement et de l’apprentissage. Ces facteurs se distinguent par leur propension à évoluer dans le temps en fonction de la maturation du sujet (et notamment avec l’âge), et également en fonction d’éventuels troubles psychopathologiques. Les trois dimensions décrites par Cloninger correspondent à trois niveaux de maturité :
La maturité individuelle qui correspond au facteur Détermination (Self-Directidness, SD) ;
La maturité sociale déterminant le facteur Coopération (Cooperativeness, C) ;
La maturité spirituelle, sous-tendant le facteur Transcendance (Self-Transcendence, ST).
Le modèle est tout à fait intérressant, car il apparait comme un moyen terme et que sa tentative de corrélation entre l'innée et l'acquis ouvre des perspectives thérapeutiques comportementales, permettant d'avoir de résultats rapides.
Le profil dopamine : recherche de la nouveauté (RN)
Comportement : Les personnes chez lesquelles cette dimension est très développée (RN élevé) manifestent un besoin compulsif de sensations nouvelles et complexes, avec le désir de prendre des risques physiques et sociaux pour y accéder (impulsivité, extravagance). Celles chez lesquelles cette dimension est peu développée (RN bas) ont généralement un comportement réservé, voire rigide.
Hypothèse biologique : Un RN élevé traduit un besoin de stimulation émotionnelle supérieur à la normale. La dopamine étant le principal neurotransmetteur associé aux comportements exploratoires, ce trait aurait pour origine l’activité insuffisante du réseau de neurones qui utilisent la dopamine. Ce neurotransmetteur fait l’objet d’une recapture trop importante par les neurones qui la produisent (présynaptiques), ce qui limite la quantité de dopamine disponible au niveau des neurones cibles (post-synaptiques). Leur dopamine étant chroniquement insuffisante, ces personnes exigent, par compensation une extraordinaire stimulation émotionnelle pour maintenir des niveaux optimaux dans les neurones post-synaptiques.
Imagerie cérébrale : Un RN élevé est associé à une activité importante du cortex paralimbique mesurée par le flux sanguin cérébral, en particulier au niveau de l’insula droite. Ceci confirmerait une activité faible du système dopaminergique puisqu’il inhibe le flux sanguin cérébral.
Un RN bas est lié à une diminution de l’activité du cortex préfontal médial gauche.
Neurochimie : Un RN élevé est associé à une densité importante du transporteur de la dopamine, qui est responsable de sa recapture présynaptique. Il est également lié à une diminution du largage de la dopamine par les neurones présynaptiques et une sensibilité compensatoire plus grande au niveau des récepteurs post-synaptiques. Par ailleurs un RN élevé est associé à un niveau de prolactine élevé, qui reflète une activité dopaminergique basse. Si ces résultats confortent l’hypothèse biologique, tous les travaux ne sont pas concordants.
Des RN élevés ont été associés positivement au taux de testostérone, des RN bas au taux de cortisol.
Génétique : Ce trait pourrait être génétiquement déterminé et associé à l’allèle DRD4*7R du locus du récepteur de la dopamine, ainsi qu’aux gènes du transporteur de la dopamine. Le transporteur de la dopamine, qui se charge de la recapture présynaptique de la dopamine appartient à une région du chromosome 5p. Un polymorphisme de ce gène est associé à l’hyperactivité avec déficit d’attention, et à d’autres troubles qui marquent les scores de RN élevés.
Pathologies associées (en présence d’autres facteurs)
RN développé : alcoolisme précoce, usage de tabac, drogues et stimulants, boulimie, hyperactivité avec déficit d’attention.
RN bas : maladie de Parkinson (à confirmer).
Le profil sérotonine : évitement de la souffrance (ES)
Comportement : Les personnes chez lesquelles cette dimension est très développée (ES élevé) répondent par inquiétude et anxiété à des signaux de punition. Celles chez lesquelles cette dimension ES est peu développée (ES bas) manifestent plutôt un comportement optimiste, entraînant.
Hypothèse biologique : Ce trait de tempérament semble associé à l’activité du réseau de neurones qui utilise la sérotonine. Les ES élevés seraient le signe d’une production et d’un largage important de sérotonine au niveau des neurones présynaptiques. Par compensation, les récepteurs post-synaptiques seraient diminués.
Imagerie cérébrale : Un ES élevé est lié à un flux sanguin cérébral faible au niveau des régions paralimbiques et de plusieurs régions néocorticales du cortex frontal, pariétal et temporal. Ceci confirmerait l’association avec une activité sérotoninergique élevée, puisque le système sérotoninergique inhibe le flux sanguin cérébral.
Neurochimie : Un ES élevé prédit une faible disponibilité du précurseur de la sérotonine dans le plasma, le tryptophane (issu des protéines alimentaires), ce qui confirmerait l’utilisation massive de ce précurseur par les cellules nerveuses. Un ES élevé prédit également une sensibilité faible du récepteur 5-HT2 de la sérotonine plaquettaire. Enfin, les personnes déprimées ont généralement moins de récepteurs 5-HT2.
Génétique : Des altérations du gène du transporteur de la sérotonine ont été retrouvées chez les personnes souffrant de troubles associés à l’évitement de la souffrance. Un gène de la région 17q12 du chromosome qui régule l’expression de ce transporteur pourrait expliquer 4 à 9% de la variance totale en ES.
Pathologies associées (en présence d’autres facteurs)
ES élevé : anxiété, dépression
ES bas : comportement antisocial, schizoïde
Le profil noradrénaline : dépendance à la récompense
Comportement : Les personnes chez lesquelles cette dimension est très développée (BR élevé) manifestent souvent un besoin d’approbation sociale et de liens affectifs. Les personnes chez lesquelles cette dimension est peu développée (BR bas) manifestent plutôt froideur, insensibilité, détachement, indifférence.
Hypothèse biologique : Ce trait semble associé à la fonction noradrénergique : un BR élevé serait associé à une activité faible du système neuronal qui utilise la noradrénaline.
Imagerie cérébrale : Un BR élevé est associé à un flux sanguin cérébral faible au niveau des régions paralimbiques et de plusieurs régions néocorticales du cortex frontal et temporal. Ceci suggère bien une activité noradrénergique basse, puisque le système noradrénergique stimule le flux sanguin cérébral.
Neurochimie : Des taux bas de MHPG, le produit de dégradation de la noradrénaline, sont associés à des BR élevés. Cependant, une hypersensibilité des récepteurs alpha-2-adrénergiques, signe d’une faible sécrétion de noradrénaline, ont été observés chez des personnes aux BR bas, ce qui est contradictoire.
Génétique : Dans une étude préliminaire sur 204 personnes, les gènes de la noradrénaline contribuent au plus fort pourcentage de variance du besoin de récompense. Par ailleurs, des associations ont été trouvées avec les gènes d’un récepteur de la sérotonine et de la dopamine."
16 mars 2011
Amaigrissement : Permission
Discussion avec une jolie infirmière brune et le Dr Perrin. Nous évoquons mon état de santé physique, pas mauvais du tout.
Le moral, lui par contre laisse à désirer, principalement à cause de cette patiente dont l'état mental se dégrade de jour en jour et qui (me) pose de réels problèmes (et à l'ensemble du service nutrition-addictologie).
Nous évoquons aussi les problèmes du nucléaire japonais et l'angoisse que cela provoque chez moi, mais aussi sur mes deux interlocutrices.
Le medecin m'autorise une permission de 14:30 à 18:30 en me demandant de réfléchir et de choisir entre la poursuite de la cure ou son arrêt.
Je passe donc ce mercredi après-midi à la maison avec ma petite famille.
Ça fait du bien !!!
Mais, finalement, à 18 heures, je rentre à Rocheplane le soleil dans la tête et le sourire aux lèvres.
14 mars 2011
Amaigrissement : 15eme jour
La perte de poids continue (-1 Kg cette semaine)
La courbe [ici]
Les muscles se mobilisent.
Malgré les courbatures, je me sens de mieux en mieux.
***
13 mars 2011
Les VoodooKids sont de retour:
Le lit magique le 13-03-2011 par phaz3
Ce weekend était le dernier sans pouvoir sortir de l'unité de nutrition de Rocheplane.
Cette grave malade mentale, qui pourrie l'ambiance du pavillon, m'a vraiment couru sur le haricot.
J'ai même pensé, un moment, que j'allais péter les plombs.
Heureusement, la visite de ma marraine m'a fait du bien, celle de Bilbo et de nos 2 petits quinquins, tous bronzés et en pleine forme, encore plus.
9 mars 2011
La visite phreadzienne
Le mercredi, il n'y a pas d'activité à Rocheplane pour moi, si ce n'est une visite du médecin qui, pour cause de vacances, était aujourd'hui remplacé par 2 infirmières.
Mais, Bonheur ! Mon bon pote, Emilio Boronali, est venu me visiter, cet après-midi.
J'ai aussi eu la joie de croiser ma denrée, JP, et son papa, qui venaient voir une vieille tante, opérée du fémur, dans un autre service
8 mars 2011
« Analyse » et « Amaigrissement » :
Je sais aujourd’hui que je ne réglerai ce problème de poids que par une immense introspection personnelle.
Ce matin, un atelier psychologique m’a fait remettre le doigt où ça fait mal.
Le sur-poids ne m’apparait plus forcement comme les conséquences de la prise de médicaments pour lutter contre la schizophrénie mais comme l’expression d’un malaise plus profond et certainement postérieur aux épisodes délirants.
Analyser les états compulsifs qui m’ont toujours caractérisé, en trouver leurs causes dans mon enfance et le moyen d’y remédier, même s’il est cognitif ou comportemental, ne sera pas facile mais c’est fondamental pour ma cicatrisation et, du même coup, ma perte de poids.
Le médecin et la psychologue m’avaient expliqué dès le premier jour de mon hospitalisation, qu’au centre de Rocheplane, la relaxation qu’on y pratique, parce qu’elle est basée sur l’hypnose et qu’elle peut induire des rechutes psychotiques, m’était interdite.
Il me faut donc trouver d’autres ressources.
*
7 mars 2011
"Cicatrisation" & "Amaigrissement" : Le lundi, c'est permis.
Je redoutais la première pesée, car je sais que mon corps est en train de changer avec une prise de muscle sensible. De plus, il me semble que les repas sont trop copieux.
Donc, .... taratata (roulement de tambours) .....
J'ai encore perdu 1,100 Kgs en 6 jours, donc 8,7 kilos depuis le début de l'année.
Je passe de l'obésité sévère à l'obésité moyenne.
Je suis heureux .....
5 mars 2011
Weekend à Rocheplane
Nous sommes samedi matin à Rocheplane. Repos de 2 jours. Les enfants et Bilbo ne viendront pas ce weekend car ils sont montés, hier soir, chez mes beaux-parents pour une semaine de ski bien méritée.
Ça risque d’être un peu long mais contrairement à d’autres hospitalisations, j’ai ici mon netbook avec une bonne connexion Wifi, de la musique et surtout un moral d’enfer (!!!).
En plus, il fait grand beau et le jardin de l’hôpital, bien qu’au milieu des cités nouvelles de Saint Martin d’Hères, n’est pas désagréable avec ses petits bancs et ses allées bétonnées.
Il fut un temps, pas si lointain, où le centre de Rocheplane (ancien sanatorium), se situait en montagne, sur le plateau des Petites Roches, contrefort du massif de la Chartreuse.
Mon beau-père avait été hospitalisé là-haut suite à une grosse opération cardiaque il y a une dizaine d’années.
2 mars 2011
Courbatures et Fringale matinales !!!!
Après une première journée de sport (aquagym, 30 minutes de vélo), atelier psychologique et réunion d’éducation nutritionnelle, je croyais que j’allais dormir comme un bébé.
Tu parles !
J'ai eu du mal à trouver le sommeil (endormi vers minuit et demi) et réveillé à cinq heures moins dix.
28 février 2011
Amaigrissement : 1er jour
Nous sommes arrivés un peu avant 14 heures à l'hôpital de Rocheplane, avec Bilbo.
Le passage au bureau des entrées a été rapide. Puis, ce fut l’accueil dans le service (sympathique et presque un peu trop maternant) par une infirmière du service. J'ai la chance d'avoir une chambre seul, dès mon admission.
Premier interview, règlement intérieur, planning des réjouissances et visite de l'hôpital avec cette même infirmière (balnéo, piscine, salle de sport, de gym, cafétéria, salle de soins, kiné, atelier de peinture .... etc. etc.). C'est chouette !
Mot de passe pour le wifi, branchement du téléphone (comme je ne la regarde jamais, je n'ai pas pris la télé).
Départ de Bilbo … un peu dur pour moi. Mais dans la foulée, discussion de plus d’une heure avec le médecin qui me suivra ici, Madame PERRIN.
Premier contact très agréable. On verra par la suite …
Il est déjà 16 :30.
Cloppe ….
Petite balade dans le jardin.
L’endroit est plutôt classieux et moderne.
Des citées neuves tout autour.
J’essaie le Wifi : pas trop de problème, sauf pour mon site fétiche, phreadz (et merde !)
Discussion avec mes beaux-parents puis mon beau-frère, Vincent, via Skype.
Puis avec Bilbo et les enfants.. C’est bon la technologie !
Repas avec les autres patients (plutôt accueillants).
Soirée tranquille à bidouiller ce blog.
Au mur de ma chambre, cette phrase :
"Le monde soupire vers moi dans un rythme, long, et m'apporte l'indifférence et la tranquillité de ce qui ne meurt pas."
(Albert Camus, L'envers et L'Endroit - Entre oui et non)
"Le monde soupire vers moi dans un rythme, long, et m'apporte l'indifférence et la tranquillité de ce qui ne meurt pas."
(Albert Camus, L'envers et L'Endroit - Entre oui et non)
Il est 22: 56 et je file fumer une tige sur la terrasse du service.
A+
25 février 2011
"Cicatrisation" & "Amaigrissement"
Quand je suis tombé malade pour la première fois en 1985, je pesais 72 kilos.
Pendant plus de 25 ans, les neuroleptiques, qui, certes, m’ont permis de m’en sortir, m’ont aussi fait prendre du poids (plus de 40 kg ). Une certaine sédentarisation et nonchalance, liés à ce traitement médicamenteux et inhérente à la maladie elle-même, y sont aussi pour quelque chose.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.
J’ai, plusieurs fois, entrepris des régimes, de manière empirique, souvent, et plus récemment (2009) avec Weight Watchers.
J’ai eu des résultats puisque je suis arrivé à redescendre à 102 Kg avec cette dernière méthode. Mais un sentiment de frustration et quelques problèmes d’ordre familial ont eu raison de cet amaigrissement.
En octobre dernier, une endocrinologue m’a parlé d’un programme de remise en forme dans le cadre de l’’hopital de Rocheplane à St Martin d’Hères (pas loin de la maison).
Nous y avons donc fait une demande de prise en charge et elle a été acceptée.
Je rentre donc lundi prochain, le 28 février, dans le service d’addictologie pour un séjour de 6 semaines.
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