30 mai 2010
28 mai 2010
Arbeit macht frei ???
La croissance ! Pourquoi la croissance ?
Les politiques de droite comme de gauche n’ont que ce mot là à la bouche.
Et si ce n’était pas la panacée ?
Travailler plus pour gagner plus ?
Gagner plus pour acheter ! Acheter ! Acheter plus !
Consommer ! Consommer ! Pourquoi faire ?
Pour gaspiller encore plus, à la mode étasunienne ?
Pour courir même le week-end ?
Le problème, c’est que les valeurs actuelles sont systémiques : elles sont suscitées et stimulées par le système et, en retour, elles contribuent à le renforcer. Certes, le choix d’une éthique personnelle différente, comme la simplicité volontaire, peut infléchir la tendance et saper les bases imaginaires du système, mais, sans une remise en cause radicale de celui-ci, le changement risque d’être limité.
Alors que l’altruisme devrait prendre le pas sur l’égoïsme, la coopération sur la compétition effrénée, le plaisir du loisir sur l’obsession du travail, l’importance de la vie sociale sur la consommation illimitée, le goût de la belle ouvrage sur l’efficience productiviste, le raisonnable sur le rationnel, etc.
Vaste et utopique programme, dira-t-on ? La transition est-elle possible sans révolution violente, ou, plus exactement, la révolution mentale nécessaire peut-elle se faire sans violence sociale ?
La limitation drastique des atteintes à l’environnement, et donc de la production de valeurs d’échange incorporées dans des supports matériels physiques, n’implique pas nécessairement une limitation de la production de valeurs d’usage à travers des produits immatériels. Ceux-ci, au moins pour partie, peuvent conserver une forme marchande.
Toutefois, si le marché et le profit peuvent persister comme incitateurs, ils ne peuvent plus être les fondements du système. On peut concevoir des mesures progressives constituant des étapes, mais il est impossible de dire si elles seront acceptées passivement par les « privilégiés » qui en seraient victimes, ni par les actuelles victimes du système, qui sont mentalement ou physiquement droguées par lui.
Cependant, l’inquiétante canicule 2003 en Europe du Sud-ouest, les ressentes inondations et maintenant la marée noire feront beaucoup plus que tout argument pour convaincre de la nécessité de s’orienter vers une société de décroissance.
Pour réaliser la nécessaire décolonisation de l’imaginaire consumériste, on peut à l’avenir très largement compter sur la pédagogie des catastrophes.
Et puis, comme le chantait mon maitre Serge Gainsbourg et son pote Michel Simon, il y a déjà bien longtemps :
« ♫.♪♫ o ♫ Pour faire de vieux os, faut y aller mollo, pas abuser de rien pour aller loin. Pas se casser le cul, savoir ce fendre de quelques baisers tendres sous un coin de ciel bleu … ♪♫♫♪♫ ° ♫◦ »
Oui, même si’ à première vue, elle parait être un concept de riches ou de nantis, l’idée de travailler moins pour vivre mieux me plait.
D’ailleurs, je travaille à 80% (c.à.d. 28 heures / semaine) depuis 5 ans, par choix et … sans complexe.
Les politiques de droite comme de gauche n’ont que ce mot là à la bouche.
Et si ce n’était pas la panacée ?
Travailler plus pour gagner plus ?
Gagner plus pour acheter ! Acheter ! Acheter plus !
Consommer ! Consommer ! Pourquoi faire ?
Pour gaspiller encore plus, à la mode étasunienne ?
Pour courir même le week-end ?
Le problème, c’est que les valeurs actuelles sont systémiques : elles sont suscitées et stimulées par le système et, en retour, elles contribuent à le renforcer. Certes, le choix d’une éthique personnelle différente, comme la simplicité volontaire, peut infléchir la tendance et saper les bases imaginaires du système, mais, sans une remise en cause radicale de celui-ci, le changement risque d’être limité.
Alors que l’altruisme devrait prendre le pas sur l’égoïsme, la coopération sur la compétition effrénée, le plaisir du loisir sur l’obsession du travail, l’importance de la vie sociale sur la consommation illimitée, le goût de la belle ouvrage sur l’efficience productiviste, le raisonnable sur le rationnel, etc.
Vaste et utopique programme, dira-t-on ? La transition est-elle possible sans révolution violente, ou, plus exactement, la révolution mentale nécessaire peut-elle se faire sans violence sociale ?
La limitation drastique des atteintes à l’environnement, et donc de la production de valeurs d’échange incorporées dans des supports matériels physiques, n’implique pas nécessairement une limitation de la production de valeurs d’usage à travers des produits immatériels. Ceux-ci, au moins pour partie, peuvent conserver une forme marchande.
Toutefois, si le marché et le profit peuvent persister comme incitateurs, ils ne peuvent plus être les fondements du système. On peut concevoir des mesures progressives constituant des étapes, mais il est impossible de dire si elles seront acceptées passivement par les « privilégiés » qui en seraient victimes, ni par les actuelles victimes du système, qui sont mentalement ou physiquement droguées par lui.
Cependant, l’inquiétante canicule 2003 en Europe du Sud-ouest, les ressentes inondations et maintenant la marée noire feront beaucoup plus que tout argument pour convaincre de la nécessité de s’orienter vers une société de décroissance.
Pour réaliser la nécessaire décolonisation de l’imaginaire consumériste, on peut à l’avenir très largement compter sur la pédagogie des catastrophes.
Et puis, comme le chantait mon maitre Serge Gainsbourg et son pote Michel Simon, il y a déjà bien longtemps :
« ♫.♪♫ o ♫ Pour faire de vieux os, faut y aller mollo, pas abuser de rien pour aller loin. Pas se casser le cul, savoir ce fendre de quelques baisers tendres sous un coin de ciel bleu … ♪♫♫♪♫ ° ♫◦ »
Oui, même si’ à première vue, elle parait être un concept de riches ou de nantis, l’idée de travailler moins pour vivre mieux me plait.
D’ailleurs, je travaille à 80% (c.à.d. 28 heures / semaine) depuis 5 ans, par choix et … sans complexe.
9 mai 2010
Dimanche pluvieux - 9 mai 2010
envoyé par phaz3. - Découvrez des vidéos faites entre amis ou en famille.
Après l'exposition sur Vaucanson au musée dauphinois, nous redescendons sur Grenoble.
Visite d'un dimanche pluvieux
L'EXPO DU TRICENTENAIRE.
Du 21 avril 2010 au 30 juin 2011, au Musée dauphinois (Grenoble).
En partenariat avec le Comité d’organisation du Tricentenaire Vaucanson, le Musée dauphinois présente une exposition consacrée à Jacques Vaucanson (1709-1782), l’inventeur des célèbres automates et du métier à tisser mécanique, ainsi qu’aux répercussions de ses inventions géniales. En créant ces machines, ce fils de gantier grenoblois fait entrer l’humanité dans l’ère de l’automatisation, puis de la robotique et de la bionique. Toute une aventure ! Plus d'info :
http://www.vaucanson2009.fr/?p=4&s=event1
LINK: http://phz.in/25hm
posted by phase3 using PHREADZ
8 mai 2010
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