26 février 2015

Soirée #NOTAV jeudi 26 février à Chambéry




Quand avec un couple d'amis mauriennais, nous sommes arrivés à cette réunion, nous avons plutôt été surpris de n'y trouver qu'une petite vingtaine de personnes. Mais comme nous avions croisé Daniel Ibanez à l'entrée, je savais que cela allait quand-même être une bonne soirée.

Tout d'abord un petit apéro pendant lequel je discute avec Daniel. Il me fait une jolie dédicace de son livre "Trafics en tous genre".
Ensuite devant une salle qui commence à se remplir, un monsieur un peu âgé du collectif NO-TAV SAVOIE nous retrace l'historique du mouvement et celle du projet de la ligne Lyon-Turin.
Durant cet exposé beaucoup de chiffres un peu difficiles à mémoriser sont présentés mais comme les choses sont bien faites, beaucoup de documents et tracts sont aussi à notre disposition.


Un jeune homme nous explique, ensuite, les motivations de la lutte savoyarde ou plutôt leur carence quand on compare la mobilisation ici à celle du coté du Val de Suse.
Pour clore la réunion, la partie " questions & échanges" est animée, les témoignages intéressants, les vécus riches et passionnés.
Cette très bonne soirée au final m'a donné envie de me rendre le samedi 7 mars dès 10 heures à St Michel-de-Maurienne (Rond point de l'ex-Métaltemple) pour une journée d'information sur ces percements de tunnels qui n'apporteraient qu'un peu plus de misère et de désolation dans une vallée déjà bien laminée.  
  

17 novembre 2014

Planète Bleue n°8

A l'occasion de la sortie du CD de musique " La Planète Bleue n°8 " Yves Blanc (réalisateur génial) et Caza (illustrateur) donnaient une soirée de dédicaces et une conférence à La Casemate de Grenoble.



Le site : La Planète Bleue



Mes mots dans le Livre Bleu, le 15 novembre 2014 :

Phase3 (Grenoble, France) (5 novembre 2014)

" Lanceurs d'alerte ou simple témoin d'une civilisation en perdition, nous le savons tous : "Les arbres ne vont jamais jusqu'au ciel".

L'idée est peut-être aussi que, comme au Japon avec Fukushima, la Nature, l'Energie, Dieu (appelez ça comme bon vous semblera) sera toujours la plus forte. Toute prospective, parce qu’erronée, est alors inutile.

Merci pour ces émissions explorant le champs des futurs possibles, même si peu des scénarios se réaliseront et pour la soirée du 14/11/14 à la Casemate de Grenoble.

Aujourd'hui, le meilleur des cadeaux que puisse faire l'Humanité à cette "Planète Bleue" est, surement, de disparaître.

Amitiés. "

9 novembre 2014

I will not Spray for you as you didn't do it for me

Le dimanche 26 octobre, à l'occasion d'un festival de Graffiti sur les quai de l'Isère, avec mon fils Loulou aka Luigi Lartif ,  je suis allé un peu retâter, du spray sur les quai de l'Isère. Ca faisait plus de 30 ans que je n'avais pas pratiqué cet exercice.

Ici, petit test (presque minable) de re-bombage au sol (mais avec le pochoir historique). 



 De 1982 à 1987,  je n'achetais jamais de peinture. 
Un  jour, je me suis fait coincé dans une droguerie de St Jean de Maurienne avec un sac de sport remplis d'aérosols multicolores.  Heureusement, la caissière de la quincaillerie GIRAUD était plus gênée que moi et n'a pas appelé les gendarmes. 

Comme, en cette fin 2014, je suis un père de famille respectable, je n'avais acheté, que 4 bombes de mauvaise peinture, pour ce 26 octobre et beaucoup trop chères (de l'ordre de 7 € par spray) ce qui, évidemment, m'a beaucoup limité. Je reconnais que j'ai aussi bien perdu " la main ".

Mais bon ! On va dire que c'était une Reprise !

Grâce à un des jeunes gars, bien sympa, des BNT, qui lettrent beaucoup actuellement dans le rue de Grenoble, j'ai appris, qu' aujourd'hui, on trouve des bombes, de bonne qualité pour pas cher dans certaines enseignes de la ville. [ Merci à lui ! ]

Le comble de l'ironie  est, peut-être, que cette reprise du Graffiti se passe à quelques pas de l'endroit où les flics d'Alain CARIGNON nous avaient arrêtés en décembre 1984.

Si l'internement, puis les médicaments, n'ont pas réellement eu raison de ma révolte, j'avais quand même dû m'exiler temporairement à Saint-Jean-de-Maurienne, chez mes parents, où, à l'époque, l'air était meilleur pour  moi. 

Donc, vers la fin des années 80, je disposais, au moins, d'une cinquantaine de références de bombes pour peindre  des trucs comme ça  : 

La Cène (1986)

          ... dans mon atelier,