Pour imposer par la force le Train à Grande Vitesse Lyon-Turin, l’état italien pille, vole et dépouille les manifestants.
L’espace aérien est militarisé et les assauts des chiens berlusconiens dans la foule sont innommables ; Des handicapés, des femmes enceintes, des enfants, des vieillards, sont molestés, frappés à coup de barres de fer. Certains touchés au visage.
Gazage, Fash-Balls en tirs tendus, tout est tenté pour enrayer le mouvement NOTAV, allant jusqu’à des méthodes mafieuses ou rappelant, parfois, les plus belles années mussoliniennes.
Mais le peuple ne ploie pas.
(Vidéo faite par un ami italien, on excusera donc l'orthographe et la grammaire)
Enola Gay est le nom de l'avion Boeing B-29 Superfortress qui largua sur la ville d'Hiroshima, Japon, le 6août1945, la première Bombe Atomique (Little Boy) utilisée comme arme de guerre.
Par hasard, hier matin, vers 01:00, alors que je rentrais en voiture de la cote adriatique italienne, j'ai doublé, sur l'autoroute entre Turin et Bardonèche, le convoi des carabiniers qui se rendaient sur le site occupé par les opposants au TGV Lyon-Turin.
Voici quelles images de la RAI diffusée la veille :
Bravo amis italiens ! Vous êtes plus forts que nous autres, pauvres français, de l'autre coté de la montagne, qui acceptons ce projet stupide sans broncher.
J'espère que votre action nous fera prendre conscience de notre bévue.
Comme nous sommes en vacances en Italie, nous avons suivi les aventures du mouvement NOTAV, ce 30 juillet 2011. Ce jour là, plus de 15.000 personnes ont manifesté (une fois de plus) contre le projet de Train à Grande Vitesse Lyon-Turin.
Malgré les campagnes de criminalisation permanentes de l’état berlusconien et du monde capitaliste bruxellois contre le mouvement. Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruirait à terme leur belle vallée. Ils disent non à cette dilapidation de l’argent public qui au final ne profitera qu’à quelques entrepreneurs maffieux tant italiens que français et qu’à quelques sombres caisses de partis politiques renflouées (s’il en était besoin) des deniers européens détournés.
Les média français ne font, bien sûr, pas de publicité pour ce mouvement populaire. Il a pourtant fait de nombreux blessés tant du coté des manifestants que de celui des forces de l’ordre. Je n’ai trouvé que cette pauvre vidéo sur le net qui relate très partialement la dernière manifestation transalpine.
Si du coté français, les crétins des Alpes se sont fait vendre une ligne TGV qui permettrait à la vallée de la Maurienne de « respirer à nouveau » en réduisant le trafic des camions. Il faut savoir que cette ligne ferroviaire ne concernerait en fait que le trafic voyageur, la capacité du tunnel routier du Fréjus étant en train d’être doublée par le percement d’une deuxième galerie.
Les mauriennais ne subiraient que les nuisances du train à grande vitesse puisque les gares de la vallée ne seraient pas desservies.
Du coté italien, la résistance, s’est, elle, organisée. L’achat de parcelles de 1 m² par des milliers de piémontais rendra les formalités d’expropriation difficiles, voir impossibles.
Et puis les opposants à ce projet sont près à en découdre.
Certains ont même déjà annoncé qu’ils lutteraient jusqu’à la mort.
Parce qu'il survient à la veille de grands enjeux électoraux français, le sauvetage tout relatif de l' €uro et les fanfaronnades présidentielles ravivent la problématique de la démondalisation. Le grand amalgame médiatique garde son effet terrorisant pour ceux, qui comme moi, font trop vite rimer protectionnisme avec nationalisme.
La guerre est la pire des choses ! Tout le monde le sait, depuis longtemps.
Pourtant il y a encore certains de nos jeunes gens qui s’engagent.
Il aurait fallu leur dire que l'armée, ce n’est pas le Club Med.
Croire que de pauvres militaires (même suréquipés) peuvent imposer des valeurs dont la légitimité est toute relative, voila bien une belle ineptie.
La France s'ingérant, la France colonisatrice, voilà se qu'ils défendent.
Ces petits n’avaient aucune chance.
L’histoire se répète et nos va-t-en guerre de dirigeants dans leur mégalomanie n’en tirent aucune leçon.
Facile de vouloir être les maîtres du monde dans des conflits qui n’ont d’autre vocation que de s’éterniser et quand ce sont les enfants du bon peuple qui y laissent leur peau.
Ce ne sont pas leurs fils qui meurent au combat mais les nôtres et tous les défilés et hommages posthumes n'y changeront rien.
La France productrice de chaire à canon, ça, c’est la vérité.
Depuis Fukushima, et parce que voilà plus de 20 ans que je suis un de ces "salauds" qui tirent subside du nucléaire, je me pose encore plus de questions sur mon métier.
J'ai vu , années après années, les compétences se perdent à la faveur du mercantilisme. La culture de la sûreté a été remplacée par la rentabilité et le profit à court terme.
Les systèmes fonctionnels des réacteurs, comme ceux des banques, étaient devenus tellement complexes que plus personne n'y comprenait rien. Vieux et usés, pour ne pas dire obsolètes, ils avaient atteint leurs propres limites de viabilité.
Quand l'accident est arrivé, la machine tout entière est rentrer en résonance, s'est mise à osciller et a rapidement atteint son point de rupture.
L'analyse à posteriori ne sert à rien.
Nous voici tous penauds.
L'irrémédiable vient de se produire et nous n'avons rien vu venir.
Aujourd'hui, bien loin de toutes ces histoires d'Art et de recherche picturale, le grand chaos qui nous entoure n'est plus ce doux bruit de la mer mais celui d'un tsunami ... La simplicité d'une époque s'oppose à la complexité incontrôlable qui, maintenant, rendrait toute chose impossible.
Ne pas accepter la fatalité et déjeuner sur l'herbe ...
Dire qu’à une époque, j’ai fait ce genre de boulot :
SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL & SEX & NUCLEAR & ROCK’N’ROLL !!!
Les centrales nucléaires : je connais les 58 réacteurs français … Les déplacements : sur les autoroutes, nomadisme, le Rock’n’Roll à fond dans le lecteur de K7, l’ampli et les gros haut-parleurs achetés en Belgique … La petite voiture qu’un copain m’avait trafiquée … les autoroutes … Paris la nuit, avec une ou deux petites nanas … La petite, trop petite voiture et l’alibi du levier de vitesse entre les jambes d’une d’elles, (des deux ?)… Nucléaire du sexe !!!
" Carry Home. I have returned through so many highways
and so many tears "
Jeffrey Lee Pierce
On sait que notre modèle de vie et le système économique tel qu’il est aujourd’hui ne peut perdurer. Quelque chose va bientôt changer mais souvent nous ne voyons pas l'issue.
Claude Alphandéry :président d’honneur de France Active, président et cofondateur du Labo de l’ESS (l’Economie Sociale et Solidaire). Il est notamment l'auteur : "Une si vive résistance" (Rue de l’Echiquier, janvier 2011).
Tarik Ghezali :délégué général du Mouvement des Entrepreneurs sociaux, co-fondateur du Labo de l’ESS (l’Economie Sociale et Solidaire), think tank pour une autre économie. On lui doit notamment : "Démocratiser l'économie : le marché à l'épreuve des citoyens", avec Hugues Sibille(Grasset, 2010).
Michel Maffesoli : sociologue, membre de l'Institut Universitaire de France. Il est l'auteur de très nombreux ouvrages, dont : "La crise est dans nos têtes !" (Jacob-Duvernet, mars 2011), et "Le temps revient – Formes élémentaires de la postmodernité" (Desclée de Brouwer, 2010).
Longtemps, j’ai braillé que le graffiti était mort depuis qu'il a été intégré et perverti par ce put’1 de marché de l’art. Je me trompais lourdement ….
Parce qu’il est subversif et incontrôlable, l'Art est exact et définitif.
A l'heure où le graffiti devient à la mode... Kidult fait bien de nous rappeler que le graffiti, à son essence, s'oppose formellement à la mode. Le graffiti est un art qui né de rien, si ce n'est de la créativité de quelques Hommes victimes du rejet social et vivant dans la pauvreté. Ils s'opposent à ceux qui ont tout, et démontrent qu'avec rien, on peut arriver à faire quelque chose et de grandes choses. Le graffiti n'a réellement de sens que s'l dénonce, et que s'il n'est utilisé dans un but subversif.
Voila pourquoi il est né dans la rue, et voila pourquoi il continuera de grandir.
Pas dans les galeries, ni dans les écoles mais dans la vague du tsunami !
La guerre d'Espagne (souvent également désignée sous le nom de guerre civile espagnole ou moins fréquemment de révolution espagnole), est un conflit qui opposa, en Espagne, le camp des « nationalistes » à celui des « républicains » réunissant, parfois avec de vives tensions, communistes, socialistes, républicains et anarchistes. Elle se déroula de juillet 1936 à avril 1939 et s'acheva par la défaite des républicains et l'établissement de la dictature de Francisco Franco, qui conserva le pouvoir absolu jusqu'à sa mort en 1975.
Cette guerre fut la conséquence, sur le long terme, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis plusieurs générations. Après la proclamation de la IIe République en 1931, l'exacerbation croissante des tensions entre Espagnols culmina avec l'insurrection durement réprimée des Asturies (1934) et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1936, après la victoire électorale du Frente Popular. Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp franquiste éclata le 18 juillet 1936, mais sa mise en échec partielle contraignit les deux camps à se livrer une guerre totale imprévue, longue et meurtrière.
Le conflit prit aussi la forme, dans certains territoires sous contrôle républicain, d'une révolution sociale qui aboutit à la collectivisation des terres et des usines, et expérimenta différentes sortes d'organisation de type socialiste (soutenues notamment par des anarchistes de la CNT) ... Source: Wikipédia
Le circuit de la récompense : Toujours dans le but de comprendre la schizophrénie qui m'a touché à l'age de 21 ans et le processus du dérèglement dopaminique lié à cette pathologie, voici une vidéo intégrant une partie scientifique et une autre, semi-artistique, sur le sujet.
Dans cette vidéo datée du 26 avril 2011, Arnie Gundersen, ingénieur de la société Fairewinds, propose une théorie sur l'explosion du réacteur 3 de la centrale de Fukushima Dai-ichi, au Japon.
*On appelle bombe radiologique (également appelée bombe sale) une bombe conventionnelle, entourée de matériaux radioactifs destinés à être répandus en poussière lors de l'explosion. Cette explosion a donc l'intensité thermique et mécanique d'une bombe conventionnelle, mais dissémine autour d'elle des éléments radioactifs qui auront des effets à long terme. Le but principal n'est donc pas de détruire, mais de contaminer une zone géographique et les personnes présentes en son sein par des radiations directes (premier effet) et l'ingestion et l'inhalation de matériaux radioactifs (deuxième effet). (source: Wikipédia)