14 octobre 2010

Ce 14 octobre, le Medef de Grenoble a tremblé

Ce matin, les métallos en colère ont mis un sacré brin devant le Medef, 66 boulevard Maréchal Foch, à Grenoble
Je ne sais pas jusqu’où ça ira, mais le mouvement pour la sauvegarde de nos retraites prend une ampleur incroyable.






13 octobre 2010

Le lycée Mounier au rectorat le 13 octobre 2010

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En cette période de lutte pour les retraites, le symbole du lycée Mounier, dont plusieurs institutions veulent la fermeture et la destruction pure et simple montre à quel point il faut lutter contre la logique capitaliste et financière.
Le monde qui nous est préparé par les politiques et les industriels n’est pas acceptable.
Nous résisterons !


12 octobre 2010

Manifestation pour les retraites du 12 octobre à Grenoble




Plus de 70.000 personnes dans les rues de Grenoble pour défendre les retraites et les acquis sociaux laminés par ce gouvernement ultra libéral.
Cette fois, les lycéens ont rejoint le mouvement.
La prochaine étape sera la grève générale et illimitée.
Il parait qu’il n’y a déjà plus de gasoil dans les pompes des stations services de l’agglomération …

10 octobre 2010

Alain Bashung - Variations sur Marilou (Gainsbourg cover)

L’ Homme à tête de chou
Paroles et musiques Serge Gainsbourg - Interprétation Alain Bashung - Chorégraphie Jean-Claude Gallotta - Centre Chorégraphique national de Grenoble





« Avec son regard absent et son iris absinthe », la petite garce shampouineuse Marilou rend « fou et à moitié coucou » un type aux grandes oreilles, « moitié légume moitié mec », lequel finira par la faire disparaître sous la mousse, à coups d’extincteur. L’Homme à tête de chou est un album-concept écrit en 1976 par Serge Gainsbourg au sommet de son art, de son humour, de son jeu avec la langue, de sa dérision, dans une liberté et une invention musicale époustouflantes. Alain Bashung, qui vient de « s’en aller faire un tour de l’autre côté » en emmenant avec lui une part de nous-mêmes, était de la même famille musicale, celle de l’élégance morale, de l’exigence artistique, de l’ironie un peu désespérée, oscillant de la même façon entre gravité et légèreté. D’ailleurs, tous deux se sont retrouvés ensemble pour concevoir un album, Play blessures, en 1982, où ils cultivaient leur côté noir, sans complaisances avec la mode musicale de l’époque. Grâce aux liens forts que la MC2 a tissé depuis des années avec Bashung (il y a donné un concert de légende lors de la réouverture en 2004, il est venu notamment y répéter et créer un autre de ses concerts), une connivence artistique put s’établir avec Jean-Claude Gallotta. De ces rencontres naquit un projet pour lequel Bashung enregistra l’Homme à tête de chou en prolongeant les trente-deux minutes de chansons de Gainsbourg jusqu’à en faire une continuité d’une heure dix avec des parties musicales destinées à lier les tableaux entre eux. « Il le fit magnifiquement, dit Jean-Claude Gallotta, sa voix était en pleine puissance, et en pleine intériorité. C’est comme s’il l’avait répété toute sa vie. » Jean-Claude Gallotta aime « tremper » sa danse dans d’autres univers. Il l’a fait aussi bien avec la chanson rock, le jazz, la musique khmer, avec Bach, Kurt Weill, Janacek, avec Pascal Dusapin aussi, et il y a quelques mois encore avec Lully. Avec Gainsbourg et Bashung, il retrouve ses idoles d’adolescent par lesquels il a découvert la musique. En douze tableaux et avec quatorze danseurs, sous le regard des deux maîtres, mais « leur absence en héritage », Jean-Claude Gallotta se propose de fondre leurs univers, de traiter chorégraphiquement le dépouillement, la violence, le désir, « qu’on perçoive quelque chose, dit-il, de la douleur latente qui parcourait ces deux artistes en même temps que leur formidable énergie ». Paul Valéry parlait de la poésie en disant qu’elle était « une longue hésitation entre le son et le sens ». Gainsbourg et Bashung cherchaient cet équilibre-là. « La danse, dit Jean-Claude Gallotta, est aussi une longue hésitation, entre le geste et le sens ». L’Homme à tête de chou voudra avant tout rendre compte d’une atmosphère, « façon music-hall sans les paillettes », ou alors des paillettes qui reflètent aussi bien l’angoisse d’être vivant que la jouissance de l’être encore.






Après ce spectacle, que nous avons vu samedi 14 novembre 2009, un drôle de gout dans la tête qui redescend dans la bouche :
La chorégraphie était du pur Gallotta : sans grandes trouvailles, mais agréable.
J’ai adoré la chaise de bureau vide, fil rouge du spectacle, qui par sa vacuité exprimait magnifiquement l’absence et le deuil.
Sur « variation sur Marilou », j’ai aimé les trois couples qui exécutent successivement et exactement la même chose avec chaque fois de moins en moins de vêtements. La dernière demoiselle n’a pas attendu demain pour enlever le bas …
L’absence de décor passait bien.
Avec Bilbo, l’apparition d’une Iggy Popette, culotte sur les pieds, et Telecaster rouge, comme seul cache-sexe, nous a beaucoup amusés.
Le seul point vraiment négatif vient peut être de l’interprétation du « livret gainsbourien » par Bashung. Trop récité pas assez raconté, pas assez susurré. Gainsbourg vivait l’Homme à Tête de Chou. Bashung nous postillonne pour ne pas dire "bredouille", dès le début, un Homme à LA Tête de chou. Les arrangements musicaux enlevant encore au « voyage dans la tête », par leurs cotés brutasses et peu psychédéliques.
Les calbutes kangourous blancs, qui ressortent quand même à la fin, m’ont replongé à la grande époque. Celle où Gallotta, en 1980-85, prenait son essor et qui préfigurait mon premier internement en cette blanche clinique neuropsychiatrique.




7 octobre 2010

Collette Renard

née Colette Raget le 1er novembre 1924 à Ermont est décédée hier, mercredi 6 octobre 2010, dans les Yvelines.


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Quand France Inter à passé cette chanson pour lui rendre hommage, hier soir, alors que nous étions à table, j'ai du éteindre la radio. "Ce n'est pas bon d'écouter la radio en mangeant. Hein ? Les petits ..."

6 octobre 2010

Comment les niches fiscales nous ont fait perdre 100.000.000.000 d’€uros ….



J’ai raccourci cette émission de Daniel Mermet du 28 septembre à 6 minutes 30 mais elle est disponible ici : http://www.la-bas.org/mot.php3?id_mot=238

La théorie libérale du ruissellement, traduction du "trickle down effect", introduit par David Ricardo et Adam Smith affirme que, sauf destruction ou thésaurisation, les revenus des particuliers sont forcément injectés dans l'économie, soit par le biais de la consommation, soit par celui de l'investissement, contribuant ainsi, directement ou indirectement, à l'activité et donc à l'emploi.

Cette théorie affirme qu'une ponction fiscale ou sociale sur les revenus des particuliers fortunés transfère simplement, sous l'organisation de l'État, une redistribution qui serait naturellement assurée par le jeu de la consommation et de l'investissement des particuliers, le gain en matière d'emploi ou de revenus salariaux étant nul, même si les circuits et les destinataires différent. A titre d'exemple simplifié, la somme prélevée fiscalement sur une personne fortunée servira à payer des fonctionnaires, indemniser des chômeurs, lancer des grands travaux ; non prélevée, elle servira à rémunérer différents prestataires de service, restaurateur, bijoutier, maçon… ou, placée sur un livret de caisse d’épargne ou en bourse, contribuera à financer des constructions sociales ou des entreprises.

Suivant cette théorie les hauts revenus, «n’engloutissent pas» des moyens au détriment des faibles revenus, ils se contentent de les redistribuer à leur guise, la pauvreté n’étant pas la conséquence d’inégalités mais d’une insuffisance de richesse dans un espace donné.
En corollaire, un taux de prélèvement élevé, non seulement ne profite donc pas à plus de bénéficiaires, mais il bride la création de richesses en amont et minore ainsi globalement celles redistribuées, créant de ce fait de la pauvreté supplémentaire.


source: wikipedia


LINK: http://phz.in/29un

posted by phase3 using PHREADZ

24 septembre 2010

Ce pourquoi il faut aussi descendre dans la rue :

Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.



Fichier audio
DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN

23 septembre 2010

Des nouvelles du front :

Grenoble est dans la place !!!!



Le président des riches

S'il vous fallait d'autres arguments pour sortir dans la rue aujourd'hui :

Ecoutez cette émission, un peu longue, mais tellement révélatrice de l'instauration d'une société néo-libérale par notre petit oligarque :

7 septembre 2010

Manifestation mardi 7 septembre 2010 à Grenoble contre le projet de loi sur la réforme des retraites




Malgré une pluie diluvienne sur la capitale du Dauphiné, nous étions plus de 50.000 à battre le pavé dans une ambiance austère et digne, ce mardi 7 septembre 2010. 
Il y a avait tellement de monde que la police et les différents services d’ordre des syndicats  ne savaient plus où donner de la tête.
Tremble Sarkozy !
La France est dans la rue !!! 

2 septembre 2010

La Villeneuve de Grenoble: Arrêtez la stigmatisation !


" Narvalos,
Arrêtez de délirer sur la Villeneuve.
Surtout si vous n’y avez jamais mis les pieds ! "


Quand on parle de Grenoble, c'est pour en stigmatiser les habitants, mais, la nuit, ceux qui mettent la merde dans les rues du 38100, ce sont les étudiants plein d’alcool.

Des fils et filles à papa que le sponsor familial propulsent à un niveau de vie que, certainement, ils ne connaîtront plus jamais dans leur vie. Mais, là aussi, dans le centre ville, comme à la Villeneuve, il faut que jeunesse se passe (bien).


Les Grenoblois sont des gens normaux avec les problèmes de tout un chacun. Les difficultés sont déjà assez nombreuses en cette période de crise, alors n'en rajoutez pas en faisant croire que notre ville ressemble au Chicago des années 30 !


La diversité est notre chance, la jeunesse notre force. 

31 août 2010

Si seulement la jeunesse emmerdait vraiment le pouvoir …








Quelle passivité et quelle incurie politique chez nos jeunes contemporains !!! 

La génération des «30 glorieuses» a goulûment avalé le gâteau ne laissant que des miettes à leurs enfants et plus rien pour leurs petits-enfants.
Trop vite dans le consumérisme, la jeunesse ne rêve plus de révolution ni de changement de société mais elle ambitionne un gros salaire pour se payer un maximum de trucs inutiles …
Aujourd’hui, chacun y va de son égoïsme et de son hypocrisie.  Chacun y va de son incapacité à penser le bonheur commun. 
J’imagine que la perte de tout repère contestataire a été programmée de longue date par les indéboulonnables pouvoirs en place et cela ne choque plus personne. 
Pourtant le propre de l’Homme n’est il pas d’être un animal social qui projette sur le long terme ses idéaux de vie personnelle et collective ? 

Mais l’histoire nous donne ses solutions : La situation deviendra tellement insupportable qu’il n’y aura d’autre issue que la révolution ou la guerre.



Et je trouve cela bien triste !

24 août 2010

Carry Home





Toujours un peu mégalomaniaque et tristounet, le phase3, le gars qui vit sur son passé,  mélange du syndrome de Peter Pan et de la peur de devoir se confronter à cette réalité parfois bien creuse.

Elle a bon dos la schizophrénie !!!

Longtemps, je me suis demandé pourquoi je ne me remettais pas à la peinture, me disant "à quoi bon ?", trouvant toujours 1000 prétextes échappatoires, invoquant le manque de disponibilité (le travail, la vie de famille ...), d'espace.
Mais tout  cet argumentaire n'est pas très valable. 
Il cache la peur du vide et la crainte de ne produire que des choses sans intérêt qui dégonfleraient mon obèse égo.

12 août 2010

Quand les cons sont braves :

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé avoir déposé plainte jeudi contre un rappeur auteur d'une chanson sur internet intitulée "Tirer sur les keufs" et la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, avoir demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire, alors que deux syndicats de police réclamaient des sanctions.


30 juillet 2010

Résolutions de vacances – Fin juillet 2010 :

Passer 5 à 6 heures par jours devant un écran d’ordinateur a fini par me lasser :

- Twitter, bien qu’assez divertissant (au sens de Pascal), n’est finalement pas très productif. S’il y arrive parfois quelques informations de choix et de première fraicheur, trop d’informations tuent l’info. L’égo hypertrophié de la majorité des twitteux fait, aussi, qu’il n’y a pas de réelle construction dans l’échange
- Ce blog, à cause du faible nombre de lecteurs (et donc de commentaires), ne dégage pas de ligne directive, ni de centre d’intérêt particulier. Les diverses tentatives de sujets politiques, économiques ou sociétaux, toujours à cause du faible nombre de contradicteurs, sont restées infructueuses.
Bloguer me satisfait uniquement parce que cela produit une sorte de journal intime ouvert où se croisent les éléments importants de ma vie et quelques réflexions personnelles.
- Si Phreadz (comme Seesmic, dans une moindre mesure) m’a donné plus de clarté, de fluidité et d’assurance à l’oral. Malheureusement, ces lieux d’échange, où j’ai trouvé de vrais amis, par leur nombre limité de participants, semblent trouver lurs propres limites; depuis quelques temps, les sujets sont sensiblement les mêmes et un certaine « Chronicité » dans la contenu des débats semble s’y instaurer. Peut être à cause de la difficulté (certains diront « pudeur ») à s’exposer publiquement, la vidéo différée manque de sang neuf et s’asphyxie peu à peu.

Aujourd’hui, je m’aperçois que les choses qui comptent réellement dans ma vie sont bien plus simples que ce que je ne le pensais. Par exemple, je ne suis pas un geek et la technologie pour la technologie m’emmerde royalement. Mon délire mégalomaniaque n’a pu être comblé par la pratique semi-intensive d’Internet ni par l’acquisition de divers produits techniques. Ils ne sont qu’un support, un médium.

Oui ! Les choses qui importent pour moi, sont finalement assez simples :
- Ma famille (Qui me le reprocherait ?)
- Ma production artistique (même si elle reste modeste et sans grande valeur)


Pour laisser plus de place à ces deux options, je m’efforcerai, dès la rentrée, de gérer différemment mon emploi du temps quotidien.






29 juillet 2010

Nouvelle vie ! Pourquoi faire ?



« Je ne désespère pas de reprendre une activité artistique proche de la peinture ou de la vidéo. J’ai d’ailleurs, quelques travaux récents à mon actif. Et si je trouve, souvent, que ce que j’ai produit depuis le début de ma maladie n’a plus la force d’antan, c’est surement que j’ai créé une image transcendée de l’époque de ma vie où je n’étais pas encore malade.


D’autre part, si je devais peindre pour manger, je ne pourrais pas faire ce que je veux ; Je devrais m’adapter à la demande d’hypothétiques clients et faire des concessions.
Je préfère donc assurer ma subsistance et celle de ma famille par mon travail dans le nucléaire, relativement bien payé, et garder mon artistique jardin secret.


Matisse disait : « Si j’étais un jeune peintre, je prendrais un métier comportant un salaire et ainsi je serais indépendant et pourrais peindre en toute liberté. Mon art n’en souffrirait pas. Si je faisais de la mauvaise peinture, si je décorais des biscuits de Noël, là oui, mon art en souffrirait, mais employé de banque ou charger les trains de marchandise ferait au contraire très bien l’affaire. »


Mon égo s'étant nettement amoindri pendant ces années de maladie (avec l’âge aussi), ma production modeste me suffit pour l’instant, et, du coup, je n’ai guère d’état d’âme quand rien ne sort.


Tout est encore possible … »

22 juillet 2010

Lésion du nerf ulnaire


Le 22 février 2008, en faisant certains gestes (répétitifs) au boulot, je ressens des fourmillements dans les doigts extérieurs de la main gauche.

Dans la période, j'alerte le médecin du travail de ma boîte; Incapable, il semble s'en foutre royalement.

Pendant un mois, cela me stresse pas mal.
Mes doigts se crispent de plus en plus, un peu comme cela : 







Finalement, grâce au Docteur B., mon généraliste, une investigation est enfin engagée.

Le 25 mars, je passe d’abord un électromyogramme. Il s’agit d’une lésion du nerf ulnaire au niveau du coude, certainement due à ma position de travail ; je contrôle des cartes électroniques en appui sur mes coudes, pratiquement, toute la journée. Ma position lors des validations sur l'ordinateur y est aussi surement pour quelque chose.

Il faut alors agir vite car la lésion est importante. L'opération est maintenant inévitable.

Je suis donc hospitalisé d'urgence le mardi 6 mai, opéré le 7 (l'intervention consiste à sortir le nerf de son canal).
Je sors le 8 avec une gouttière à porter pendant un mois et 1/2 et un arrêt maladie de la même durée.

Voici mon bras, une semaine après l'hospitalisation :




Aujourd'hui, plus de deux ans après l'intervention, mon bras me fait toujours souffrir. Je continue mon travail tant bien que mal. Mon poste n'a que très peu été réaménagé (une table plus grande et un tapis de souris ergonomique). Quand, j'ai trop mal, je prends des analgésiques. Si vraiment cela devient insupportable, le docteur B. m'arrête quelques jours (Et je passe pour un tire au flanc !!!).
Un chantage a même été fait par le service médical remettant en cause ma place dans l'entreprise ("Si tu la ramène trop, on te vire ...")

Je sers les dents car j'ai une famille à nourrir, et à 47 ans, retrouver du travail, c'est difficile ....