Les physiciens ont ainsi identifié les processus de décoloration en incriminant d'abord le dessin préparatoire sous la peinture et compris que les effritements et autres desquamations étaient aussi liés aux conditions de conservation des tableaux.
Que dire de la peinture de Jean Michel BASQUIAT dont le délabrement m'avait déjà choqué en 1990 et qui était encore plus évident en 2010 ?
Pour ma part, le problème est réglé : il ne reste pratiquement plus rien de ce que j'ai peint dans mes jeunes années.
L'oeuvre serait-elle de ne pas en avoir ?
Parce q'elle permet d'abord d'échapper à tout marché financier et face à la débauche agressive des images, ce " Minimalisme Écologique " impose sa sobriété désespérée. Il est vital.
La non-production de nouvelles formes comme ultime tentative de préservation de l'espèce.
Ne pas en rajouter : une abnégation, qui loin d'être un renoncement serait plutôt une sorte de sobriété choisie visant l'improbable désemballement d'une civilisation fonçant droit dans le mur.
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