20 juillet 2010

Grenoble : Arrêtez vos conneries !!!

Il n’y a plus ni bus ni tram.

Les hélicoptères survolent le quartier toutes les nuits en éclairant au projecteur les façades des immeubles.
Malgré les fenêtres que l’on doit laisser fermer, le vrombissement des turbines est insupportable.
Comme actuellement l’agglomération grenobloise vit une période de canicule (avec 36-38° diurne) et, à cause de tout ce vacarme, il est impossible d’aérer les logements la nuit.
Là-bas, on ne peut plus dormir depuis 4 nuits.
Et pour ceux des alentours, ce n’est guère mieux !
L’éclairage public est éteint.
Ceux qui veulent sortir ou rentrer chez eux sont systématiquement contrôlés, leur véhicule fouillé.
Des tireurs d’élite du GIGN pointent leur fusil à lunette vers toute lumière qui s’allume.
Il règne un climat de terreur.
Les enfants sont effrayés.
Les anciens suffoquent.
Qu’on fait les gens de la Villeneuve de Grenoble pour mériter pareil traitement ?
Celui de vivre dans un quartier défavorisé ?
La double, voir, la triple peine, en somme.



On ne voit pas grand chose mais on entend bien (à plus de 3 kilomètres).
Si une fois, de plus, ça dure toute la nuit, je plains les gens qui doivent se lever tôt demain matin.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je pense que ton post restera incompris par les grenoblois (hors-Villeneuve), qui n'ont pas idée que le dispositif est disproportionné.

La chronologie des évènements est désormais mal comprise à cause des médias qui ont situé les violences à la suite directe de la fusillade avec les braqueurs.

Savent-ils qu'il n'y a eu aucun incident à la suite de la fusillade, que tout a commencé le lendemain soir après une journée d'état de siège?

Non. Parce que, par exemple, LCI situe maintenant la mort du braqueur au vendredi soir. Or, c'était la nuit d'avant.
Je ne pense pas à une mauvaise intention, mais à une mauvaise interprétation et un manque de vérification : les violences ne peuvent qu'être une "vengeance" pour la mort d'un "jeune du quartier".

Faux. Les incidents ont débuté après que les forces de l'ordre aient investi le quartier dans la journée du vendredi. Sans cette énorme présence policière, il est à parier que les voitures seraient toujours sur les parkings.

Bonne nuit à toi, avec ou sans hélico.

pipo a dit…

Courage, ce soir ça a l'air plus calme...
C'est toujours la même chose: les médias s'emparent d'un événement et à la limite ils entretiennent eux-même le phénomène.
En tout cas difficile d'avoir un avis tranché sur la question.