25 février 2011

"Cicatrisation" & "Amaigrissement"

Quand je suis tombé malade pour la première fois en 1985, je pesais 72 kilos.

Pendant plus de 25 ans, les neuroleptiques, qui, certes, m’ont permis de m’en sortir, m’ont aussi fait prendre du poids (plus de 40 kg). Une certaine sédentarisation et nonchalance, liés à ce traitement médicamenteux et inhérente à la maladie elle-même, y sont aussi pour quelque chose.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.

J’ai, plusieurs fois, entrepris des régimes, de manière empirique, souvent, et plus récemment (2009) avec Weight Watchers.

J’ai eu des résultats puisque je suis arrivé à redescendre à 102 Kg  avec cette dernière méthode. Mais un sentiment de frustration et quelques problèmes d’ordre familial ont eu raison de cet amaigrissement.

En octobre dernier, une endocrinologue m’a parlé d’un programme de remise en forme dans le cadre de l’’hopital de Rocheplane à St Martin d’Hères (pas loin de la maison).
Nous y avons donc fait une demande de prise en charge et elle a été acceptée.

Je rentre donc lundi prochain, le 28 février, dans le service d’addictologie pour un séjour de 6 semaines.



Bientôt vous ne toucherez plus le ventre du petit Bouddha !
( Twitter : #rbnp3 )


18 février 2011

Souvenirs Inflammables (Philippe PERRIN)


Lors de notre dernière montée sur la capitale en novembre 2010, j'ai eu l'occasion de croiser à nouveau Philippe PERRIN. 
Il faisait alors une exposition à la fondation MAILLOL et, comme il a une mémoire d'éléphant, Philippe a raconté à ma femme Judith, deux anecdotes de notre vie :
-   D'abord sa visite à l'AFPA, où je suivais des cours d'électronique industrielle en 1988. 
-  Puis notre "brillante et inflammable" participation à 2 expositions de fin d'occupation de l'école des Beaux-Arts de Grenoble en 1984.  
De bons souvenirs c'est vrai mais il a oublié de lui raconter 2 ou 3 choses quand même,  notamment, comment il a trahit notre amitié fin 1984. Et pourquoi peu de temps après on m'a vu dans le Vercors sauter à l'élastique. Sale con !

29 janvier 2011

Fire in Cairo




Et oui ! Les gars ! Au lieu de baver maintenant,  la larme à l’œil, en bredouillant : 
« Liberté ! Liberté chérie ! »  
Il aurait mieux fallu s'y mettre quand il était encore temps.

7 janvier 2011

Une stèle pour Alain Bashung

Suite à une arnaque d’une société véreuse de pompes funèbresAlain Bashung n’avait pas eu de stèle digne de ce nom. C’est maintenant chose faite grâce au sculpteur Philippe Perrin, qui a dessiné la tombe du chanteur.

La tombe d’Alain Bashung au cimetière du père Lachaise.



***

1 janvier 2011

Bonne Année 2011



Une nouvelle année commence.
Une fois de plus, pas de perspective particulière si ce n'est celle de continuer en évitant les balles.  
Il y aura encore des luttes pour nos libertés, pour nos acquis, encore du sang et des larmes, mais aussi du bonheur et des rires.
Alors, même si je ne suis pas forcement toujours très optimiste, je vous souhaite une   
bonne et heureuse année 2011 !!!

25 décembre 2010

La Magie de Noël


Les vieux qui font de la philosophie en vous donnant des conseils sur comment devrait être votre vie …. alors que, Putain ! vous avez bientôt 50 tarots.

C’est aussi ça, la magie de Noël.

22 décembre 2010

Pas vu à la Télé :




Ceci se passait en Grèce la semaine dernière, le politicien passé à tabac par la foule en fin de séquence n’est ni plus ni moins qu'un ministre (celui du transport).

Le débat sur le budget de 2011, entamé le week-end dernier, prévoit des économies de 14 milliards d'euros après celles effectués en 2010 (de l'ordre de 9,1 milliards d'euros) et prévues dans le plan d'assainissement de l'économie du pays dicté par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans.


17 décembre 2010

Captain BEEFHEART - R.I.P - (1941 - 2010)





Don Van Vliet, né Don Glen Vliet le 15 janvier 1941 et mort le 17 décembre 2010, est un musicien et artiste visuel américain, plus connu sous le pseudonyme de Captain Beefheart.

Son œuvre musicale fut principalement réalisée avec un ensemble fluctuant de musiciens nommé le Magic Band, actif depuis le milieu des années 1960 jusqu'au début des années 1980. Van Vliet est l'inventeur d'une musique révolutionnaire, sorte de blues-rock déconstruit à la manière du free jazz, qu'il accompagnait de sa voix inquiétante et saugrenue (elle s'étalait sur cinq octaves), mais aussi à l'harmonica ou, plus rarement, au saxophone et au clavier. Ses compositions sont caractérisées par un assortiment singulier de signatures rythmiques mouvantes et de paroles surréalistes. Figure excentrique de la scène underground américaine, sa démarche exerça une influence inestimable sur les musiques déviantes à venir, comme le punk rock ou la new wave, en dépit de sa maigre réussite commerciale.

Van Vliet mit fin à sa carrière musicale vers 1982 et fit dès lors peu d'apparitions en public, préférant une vie tranquille dans son comté de Humboldt natal et se consacrant à la peinture. Son intérêt pour les arts plastiques remonte à un talent précoce de sculpteur ; son œuvre a été rapprochée du primitivisme et de l'expressionnisme abstrait et a reçu une reconnaissance internationale.



Source : wikipedia

3 décembre 2010




A l'occasion du Téléthon 2010, les enfants de la Grande Section de maternelle de l'école St Bruno de Grenoble, se sont donnés à fond. 
C'était aussi l'anniversaire de Chantal, l'aide-puéricultrice.




17 novembre 2010

Rétrospective Jean-Michel Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris :


A l’occasion de la rétrospective Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Bruno Bischofberger, marchand, galeriste et collectionneur d’Art contemporain raconte la rencontre entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol en 1986
Jean-Michel Basquiat aurait eu cinquante ans le 22 décembre 2010.




Rétrospective Jean-Michel Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris :


A l’occasion de la rétrospective Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Bruno Bischofberger, marchand, galeriste et collectionneur d’Art contemporain raconte la rencontre entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol en 1986
Jean-Michel Basquiat aurait eu cinquante ans le 22 décembre 2010.




1 novembre 2010

CHOMSKY - Les dix stratégies de manipulation des masses

  

Dans son livre "Armes silencieuses pour guerres tranquilles" (1979), le linguiste et philosophe américain, Noam CHOMSKY, Professeur émérite du Massachussetts Institute of Technology, a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » qui selon lui servent à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

1/ La stratégie de la distraction :

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser de retour à la ferme avec les autres animaux. »


2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions :

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple, laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux ou le démantèlement des services publics.


3/ La stratégie de la dégradation :

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.


4/ La stratégie du différé :

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D'abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.


5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge :

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».



6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion :

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…





7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise :

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ».


8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité :

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte.


9/ Remplacer la révolte par la culpabilité :

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !


10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes :

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

27 octobre 2010

Cularo by bus

Grenoble
Actuellement, importantes perturbations sur le réseau TAG
Mercredi 27 octobre
Communiqué de la SEMITAG :
Une action menée par un syndicat externe à la Sémitag bloque 
actuellement la sortie des bus du site de Sassenage.
Cette situation entraîne pour le moment une impossibilité de circulation sur 
de nombreuses lignes de bus dont la 1 et la 3
ainsi que les lignes 13, 23, 26, 34, 51, 55, 56, 58.

26 octobre 2010

Il faisait froid ce matin !

La CGT de l’Isère a bloqué le site de STMicroelectronics à Crolles.







Cette division de la société résulte d'un partenariat (Grenoble 92) signé en 1990 entre SGS-Thomson et le CNET (de France Telecom) pour la réalisation et l'exploitation commune d'un centre de R&D sur les technologies silicium submicroniques. 
Elle compte 6500 employés.


22 octobre 2010

Halloween avant l’heure


Un peu bougon devant le petit comité de mes lecteurs, je m’étais toujours promis de donner des informations pour les aider, en ne favorisant que ceux qui ont la gentillesse de suivre ce blog, mes tweets et autres Facebookeries.
Cette occasion m’est enfin donnée.

Dans notre lutte contre ce gouvernement aveugle et autoritaire, la semaine avant la toussaint risque bien d’être terrible.

Voici donc ce qui vient d’être décidé ce vendredi 22 octobre 2010, au matin, par le syndicat :
« A partir de lundi 25 octobre et pour une durée indéterminée, les magasins de la grande distribution seront bloqués par les militants. L’opération « Boule de neige » n’est pas finie … On risque fort aussi de voir les poubelles s’amonceler dans les rues … »

Malgré l’entêtement du gouvernement à vouloir faire passer la loi sur la destruction du système de retraite coute que coute, la lutte continue et s’intensifie.


20 octobre 2010

Personne ne s'en aperçoit !!!


« Images sources LCI.  Extrait d’un discours du Président Nicolas Sarkozy le 5 juillet 2008. Sous titres ajoutés via IshowU. Montage sous Copyleft. N’hésitez pas à diffuser le plus largement possible. »

17 octobre 2010

Grève générale !

Il faisait froid mais ils étaient là !




Une manifestation un samedi de grand froid. Je pensais qu’il n’y aurait pas grand monde. Mais la mobilisation était toujours là et il me semble même que le ton était bien plus revendicatif, l’ambiance plus tendue.

16 octobre 2010

Ce fut une belle omelette !

Jeudi plus de 500 métallos (mais pas que des métallos) ont mis un sacré bordel devant le Medef, 66 boulevard Maréchal Foch à Grenoble.


Ceci explique pourquoi l’endroit était si bien surveillé pendant la manifestation de ce samedi 16 octobre.

Ce samedi, donc, les forces de l’ordre n’assuraient pas la protection des manifestants, mais étant donné les mouvements de sympathie du reste de la population, ce n’était pas la peine.

Les CRS protégeaient le MEDEF (Mouvement des entreprises de France) en priorité, ce qui prouve bien qu’aujourd’hui l’état est devenu le bras séculier des grandes entreprises du CAC40 et des patrons voyous, ceux de la bande du Fouquet’s.
Samedi, les grenoblois ont compris ce que le gouvernement pensait d’eux. C’est pour cela que le mouvement, au-delà de la sauvegarde de nos retraites, prend des allures de fronde anti-sarkozi, même si, en 2007, il s'est fait élire avec des mensonges populistes.