25 décembre 2010

La Magie de Noël


Les vieux qui font de la philosophie en vous donnant des conseils sur comment devrait être votre vie …. alors que, Putain ! vous avez bientôt 50 tarots.

C’est aussi ça, la magie de Noël.

22 décembre 2010

Pas vu à la Télé :




Ceci se passait en Grèce la semaine dernière, le politicien passé à tabac par la foule en fin de séquence n’est ni plus ni moins qu'un ministre (celui du transport).

Le débat sur le budget de 2011, entamé le week-end dernier, prévoit des économies de 14 milliards d'euros après celles effectués en 2010 (de l'ordre de 9,1 milliards d'euros) et prévues dans le plan d'assainissement de l'économie du pays dicté par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans.


17 décembre 2010

Captain BEEFHEART - R.I.P - (1941 - 2010)





Don Van Vliet, né Don Glen Vliet le 15 janvier 1941 et mort le 17 décembre 2010, est un musicien et artiste visuel américain, plus connu sous le pseudonyme de Captain Beefheart.

Son œuvre musicale fut principalement réalisée avec un ensemble fluctuant de musiciens nommé le Magic Band, actif depuis le milieu des années 1960 jusqu'au début des années 1980. Van Vliet est l'inventeur d'une musique révolutionnaire, sorte de blues-rock déconstruit à la manière du free jazz, qu'il accompagnait de sa voix inquiétante et saugrenue (elle s'étalait sur cinq octaves), mais aussi à l'harmonica ou, plus rarement, au saxophone et au clavier. Ses compositions sont caractérisées par un assortiment singulier de signatures rythmiques mouvantes et de paroles surréalistes. Figure excentrique de la scène underground américaine, sa démarche exerça une influence inestimable sur les musiques déviantes à venir, comme le punk rock ou la new wave, en dépit de sa maigre réussite commerciale.

Van Vliet mit fin à sa carrière musicale vers 1982 et fit dès lors peu d'apparitions en public, préférant une vie tranquille dans son comté de Humboldt natal et se consacrant à la peinture. Son intérêt pour les arts plastiques remonte à un talent précoce de sculpteur ; son œuvre a été rapprochée du primitivisme et de l'expressionnisme abstrait et a reçu une reconnaissance internationale.



Source : wikipedia

3 décembre 2010




A l'occasion du Téléthon 2010, les enfants de la Grande Section de maternelle de l'école St Bruno de Grenoble, se sont donnés à fond. 
C'était aussi l'anniversaire de Chantal, l'aide-puéricultrice.




17 novembre 2010

Rétrospective Jean-Michel Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris :


A l’occasion de la rétrospective Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Bruno Bischofberger, marchand, galeriste et collectionneur d’Art contemporain raconte la rencontre entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol en 1986
Jean-Michel Basquiat aurait eu cinquante ans le 22 décembre 2010.




Rétrospective Jean-Michel Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris :


A l’occasion de la rétrospective Basquiat, du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Bruno Bischofberger, marchand, galeriste et collectionneur d’Art contemporain raconte la rencontre entre Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol en 1986
Jean-Michel Basquiat aurait eu cinquante ans le 22 décembre 2010.




1 novembre 2010

CHOMSKY - Les dix stratégies de manipulation des masses

  

Dans son livre "Armes silencieuses pour guerres tranquilles" (1979), le linguiste et philosophe américain, Noam CHOMSKY, Professeur émérite du Massachussetts Institute of Technology, a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » qui selon lui servent à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

1/ La stratégie de la distraction :

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser de retour à la ferme avec les autres animaux. »


2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions :

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple, laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux ou le démantèlement des services publics.


3/ La stratégie de la dégradation :

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.


4/ La stratégie du différé :

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D'abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.


5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge :

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».



6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion :

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…





7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise :

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ».


8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité :

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte.


9/ Remplacer la révolte par la culpabilité :

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !


10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes :

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

27 octobre 2010

Cularo by bus

Grenoble
Actuellement, importantes perturbations sur le réseau TAG
Mercredi 27 octobre
Communiqué de la SEMITAG :
Une action menée par un syndicat externe à la Sémitag bloque 
actuellement la sortie des bus du site de Sassenage.
Cette situation entraîne pour le moment une impossibilité de circulation sur 
de nombreuses lignes de bus dont la 1 et la 3
ainsi que les lignes 13, 23, 26, 34, 51, 55, 56, 58.

26 octobre 2010

Il faisait froid ce matin !

La CGT de l’Isère a bloqué le site de STMicroelectronics à Crolles.







Cette division de la société résulte d'un partenariat (Grenoble 92) signé en 1990 entre SGS-Thomson et le CNET (de France Telecom) pour la réalisation et l'exploitation commune d'un centre de R&D sur les technologies silicium submicroniques. 
Elle compte 6500 employés.


22 octobre 2010

Halloween avant l’heure


Un peu bougon devant le petit comité de mes lecteurs, je m’étais toujours promis de donner des informations pour les aider, en ne favorisant que ceux qui ont la gentillesse de suivre ce blog, mes tweets et autres Facebookeries.
Cette occasion m’est enfin donnée.

Dans notre lutte contre ce gouvernement aveugle et autoritaire, la semaine avant la toussaint risque bien d’être terrible.

Voici donc ce qui vient d’être décidé ce vendredi 22 octobre 2010, au matin, par le syndicat :
« A partir de lundi 25 octobre et pour une durée indéterminée, les magasins de la grande distribution seront bloqués par les militants. L’opération « Boule de neige » n’est pas finie … On risque fort aussi de voir les poubelles s’amonceler dans les rues … »

Malgré l’entêtement du gouvernement à vouloir faire passer la loi sur la destruction du système de retraite coute que coute, la lutte continue et s’intensifie.


20 octobre 2010

Personne ne s'en aperçoit !!!


« Images sources LCI.  Extrait d’un discours du Président Nicolas Sarkozy le 5 juillet 2008. Sous titres ajoutés via IshowU. Montage sous Copyleft. N’hésitez pas à diffuser le plus largement possible. »

17 octobre 2010

Grève générale !

Il faisait froid mais ils étaient là !




Une manifestation un samedi de grand froid. Je pensais qu’il n’y aurait pas grand monde. Mais la mobilisation était toujours là et il me semble même que le ton était bien plus revendicatif, l’ambiance plus tendue.

16 octobre 2010

Ce fut une belle omelette !

Jeudi plus de 500 métallos (mais pas que des métallos) ont mis un sacré bordel devant le Medef, 66 boulevard Maréchal Foch à Grenoble.


Ceci explique pourquoi l’endroit était si bien surveillé pendant la manifestation de ce samedi 16 octobre.

Ce samedi, donc, les forces de l’ordre n’assuraient pas la protection des manifestants, mais étant donné les mouvements de sympathie du reste de la population, ce n’était pas la peine.

Les CRS protégeaient le MEDEF (Mouvement des entreprises de France) en priorité, ce qui prouve bien qu’aujourd’hui l’état est devenu le bras séculier des grandes entreprises du CAC40 et des patrons voyous, ceux de la bande du Fouquet’s.
Samedi, les grenoblois ont compris ce que le gouvernement pensait d’eux. C’est pour cela que le mouvement, au-delà de la sauvegarde de nos retraites, prend des allures de fronde anti-sarkozi, même si, en 2007, il s'est fait élire avec des mensonges populistes.

14 octobre 2010

Ce 14 octobre, le Medef de Grenoble a tremblé

Ce matin, les métallos en colère ont mis un sacré brin devant le Medef, 66 boulevard Maréchal Foch, à Grenoble
Je ne sais pas jusqu’où ça ira, mais le mouvement pour la sauvegarde de nos retraites prend une ampleur incroyable.






13 octobre 2010

Le lycée Mounier au rectorat le 13 octobre 2010

;



En cette période de lutte pour les retraites, le symbole du lycée Mounier, dont plusieurs institutions veulent la fermeture et la destruction pure et simple montre à quel point il faut lutter contre la logique capitaliste et financière.
Le monde qui nous est préparé par les politiques et les industriels n’est pas acceptable.
Nous résisterons !


12 octobre 2010

Manifestation pour les retraites du 12 octobre à Grenoble




Plus de 70.000 personnes dans les rues de Grenoble pour défendre les retraites et les acquis sociaux laminés par ce gouvernement ultra libéral.
Cette fois, les lycéens ont rejoint le mouvement.
La prochaine étape sera la grève générale et illimitée.
Il parait qu’il n’y a déjà plus de gasoil dans les pompes des stations services de l’agglomération …

10 octobre 2010

Alain Bashung - Variations sur Marilou (Gainsbourg cover)

L’ Homme à tête de chou
Paroles et musiques Serge Gainsbourg - Interprétation Alain Bashung - Chorégraphie Jean-Claude Gallotta - Centre Chorégraphique national de Grenoble





« Avec son regard absent et son iris absinthe », la petite garce shampouineuse Marilou rend « fou et à moitié coucou » un type aux grandes oreilles, « moitié légume moitié mec », lequel finira par la faire disparaître sous la mousse, à coups d’extincteur. L’Homme à tête de chou est un album-concept écrit en 1976 par Serge Gainsbourg au sommet de son art, de son humour, de son jeu avec la langue, de sa dérision, dans une liberté et une invention musicale époustouflantes. Alain Bashung, qui vient de « s’en aller faire un tour de l’autre côté » en emmenant avec lui une part de nous-mêmes, était de la même famille musicale, celle de l’élégance morale, de l’exigence artistique, de l’ironie un peu désespérée, oscillant de la même façon entre gravité et légèreté. D’ailleurs, tous deux se sont retrouvés ensemble pour concevoir un album, Play blessures, en 1982, où ils cultivaient leur côté noir, sans complaisances avec la mode musicale de l’époque. Grâce aux liens forts que la MC2 a tissé depuis des années avec Bashung (il y a donné un concert de légende lors de la réouverture en 2004, il est venu notamment y répéter et créer un autre de ses concerts), une connivence artistique put s’établir avec Jean-Claude Gallotta. De ces rencontres naquit un projet pour lequel Bashung enregistra l’Homme à tête de chou en prolongeant les trente-deux minutes de chansons de Gainsbourg jusqu’à en faire une continuité d’une heure dix avec des parties musicales destinées à lier les tableaux entre eux. « Il le fit magnifiquement, dit Jean-Claude Gallotta, sa voix était en pleine puissance, et en pleine intériorité. C’est comme s’il l’avait répété toute sa vie. » Jean-Claude Gallotta aime « tremper » sa danse dans d’autres univers. Il l’a fait aussi bien avec la chanson rock, le jazz, la musique khmer, avec Bach, Kurt Weill, Janacek, avec Pascal Dusapin aussi, et il y a quelques mois encore avec Lully. Avec Gainsbourg et Bashung, il retrouve ses idoles d’adolescent par lesquels il a découvert la musique. En douze tableaux et avec quatorze danseurs, sous le regard des deux maîtres, mais « leur absence en héritage », Jean-Claude Gallotta se propose de fondre leurs univers, de traiter chorégraphiquement le dépouillement, la violence, le désir, « qu’on perçoive quelque chose, dit-il, de la douleur latente qui parcourait ces deux artistes en même temps que leur formidable énergie ». Paul Valéry parlait de la poésie en disant qu’elle était « une longue hésitation entre le son et le sens ». Gainsbourg et Bashung cherchaient cet équilibre-là. « La danse, dit Jean-Claude Gallotta, est aussi une longue hésitation, entre le geste et le sens ». L’Homme à tête de chou voudra avant tout rendre compte d’une atmosphère, « façon music-hall sans les paillettes », ou alors des paillettes qui reflètent aussi bien l’angoisse d’être vivant que la jouissance de l’être encore.






Après ce spectacle, que nous avons vu samedi 14 novembre 2009, un drôle de gout dans la tête qui redescend dans la bouche :
La chorégraphie était du pur Gallotta : sans grandes trouvailles, mais agréable.
J’ai adoré la chaise de bureau vide, fil rouge du spectacle, qui par sa vacuité exprimait magnifiquement l’absence et le deuil.
Sur « variation sur Marilou », j’ai aimé les trois couples qui exécutent successivement et exactement la même chose avec chaque fois de moins en moins de vêtements. La dernière demoiselle n’a pas attendu demain pour enlever le bas …
L’absence de décor passait bien.
Avec Bilbo, l’apparition d’une Iggy Popette, culotte sur les pieds, et Telecaster rouge, comme seul cache-sexe, nous a beaucoup amusés.
Le seul point vraiment négatif vient peut être de l’interprétation du « livret gainsbourien » par Bashung. Trop récité pas assez raconté, pas assez susurré. Gainsbourg vivait l’Homme à Tête de Chou. Bashung nous postillonne pour ne pas dire "bredouille", dès le début, un Homme à LA Tête de chou. Les arrangements musicaux enlevant encore au « voyage dans la tête », par leurs cotés brutasses et peu psychédéliques.
Les calbutes kangourous blancs, qui ressortent quand même à la fin, m’ont replongé à la grande époque. Celle où Gallotta, en 1980-85, prenait son essor et qui préfigurait mon premier internement en cette blanche clinique neuropsychiatrique.




7 octobre 2010

Collette Renard

née Colette Raget le 1er novembre 1924 à Ermont est décédée hier, mercredi 6 octobre 2010, dans les Yvelines.


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Quand France Inter à passé cette chanson pour lui rendre hommage, hier soir, alors que nous étions à table, j'ai du éteindre la radio. "Ce n'est pas bon d'écouter la radio en mangeant. Hein ? Les petits ..."

6 octobre 2010

Comment les niches fiscales nous ont fait perdre 100.000.000.000 d’€uros ….



J’ai raccourci cette émission de Daniel Mermet du 28 septembre à 6 minutes 30 mais elle est disponible ici : http://www.la-bas.org/mot.php3?id_mot=238

La théorie libérale du ruissellement, traduction du "trickle down effect", introduit par David Ricardo et Adam Smith affirme que, sauf destruction ou thésaurisation, les revenus des particuliers sont forcément injectés dans l'économie, soit par le biais de la consommation, soit par celui de l'investissement, contribuant ainsi, directement ou indirectement, à l'activité et donc à l'emploi.

Cette théorie affirme qu'une ponction fiscale ou sociale sur les revenus des particuliers fortunés transfère simplement, sous l'organisation de l'État, une redistribution qui serait naturellement assurée par le jeu de la consommation et de l'investissement des particuliers, le gain en matière d'emploi ou de revenus salariaux étant nul, même si les circuits et les destinataires différent. A titre d'exemple simplifié, la somme prélevée fiscalement sur une personne fortunée servira à payer des fonctionnaires, indemniser des chômeurs, lancer des grands travaux ; non prélevée, elle servira à rémunérer différents prestataires de service, restaurateur, bijoutier, maçon… ou, placée sur un livret de caisse d’épargne ou en bourse, contribuera à financer des constructions sociales ou des entreprises.

Suivant cette théorie les hauts revenus, «n’engloutissent pas» des moyens au détriment des faibles revenus, ils se contentent de les redistribuer à leur guise, la pauvreté n’étant pas la conséquence d’inégalités mais d’une insuffisance de richesse dans un espace donné.
En corollaire, un taux de prélèvement élevé, non seulement ne profite donc pas à plus de bénéficiaires, mais il bride la création de richesses en amont et minore ainsi globalement celles redistribuées, créant de ce fait de la pauvreté supplémentaire.


source: wikipedia


LINK: http://phz.in/29un

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24 septembre 2010

Ce pourquoi il faut aussi descendre dans la rue :

Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.



Fichier audio
DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN

23 septembre 2010

Des nouvelles du front :

Grenoble est dans la place !!!!



Le président des riches

S'il vous fallait d'autres arguments pour sortir dans la rue aujourd'hui :

Ecoutez cette émission, un peu longue, mais tellement révélatrice de l'instauration d'une société néo-libérale par notre petit oligarque :

7 septembre 2010

Manifestation mardi 7 septembre 2010 à Grenoble contre le projet de loi sur la réforme des retraites




Malgré une pluie diluvienne sur la capitale du Dauphiné, nous étions plus de 50.000 à battre le pavé dans une ambiance austère et digne, ce mardi 7 septembre 2010. 
Il y a avait tellement de monde que la police et les différents services d’ordre des syndicats  ne savaient plus où donner de la tête.
Tremble Sarkozy !
La France est dans la rue !!! 

2 septembre 2010

La Villeneuve de Grenoble: Arrêtez la stigmatisation !


" Narvalos,
Arrêtez de délirer sur la Villeneuve.
Surtout si vous n’y avez jamais mis les pieds ! "


Quand on parle de Grenoble, c'est pour en stigmatiser les habitants, mais, la nuit, ceux qui mettent la merde dans les rues du 38100, ce sont les étudiants plein d’alcool.

Des fils et filles à papa que le sponsor familial propulsent à un niveau de vie que, certainement, ils ne connaîtront plus jamais dans leur vie. Mais, là aussi, dans le centre ville, comme à la Villeneuve, il faut que jeunesse se passe (bien).


Les Grenoblois sont des gens normaux avec les problèmes de tout un chacun. Les difficultés sont déjà assez nombreuses en cette période de crise, alors n'en rajoutez pas en faisant croire que notre ville ressemble au Chicago des années 30 !


La diversité est notre chance, la jeunesse notre force. 

31 août 2010

Si seulement la jeunesse emmerdait vraiment le pouvoir …








Quelle passivité et quelle incurie politique chez nos jeunes contemporains !!! 

La génération des «30 glorieuses» a goulûment avalé le gâteau ne laissant que des miettes à leurs enfants et plus rien pour leurs petits-enfants.
Trop vite dans le consumérisme, la jeunesse ne rêve plus de révolution ni de changement de société mais elle ambitionne un gros salaire pour se payer un maximum de trucs inutiles …
Aujourd’hui, chacun y va de son égoïsme et de son hypocrisie.  Chacun y va de son incapacité à penser le bonheur commun. 
J’imagine que la perte de tout repère contestataire a été programmée de longue date par les indéboulonnables pouvoirs en place et cela ne choque plus personne. 
Pourtant le propre de l’Homme n’est il pas d’être un animal social qui projette sur le long terme ses idéaux de vie personnelle et collective ? 

Mais l’histoire nous donne ses solutions : La situation deviendra tellement insupportable qu’il n’y aura d’autre issue que la révolution ou la guerre.



Et je trouve cela bien triste !

24 août 2010

Carry Home





Toujours un peu mégalomaniaque et tristounet, le phase3, le gars qui vit sur son passé,  mélange du syndrome de Peter Pan et de la peur de devoir se confronter à cette réalité parfois bien creuse.

Elle a bon dos la schizophrénie !!!

Longtemps, je me suis demandé pourquoi je ne me remettais pas à la peinture, me disant "à quoi bon ?", trouvant toujours 1000 prétextes échappatoires, invoquant le manque de disponibilité (le travail, la vie de famille ...), d'espace.
Mais tout  cet argumentaire n'est pas très valable. 
Il cache la peur du vide et la crainte de ne produire que des choses sans intérêt qui dégonfleraient mon obèse égo.

12 août 2010

Quand les cons sont braves :

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé avoir déposé plainte jeudi contre un rappeur auteur d'une chanson sur internet intitulée "Tirer sur les keufs" et la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, avoir demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire, alors que deux syndicats de police réclamaient des sanctions.


30 juillet 2010

Résolutions de vacances – Fin juillet 2010 :

Passer 5 à 6 heures par jours devant un écran d’ordinateur a fini par me lasser :

- Twitter, bien qu’assez divertissant (au sens de Pascal), n’est finalement pas très productif. S’il y arrive parfois quelques informations de choix et de première fraicheur, trop d’informations tuent l’info. L’égo hypertrophié de la majorité des twitteux fait, aussi, qu’il n’y a pas de réelle construction dans l’échange
- Ce blog, à cause du faible nombre de lecteurs (et donc de commentaires), ne dégage pas de ligne directive, ni de centre d’intérêt particulier. Les diverses tentatives de sujets politiques, économiques ou sociétaux, toujours à cause du faible nombre de contradicteurs, sont restées infructueuses.
Bloguer me satisfait uniquement parce que cela produit une sorte de journal intime ouvert où se croisent les éléments importants de ma vie et quelques réflexions personnelles.
- Si Phreadz (comme Seesmic, dans une moindre mesure) m’a donné plus de clarté, de fluidité et d’assurance à l’oral. Malheureusement, ces lieux d’échange, où j’ai trouvé de vrais amis, par leur nombre limité de participants, semblent trouver lurs propres limites; depuis quelques temps, les sujets sont sensiblement les mêmes et un certaine « Chronicité » dans la contenu des débats semble s’y instaurer. Peut être à cause de la difficulté (certains diront « pudeur ») à s’exposer publiquement, la vidéo différée manque de sang neuf et s’asphyxie peu à peu.

Aujourd’hui, je m’aperçois que les choses qui comptent réellement dans ma vie sont bien plus simples que ce que je ne le pensais. Par exemple, je ne suis pas un geek et la technologie pour la technologie m’emmerde royalement. Mon délire mégalomaniaque n’a pu être comblé par la pratique semi-intensive d’Internet ni par l’acquisition de divers produits techniques. Ils ne sont qu’un support, un médium.

Oui ! Les choses qui importent pour moi, sont finalement assez simples :
- Ma famille (Qui me le reprocherait ?)
- Ma production artistique (même si elle reste modeste et sans grande valeur)


Pour laisser plus de place à ces deux options, je m’efforcerai, dès la rentrée, de gérer différemment mon emploi du temps quotidien.






29 juillet 2010

Nouvelle vie ! Pourquoi faire ?



« Je ne désespère pas de reprendre une activité artistique proche de la peinture ou de la vidéo. J’ai d’ailleurs, quelques travaux récents à mon actif. Et si je trouve, souvent, que ce que j’ai produit depuis le début de ma maladie n’a plus la force d’antan, c’est surement que j’ai créé une image transcendée de l’époque de ma vie où je n’étais pas encore malade.


D’autre part, si je devais peindre pour manger, je ne pourrais pas faire ce que je veux ; Je devrais m’adapter à la demande d’hypothétiques clients et faire des concessions.
Je préfère donc assurer ma subsistance et celle de ma famille par mon travail dans le nucléaire, relativement bien payé, et garder mon artistique jardin secret.


Matisse disait : « Si j’étais un jeune peintre, je prendrais un métier comportant un salaire et ainsi je serais indépendant et pourrais peindre en toute liberté. Mon art n’en souffrirait pas. Si je faisais de la mauvaise peinture, si je décorais des biscuits de Noël, là oui, mon art en souffrirait, mais employé de banque ou charger les trains de marchandise ferait au contraire très bien l’affaire. »


Mon égo s'étant nettement amoindri pendant ces années de maladie (avec l’âge aussi), ma production modeste me suffit pour l’instant, et, du coup, je n’ai guère d’état d’âme quand rien ne sort.


Tout est encore possible … »

22 juillet 2010

Lésion du nerf ulnaire


Le 22 février 2008, en faisant certains gestes (répétitifs) au boulot, je ressens des fourmillements dans les doigts extérieurs de la main gauche.

Dans la période, j'alerte le médecin du travail de ma boîte; Incapable, il semble s'en foutre royalement.

Pendant un mois, cela me stresse pas mal.
Mes doigts se crispent de plus en plus, un peu comme cela : 







Finalement, grâce au Docteur B., mon généraliste, une investigation est enfin engagée.

Le 25 mars, je passe d’abord un électromyogramme. Il s’agit d’une lésion du nerf ulnaire au niveau du coude, certainement due à ma position de travail ; je contrôle des cartes électroniques en appui sur mes coudes, pratiquement, toute la journée. Ma position lors des validations sur l'ordinateur y est aussi surement pour quelque chose.

Il faut alors agir vite car la lésion est importante. L'opération est maintenant inévitable.

Je suis donc hospitalisé d'urgence le mardi 6 mai, opéré le 7 (l'intervention consiste à sortir le nerf de son canal).
Je sors le 8 avec une gouttière à porter pendant un mois et 1/2 et un arrêt maladie de la même durée.

Voici mon bras, une semaine après l'hospitalisation :




Aujourd'hui, plus de deux ans après l'intervention, mon bras me fait toujours souffrir. Je continue mon travail tant bien que mal. Mon poste n'a que très peu été réaménagé (une table plus grande et un tapis de souris ergonomique). Quand, j'ai trop mal, je prends des analgésiques. Si vraiment cela devient insupportable, le docteur B. m'arrête quelques jours (Et je passe pour un tire au flanc !!!).
Un chantage a même été fait par le service médical remettant en cause ma place dans l'entreprise ("Si tu la ramène trop, on te vire ...")

Je sers les dents car j'ai une famille à nourrir, et à 47 ans, retrouver du travail, c'est difficile ....