14 février 2018

Dans le tram

L'autre jour,  j'étais  en retard pour amener ma fille à l'école. Le chauffeur du tram E nous a attendu à l'arrêt Libération. Avec mon genou  abîmé, pas le temps de composter.


A l'arrêt suivant (Condorcet),  où nous descendons, une bonne dizaine de contrôleurs attendait aussi .
Courte discussion stérile ... Comme l'heure de la sonnerie de l'école arrivait, je ne pouvais et ne voulais pas palabrer. Il y avait au moins 10 contrôleurs mais aucun n'a voulu demander au chauffeur si je disais vrai.
Au final: une prune de 40 € pour titre de transport non composté.

Non seulement, ce n'est pas sympa, mais cela ne montre pas la vertu à ma gamine: Elle sait que toute la famille est abonnée de longue date au réseau TAG et que pour des raisons de perte d'emploi,  je faisais un test pendant un an. Ne bénéficiant plus d'une aide de mon employeur (puisque que je n'en ai plus, pour cause d'invalidité)  je voulais voir si j'étais gagnant en fonctionnant avec un ticket validé à chaque trajet.
Tu parles ! 

Je suis de plus en plus  dégoûté par ce système où l'on est d'office présumé coupable !

6 janvier 2018

NOTAV malgré tout

— à Saint-Jean-de-Maurienne.

Même si nous venons de vider la maison de notre enfance à cause du Lyon-Turin, je reste définitivement #Notav.




Ma mère n’était que locataire. Le proprio, comme d'autres, a trouvé là une belle opportunité pour vendre ce "presque taudis" de manière bien avantageuse pour lui. (pendant les 40 ans où nous avons occupé les lieux, il n'y a jamais eu une seule remise à niveau de la villa à part les quelques "bricolages" de mes parents et surtout de ma mère, papa étant décédé en 1992).

Il y a énormément de conflits d’intérêt dans cette histoire de Lyon-Turin et ce sont les contribuables qui, au final, seront les dindons de la farce. 

Déjà la vallée de la Maurienne, défigurée par ce projet pharaonique et dispendieux, ne ressemble plus à grand chose et je pense que ce n'est qu'un début.

Bonne année 2018

3 octobre 2017

Blade Runner & Cyberpunk

Le Cyberpunk (association des mots cybernétique  et punk) met en scène un futur proche empreint de violence et de pessimisme  dans une société technologiquement avancée, aseptisée et froide. 



                    « Le courant cyberpunk provient d'un univers où le geek et le rocker se rejoignent, d'un bouillon de culture où les tortillements des chaînes génétiques s'imbriquent. » Bruce Sterling




On considère souvent le Sony-Center situé sur la Potsdamer Platz à Berlin comme le symbole architectural et presque unique du cyberpunk.
  (Architecte: Helmut JAHN . Charpente: 700 tonnes d'acier,  3500 m² de verre. Hauteur : 103 mètres . 26 étages de bureaux . Surface habitable: 132 500 m² .  Surface au sol: 26 500 m ². Siège européen de Sony . Achevé en 2000) 

Librement inspiré du livre de Philip K Dick « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » Blade Runner (1982) de Ridley Scott est le film qui décrit le premier (et le mieux) cet univers souvent glauque du monde ténébreux qui nous pend au nez :



L'histoire: Alors que des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues invivables, une nouvelle race d'esclaves a vu le jour : les répliquants, androïdes que rien ne peut distinguer des humains. 
Après la première mutinerie dans un vaisseau spatial, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont déclarés " hors la loi ". L'unité spéciale des blade-runners, est alors chargée de les éliminer. C'est le personnage qu'incarne Harrison Ford qui doit « désactiver » les 6 derniers répliquants dans un Los Angeles déglingué et corrompu.