16 mars 2011
Amaigrissement : Permission
Discussion avec une jolie infirmière brune et le Dr Perrin. Nous évoquons mon état de santé physique, pas mauvais du tout.
Le moral, lui par contre laisse à désirer, principalement à cause de cette patiente dont l'état mental se dégrade de jour en jour et qui (me) pose de réels problèmes (et à l'ensemble du service nutrition-addictologie).
Nous évoquons aussi les problèmes du nucléaire japonais et l'angoisse que cela provoque chez moi, mais aussi sur mes deux interlocutrices.
Le medecin m'autorise une permission de 14:30 à 18:30 en me demandant de réfléchir et de choisir entre la poursuite de la cure ou son arrêt.
Je passe donc ce mercredi après-midi à la maison avec ma petite famille.
Ça fait du bien !!!
Mais, finalement, à 18 heures, je rentre à Rocheplane le soleil dans la tête et le sourire aux lèvres.
14 mars 2011
Amaigrissement : 15eme jour
La perte de poids continue (-1 Kg cette semaine)
La courbe [ici]
Les muscles se mobilisent.
Malgré les courbatures, je me sens de mieux en mieux.
***
13 mars 2011
Les VoodooKids sont de retour:
Le lit magique le 13-03-2011 par phaz3
Ce weekend était le dernier sans pouvoir sortir de l'unité de nutrition de Rocheplane.
Cette grave malade mentale, qui pourrie l'ambiance du pavillon, m'a vraiment couru sur le haricot.
J'ai même pensé, un moment, que j'allais péter les plombs.
Heureusement, la visite de ma marraine m'a fait du bien, celle de Bilbo et de nos 2 petits quinquins, tous bronzés et en pleine forme, encore plus.
9 mars 2011
La visite phreadzienne
Le mercredi, il n'y a pas d'activité à Rocheplane pour moi, si ce n'est une visite du médecin qui, pour cause de vacances, était aujourd'hui remplacé par 2 infirmières.
Mais, Bonheur ! Mon bon pote, Emilio Boronali, est venu me visiter, cet après-midi.
J'ai aussi eu la joie de croiser ma denrée, JP, et son papa, qui venaient voir une vieille tante, opérée du fémur, dans un autre service
8 mars 2011
« Analyse » et « Amaigrissement » :
Je sais aujourd’hui que je ne réglerai ce problème de poids que par une immense introspection personnelle.
Ce matin, un atelier psychologique m’a fait remettre le doigt où ça fait mal.
Le sur-poids ne m’apparait plus forcement comme les conséquences de la prise de médicaments pour lutter contre la schizophrénie mais comme l’expression d’un malaise plus profond et certainement postérieur aux épisodes délirants.
Analyser les états compulsifs qui m’ont toujours caractérisé, en trouver leurs causes dans mon enfance et le moyen d’y remédier, même s’il est cognitif ou comportemental, ne sera pas facile mais c’est fondamental pour ma cicatrisation et, du même coup, ma perte de poids.
Le médecin et la psychologue m’avaient expliqué dès le premier jour de mon hospitalisation, qu’au centre de Rocheplane, la relaxation qu’on y pratique, parce qu’elle est basée sur l’hypnose et qu’elle peut induire des rechutes psychotiques, m’était interdite.
Il me faut donc trouver d’autres ressources.
*
7 mars 2011
"Cicatrisation" & "Amaigrissement" : Le lundi, c'est permis.
Je redoutais la première pesée, car je sais que mon corps est en train de changer avec une prise de muscle sensible. De plus, il me semble que les repas sont trop copieux.
Donc, .... taratata (roulement de tambours) .....
J'ai encore perdu 1,100 Kgs en 6 jours, donc 8,7 kilos depuis le début de l'année.
Je passe de l'obésité sévère à l'obésité moyenne.
Je suis heureux .....
5 mars 2011
Weekend à Rocheplane
Nous sommes samedi matin à Rocheplane. Repos de 2 jours. Les enfants et Bilbo ne viendront pas ce weekend car ils sont montés, hier soir, chez mes beaux-parents pour une semaine de ski bien méritée.
Ça risque d’être un peu long mais contrairement à d’autres hospitalisations, j’ai ici mon netbook avec une bonne connexion Wifi, de la musique et surtout un moral d’enfer (!!!).
En plus, il fait grand beau et le jardin de l’hôpital, bien qu’au milieu des cités nouvelles de Saint Martin d’Hères, n’est pas désagréable avec ses petits bancs et ses allées bétonnées.
Il fut un temps, pas si lointain, où le centre de Rocheplane (ancien sanatorium), se situait en montagne, sur le plateau des Petites Roches, contrefort du massif de la Chartreuse.
Mon beau-père avait été hospitalisé là-haut suite à une grosse opération cardiaque il y a une dizaine d’années.
2 mars 2011
Courbatures et Fringale matinales !!!!
Après une première journée de sport (aquagym, 30 minutes de vélo), atelier psychologique et réunion d’éducation nutritionnelle, je croyais que j’allais dormir comme un bébé.
Tu parles !
J'ai eu du mal à trouver le sommeil (endormi vers minuit et demi) et réveillé à cinq heures moins dix.
28 février 2011
Amaigrissement : 1er jour
Nous sommes arrivés un peu avant 14 heures à l'hôpital de Rocheplane, avec Bilbo.
Le passage au bureau des entrées a été rapide. Puis, ce fut l’accueil dans le service (sympathique et presque un peu trop maternant) par une infirmière du service. J'ai la chance d'avoir une chambre seul, dès mon admission.
Premier interview, règlement intérieur, planning des réjouissances et visite de l'hôpital avec cette même infirmière (balnéo, piscine, salle de sport, de gym, cafétéria, salle de soins, kiné, atelier de peinture .... etc. etc.). C'est chouette !
Mot de passe pour le wifi, branchement du téléphone (comme je ne la regarde jamais, je n'ai pas pris la télé).
Départ de Bilbo … un peu dur pour moi. Mais dans la foulée, discussion de plus d’une heure avec le médecin qui me suivra ici, Madame PERRIN.
Premier contact très agréable. On verra par la suite …
Il est déjà 16 :30.
Cloppe ….
Petite balade dans le jardin.
L’endroit est plutôt classieux et moderne.
Des citées neuves tout autour.
J’essaie le Wifi : pas trop de problème, sauf pour mon site fétiche, phreadz (et merde !)
Discussion avec mes beaux-parents puis mon beau-frère, Vincent, via Skype.
Puis avec Bilbo et les enfants.. C’est bon la technologie !
Repas avec les autres patients (plutôt accueillants).
Soirée tranquille à bidouiller ce blog.
Au mur de ma chambre, cette phrase :
"Le monde soupire vers moi dans un rythme, long, et m'apporte l'indifférence et la tranquillité de ce qui ne meurt pas."
(Albert Camus, L'envers et L'Endroit - Entre oui et non)
"Le monde soupire vers moi dans un rythme, long, et m'apporte l'indifférence et la tranquillité de ce qui ne meurt pas."
(Albert Camus, L'envers et L'Endroit - Entre oui et non)
Il est 22: 56 et je file fumer une tige sur la terrasse du service.
A+
25 février 2011
"Cicatrisation" & "Amaigrissement"
Quand je suis tombé malade pour la première fois en 1985, je pesais 72 kilos.
Pendant plus de 25 ans, les neuroleptiques, qui, certes, m’ont permis de m’en sortir, m’ont aussi fait prendre du poids (plus de 40 kg ). Une certaine sédentarisation et nonchalance, liés à ce traitement médicamenteux et inhérente à la maladie elle-même, y sont aussi pour quelque chose.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.
J’ai, plusieurs fois, entrepris des régimes, de manière empirique, souvent, et plus récemment (2009) avec Weight Watchers.
J’ai eu des résultats puisque je suis arrivé à redescendre à 102 Kg avec cette dernière méthode. Mais un sentiment de frustration et quelques problèmes d’ordre familial ont eu raison de cet amaigrissement.
En octobre dernier, une endocrinologue m’a parlé d’un programme de remise en forme dans le cadre de l’’hopital de Rocheplane à St Martin d’Hères (pas loin de la maison).
Nous y avons donc fait une demande de prise en charge et elle a été acceptée.
Je rentre donc lundi prochain, le 28 février, dans le service d’addictologie pour un séjour de 6 semaines.
18 février 2011
Souvenirs Inflammables (Philippe PERRIN)
Lors de notre dernière montée sur la capitale en novembre 2010, j'ai eu l'occasion de croiser à nouveau Philippe PERRIN.
Il faisait alors une exposition à la fondation MAILLOL et, comme il a une mémoire d'éléphant, Philippe a raconté à ma femme Judith, deux anecdotes de notre vie :
- D'abord sa visite à l'AFPA, où je suivais des cours d'électronique industrielle en 1988.
- Puis notre "brillante et inflammable" participation à 2 expositions de fin d'occupation de l'école des Beaux-Arts de Grenoble en 1984.
De bons souvenirs c'est vrai mais il a oublié de lui raconter 2 ou 3 choses quand même, notamment, comment il a trahit notre amitié fin 1984. Et pourquoi peu de temps après on m'a vu dans le Vercors sauter à l'élastique. Sale con !
2 février 2011
29 janvier 2011
Fire in Cairo
Et oui ! Les gars ! Au lieu de baver maintenant, la larme à l’œil, en bredouillant :
« Liberté ! Liberté chérie ! »
« Liberté ! Liberté chérie ! »
Il aurait mieux fallu s'y mettre quand il était encore temps.
7 janvier 2011
Une stèle pour Alain Bashung
Suite à une arnaque d’une société véreuse de pompes funèbres, Alain Bashung n’avait pas eu de stèle digne de ce nom. C’est maintenant chose faite grâce au sculpteur Philippe Perrin, qui a dessiné la tombe du chanteur.
***
1 janvier 2011
Bonne Année 2011
Une nouvelle année commence.
Une fois de plus, pas de perspective particulière si ce n'est celle de continuer en évitant les balles.
Il y aura encore des luttes pour nos libertés, pour nos acquis, encore du sang et des larmes, mais aussi du bonheur et des rires.
Alors, même si je ne suis pas forcement toujours très optimiste, je vous souhaite une
25 décembre 2010
La Magie de Noël
Les vieux qui font de la philosophie en vous donnant des conseils sur comment devrait être votre vie …. alors que, Putain ! vous avez bientôt 50 tarots.
C’est aussi ça, la magie de Noël.
22 décembre 2010
Pas vu à la Télé :
Ceci se passait en Grèce la semaine dernière, le politicien passé à tabac par la foule en fin de séquence n’est ni plus ni moins qu'un ministre (celui du transport).
Le débat sur le budget de 2011, entamé le week-end dernier, prévoit des économies de 14 milliards d'euros après celles effectués en 2010 (de l'ordre de 9,1 milliards d'euros) et prévues dans le plan d'assainissement de l'économie du pays dicté par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans.
Merci à Jean-Michel Maillet.
17 décembre 2010
Captain BEEFHEART - R.I.P - (1941 - 2010)
Don Van Vliet, né Don Glen Vliet le 15 janvier 1941 et mort le 17 décembre 2010, est un musicien et artiste visuel américain, plus connu sous le pseudonyme de Captain Beefheart.
Son œuvre musicale fut principalement réalisée avec un ensemble fluctuant de musiciens nommé le Magic Band, actif depuis le milieu des années 1960 jusqu'au début des années 1980. Van Vliet est l'inventeur d'une musique révolutionnaire, sorte de blues-rock déconstruit à la manière du free jazz, qu'il accompagnait de sa voix inquiétante et saugrenue (elle s'étalait sur cinq octaves), mais aussi à l'harmonica ou, plus rarement, au saxophone et au clavier. Ses compositions sont caractérisées par un assortiment singulier de signatures rythmiques mouvantes et de paroles surréalistes. Figure excentrique de la scène underground américaine, sa démarche exerça une influence inestimable sur les musiques déviantes à venir, comme le punk rock ou la new wave, en dépit de sa maigre réussite commerciale.
Van Vliet mit fin à sa carrière musicale vers 1982 et fit dès lors peu d'apparitions en public, préférant une vie tranquille dans son comté de Humboldt natal et se consacrant à la peinture. Son intérêt pour les arts plastiques remonte à un talent précoce de sculpteur ; son œuvre a été rapprochée du primitivisme et de l'expressionnisme abstrait et a reçu une reconnaissance internationale.
Source : wikipedia
3 décembre 2010
30 novembre 2010
17 novembre 2010
Rétrospective Jean-Michel Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris :
A l’occasion de la rétrospective Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Bruno Bischofberger, marchand, galeriste et collectionneur d’Art contemporain raconte la rencontre entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol en 1986.
Jean-Michel Basquiat aurait eu cinquante ans le 22 décembre 2010.
Rétrospective Jean-Michel Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris :
A l’occasion de la rétrospective Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Bruno Bischofberger, marchand, galeriste et collectionneur d’Art contemporain raconte la rencontre entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol en 1986.
Jean-Michel Basquiat aurait eu cinquante ans le 22 décembre 2010.
1 novembre 2010
CHOMSKY - Les dix stratégies de manipulation des masses
Dans son livre "Armes silencieuses pour guerres tranquilles" (1979), le linguiste et philosophe américain, Noam CHOMSKY, Professeur émérite du Massachussetts Institute of Technology, a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » qui selon lui servent à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.
1/ La stratégie de la distraction :
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser de retour à la ferme avec les autres animaux. »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions :
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple, laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux ou le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation :
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé :
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D'abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge :
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion :
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise :
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ».
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité :
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité :
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes :
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
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