9 août 2009

Italie été 2009 – Constat d’une crise profonde.


Souvent dans ma vie, j’ai eu l’occasion et le plaisir de me rendre en Italie.

D’abord gamin avec mes parents où nos escapades se limitaient à quelques heures. Nous traversions la frontière pour quelques emplettes. À l’époque tout y était bon marché. Nous remplissions le coffre de la voiture de toutes sortes de marchandises : alimentaires, alcools, cigarettes pour mon père …
L’Italie, à l’époque, faisait figure de parent pauvre, voir même, par certains points, de pays sous-développé.

Puis, presque 10 ans plus tard, jeune adulte, un peu délinquant, je me rendais très souvent dans la région de Turin pour y effectuer quelques trafics plutôt dangereux. La vie y était toujours douce et facile pour un français mais je constatais une certaine croissance économique qui était plus qu’un simple rattrapage. Le pays semblait se hisser au niveau moyen européen, poussé par une croissance assez spectaculaire.

Depuis 15 ans, je suis marié avec une demie-italienne et nos escapades latines sont encore plus fréquentes. Nous allons, comme cette année, parfois en vacances dans la région de Pescara où ses parents possèdent un petit appartement.

Même si l’endroit est assez balnéaire, il est réservé principalement aux italiens et à quelques expatriés, comme ma belle-famille. J’ai toujours considéré l’activité qui y régnait comme significative d’une moyenne nationale avec les spécificités (et les travers) propre à ce pays.
Nous étions là en aout 2007, quand les subprimes furent jetées à la face du monde. Je me rappelle de nos palabres et de mon analyse plutôt catastrophique sur la situation économique mondiale, de la perception de quelque chose de grave, même si les informations distillées à l’époque ne révélaient même pas l’infime partie émergée de l’iceberg.

L’année dernière, pour cause de naissance de notre petite Marilou, nous n’avons pas quitté la France.

De retour, cette année, tout semble différent et marquer une franche cassure avec la croissance remarquée les années précédentes.
Mercredi, matin, nous sommes allés faire quelques courses avec mon beau-père et ma femme dans le centre commercial de Pescara nord. À part les alcools, en moyenne 30 à 40% moins chers et les fruits et légumes qui affichent souvent 0,99€/le kilo, tout était très cher, pratiquement au niveau hexagonal.
Fait significatif, ce centre commercial était pratiquement vide de clients.
Même si sur la plage, on nous vend une bouteille d’un litre d’eau 1,50€, seuls les bars et petits restaurants restent encore abordables pour nous, touristes moyens.
Les gens du cru, eux, ont nettement changé leurs habitudes et les terrasses ne sont plus bondées.
D’ailleurs, un appartement sur deux est vide et plus de la moitié des commerces a mis la clef sous la porte.

20 juillet 2009

Je me rappelle, il y a 40 ans

L'Homme a fait cela il y a 40 ans.
Aujourd’hui, personne n’est plus capable de réitérer l'exploit.



Personnellement, j’étais avec mes parents, mes sœurs et mamie en vacances sur l’ile de Noirmoutier et nous étions allés chez la dame qui nous louait la maison pour regarder l’événement sur sa télé. Mon père, ce héro, allait bientôt avoir 37 ans et moi j’avais 6 ans (presque et demi).
Pour la mort d’Elvis Presley, le 16 aout 1977, j’étais en vacances linguistique en Angleterre et j’ai appris la nouvelle aux news de la BBC.

Le 11 septembre 2001, j’étais au boulot, quand l’avion a percuté la première des Twin-Towers. Nous écoutions France-Inter avec ma denrée JiPi.

J’ai lu quelque part que tous ceux qui étaient en âge de le mémoriser, se rappellent de ce qu’ils faisaient pendant ces 3 événements.

Pour moi, c’est vrai.
Et pour vous ?

12 juillet 2009

Dans le Cul !!! Merci Cohn-Bendit

On le savait : « L’abstention favorise toujours le gouvernement en place. »

Les français visiblement ne se sentaient pas concernés par les Européennes.

Et voila bien là leur grande sottise.

En ne votant pas, certains ont imaginé qu’ils enverraient un signe fort au pouvoir en place.


Mais le résultat obtenu est tout le contraire. Malgré cette abstention record, l’Elysée, a tiré la conclusion, ou du moins nous le fait croire, que nous, Peuple de France, lui donnions un blanc-seing pour continuer la casse sociale et le renforcement du mode libéral.
Quand au niveau de l’Europe, puisque c’était le sujet, l’abstentionnisme et la dilution pseudo-écologique ont renforcé et légitimé la gouvernance de Barroso.

Après analyse (il m’a fallu du temps), j’ai le sentiment que l’électeur s’est bien fait posséder :
- Soit en ne votant pas (dans ce cas, il n’a pas droit à la parole ou alors il n’avait qu’à la prendre par la voie des urnes).
- Soit en se laissant influencer par le film pseudo-écolo, fait à grand coup de vues d’hélicoptère et de kérosène de Yann Arthus Bertrand diffusé (comme par hasard !) l’avant-veille du scrutin et croyant à cet éco-tartuffe de Cohn Bendit, que l’on n’entend d’ailleurs plus trop depuis. Comme si le français moyen en avait quelque chose à foutre de l’écologie !
Quand je vois la tournure que prennent les choses; augmentation du prix de l’électricité (pourtant nucléaire) et la faillite annoncée d’EDF, les futures écotaxes ... je suis obligé de rigoler, d’un rire jaune et plein de fiel.

Je l'avais dit : " Les réformes qui vous suivre, tant au niveau national qu’européen, vont nous faire très mal et nous l’auront bien mérité".
Liberalisme + Déficite Abyssal + Ecologie = Taxes