17 juillet 2010

Il y a 200 ans, la Révolution française avait déjà débuté en Isère.

Malgré ma présence à Grenoble hier soir, je n'ai rien vu, si ce n'est le ballet de l'hélico rouge et jaune de la sécurité civile. Celui des sirènes et gyrophares aussi.

Cette nuit des jeunes de la Villeneuve ont violement réagit à la mort d’un de leurs copains, braqueur, la veille du casino d’Uriage.
Ils ont brulé des voitures (une cinquantaine, quand même) et, plus grave, tiré au pistolet et au fusil sur les forces de l’ordre.

Evidement ceci est condamnable et totalement inadmissible.

Mais je commence à comprendre ces jeunes, et je crois que nous sommes de plus en plus dans ce cas. Les cités ne font que catalyser et magnifier le sentiment général de la population française face aux abus du gouvernement et face au fort recul des libertés dans notre beau pays.
Personnellement, en tant qu’échantillon de la classe moyenne française, je ne supporte plus de voir le gouvernement nous traiter comme il le fait et revenir sur les libertés et les aides sociales que nos ainés ont eu tant de mal à acquérir.
Si j’ajoute à ceci les affaires (Cf : Bettencourt, avions Falcon et Airbus présidentiel, cigares, logements de fonction, emplois fictifs …) et si je me dis qu’eux n’ont plus rien à perdre, je ne tarde pas me ranger du coté des « sauvageons ».

Les tension dans nos cités sont peut-être le ferment de la révolution anti-pensée unique et anti-société de consommation que nous sommes beaucoup à espérer.


Ceci pourra vous faire sourire dans ce moment plutôt dramatique :

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