28 février 2011

Amaigrissement : 1er jour




Nous sommes arrivés un peu avant 14 heures à l'hôpital de Rocheplane, avec Bilbo.


Le passage au bureau des entrées a été rapide. Puis, ce fut l’accueil dans le service (sympathique et presque un peu trop maternant) par une infirmière du service. J'ai la chance d'avoir une chambre seul, dès mon admission. 

Premier interview, règlement intérieur, planning des réjouissances   et visite de l'hôpital avec cette même infirmière (balnéo, piscine, salle de sport, de gym, cafétéria, salle de soins, kiné, atelier de peinture .... etc. etc.). C'est chouette ! 

Mot de passe pour le wifi, branchement du téléphone (comme je ne la regarde jamais, je n'ai pas pris la télé).

Départ de Bilbo … un peu dur pour moi. Mais dans la foulée, discussion de plus d’une heure avec le médecin qui me suivra ici, Madame PERRIN. 
Premier contact très agréable. On verra par la suite …

Il est déjà 16 :30.

Cloppe ….

Petite balade dans le jardin.

L’endroit est plutôt classieux et moderne.
Des citées neuves tout autour. 

J’essaie le Wifi : pas trop de problème, sauf pour mon site fétiche, phreadz (et merde !)

Discussion avec mes beaux-parents puis mon beau-frère, Vincent, via Skype.

Puis avec Bilbo et les enfants.. C’est bon la technologie !

Repas avec les autres patients (plutôt accueillants).
Soirée tranquille à bidouiller ce blog.



Au mur de ma chambre, cette phrase : 

"Le monde soupire vers moi dans un rythme, long, et m'apporte l'indifférence et la tranquillité de ce qui ne meurt pas." 

(Albert Camus, L'envers et L'Endroit - Entre oui et non)


Il est 22: 56 et je file fumer une tige sur la terrasse du service.

A+




25 février 2011

"Cicatrisation" & "Amaigrissement"

Quand je suis tombé malade pour la première fois en 1985, je pesais 72 kilos.

Pendant plus de 25 ans, les neuroleptiques, qui, certes, m’ont permis de m’en sortir, m’ont aussi fait prendre du poids (plus de 40 kg). Une certaine sédentarisation et nonchalance, liés à ce traitement médicamenteux et inhérente à la maladie elle-même, y sont aussi pour quelque chose.
Sur le chemin de la « cicatrisation » du syndrome psychotique, le sur-poids était la prochaine chose à régler.

J’ai, plusieurs fois, entrepris des régimes, de manière empirique, souvent, et plus récemment (2009) avec Weight Watchers.

J’ai eu des résultats puisque je suis arrivé à redescendre à 102 Kg  avec cette dernière méthode. Mais un sentiment de frustration et quelques problèmes d’ordre familial ont eu raison de cet amaigrissement.

En octobre dernier, une endocrinologue m’a parlé d’un programme de remise en forme dans le cadre de l’’hopital de Rocheplane à St Martin d’Hères (pas loin de la maison).
Nous y avons donc fait une demande de prise en charge et elle a été acceptée.

Je rentre donc lundi prochain, le 28 février, dans le service d’addictologie pour un séjour de 6 semaines.



Bientôt vous ne toucherez plus le ventre du petit Bouddha !
( Twitter : #rbnp3 )


18 février 2011

Souvenirs Inflammables (Philippe PERRIN)


Lors de notre dernière montée sur la capitale en novembre 2010, j'ai eu l'occasion de croiser à nouveau Philippe PERRIN. 
Il faisait alors une exposition à la fondation MAILLOL et, comme il a une mémoire d'éléphant, Philippe a raconté à ma femme Judith, deux anecdotes de notre vie :
-   D'abord sa visite à l'AFPA, où je suivais des cours d'électronique industrielle en 1988. 
-  Puis notre "brillante et inflammable" participation à 2 expositions de fin d'occupation de l'école des Beaux-Arts de Grenoble en 1984.  
De bons souvenirs c'est vrai mais il a oublié de lui raconter 2 ou 3 choses quand même,  notamment, comment il a trahit notre amitié fin 1984. Et pourquoi peu de temps après on m'a vu dans le Vercors sauter à l'élastique. Sale con !