Quand je suis tombé malade pour la première fois en 1985, je pesais 72 kilos.
Pendant plus de 25 ans, les neuroleptiques, qui, certes, m’ont permis de m’en sortir, m’ont aussi fait prendre du poids (plus de 40 kg ). Une certaine sédentarisation et nonchalance, liés à ce traitement médicamenteux et inhérente à la maladie elle-même, y sont aussi pour quelque chose.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.
J’ai, plusieurs fois, entrepris des régimes, de manière empirique, souvent, et plus récemment (2009) avec Weight Watchers.
J’ai eu des résultats puisque je suis arrivé à redescendre à 102 Kg avec cette dernière méthode. Mais un sentiment de frustration et quelques problèmes d’ordre familial ont eu raison de cet amaigrissement.
En octobre dernier, une endocrinologue m’a parlé d’un programme de remise en forme dans le cadre de l’’hopital de Rocheplane à St Martin d’Hères (pas loin de la maison).
Nous y avons donc fait une demande de prise en charge et elle a été acceptée.
Je rentre donc lundi prochain, le 28 février, dans le service d’addictologie pour un séjour de 6 semaines.