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2 août 2011

Infamie & omerta : le TGV Lyon-Turin


Comme nous sommes en vacances en Italie, nous avons suivi les aventures du mouvement NOTAV, ce 30 juillet 2011. Ce jour là, plus de 15.000 personnes ont manifesté (une fois de plus) contre le projet de Train à Grande Vitesse Lyon-Turin.

Malgré les campagnes de criminalisation permanentes de l’état berlusconien et du monde capitaliste bruxellois contre le mouvement. Le peuple du Val de Suse ne veut pas de ce projet pharaonique qui détruirait à terme leur belle vallée. Ils disent non à cette dilapidation de l’argent public qui au final ne profitera qu’à quelques entrepreneurs maffieux tant italiens que français et qu’à quelques sombres caisses de partis politiques renflouées (s’il en était besoin) des deniers européens détournés.


Les média français ne font, bien sûr, pas de publicité pour ce mouvement populaire. Il a pourtant fait de nombreux blessés tant du coté des manifestants que de celui des forces de l’ordre. Je n’ai trouvé que cette pauvre vidéo sur le net qui relate très partialement la dernière manifestation transalpine.

Si du coté français, les crétins des Alpes se sont fait vendre une ligne TGV qui permettrait à la vallée de la Maurienne de « respirer à nouveau » en réduisant le trafic des camions. Il faut savoir que cette ligne ferroviaire ne concernerait en fait que le trafic voyageur, la capacité du tunnel routier du Fréjus étant en train d’être doublée par le percement d’une deuxième galerie.
Les mauriennais ne subiraient que les nuisances du train à grande vitesse puisque les gares de la vallée ne seraient pas desservies.

Du coté italien, la résistance, s’est, elle, organisée. L’achat de parcelles de 1 m² par des milliers de piémontais rendra les formalités d’expropriation difficiles, voir impossibles.
Et puis les opposants à ce projet sont près à en découdre.
Certains ont même déjà annoncé qu’ils lutteraient jusqu’à la mort.

17 octobre 1986

Le LABO de 1986 à Saint Jean de Maurienne

1986 : Par l'intermédiaire d'un copain et d'un prête syndicaliste, je récupérai un ancien local des scouts de France dans le tabellion de Saint-Jean-de-Maurienne pour y peindre.



Mes copains appelaient mon atelier  « Le Labo ». Pendant un peu moins de trois ans, nous y avons fait de belles fêtes. 






Dire, que le Labo était ma « Factory » à moi et que j'étais une sorte d' « Andy Warhol chez les ploucs » est une chose qui m'amuse encore beaucoup aujourd'hui.

Moins drôle est le nombre réduit des copines et des copains de l'époque encore en vie.

               R.I.P. !