8 mars 2012

The Cramps versus Johnny Cash



Lors d'une tournée en 1978,  The Cramps créé l’un des plus étranges moments de l'histoire à la fois du Rock'n''Roll mais aussi de la psychiatrie en donnant un concert à l'intérieur du « Napa State Mental Hospital ».

Même s’il est difficile de croire que ceci s'est réellement passé et que l'histoire ressemble plus à une légende du rock, il y a pourtant quelqu'un qui a filmé le concert.

Comme pour le concert historique de Johnny Cash, joué une décennie plus tôt à la prison de St Quentin en Californie, il serait facile de supposer que les spectateurs sont des figurants et qu’ils font  partie d'un terrible coup de buzz.
Une chose, aussi, est frappante : il n’y avait pas de réservations pour ces dates lors des ces 2 tournées.

Les Cramps et Johnny Cash ne font pas le même style de musique et ont peu de points communs. Cependant, ils ont tiré leur musique de la marginalisation et ici ils laissent entendre que nous ne sommes pas si différents de ceux que nous enfermons.




During a 1978 tour, psychobilly punk band The Cramps created one of the strangest moments in the history of both rock n' roll and psychiatry when they played a gig inside Napa State Mental Hospital.

It's hard to believe it actually happened. The story sounds more like an exaggerated rock legend than an account of a real concert, but no suspension of disbelief is needed. Someone filmed the gig.

As with Johnny Cash's landmark concert, played a decade earlier in Folsom Prison, it would be easy to assume that the onlookers are intended to be part of an ironic publicity stunt.

But one thing is striking from both of these shows: the audience wouldn't have looked out of place at any other date on the tour.

Cash and The Cramps are unlikely bedfellows, but both took their music to the marginalised and hinted that we're not so different from those we lock away.

3 février 2012

Bien joué Monsieur Spok !


Ou : "Pourquoi les USA dépêchent le plus vieux de leurs porte-avions, l' USS  ENTREPRISE, dans le détroit d'Ormuz "


25 janvier 2012

Entre la Peste et le Choléra

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais tous les copains que j'avais à 20 ans ont maintenant disparu. Il devait y avoir un bug dans le programme.






#FAIL



22 janvier 2012

Un monde de petits ânes :

   Je me demandais souvent pourquoi notre société perdait toutes ses valeurs, me faisant de plus en plus penser à L’île des plaisirs de Pinocchio, avec tout ce consumérisme et ses contentements immédiats, l’assistanat comme programme de vie, l'irrespect vis à vis de son semblable, des anciens  ...





Tout cela pour nous mener vers la dépression la plus profonde.


Même si A. Finkielkraut n'est pas forcement ma tasse de thé.





***

18 janvier 2012

Bon voyage Monsieur PERRIN


Avec Loulou et l'ami Fred KAZAK nous avons fait une très courte vidéo pour souhaiter un bon voyage cubain à Philippe PERRIN.

4 janvier 2012

Hier soir à 20:00, discussion avec Paul JORION via Opinews


Paul JORION, né le 22 juillet 1946 à Bruxelles, est un chercheur en sciences sociales, de nationalité belge, ayant fait usage des mathématiques dans de nombreux champs disciplinaires : anthropologie, sciences cognitives, et économie. Il est l'un des rares commentateurs économiques à avoir anticipé la crise des subprimes américains de 2007 et le risque de récession mondiale qui en a résulté, dans son ouvrage Vers la crise du capitalisme américain.
Source : Wikipédia 


J'étais un peu intimidé de discuter avec Paul Jorion, effrayé même à l'idée de ne pas être à la hauteur (je ne sais d'ailleurs pas si je l'ai été) mais comme tous les grands personnages, il a eu la simplicité et la gentillesse de me mettre à l'aise. 
Aujourd'hui, je ne sais pas si la vidéo de cette brève rencontre sera disponible un jour mais j'en garderai un souvenir ému ....

[ à suivre ].

21 octobre 2011

#globalrevolution : Indignons-nous !

Le mouvement initié à Wall Street, il y a un mois  est en train de prendre de l’ampleur..

Une révolution mondiale ???



Watch live streaming video from globalrevolution at livestream.com

Les images que vous voyez ici sont une synthèse des différentes actions sur la planète.

11 octobre 2011

La lutte syndicale a-t-elle encore un sens ?


Aujourd’hui, au sens marxiste du terme, les riches sont la seule classe sociale à perdurer. Une caste mobilisée sur tous les fronts et tout le temps pour la défense de ses intérêts.
En face, avec la désindustrialisation et les délocalisations massives, l’individualisme est hélas devenu prédominant dans les classes ouvrière et moyenne.
Warren buffet disait : « Nous sommes passés de la lutte des classes à la guerre des classes et cette guerre, c’est nous les riches qui sommes en train de la gagner ».
La saturation de l’espace médiatique par les classes dirigeantes fait que le peuple n’a plus la possibilité de faire sa propre analyse.
Les gens oublient que les riches ne représentent même pas 1% de la société française.

De la part des jeunes, on a quand même une réaction. Eux que l’on croyait condamnés à la culture de l’instantané sont en train de nous donner une bonne leçon politique et révolutionnaire.

Même si, pour l’instant, on a plutôt affaire à une sorte de magma primitif par le refus de cette situation débile, les organisations syndicales, elles, sont assez préoccupées de voir partir la mobilisation en dehors de leur aire d’influence.
Non, seulement, elles ne sont pas à l’origine de ces mouvements, mais n’en font même pas partie.
Les jeunes Européens (les Indignés) ne considèrent  pas les syndicats comme les porte-parole naturels de leur protestation.
Parce qu’ils font aujourd’hui partie du système qu’il faut combattre, les syndicats ne représentent plus rien aux yeux de la jeunesse.
Il n’y a plus, pour le moment, de grandes idéologies alternatives à l’économie de marché et ce n’est certainement pas le marxisme pur et dur des syndicats qui s’imposera, car ils ne défendent que des droits aux quels les plus démunis, les plus précaires, n’accéderont jamais.  

3 octobre 2011

Le NOTAV historique

La création de la ligne TGV Lyon-Turin condamnera les vallée de la Maurienne et du Val de Suse (en Italie) :  Les opposants français sont peu nombreux, certains voyant même là, une occasion de se faire du fric avec les indemnités d’expropriation. Le Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruirait à terme leur vallée. Ils disent NON à la dilapidation de l’argent public qui ne profitera qu’à quelques entrepreneurs mafieux tant italiens que français ou à quelques sombres caisses de partis politiques.
Malgré les tentatives de criminalisation de la part des états français, italien et des escrocs du capitalisme de Bruxelle,la résistance s’organise. Elle s’appelle NOTAV.

1 octobre 2011

Tu veux de la drogue ? Demande à un flic.

  Dans la série, le délitement de l'Etat, on apprend cette semaine que les flics grenoblois participent activement à l'approvisionnement en drogue de notre bonne ville transalpine.
J'avais déjà eu vent  de plusieurs attitudes "bizarres" des flics vis-à-vis des dealers de certains quartiers la ville.
Les gars peuvent continuer tranquillement à parader dans les rues avec des bagnoles valant plusieurs années de nos salaires, à nous, pauvres crétins à qui on demande de respecter la loi et de rester honnêtes.
Je ne souhaite pas généraliser mais penser que c'est l'élite de la police qui pourvoit nos jeunes en produits toxiques m'est réellement insupportable.


Et quand, en plus, il font les beaux sur M6, comme Neyret, le chtar lyonnais par qui le scandale est arrivé, je pète les plombs.

10 septembre 2011

9/11 : Jour de haine



Commémorer  les attentats du 11 septembre 2001 n’était peut-être pas la meilleure des choses à faire si l’on considère la cicatrice que cela rouvrira, dix ans plus tard, chez les personnes souffrant de traumatismes liés au choc de la chute des tours.
Combien de psychoses vont resurgir demain ?
Mais l’Amérique est un pays de commémorations, qui dans son délire de persécution semi religieux privilégiera toujours la « nation » face aux individus.
On peut même se demander si cette grand-messe collective, en jouant sur la culpabilité des survivants et en faisant revivre le traumatisme, ne sera pas une reprogrammation des peurs et phobies des neveux de Sam.
Toujours plus de rancoeur ! Toujours plus de haine !


Les désordres post-traumatiques sous l'éclairage du 11 septembre by phase3
Extraits de "La Tête au carré" du 9/9/2011

30 août 2011

Georges REY ....

 de 1969 à 1982 : Cinéaste expérimental. Certains films sont dans les collections du Centre Georges Pompidou et du Musée d'Art Moderne de New York. Depuis 1982 réalisateur de vidéos sur des artistes contemporains.

  de 1976 à 1995 :  Fondateur et responsable du département vidéo de l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain. 52 séances par an, où furent montrés de l'art vidéo et des films sur des artistes.

  de 1976 à 2000  :  Gérant du "Cinéma" et de 1982 à 2000 du "Cinéma Opéra" ; deux salles à Lyon classées "recherche" et "édition".

  de 1981 à 2011 : Vidéaste (portraits d'artistes), photographe, professeur, curateur,

  de 1981 à 2007 : Professeur à l'École Supérieure d’Art de Grenoble.

  de 1999 à 2007 : Professeur à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon.

  1994-95 : Co-commissaire de la BIENNALE DE LYON 95. La 3ème Biennale d'Art Contemporain avait pour thème : la Vidéo, l'Informatique et le Cinéma.

  1996-98 : Responsable de la vidéo et des nouvelles technologies au Musée d'Art Contemporain de Lyon.

  1997 : Commissaire de VERSION ORIGINALE, exposition sur l’Internet, proposée par Le Musée d’Art Contemporain de Lyon, qui réunit des œuvres originales de 27 artistes contemporains.

  1998-99 :  Commissaire “artistique” de CHANGEMENT DE TEMPS manifestation regroupant 7 artistes dans 7 monuments nationaux à l’occasion de l’an 2000.

        "  Georges REY a été mon professeur de culture générale à l'École Supérieure d’Art de Grenoble de 1982 à 1985. Son regard (et ses élucubrations) ont fondamentalement changé mon éclairage sur l'Art Contemporain et fortement influencé ma  production. Il est, peut-être, le seul qui peut se targuer de cela.

Plus tard,  du tréfonds des pavillons psychiatriques, je pensais souvent à mon vieux maître. Alors quand je reçus une invitation pour l'accrochage de son exposition de photographies, le 14 août dernier, à la résidence Moly-Sabata à Sablons, je fis l'impossible pour y participer  "  


26 août 2011

NOTAV : Quand la Louve égorge ses petits.

Pour imposer  par la force le Train à Grande Vitesse Lyon-Turin, l’état italien pille, vole et dépouille les manifestants.
L’espace aérien est militarisé et les assauts des chiens berlusconiens dans la foule sont innommables ; Des handicapés, des femmes enceintes, des enfants, des vieillards, sont molestés, frappés à coup de barres de fer. Certains touchés au visage.
Gazage, Fash-Balls en tirs tendus, tout est tenté pour enrayer le mouvement NOTAV, allant jusqu’à des méthodes mafieuses ou rappelant, parfois, les plus belles années mussoliniennes.
Mais le peuple ne ploie pas.
(Vidéo faite par un ami italien, on excusera donc l'orthographe et la grammaire)
Le peuple est et sera toujours le plus fort !!!

6 août 2011

Vers un lundi noir ....

The Enola Gay day



Enola Gay est le nom de l'avion Boeing B-29 Superfortress qui largua sur la ville d'Hiroshima, Japon, le 6 août 1945, la première Bombe Atomique (Little Boy) utilisée comme arme de guerre.





NOTAV (la suite : Quand l'état berlusconien frappe le peuple)

Par hasard, hier matin, vers 01:00, alors que je rentrais en voiture  de la cote adriatique italienne, j'ai doublé, sur l'autoroute entre Turin et Bardonèche, le convoi des carabiniers qui se rendaient sur le site occupé par les opposants au TGV Lyon-Turin.




Voici quelles images de la RAI diffusée la veille :



Bravo amis italiens ! Vous êtes plus forts que nous autres, pauvres français, de l'autre coté de la montagne, qui acceptons ce projet stupide sans broncher.
J'espère que votre action nous fera prendre conscience de notre bévue.

2 août 2011

Infamie & omerta : le TGV Lyon-Turin


Comme nous sommes en vacances en Italie, nous avons suivi les aventures du mouvement NOTAV, ce 30 juillet 2011. Ce jour là, plus de 15.000 personnes ont manifesté (une fois de plus) contre le projet de Train à Grande Vitesse Lyon-Turin.

Malgré les campagnes de criminalisation permanentes de l’état berlusconien et du monde capitaliste bruxellois contre le mouvement. Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruirait à terme leur belle vallée. Ils disent non à cette dilapidation de l’argent public qui au final ne profitera qu’à quelques entrepreneurs maffieux tant italiens que français et qu’à quelques sombres caisses de partis politiques renflouées (s’il en était besoin) des deniers européens détournés.


Les média français ne font, bien sûr, pas de publicité pour ce mouvement populaire. Il a pourtant fait de nombreux blessés tant du coté des manifestants que de celui des forces de l’ordre. Je n’ai trouvé que cette pauvre vidéo sur le net qui relate très partialement la dernière manifestation transalpine.

Si du coté français, les crétins des Alpes se sont fait vendre une ligne TGV qui permettrait à la vallée de la Maurienne de « respirer à nouveau » en réduisant le trafic des camions. Il faut savoir que cette ligne ferroviaire ne concernerait en fait que le trafic voyageur, la capacité du tunnel routier du Fréjus étant en train d’être doublée par le percement d’une deuxième galerie.
Les mauriennais ne subiraient que les nuisances du train à grande vitesse puisque les gares de la vallée ne seraient pas desservies.

Du coté italien, la résistance, s’est, elle, organisée. L’achat de parcelles de 1 m² par des milliers de piémontais rendra les formalités d’expropriation difficiles, voir impossibles.
Et puis les opposants à ce projet sont près à en découdre.
Certains ont même déjà annoncé qu’ils lutteraient jusqu’à la mort.