Toujours un peu mégalomaniaque et tristounet, le phase3, le gars qui vit sur son passé, mélange du syndrome de Peter Pan et de la peur de devoir se confronter à cette réalité parfois bien creuse.
Elle a bon dos la schizophrénie !!!
Longtemps, je me suis demandé pourquoi je ne me remettais pas à la peinture, me disant "à quoi bon ?", trouvant toujours 1000 prétextes échappatoires, invoquant le manque de disponibilité (le travail, la vie de famille ...), d'espace.
Mais tout cet argumentaire n'est pas très valable.
Il cache la peur du vide et la crainte de ne produire que des choses sans intérêt qui dégonfleraient mon obèse égo.
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé avoir déposé plainte jeudi contre un rappeur auteur d'une chanson sur internet intitulée "Tirer sur les keufs" et la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, avoir demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire, alors que deux syndicats de police réclamaient des sanctions.
Passer 5 à 6 heures par jours devant un écran d’ordinateur a fini par me lasser :
-Twitter, bien qu’assez divertissant (au sens de Pascal), n’est finalement pas très productif. S’il y arrive parfois quelques informations de choix et de première fraicheur, trop d’informations tuent l’info. L’égo hypertrophié de la majorité des twitteux fait, aussi, qu’il n’y a pas de réelle construction dans l’échange
-Ce blog, à cause du faible nombre de lecteurs (et donc de commentaires), ne dégage pas de ligne directive, ni de centre d’intérêt particulier. Les diverses tentatives de sujets politiques, économiques ou sociétaux, toujours à cause du faible nombre de contradicteurs, sont restées infructueuses.
Bloguer me satisfait uniquement parce que cela produit une sorte de journal intime ouvert où se croisent les éléments importants de ma vie et quelques réflexions personnelles.
-Si Phreadz (comme Seesmic, dans une moindre mesure) m’a donné plus de clarté, de fluidité et d’assurance à l’oral. Malheureusement, ces lieux d’échange, où j’ai trouvé de vrais amis, par leur nombre limité de participants, semblent trouver lurs propres limites; depuis quelques temps, les sujets sont sensiblement les mêmes et un certaine « Chronicité » dans la contenu des débats semble s’y instaurer. Peut être à cause de la difficulté (certains diront « pudeur ») à s’exposer publiquement, la vidéo différée manque de sang neuf et s’asphyxie peu à peu.
Aujourd’hui, je m’aperçois que les choses qui comptent réellement dans ma vie sont bien plus simples que ce que je ne le pensais. Par exemple, je ne suis pas un geek et la technologie pour la technologie m’emmerde royalement. Mon délire mégalomaniaque n’a pu être comblé par la pratique semi-intensive d’Internet ni par l’acquisition de divers produits techniques. Ils ne sont qu’un support, un médium.
Oui ! Les choses qui importent pour moi, sont finalement assez simples :
-Ma famille (Qui me le reprocherait ?)
-Ma production artistique (même si elle reste modeste et sans grande valeur)
Pour laisser plus de place à ces deux options, je m’efforcerai, dès la rentrée, de gérer différemment mon emploi du temps quotidien.
« Je ne désespère pas de reprendre une activité artistique proche de la peinture ou de la vidéo. J’ai d’ailleurs, quelques travaux récents à mon actif. Et si je trouve, souvent, que ce que j’ai produit depuis le début de ma maladie n’a plus la force d’antan, c’est surement que j’ai créé une image transcendée de l’époque de ma vie où je n’étais pas encore malade.
D’autre part, si je devais peindre pour manger, je ne pourrais pas faire ce que je veux ; Je devrais m’adapter à la demande d’hypothétiques clients et faire des concessions. Je préfère donc assurer ma subsistance et celle de ma famille par mon travail dans le nucléaire, relativement bien payé, et garder mon artistique jardin secret.
Matisse disait : « Si j’étais un jeune peintre, je prendrais un métier comportant un salaire et ainsi je serais indépendant et pourrais peindre en toute liberté. Mon art n’en souffrirait pas. Si je faisais de la mauvaise peinture, si je décorais des biscuits de Noël, là oui, mon art en souffrirait, mais employé de banque ou charger les trains de marchandise ferait au contraire très bien l’affaire. »
Mon égo s'étant nettement amoindri pendant ces années de maladie (avec l’âge aussi), ma production modeste me suffit pour l’instant, et, du coup, je n’ai guère d’état d’âme quand rien ne sort.
Le 22 février 2008, en faisant certains gestes (répétitifs) au boulot, je ressens des fourmillements dans les doigts extérieurs de la main gauche.
Dans la période, j'alerte le médecin du travail de ma boîte; Incapable, il semble s'en foutre royalement.
Pendant un mois, cela me stresse pas mal.
Mes doigts se crispent de plus en plus, un peu comme cela :
Finalement, grâce au Docteur B., mon généraliste, une investigation est enfin engagée.
Le 25 mars, je passe d’abord un électromyogramme. Il s’agit d’une lésion du nerf ulnaire au niveau du coude, certainement due à ma position de travail ; je contrôle des cartes électroniques en appui sur mes coudes, pratiquement, toute la journée. Ma position lors des validations sur l'ordinateur y est aussi surement pour quelque chose.
Il faut alors agir vite car la lésion est importante. L'opération est maintenant inévitable.
Je suis donc hospitalisé d'urgence le mardi 6 mai, opéré le 7 (l'intervention consiste à sortir le nerf de son canal).
Je sors le 8 avec une gouttière à porter pendant un mois et 1/2 et un arrêt maladie de la même durée.
Voici mon bras, une semaine après l'hospitalisation :
Aujourd'hui, plus de deux ans après l'intervention, mon bras me fait toujours souffrir. Je continue mon travail tant bien que mal. Mon poste n'a que très peu été réaménagé (une table plus grande et un tapis de souris ergonomique). Quand, j'ai trop mal, je prends des analgésiques. Si vraiment cela devient insupportable, le docteur B. m'arrête quelques jours (Et je passe pour un tire au flanc !!!).
Un chantage a même été fait par le service médical remettant en cause ma place dans l'entreprise ("Si tu la ramène trop, on te vire ...")
Je sers les dents car j'ai une famille à nourrir, et à 47 ans, retrouver du travail, c'est difficile ....
Les hélicoptères survolent le quartier toutes les nuits en éclairant au projecteur les façades des immeubles.
Malgré les fenêtres que l’on doit laisser fermer, le vrombissement des turbines est insupportable.
Comme actuellement l’agglomération grenobloise vit une période de canicule (avec 36-38° diurne) et, à cause de tout ce vacarme, il est impossible d’aérer les logements la nuit.
Là-bas, on ne peut plus dormir depuis 4 nuits.
Et pour ceux des alentours, ce n’est guère mieux !
L’éclairage public est éteint.
Ceux qui veulent sortir ou rentrer chez eux sont systématiquement contrôlés, leur véhicule fouillé.
Des tireurs d’élite du GIGN pointent leur fusil à lunette vers toute lumière qui s’allume.
Il règne un climat de terreur.
Les enfants sont effrayés.
Les anciens suffoquent.
Qu’on fait les gens de la Villeneuve de Grenoble pour mériter pareil traitement ?
Celui de vivre dans un quartier défavorisé ?
La double, voir, la triple peine, en somme.
On ne voit pas grand chose mais on entend bien (à plus de 3 kilomètres).
Si une fois, de plus, ça dure toute la nuit, je plains les gens qui doivent se lever tôt demain matin.
Malgré ma présence à Grenoble hier soir, je n'ai rien vu, si ce n'est le ballet de l'hélico rouge et jaune de la sécurité civile. Celui des sirènes et gyrophares aussi.
Cette nuit des jeunes de la Villeneuve ont violement réagit à la mort d’un de leurs copains, braqueur, la veille du casino d’Uriage.
Ils ont brulé des voitures (une cinquantaine, quand même) et, plus grave, tiré au pistolet et au fusil sur les forces de l’ordre.
Evidement ceci est condamnable et totalement inadmissible.
Mais je commence à comprendre ces jeunes, et je crois que nous sommes de plus en plus dans ce cas.Les cités ne font que catalyser et magnifier le sentiment général de la population française face aux abus du gouvernement et face au fort recul des libertés dans notre beau pays.
Personnellement, en tant qu’échantillon de la classe moyenne française, je ne supporte plus de voir le gouvernement nous traiter comme il le fait et revenir sur les libertés et les aides sociales que nos ainés ont eu tant de mal à acquérir.
Si j’ajoute à ceci les affaires (Cf : Bettencourt, avions Falcon et Airbus présidentiel, cigares, logements de fonction, emplois fictifs …) et si je me dis qu’eux n’ont plus rien à perdre, je ne tarde pas me ranger du coté des « sauvageons ».
Les tension dans nos cités sont peut-être le ferment de la révolution anti-pensée unique et anti-société de consommation que nous sommes beaucoup à espérer.
Cecipourra vous faire sourire dans ce moment plutôt dramatique :
L'Obscurantisme est le meilleur moyen de gouvernement qui n’ait jamais été imaginé; Il consiste à plonger le cerveau humain dans un état spécial, dans une sorte de stupeur ou d’atrophie. Tout ce qui est susceptible d’ouvrir les yeux à l’individu, tout ce qui lui permettrait de revendiquer son droit à l’existence devient inconvenant. L’obscurantisme ne se borne pas à laisser en friche l’intelligence humaine, il cherche à l’asservir. Cette doctrine prétend que le peuple n’a pas besoin d’éducation et qu’il n’est pas nécessaire de s’instruire pour faire son salut. « On peut être un parfait cultivateur sans connaître un mot d’histoire ou de géographie. Pour être tapissier, métallurgiste ou maçon, l’étude de la littérature et des sciences naturelles est loin d’être indispensable, etc., etc. ». C’est avec de tels arguments que, pendant des siècles, les hommes ont été parqués dans leur médiocrité, sans pouvoir s’éclairer ni s’affranchir. Qui pourrait dire l’étendue de ce gaspillage de forces intellectuelles, sacrifiées férocement, à l’intérêt mal compris de quelques parasites dominants ?
Aujourd’hui, les classes dirigeantes, en abêtissant les peuples, cherchent, avant tout, à consolider leurs privilèges. Le discours consensuel général, cette sorte de pensée unique, commune à presque toutes les classes politiques mondiales, affirment que notre bonheur doit impérativement passer par plus de croissance, plus de productivité, plus de pouvoir d’achat, et donc plus de consommation.
Qui croit à la nécessité et à la bienfaisance du consumérisme ne songera certainement pas à briser ses chaînes et sera plus facile à gouverner que l’asservi qui ronge impatiemment son frein, haïssant l’iniquité et la tyrannie et prêt à se révolter dans toutes les occasions favorables.
Alors que l’altruisme devrait prendre le pas sur l’égoïsme, la coopération sur la compétition effrénée, le plaisir du loisir sur l’obsession du travail, l’importance de la vie sociale sur la consommation illimitée, le goût de la belle ouvrage sur l’efficience productiviste, le raisonnable sur le rationnel, les valeurs actuelles sont systémiques : elles sont suscitées et stimulées par le système et, en retour, elles contribuent à le renforcer. Rajoutons à cela les facilités de crédits, qui deviennent vite des difficultés une fois le doigt mis dans le pot de confiture, la crainte du lendemain, et nous comprendrons pourquoi l’obscurantisme est le fondement même de la résignation.
Le libéralisme et ses compromissions ne modifient pas le statut de l’individu autrement que financièrement. La projection capitalistique ne se faisant que dans le court terme, l’impossibilité d’élaborer un vrai modèle de société nous envoie directement dans le mur.
Lorsque l'accès à un document gouvernemental est restreint par une loi ou un règlement à un groupe spécifique de personnes, il est dit secret défense. Cela survient le plus souvent lorsqu'il met en jeu la sécurité nationale, car il contient des informations classifiées dites sensibles. En pratique, tout objet ou tout concept, qui met en jeu la défense ou la sureté nationale, peut être classé secret défense.
La croissance ! Pourquoi la croissance ?
Les politiques de droite comme de gauche n’ont que ce mot là à la bouche.
Et si ce n’était pas la panacée ?
Travailler plus pour gagner plus ?
Gagner plus pour acheter ! Acheter ! Acheter plus !
Consommer ! Consommer ! Pourquoi faire ?
Pour gaspiller encore plus, à la mode étasunienne ?
Pour courir même le week-end ?
Le problème, c’est que les valeurs actuelles sont systémiques : elles sont suscitées et stimulées par le système et, en retour, elles contribuent à le renforcer. Certes, le choix d’une éthique personnelle différente, comme la simplicité volontaire, peut infléchir la tendance et saper les bases imaginaires du système, mais, sans une remise en cause radicale de celui-ci, le changement risque d’être limité.
Alors que l’altruisme devrait prendre le pas sur l’égoïsme, la coopération sur la compétition effrénée, le plaisir du loisir sur l’obsession du travail, l’importance de la vie sociale sur la consommation illimitée, le goût de la belle ouvrage sur l’efficience productiviste, le raisonnable sur le rationnel, etc.
Vaste et utopique programme, dira-t-on ? La transition est-elle possible sans révolution violente, ou, plus exactement, la révolution mentale nécessaire peut-elle se faire sans violence sociale ?
La limitation drastique des atteintes à l’environnement, et donc de la production de valeurs d’échange incorporées dans des supports matériels physiques, n’implique pas nécessairement une limitation de la production de valeurs d’usage à travers des produits immatériels. Ceux-ci, au moins pour partie, peuvent conserver une forme marchande.
Toutefois, si le marché et le profit peuvent persister comme incitateurs, ils ne peuvent plus être les fondements du système. On peut concevoir des mesures progressives constituant des étapes, mais il est impossible de dire si elles seront acceptées passivement par les « privilégiés » qui en seraient victimes, ni par les actuelles victimes du système, qui sont mentalement ou physiquement droguées par lui.
Cependant, l’inquiétante canicule 2003 en Europe du Sud-ouest, les ressentes inondations et maintenant la marée noire feront beaucoup plus que tout argument pour convaincre de la nécessité de s’orienter vers une société de décroissance.
Pour réaliser la nécessaire décolonisation de l’imaginaire consumériste, on peut à l’avenir très largement compter sur la pédagogie des catastrophes.
Et puis, comme le chantait mon maitre Serge Gainsbourg et son pote Michel Simon, il y a déjà bien longtemps :
« ♫.♪♫ o ♫ Pour faire de vieux os, faut y aller mollo, pas abuser de rien pour aller loin. Pas se casser le cul, savoir ce fendre de quelques baisers tendres sous un coin de ciel bleu … ♪♫♫♪♫ ° ♫◦ »
Oui, même si’ à première vue, elle parait être un concept de riches ou de nantis, l’idée de travailler moins pour vivre mieux me plait.
D’ailleurs, je travaille à 80% (c.à.d. 28 heures / semaine) depuis 5 ans, par choix et … sans complexe.
L'EXPO DU TRICENTENAIRE.
Du 21 avril 2010 au 30 juin 2011, au Musée dauphinois (Grenoble).
En partenariat avec le Comité d’organisation du Tricentenaire Vaucanson, le Musée dauphinois présente une exposition consacrée à Jacques Vaucanson (1709-1782), l’inventeur des célèbres automates et du métier à tisser mécanique, ainsi qu’aux répercussions de ses inventions géniales. En créant ces machines, ce fils de gantier grenoblois fait entrer l’humanité dans l’ère de l’automatisation, puis de la robotique et de la bionique. Toute une aventure ! Plus d'info :