Je sais aujourd’hui que je ne réglerai ce problème de poids que par une immense introspection personnelle.
Ce matin, un atelier psychologique m’a fait remettre le doigt où ça fait mal.
Le sur-poids ne m’apparait plus forcement comme les conséquences de la prise de médicaments pour lutter contre la schizophrénie mais comme l’expression d’un malaise plus profond et certainement postérieur aux épisodes délirants.
Analyser les états compulsifs qui m’ont toujours caractérisé, en trouver leurs causes dans mon enfance et le moyen d’y remédier, même s’il est cognitif ou comportemental, ne sera pas facile mais c’est fondamental pour ma cicatrisation et, du même coup, ma perte de poids.
Le médecin et la psychologue m’avaient expliqué dès le premier jour de mon hospitalisation, qu’au centre de Rocheplane, la relaxation qu’on y pratique, parce qu’elle est basée sur l’hypnose et qu’elle peut induire des rechutes psychotiques, m’était interdite.
Il me faut donc trouver d’autres ressources.
*
7 commentaires:
En parler avec votre maman, sans animosité; même à votre age, il y a peut être encore des choses à découvrir ou redécouvrir ?
Je ne sais pas si le psychologue, le médecin ou même ta famille pourront t'aider. La seule chose qui me semble claire, c'est que sans Babou tu n'en serais sans doute pas là. Son point de vue peut donc sembler interressant, non?
JP
Je crois que finalement on passe une grande partie de sa vie à décortiquer ce qu'on a vécu et c'est un peu comme dans retour vers le futur, dès que tu changes un truc ça dérègle tout un tas d'autres trucs et alors il faut recommencer à réféléchir et ainsi de suite...ce que je ne sais pas c'est si à un moment on arrive au "réglage parfait"...J'espère que oui et que ça arrive suffisamment tôt pour pouvoir en profiter un peu.
En tout cas je crois que déjà avoir conscience des choses c'est un grand pas.
@anomyme: Evidemment, que j'ai déjà essayé de provoqué une discussion avec ma mère. Mais chaque fois, elle fuit le débat.
Et si j'insiste, elle se met à pleurer en disant des phrases du style : "Après tout ce que j'ai fait pour toi .." et souvent quitte la salle.
@pipo (& the Voodoo Kids) :
Je parlerai plus d'analyse que de changement du passé. "On ne peut changer le passé".
Ce n'est pas nouveau, mais il faut vraiment vivre l'instant présent.
Je twittais hier à Egantik qui se plaignait de ne pas être stabilisé "Et alors ? C'est des conneries tout ça ! Tu es Axel à l'instant t, et t est déjà passé."
Je ne sais pas si le psychologue, le médecin ou même ta famille pourront t'aider. La seule chose qui me semble claire, c'est que sans Babou tu n'en serais sans doute pas là. Son point de vue peut donc sembler interressant, non?
@JP :Effectivement, je vais essayé de contacter rapidement, mon Babou de psychiatre. J'y avais pensé et tu confortes mon idée. Merci pour ça, vieille denrée.
Enregistrer un commentaire